Le 11 janvier 2013
Sur ces images, des Allemands encagoulés détruisent une à une des caméras de surveillance installées dans des espaces publics de Berlin. L’objectif de l’opération CAM OVER [la fin des caméras] est d’en neutraliser le plus possible avant le Congrès européen de la police qui débute le 19 février dans la capitale. Une stratégie contreproductive pour notre Observateur qui milite pourtant, lui aussi, contre ces techniques de surveillance.
Sur leur site, les activistes de CAM OVER expliquent que les caméras de surveillance permettent à la police de discriminer certains groupes de personnes, et notamment les jeunes qui seraient, selon eux, automatiquement perçus comme des "criminels". Ils encouragent un maximum de personnes à participer à ce qu’ils présentent comme une "compétition" qui se terminera avec l’ouverture du Congrès.
Le débat sur les caméras de surveillance a été relancé en décembre après une tentative manquée d’attaque à la bombe dans une gare de Bonn. Les caméras n’ayant pas la possibilité d’enregistrer, aucun film du moment où le sac piégé a été déposé n’existe. Après cet incident, le ministre de l’Intérieur a appelé à renforcer l’utilisation des caméras de surveillance dans les espaces publics du pays.
Le ministère de l’Intérieur avait précédemment publié un rapport mettant en évidence les liens entre la présence de caméras et la diminution de la criminalité dans le land de Hesse, qui aurait baissé de 19 5% entre 2010-2011 dans les zones où des caméras ont été installées.
Contacté par France 24, le coordinateur du Congrès européen de la police, Martin Jung, explique que "les Allemands acceptent de mieux en mieux l’idée que les caméras de surveillance influent sur la criminalité et aident à retrouver les criminels."
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http://observers.france24.com/fr/content/20130111-berlin-chasse-cameras-surveillance-allemagne-camover
Un autre article sur Big Browser :
http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2013/01/28/1984-cam-over-un-jeu-militant-berlinois/