Le 30 mai 2016
Alors que 4 militant.e.s du BDS sont poursuivi.e.s par la justice pour avoir diffusé des tracts, la mairie de Toulouse entrave leur défense et prend partie pour la colonisation... Une fois n’est pas coutume la mairie a été condamné par le tribunal pour entrave et le meeting aura bien lieu.
C’est en mars dernier alors que nous étions nombreux.ses accaparé.es par le combat contre la loi travail que l’équipe municipale proposait un voeu contre la campagne BDS "condamnant le mouvement de boycott contre le pays d’Israël" (sic).
Alors que les quatre militant.e.s de la campagne BDS ont été convoqué.es au tribunal de Toulouse le 30 juin 2016 pour « avoir entravé l’exercice normal – de 3 magasins – lors de leur activité économique » à la suite d’un dossier monté par deux organisations pro-israéliennes (dont la LICRA et avec l’aide d’un détective privé).
Rappelons que ces personnes sont en fait poursuivies pour avoir distribué un tract sur la voie publique qui appelait au boycott des produits israéliens et qu’elles ont été agressées sous les yeux des flics complaisants par des nervis de la ligue de défense juive.
Aujourd’hui la mairie veut encore une fois empêcher l’information et le débat autour de ces questions.
Un appel circule pour se rassembler devant la salle Osète et rendre possible ce meetting de soutien.
Nous appelons plus que jamais à la réunion publique de mardi 31 mai à 20h30 à la salle Osète en solidarité avec les inculpé.es BDS et pour la liberté d’expression.
Si la salle nous est interdite, nous rejoindrons ensemble la place du Capitole pour y tenir en plein air la réunion avec nos deux invités qui n’ont pas remis leur voyage.
Vous pouvez dès maintenant le faire savoir le plus largement possible sur vos réseaux.
Cette campagne de Boycott, Désinvestissement, Sanction de l’Etat d’Israël inquiète énormément le gouverment de droite et d’extrème droite de Tel Aviv. Celui-ci déploie une grosse activité diplomatique pour attaquer ce boycott.
En France beaucoup de responsables politiques s’empressent de suivre depuis la circulaire Alliot Marie en 2011 jusqu’aux déclarations du premier ministre, en passant par quelque pseudo intellectuels. Nombreuses sont les voix pour tenter de teinter d’antisémitisme ce boycott.
C’est comme si on avait qualifié de racisme anti blanc [1] le boycott de l’Afrique du Sud.
Notes
[1] à la différence importante que si l’antisémitisme existe bien et fait des ravages qu’il faut combattre, le "racisme anti blanc" lui n’est qu’un outil pervers inventé pour décridibiliser les luttes anti-racistes.
Source :
http://iaata.info/BDS-repressions-en-serie-a-Toulouse-1339.html