
Le 9 décembre 2019
Ce lundi 9 décembre, quatre manifestants ont été présentés devant un juge au tribunal de grande instance de Montpellier.
Deux interpellés de la manifestation syndicale du 5 décembre étaient poursuivis pour violences sur policiers, en l’occurrence des jets de projectiles n’ayant atteint personne.
Le premier a été condamné à trois mois de prison ferme sans mandat de dépôt (la peine est donc aménageable) et le second à 70 heures de travail d’intérêt général.
Deux autres personnes, interpellées lors de l’acte 56 des gilets jaunes, étaient notamment poursuivies pour dégradations, en l’occurrence la casse des vitrines du centre commercial du Polygone.
Le premier a été relaxé pour rébellion et condamné à 3465€ d’amende et 8 mois de prison ferme avec mandat de dépôt pour les dégradations (il est immédiatement parti en détention à Villeneuve-lès-Maguelone), et le second a été relaxé pour violences sur policiers et dégradations mais condamné à 800€ d’amende avec sursis pour participation à un attroupement en vue de commettre des violences et des dégradations, plus une interdiction de manifester à Montpellier pendant un an.
Pour rappel, aucun policier n’a été mis en examen à Montpellier, malgré d’innombrables violences policières ayant entraîné plusieurs mutilations, comme l’a rappelé aujourd’hui la Ligue des Droits de l’Homme lors d’une conférence de presse devant la préfecture de Montpellier.