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Le 2 octobre 2019
Comme chaque année ou presque, le tracé proposé par les organisateurs de la marche festive et macabre a été retoqué par les autorités. Discussions en cours.
Rituel de saison. À quelques semaines de la Zombie walk (19 octobre), ses organisateurs s’alarment que le tracé déposé dans le dossier de déclaration auprès des autorités (État, mairie), ne soit pas accepté.
"Nous comprenons certaines contraintes mais pour la dixième édition, nous pensions que nous pourrions enfin renouer avec les premières éditions et vraiment faire la fête en centre-ville", maugrée Franck Bonhomme, le président de Burdigala corporation.
Une première réunion a eu lieu ce mercredi, où l’associatif s’est vue opposer cette année, outre le plan Vigipirate, "l’impossibilité de faire passer un défilé dans des secteurs où d’autres manifestations non autorisées, elles, peuvent se produire", selon les mots recueillis en préfecture.
En clair : pas de manif’ près d’éventuels gilets jaunes ni dans le potentiel périmètre d’interdiction.
Partant de la Maison écocitoyenne, les zombies auraient aimé passer par la rue Saint-Rémi, Porte-Dijeaux, des Remparts, place Pey-Berland… mais cet itinéraire ne sera pas accepté. "On nous propose de prendre le cours Victor-Hugo puis de prendre la rue Leyteire (où il n’y a personne) pour rallier la Victoire", regrette M.Bonhomme. "C’est une marginalisation de notre fête."
Du côté de la préfecture, on précise que ces contraintes ne sont pas imposées qu’à la Zombie walk mais existent depuis des mois pour des manifestations analogues, "pouvant être mises en danger".
