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22 juillet 2016 5 22 /07 /juillet /2016 10:51

Le 21 juillet 2016

Jeudi 21 juillet, Jean-Paul Baillet a continué la contre-offensive médiatique de l’ANDRA débutée depuis quelques jours en accordant une interview rapide à l’Est Républicain, sous titrée « le droit de manifester, pas celui de détruire », où le directeur technique déplore « l’escalade de la tension chez les antinucléaires ».

Interrogé sur les agissements très violents de la milice privée sur des manifestant-e-s lors du week-end du 16 & 17 juillet, filmés par France 3, il répond, de manière mensongère, que « les images (télévision) ne sont pas claires, il est toutefois possible qu’il y ait eu un geste maladroit, mais ce sont les manifestants qui se sont risqués dans le bois, dont ne sortent pas les gardiens ».

Remettons les choses à leur place : ce week-end, la vraie violence était du côté de l’ANDRA et ses milices, et des plaintes vont bientôt être déposées, non pas pour « gestes maladroits », mais pour violences volontaires, ayant pour certaines entraîné des jours d’ITT.

Lors de la manifestation pour la réoccupation du bois Lejuc à Mandres-en-Barrois, les vigiles de l’ANDRA ont multiplié les agissements extrêmement agressifs et violents à l’encontre des manifestant-e-s, et ce sous l’œil bienveillant, voire avec la collaboration, de la gendarmerie nationale.

Il est nécessaire de souligner que ces « vigiles » sont en fait de véritables mercenaires, des nervis à la solde de l’ANDRA, dont le rôle n’est bien sûr pas d’assurer la protection du bois Lejuc, mais bel et bien de terroriser les manifestant-e-s et l’opposition populaire au saccage de ce bois par l’emploi de méthodes paramilitaires d’intimidation et d’agression.

En témoigne ainsi leur équipement, complètement hétéroclite, mélange de matériel militaire, de boucliers en plexiglas, de protections sportives, de lunettes de ski, etc.

On est bien loin de la tenue particulière que doivent revêtir les agents de sécurité privée.

On pourra notamment remarquer sur les photos prises ce week-end par divers journalistes l’absence totale d’identification ou d’insigne, pourtant obligatoire (klikez sur l'image pour agrandir).

Mais, outre leur accoutrement, le plus frappant est probablement leur armement, comprenant bombes lacrymogènes d’importante capacité, gants plombés, voire manches de pioches et bâtons de fortune en guise de matraques. Les gendarmes sont à peine mieux équipés !

Et si, lorsque les caméras de France 3 filment les débordements violents de ces vigiles contre des manifestant-e-s pacifiques, les gendarmes ont tôt fait d’endosser le beau rôle et de s’interposer, il ne faut pas se leurrer : les hommes de main de l’ANDRA constituent pour les gendarmes mobiles un appui incontestable, prêts qu’ils sont à faire toute la sale besogne que les forces de l’ordre « officielles », bridées par leur « code de déontologie », ne peuvent se permettre.

Pour preuve, on pourra par exemple constater la présence de ces nervis de l’ANDRA au beau milieu des gendarmes mobiles sur les photos ci-dessus, prises samedi midi sur la Voie Romaine (une voie publique, donc, située hors du bois Lejuc), équipés et armés de bâtons, sans le moindre insigne ou brassard, avec la bénédiction du commandant de gendarmerie, positionné seulement à quelques mètres d’eux.

Peu de temps après que ces images ont été prises, ces vigiles ont même été jusqu’à frapper des personnes assises à terre, comme l’attestent les images explicites diffusées par France 3.

Le samedi après-midi, ce sont des charges très violentes, indéniablement concertées et coordonnées entre gendarmes mobiles et vigiles, qui ont été menées contre les manifestant-e-s qui souhaitaient s’approcher de l’imposant mur d’enceinte en béton que l’ANDRA est en train d’ériger tout autour du bois Lejuc.

À plusieurs reprises, les manifestant-e-s, pris-es sous une pluie de grenades lacrymogènes, furent attaqué-e-s sur le flanc par des groupes de vigiles frappant aveuglément tou-te-s celles et ceux qui passaient à leur portée.

Les personnes qui furent attrapées par les vigiles lors de ces charges ont alors été exfiltrées derrière leur position puis, maintenues au sol, elles ont été rouées de coups (pieds, poings, bâtons, etc.) et aspergées de gel lacrymogène à bout portant en plein visage.

Plusieurs interminables minutes plus tard, leur supplice enfin achevé, ces personnes furent remises aux gendarmes, bien contents d’avoir pour une fois le beau rôle dans cette tactique éculée de manipulation psychologique du « good cop / bad cop ».

Les témoignages recueillis par l’équipe juridique, et les nombreuses blessures qui ont dû être soignées sur le terrain par les équipes médicales, attestent tou-te-s de l’extrême violence déployée par les mercenaires de l’ANDRA, et de l’impunité que les gendarmes leur accordaient.

Dimanche 17 juillet lors de l’après-midi, l’assaut de la barricade sud fut à nouveau une opération concertée et coordonnée entre forces de gendarmerie et miliciens de l’ANDRA, comme en témoigne la photo publiée le lendemain par l’Est Républicain.

Encore une fois, les vigiles (situés sur la droite de la photo) ne portent aucun insigne ni brassard, mais sont bel et bien armés : un imposant gourdin en bois est très nettement visible, par exemple.

Dans un contexte électrique où la seule réponse du pouvoir aux mouvements sociaux massifs qui traversent le pays est une répression policière et judiciaire violente et systématique, sans cesse renforcée par un état d’urgence prolongé jusqu’à la nausée ;

Dans un contexte où l’opinion publique face à l’atome tend à s’inverser, et où le nucléaire civil ne pourra bientôt plus servir de cache-sexe aux intérêts militaires, économiques, industriels, et néo-coloniaux de la France ;

Nous ne pouvons que nous inquiéter de voir l’État et l’ANDRA recourir à des milices privées, formées de mercenaires armés et violents, agissant en toute impunité et hors de tout cadre légal.

Nous dénonçons la présence de tels groupes paramilitaires au sein du bois Lejuc, ainsi que la connivence des forces de l’ordre qui profitent bien de cette situation.

« Quand le cirque politicien ne suffit plus à nous faire parler, à nous faire taire, on maintient l’ordre à coups de sabre, on lâche la bride à la flicaille. »

Infos : vmc.camp / sauvonslaforet@riseup.net / 0758654889

Source :
http://vmc.camp/2016/07/21/a-mandres-landra-emploie-une-milice-de-mercenaires-armes-avec-la-benediction-de-la-gendarmerie/

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Complément d'info

Communiqué de presse des équipes médicale et juridique du mouvement d’occupation du Bois Lejuc sur les violences subies par les manifestant.e.s

Dimanche 17 juillet 2016, Bure.

Ce samedi 16 juillet 2016, des habitant.e.s, des paysann.e.s, des militant.e.s, des familles et des soutiens internationaux, ont participé à la manifestation de réoccupation de la forêt de Mandres-en-Barrois.

Ce bois tricentenaire, ayant déjà subi les dégâts causés par les premiers travaux illégaux de l’ ANDRA, est voué à disparaître pour laisser place au projet insensé d’enfouissement des déchets nucléaire CIGEO.

Ce cortège d’au moins 400 personnes, unies par le désir de défendre ce bois et d’empêcher la poursuite de ce projet et de ces travaux illégaux, a convergé vers la forêt. Cette manifestation joyeuse et déterminée s’est achevée par un grand repas et par une nuit au sein du bois Lejuc.

Au lendemain de cet événement, les équipes médicale et juridique du mouvement, ayant pris en charge les personnes blessées et recueilli de nombreux témoignages, en tirent un constat alarmant.

Tout au long de la journée du 16 juillet, les participant.e.s ont rapporté les innombrables agressions commises par le service de sécurité privé de l’ANDRA.

Equipés de boucliers transparents, de casques, de matraques, de sprays lacrymogènes, de manches de pioches et de frondes, ces soi-disant « vigiles » chargés de la sécurisation du site se sont en réalité constitués en une véritable milice mobile, allant au contact et pourchassant dans les champs et dans les bois les manifestant.e.s pour les passer à tabac et voler leurs affaires.

Les personnes agressées ont été molestées à coups de bâtons et de matraques, de coups de pieds et de poings, ont reçu des jets de pierre, ont été gazées directement dans le visage et, pour certaines d’entre elles, se sont fait enfoncer la tête dans le sol, taper sur le crâne et rouer de coups.

Suite à ces faits, l’équipe médicale fait état d’au moins 5 personnes blessé.e.s, présentant des traumatismes et blessures ouvertes à la tête, ainsi que de multiples blessures au dos et aux membres.

Une de ces personnes a perdu connaissance pendant quelques instants. De nombreuses personnes sont en état de choc suite à ces violences.

En outre, 3 manifestants ont été blessés par des tirs de flashball et de grenades de désencerclement effectués par les gardes mobiles. Ils présentent diverses lésions aux jambes et au bras. Plusieurs participant.e.s témoignent également de jets de pierre non seulement par les vigiles mais aussi par les gendarmes.

En effet, ces derniers ont constamment entretenu un rapport ambivalent concernant les actes de la milice de l’ANDRA.

Comptant sur ces mercenaires pour faire le « sale boulot », les forces de gendarmerie se sont à plusieurs reprises retirées afin de laisser les groupes de vigiles agir librement puis sont intervenues pour arrêter des manifestant.e.s agressé.e.s. Quatre participant.e.s ont été placé.e.s en garde-à-vue.

Par ce communiqué, nous tenons à dénoncer le caractère insupportable des ces violences graves infligées par la milice privée de l’ANDRA et de la connivence à peine cachée de ces dernières avec les forces de gendarmerie. Nous condamnons la présence de groupes armés et violents distillant un tel climat de terreur pour le compte de l’ANDRA.

Infos :
vmc.camp/fil-info  / vmc.camp / burestop.eu / burezonelibre.noblogs.org

Contacts :
sauvonslaforet@riseup.net   

Tel (médias) : 07 58 65 48 89   

Tel (infos relais urgence) : 07 58 13 18 61

 

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