
Le 7 mai 2019
Selon les autorités, une partie des manifestants auraient « volé » le défilé du 1er mai à Paris. Depuis le cortège, et à écouter les témoignages, c’est un autre tableau qui se dessine.
Au niveau de la Pitié-Salpêtrière et sur le boulevard Saint-Marcel, des milliers de personnes de tous âges ont été contenues dans une immense nasse, progressivement refermée à coups de matraques et de lacrymogènes.
Une partie d’entre-elles ont dû se réfugier dans les halls d’immeubles pour éviter l’écrasement et la suffocation. Fidèles aux consignes données, les forces de l’ordre ont fait preuve d’une agressivité qui, loin de se limiter à ses adversaires déclarés, a brutalisé l’ensemble de la manifestation.
Mercredi 1er mai, il y a ce qui s’est passé dans l’enceinte de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, dont le détail est maintenant connu. E
t il y a ce qui s’est passé à l’extérieur, dans la gigantesque nasse de manifestants encerclés par la police et qui s’est prolongée pendant environ une heure, à l’intersection du boulevard de l’Hôpital et du boulevard Saint-Marcel, où Basta ! était présent.
La partie centrale de la manifestation, très dense, compacte sur toute la largeur, n’y a pas seulement été bloquée, puis copieusement arrosée de lacrymogènes au moment de ladite « intrusion » dans l’hôpital, vers 16h15.
Le cortège y a en fait, peu à peu, été littéralement disloqué à coups de matraques, de gaz, de grenades et de canon à eau.
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https://www.bastamag.net/Tout-le-monde-voulait-echapper-aux-forces-de-l-ordre-comment-la-machine
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