Le 7 mars 2020
Depuis le début de la grève, face à la dignité des travailleurs en lutte, la RATP n’a su leur opposer rien d’autre que la répression indigne en invitant quotidiennement les forces de l’ordre sur les piquets et dans les dépôts et en sanctionnant les grévistes sur la base d’accusations infondées.
Elle sera donc peut-être amenée à payer le même prix que paie en ce moment (post-49.3) l’exécutif dont la Régie est complice.
Pas de révocation et pas de mise-à-pied pour François, agent de la maintenance, militant syndical CGT et gréviste du centre bus de Vitry, convoqué le 13 janvier à un « entretien préalable à sanctions » par la direction du dépôt et dont le dossier est passé vendredi 6 mars, à 14h, en conseil de discipline.
Il n’y avait en effet que le dossier, car François, toujours en arrêt maladie, se remet à peine de sa tentative de suicide réalisée en plein atelier, il y a un peu plus d’un mois.
Pas de prise de parole de sa part non plus, donc, comme avaient pu le faire, la veille, ses collègues de Vitry, Yassine et Patrick, avant de passer en conseil de discipline, et qui se sont vus sanctionnés par deux mois de mise-à-pied.
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