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31 janvier 2010 7 31 /01 /janvier /2010 02:30


http://c1.ac-images.myspacecdn.com/images02/92/l_bf8e03bf118c41b4bd2892cc83185d14.jpgBordeaux - Tribunal - 20 mars 2009

m. soutient Magalie - Magalie soutient m.

2009 année atypique, dites vous ?

Bordeaux, le 30 janvier 2010

COMMUNIQUE DU COLLECTIF CONTRE LES ABUS POLICIERS

C’est sans étonnement que le collectif Contre Les Abus Policiers de Bordeaux (C.L.A.P33) a pris connaissance de l’article de Sud-Ouest en date du 20 janvier 2010 intitulé « SÉCURITÉ PUBLIQUE. Albert Doutre a présenté ses vœux aux personnels et dressé le bilan d'une année très contrastée » (Lire plus bas)

Dans cet article, Monsieur Doutre déclare à propos de l’incident des deux jeunes mineurs de 6 et 10 ans de Floirac, soupçonnés de vol de vélo, arrêtés à la sortie de l’école et conduits au poste de police de Cenon : « Il s'agit d'une polémique particulièrement injuste qui a projeté sous le feu des projecteurs nationaux des hommes et femmes policiers auxquels j'ai décidé d'apporter, dès le premier jour, un soutien sans faille. C'était pour moi un honneur »

Si la polémique a vu jour, n’en déplaise à Monsieur Doutre, c’est que nombre de citoyens voient d’un mauvais œil le fait que l’on puisse arrêter des enfants et les mener au poste sans en avertir les parents, sans qu’ils puissent même être assistés d’un avocat. (Sud Ouest. 21/05/2009)

Mais ce n’est pas le seul abus dont ont été victimes les habitants et les jeunes de l’agglomération Bordelaise l’an passé.

Le 16 décembre, ce sont les lycéens de Gustave Effeil, établissement du centre ville, qui font les frais d’une police qui frappe sans retenue. Alors qu’ils tentent de bloquer le lycée pour défendre la filière STI menacée par les réformes de Luc Chatel, ils sont molestés par les forces de l’ordre et selon le quotidien Sud-Ouest « Matraques et bombes lacrymogènes ont fait office de dur retour sur terre pour les lycéens, qui, choqués, ne s'attendaient pas à un tel traitement. » (17/12/2009)

Le 7 juin, une Pessacaise de 65 ans subit une garde à vue humiliante au court de laquelle elle est dénudée, avec fouille corporelle et palpation, pour un taux d’alcoolémie de 0,53g par litre d’air expiré. Elle raconte sa mésaventure dans Sud-Ouest, le 11 de ce même mois.

Le 13 janvier, une habitante de Bruges prend 22€ d’amendes pour avoir fumé une cigarette au volant.

Et il ne faut pas oublier ce funeste 19 mars.
Ce jour-là, une vingtaine de cyclistes sont mis en garde à vue, dans les mêmes conditions que la Pessacaise dont nous vous parlions plus haut. Leur histoire attire l’attention du journal en ligne Rue 89 qui titre le 7 mai « A Bordeaux, une police trop zélée qu'il va falloir surveiller » (http://www.rue89.com/2009/04/07/a-bordeaux-une-police-trop-zelee-quil-va-falloir-surveiller).

Cet article relate aussi les violences policières subies ce même jour par Myriam Eckert. Il y est écrit : « Elle a eu le malheur de soutenir des « squatteurs » militant pour le droit au logement. (…) Les coups de matraque qu'elle a reçus l'ont défigurée. ».

Un article de Sud-Ouest, daté du 25 Mars, est lui aussi très descriptif : « La lèvre éclatée a nécessité sept points de suture. Les deux yeux s'ornent chacun d'un énorme coquard. Si les hématomes sur le nez et sur le front commencent à se résorber, les traces de coups restent encore visibles. Pas de fractures, pas de traumatisme crânien, mais tous les stigmates d'un matraquage en règle. »

A l’énoncé de ces gouttes d’eau dans la grande mare des abus policiers que nous subissons chaque jour, le C.L.A.P aurait pris bonne note des excuses de Monsieur Doutre envers ces victimes et aurait apprécié qu’au lieu de faire preuve d’une solidarité policière inconditionnelle, il aide à trouver et sanctionner les agents fautifs. Car les plaintes contre la police ne connaissent pas elles, et curieusement, un taux d’élucidation exceptionnel…

Mais au lieu de cela, Monsieur Doutre porte lui-même atteinte à nos droits fondamentaux en actant la fin de la liberté d’expression.

Lors des « journées de la sécurité publique et du film policier » (septembre 2009) des membres du C.L.A.P se sont rendus à la projection de « Scènes de crimes », film de Frédéric Schoendoerffer. Ils avaient préparé des questions argumentées et réfléchies sur la thématique du fichage.

Lorsque Myriam Eckert posa cette question : « Selon un article paru su Backchich info le 13 juin 2008, le prélèvement ADN d’une personne dont on aurait prouvé l’innocence est conservé pendant 25 ans. Pourquoi conserver pendant 25 ans l’ADN d’un innocent ? », Monsieur Doutre lui fit remarquer en substance qu’ « on » savait qu’elle était une militante qui avait des griefs contre la police, que cela se réglerait devant les tribunaux, qu’ « on » était là pour débattre et pas pour polémiquer et que de toute façon, « on » ne répondrait à aucune de ses questions.

Fin de la discussion.

Fin d’une certaine idée de la démocratie où l’on trouvait normal qu’une personne ne faisant preuve d’aucune agressivité participe à un débat public et sois entendue et respectée comme les autres. Notons que Monsieur Schmitt, préfet de Gironde et présent au moment des faits, n’a rien trouvé à redire, au nom, sans doute, de la même solidarité dont parlait Monsieur Doutre.

Les abus policiers se multiplient, à Bordeaux comme ailleurs tandis que des lois de plus en plus sécuritaires réduisent insidieusement notre champ de liberté. Le C.L.A.P est un espace où la parole des victimes est entendue et rendue publique, un lieu où nous pouvons faire preuve de solidarité et être attentifs aux lois pernicieuses.

« 2010 sera l'année des challenges ambitieux mais réalisables avec conviction et volontarisme », a conclu Albert Doutre dans l’article de Sud-Ouest.

C’est exactement ce que s’est dit le collectif Contre Les Abus Policiers lors de sa réunion de rentrée.

Si vous souhaitez témoigner ou nous rejoindre :

collectif.clap33@gmail.com

http://clap33.over-blog.com/

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L'article de Sud-Ouest

SÉCURITÉ PUBLIQUE. Albert Doutre a présenté ses voeux aux personnels et dressé le bilan d'une année très contrastée

2009 année atypique


Pour Albert Doutre, deux épisodes ont marqué la vie de la Sécurité publique bordelaise en 2009. Le premier concerne l'affaire dite « de Floirac » où des policiers ont contrôlé et conduit au commissariat de Cenon deux enfants de 6 et 10 ans soupçonnés de circuler avec des vélos volés. « Il s'agit d'une polémique particulièrement injuste qui a projeté sous le feu des projecteurs nationaux des hommes et femmes policiers auxquels j'ai décidé d'apporter, dès le premier jour, un soutien sans faille. C'était pour moi un honneur », a lancé, hier, le contrôleur général, directeur départemental de la sécurité publique, devant les plus hauts représentants de l'État et de la magistrature. « Cet épisode restera douloureux dans les mémoires mais il aura néanmoins permis de faire preuve de cohésion et de solidarité policière dans des moments particulièrement difficiles. »

Second épisode, beaucoup plus favorable pour l'image de la police vue de l'extérieur : les journées de la sécurité publique et du film policier qui ont permis au public bordelais de rencontrer les réalisateurs Frédéric Schoendoerffer et Bob Swain. « Il s'agit d'une opération de communication unique au plan national », s'est félicité Albert Doutre.

Le préfet Dominique Schmitt a tenu à rendre « hommage au travail et aux bons résultats obtenus en 2009 ». Le procureur général s'exprimant au nom des procureurs de Bordeaux et Libourne s'est attardé sur « le taux d'élucidation exceptionnel » mais a rappelé que « la qualité de la réponse judiciaire dépend de la qualité des procédures et du respect du code de procédure pénale ». « 2010 sera l'année des challenges ambitieux mais réalisables avec conviction et volontarisme », a conclu Albert Doutre.
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commentaires

V
<br /> si les parents éduquaient leurs enfants on en viendrais pas a ce genre de situation<br /> <br /> <br />
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