La photo qui se trouvait en pièce jointe
Transmis par SC
Bien le bonjour,
Oui, les casseurs sont toujours très médiatiques...
Le texte tout en bas explique la photo en pièce jointe.
Deux autres exemples de la création de la violence, qui fera ensuite la une des journaux :
1) En vidéo : un extrait du JT de 20H qui est la fin d'un dossier sur une manifestation contre la suppression astronomique des postes dans l'enseignement. Ici vous verrez très nettement la manipulation de l'opinion publique par des événements filmés et photographiés.
http://www.dailymotion.com/video/xbiigf_journal-televise-aux-frontieres-du_news
2) Un exemple concret la semaine passée lors de la manifestation contre la réforme des retraites : énormément de monde devant le siège de l'UMP. Jet d'oeufs, pétards, pommes pourries. Rien de bien méchant, même pas une tentative pour casser une vitre, rien.
Il y avait de plus une présence policière (6 ou 7 plus les civils), en tenue classique de travail dans la rue. Pas de casque, ni visière. On pouvait presque les appeler par leur prénom.
Ça a duré une demie heure environ, les différentes parties du cortèges passaient, s'arrêtaient, puis repartaient. Et par hasard, une dizaine de flics robocop sont arrivés, comme tombés du ciel. Montée de pression soudaine, sifflements, hurlements. Le ton monte et ça se met un peu à pousser. Les flics se blottissent les uns contre les autres, dos contre une façade, 8 mètre plus loin que le siège de l'UMP. Ils défendaient un poteau EDF en fait.
Toujours est-il qu'ils avaient adopté une position de défense stylée, légèrement arrondie (comme les romains dans Astérix)... et curieusement c'est à ce moment que des photographes ont mitraillé, devant les flics, et derrière, en vue subjective donc des flics.
Des beaux clichés de pseudo violence, mais de vraie tension. Une belle propagande, écoeurante, pour faire flipper ceux qui hésitent à rejoindre les manifestants pacifiques, les milliers que comptaient ce rendez-vous.
Une présence de robocop qui n'avaient absolument AUCUNE raison d'être, et qui a duré le temps de faire les photos. Au bout d'un quart d'heure, ils ont même enlevé leurs casques et les ont accrochés à leur ceinture puis sont partis dans le cortège pour disparaître comme ils étaient venus...
Et oui, c'est ça que vous ne lisez pas journaux et ou voyez dans les télés. C'est comme ça que l'on transforme les événements.
Le texte plus bas et la photo en pièce jointe en donne un autre aperçu... lisez et faites circulez. Raz-le-bol d'être à ce point trahis, d'autant que la violence de rue, physiquement réelle, permet à de simples citoyens de perdre des yeux avec les flashball, d'aller dans le coma par des énormes coups sur la tête (interdit par la lois et autorisé par la déontologie des CRS), des coups de bottes dans le ventre etc...
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Objet : Policier-provocateur déguisé en "jeune"
Voilà photo à l'appui comment s'y prend la police pour provoquer des violences et dénaturer un mouvement.
Ci-dessous témoignage d'un vieux militant qui était présent à Chambéry N'hésite pas à dénoncer et faire circuler !!
Dans toute enquête criminelle on commence par se demander à qui profite le crime.
Brusquement à l'approche de la 6ième journée nationale d'action contre la réforme des retraites il y a des violences. Alors que lors des 5 précédentes, tout était calme.
Bernard Thibault appelle au "dialogue". Eric Woerth répond : "le temps du dialogue est terminé, il y a de la violence, il nous faut la combattre." [France Info, 19/10/2010, 19:00]
Il faut faire un dessin ou tout le monde a compris ?
Chambéry 19/10/2010, 18h00 avenue De Boigne, des jeunes encagoulés jettent des pierres sur un cordon de robocops (CRS ou gendarmes mobiles). Ça dure un bon moment...
Puis trois des ces jeunes, l'instant d'avant les plus hardis à jeter des pierres, remontent un brassard orange sur leur manche droite, foncent sur l'un d'entre eux et l'immobilisent.
Remarquable coordination car immédiatement surgissent une dizaine de robocops qui protègent le groupe.
Et devant les commerçants médusés on voit trois jeunes encagoulés embarquer un de leurs potes sous la protection des robocops.
Sur la photo jointe, un de ces "brassards oranges", sweat à cagoule gris et bandeau noir, APRÈS l'interpellation ci-dessus racontée. (Petite parenthèse : Je me trouvais là pour montrer à un petit jeune comment les choses se passent. En gros j'étais un peu dans le rôle du vieux mustang qui montre à un jeune poulain quelle herbe ne pas brouter. Avec un peu d'expérience et les policiers étant si prévisibles, je savais où me mettre pour montrer, en toute sécurité, la fameuse scène à mon jeune protégé. Merci aux policiers d'avoir été fidèles au rendez-vous. Sans quoi la leçon n'aurait pas été complète.)
En tous cas, je vous le dis, ces "casseurs", ils tombent chaque fois rudement bien pour arranger les affaires d'un gouvernement désapprouvé par 71% des Français sur ce projet des retraites, mais certainement approuvé par une majorité pour "maintenir l'ordre".
NB : Pour sembler "maintenir l'ordre" et rassurer les citoyens, encore faut-il qu'il y ait désordre ... non ? ...
Pour info :
Ce témoignage de Chambéry parvenu aujourd'hui 20 octobre tend à prouver que les casseurs (ou du moins leurs "managers" cagoulés sur le terrain) seraient des flics provocateurs déguisés en jeunes révoltés, afin de nourrir, selon le tempo décidé par l'Elysée, la chronique sarkozyste des médias aux ordres Une pièce de plus à verser au débat. Photo à l'appui.
"Hortefeux, halte au feu ! On t'a reconnu factieux. "
Poubelle était le nom d'un préfet de police de Paris.
Feu de poubelle et bris de vitrine seraient donc la signature d'un ministre aux basses oeuvres racistes et factieuses, issu de Vichy ?
(Merci de faire passer, avec la photo.)
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Complément d'infos - Un article sur Bellaciao
Policiers casseurs ?
Un témoignage écrit sur ce qu'on peut voir sur cette vidéo :