Le CLAP dénonce et condamne la répression des militants sous toutes ses formes, et notre collectif s’est d’ailleurs constitué en solidarité à m., l’une de ses victimes.
Buzz autour d’une découverte : les violences policières existent
Post-manif contre le mariage pour tous du 24 mars 2013,
Invasion médiatique avec compassion pour le gazage des militants contre le mariage pour tous, heureusement pas de gueules de doudous fracassés sous les coups de tonfa, pas de ballons éclatés sous la pression des flashballs.
Les élu-es-s de droite refont leur chemin de croix face au gaz lacrymogène et dénoncent enfin les violences policières.
Oui-Oui, Oui-Oui ça existe, et même sur des citoyens venus pacifiquement manifestés.
Comment les violences policières ne sont pas réservées qu’aux méchants, à ces gens violents et touchent même les innocents ! et nos enfants ! (Oui-Oui des enfants sans papiers sont raflés devant leur école, des enfants sont embarqués au poste pour de faux vol de vélos, Oui-Oui même nos enfants !)
Claude Guéant, ancien ministre de l'Intérieur de Sarkozy, Sarko gardien des politiques sécuritaires durant 10 ans, a affirmé avoir «personnellement vu des gestes de violences inacceptables» de la part de policiers. Nous espérons qu’il ne doutait pas de l’efficacité des moyens de répression de la police nationale pour taire l’expression contestataire de la rue, nous ne lui ferons pas l’affront national de détailler la répression subie sous toutes ses formes par les militants.(cf. plus de 400 articles sur ce thème sur le blog du CLAP)
Oui-Oui, on ne peut pas compter sur le préfet
Une police accusée de compter les manifestants a minima, de truquer les chiffres et de falsifier les images…La police dément, et vous n’êtes pas sans savoir que la police est assermentée et ne ment pas. Forte mobilisation contre la réforme des retraites en septembre 2010, 2,5 millions manifestants dans toute la France annoncés par les syndicats contre 1.120.000 personnes recensé par le ministère de l'Intérieur,
Au moins peut-on célébrer le mariage pour le pire du mouvement contre l’égalité des droits et de la CGT unis par la mauvaise foi des chiffres :
-7 sept. 2010 : À Paris, 80.000 manifestants selon la préfecture de police et 270.000 selon la CGT
-21 avril 2013 : 45.000 manifestants selon la préfecture de police et 270.000 franciliens selon les anti-mariages pour tous
"J'accuse la préfecture de police de mentir. J'accuse le gouvernement de ridiculiser la police en donnant des chiffres pareils", a lancé Henri Guaino (UMP) et de même sur la transparence du patrimoine, il admet enfin « Une société dans laquelle il n’y a plus d’intimité, plus de respect de la vie privée, ça n’est plus une société de liberté. » en violation quelque peu du leitmotiv Sarkozyste «La sécurité est la première des libertés»
Ces propos fondés dans notre société de contrôle n’avaient jamais glissés sous votre zolesque plume, monsieur Guaino.
Cette leçon vaut bien un outrage, sans doute !
La marge passe au centre de la sphère médiatique : votre crédit est épuisé
Ou quand les sources policières jaillissent à bon escient pour saper le crédit d’un mouvement en divulguant des faits à la marge sur lesquels zooment instantanément les médias, tandem bien huilé qui pédale dans le sens du « restez chez vous brave gens »
Oui-Oui, les cas isolés, comme vos agitateurs violents, appelés « casseurs » dans les manifs. de gauche, ont un pouvoir exceptionnel d’attraction des médias et, vous avez pourtant le privilège de conserver ouverts leurs espaces et micros pour ranimer la flamme ternie de votre mouvement et, gommer par exemple de la mémoire collective volatile, les 3 manifestants en possession de bombes lacrymogènes, dont deux munis également de matraque et poing américain interpellés….de sources policières, le 21 avril 2013.
Soyez prévenu que les forces de l’ordre peuvent également faire preuve de complaisance devant les casseurs et même commettre directement des actes de vandalisme par provocation.
Collection Printemps Homophobe Français : le look ultra-gauche revisité
Les flics en civil ont du très certainement revisiter leur garde robe ce printemps pour infiltrer élégamment les vrais manifs. de droite. Mais les pompons à glands ont été laissés au dressing par les « anti » quand il s’est agi de s’exciter en début de soirée.
Point de bulles de savon lors des affrontements mais pétards, bouteilles, pavés et autres projectiles lancés, dont seuls ressortent inlassablement blessés les policiers et interpellés les fauteurs de troubles, laissant invariablement sceptique sur l’efficacité de la tenue Robocop et protections anti-émeutes.
Face aux répliques « jets de gaz », le port du voile a fait son apparition à droite ! ..c’est une boutade, Madame Boutin !
Le look ultra-gauche, un minimum protecteur face à la police s’est imposé, décliné en foulards, cagoules et capuches, en masques et masques à gaz, en drapeau Bleu Blanc Rouge cache-nez.
Sachez le, vous pourrez désormais porter votre carré Hermès citronné sous les yeux pour vous protéger des gaz, pour autant vous enfreignez les lois votées sous la précédente majorité sous le Décret anti-cagoule n°2009-724 du 19 juin 2009 (dissimulation illicite du visage à l'occasion de manifestations sur la voie publique) et la Loi n° 2010-1192 du 11 octobre 2010 (Nul ne peut, dans l'espace public, porter une tenue destinée à dissimuler son visage)
De même, le petit truc à mettre dans son sac en manif., le sérum pour humecter ses yeux et même le soir tombé, autorisation de conserver vos lunettes solaires de luxe pour éviter l’œil crevé, paupière arrachée sous une balle perdue de flash-ball comme ce fut le cas pour des manifestants dont Joachim Gatti ou Pierre Douillard. Oui-Oui le caoutchouc c’est pas super doux.
Voilà les dernières tendances face aux violences de la police.
En conclusion, nous vous inciterons à faire un usage unique de votre culture de la délation, si souvent encouragée pour notre sécurité, pour dénoncer la répression des militants, sous toutes ses formes, par les forces de l’ordre.
Rédigé par le C.L.A.P33 - Collectif contre Les Abus Policiers - Merci à tous les contributeurs du net public. – Bordeaux - Avril 2013