Le 29 septembre 2013.
Communiqué du collectif de soutien à m. et de l’Orchestre Poétique d’Avant-guerre
Affaire Planterose - Nouvelle garde à vue pour les membres du D.A.L33
Voilà plus de deux mois aujourd’hui que 25 policiers de Bordeaux ont été mobilisés afin de perquisitionner, à 7h du matin, l’appartement de quatre militant-e-s du D.A.L (Droit Au Logement) et les mener en garde à vue dans le cadre d’une enquête pour « violation de domicile et dégradation ».
Pour m., cueillie au pied du lit, cette perquisition surprise la prive d’un coup de l’ensemble de ses outils de création et de communication.
La police repart en effet avec :
- son ordinateur fixe
- son ordinateur portable
- ses deux disques durs externes
- ses clés USB
- son téléphone portable
- divers documents
Lire ici :
http://soutien-m.over-blog.com/o.p.a-perquisition-saisies-garde-%C3%A0-vue-pour-mr
Pour elle, c’est une nouvelle étape dans la répression et l’oppression qu’elle subit depuis plusieurs années.
http://soutien-m.over-blog.com/de-l-oppression-%C3%A0-la-r%C3%A9pression-m.-dans-l-oeil-du-viseur
Après 12h de garde à vue, les quatre militant-e-s du D.A.L ressortent libres de l’hôtel de police et le capitaine Merle qui mène l’enquête promet à m. de faire au plus vite pour que ses affaires lui soient rendues la semaine suivante.
http://dal33.over-blog.com/communiqu%C3%A9-du-d.a.l-gironde
Mais l’été se passe et ni m. ni ses camarades ne sont convoqué-e-s afin que leurs affaires leurs soient restituées.
Le 17 septembre, ils reçoivent bien cependant une convocation mais il s’agit de répondre une fois de plus aux enquêteurs.
Le 19 septembre, ils sont 5 à devoir se rendre à l’hôtel de police à 8h du matin sous peine, leurs dit-on quand certains essaient de décaler ce rendez-vous, de se voir immédiatement placés dans le fichier national des personnes recherchées.
Ils s’y rendent donc, déterminés à ne pas faire trainer cette audition libre dont la durée ne peut excéder 4h et qu’ils peuvent quitter à tout moment.
Mais leur détermination ne peut rien face à la machine répressive de l’Etat. Sitôt leur arrivée, les militant-e-s sont de nouveau placés en garde à vue.
Ils apprennent qu’elle est la suite normale de leur première deux mois auparavant. Il faut savoir qu’une garde-à-vue pour des délits passibles d’au moins un an de prison (ce qui est le cas pour la violation de domicile) peuvent aller jusqu’à 48h et que les enquêteurs ont tout le loisir de « saucissonner » la durée de cette garde-à-vue à leur convenance.
Voilà donc de nouveau les militant-e-s emprisonné-e-s pour 10h.
Au moment de leur libération, alors que la chaine de solidarité mise en place a bien fonctionné et qu’une trentaine de personnes sont venues les attendre, le capitaine Merle promet de nouveau à m. que la semaine suivante toutes ses affaires lui seront rendues.
Elle lui répond qu’elle a déjà entendu ça il y a deux mois et que tant qu’aucun papier officiel ne lui indiquera qu’elle peut venir récupérer son bien, elle ne le croit pas.
La semaine s’achève et pas de papier officiel à l’horizon...
Il parait que M. Valls a été ému par l’article du Figaro relatant l’affaire Planterose et nauséabondement intitulé « Bordeaux - Une octogénaire mise à la rue par des Bulgares ».
Avec tout ce que l’on sait de lui maintenant, il n’est pas surprenant qu’il veuille se montrer ferme en tout endroit qui pourrait flatter les basses pensées des Français.
Lire la suite :
http://www.opa33.org/nouvelle-garde-a-vue-pour-m-et-les-membres-du-d-a-l-33.html