Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : Le blog du C.L.A.P33
  • : Collectif bordelais Contre les Abus Policiers
  • Contact

Recherche

LOIS LIBERTICIDES

Contester une amende
pour manif interdite

Juin 2019 : klik !

******

La censure
sur Internet

Avril 2019 : klik !

******
Etat d'urgence


Le cadre légal : klik


****
Kezaco la loi
"Etat d'urgence"



C'est par là : klik !

*****
Notre Facebook

 

C'est par là :
facebook.com/clap33

*****

Agenda des luttes

 En ligne ici : klik !

Et encore...

 



https://a2-images.myspacecdn.com/images04/2/8050b970040d479da3e063184a2bbb9c/full.jpg

 


 

 

https://a4-images.myspacecdn.com/images04/10/085780129eb0413dbdf3961ab6da8567/full.jpg

 

 

19 mars 2010 5 19 /03 /mars /2010 15:53



http://a3.ec-images.myspacecdn.com/images02/130/09e7a051aa81468aac1822c461fc44a8/l.jpg 


Squat st genes à Bordeaux, rue à sens unique, adjacent au parc de cette même rue.


Dans un immeuble vacant dont la propriété est détenue par la mairie de Bordeaux, un collectif de personnes dénonçant la politique en matière de logement par la mairie et le gouvernement, s'est installé depuis plus de 48h.
Après une denonciation du voisinage, un premier contact avec la police se déroule aux alentours de 13h.
Le dispositif policier se renforce (16h) (municipale et nationale).

A mon arrivée, aux environs de 16h15.

4 véhicules , le commissaire et son adjoint, 2 responsables de la mairie et 10 agents.
C'est une phase de négociations.
Les 6 camarades déclarent ne pas souhaiter sortir à l'injonction de la police.
La communication se passe depuis les fenêtres du premier étage et le rez-de-chaussée.

Arrivée du soutien militant vers 16h

Le commissaire de police est en longue communication téléphonique puis s'adresse aux personnes présentes en soutien, affirmant que ces personnes se sont introduites dans le logement il y a moins de 24h et avait occasionné des dommages sur la façade. Ce qui sur témoignage du voisinage sur le moment présent, se trouve démenti.

Un voisin photographe amateur remet volontiers un disque de photos contenant les images du dit bâtiment à une date ultérieur, qui décridibilise la thèse de l'effraction avec dégats.

Ainsi le groupe de 6 était selon le commissaire passible d'une intervention car étant pris en "flagrant délit".

Le groupe souhaite avoir un entretien avec le préfet de région, cette requête fut sans suite.

Départ du commissaire, de son adjoint et des responsables de la mairie.

Une banderole "Quand se loger est un luxe, réquisitionner est un droit" est dépliée à la fenêtre du premier étage.
Il y a un ravitaillement en eau grâce à une corde et un sceau.

Une relève des agents est organisée jusqu'à 19h.

Plus tard les agents ont mis leurs gants.

Les 6 camarades sachant une expulsion proche, nous ont transmis leur sacs et duvets à l'aide d'une corde ou en les lançant depuis la fenêtre.

Une sommation de reculer des deux cotés de la rue est faite par les forces de l'ordre à laquelle le groupe en soutien se range de part et d'autre sur les trottoirs et se trouve à 15 mètres de la façade.

Toutes les affaires non pu êtres transmises et des camarades en soutien se sont rendus à l'arrière de la maison afin de récupérer les derniers bagages.

Ils ont été suivis. 2 interpellations.

La police tient à distance et tout le monde patiente.

Retour du commissaire et adjoint vers 20h.

Sur les lieux, un peu plus de 20 policiers, (soit 5 véhicules et 2 fourgons)

Le capitaine nous incite et insiste pour que nous fassions demi tour et à ne pas être face à la façade de l'immeuble.

Nous lui faisons remarqué que nous nous trouvions à plus 15 mètres et  faisons face à la grille du parc.

De plus le regroupement signale que nos intentions ne sont pas celles de vouloir rentrer en conflit avec eux, au contraire du rapport de force que l'on voyait en train se mettre en place de façon disproportionné coté des forces de l'ordre.

Des slogans sont lancés "Non non non aux expulsions, Réquisition des logements vacants !"

Le regroupement interpelle sur la situation les personnes présentes dans leur véhicules qui attendent au feu rouge.
Des policiers s'équipent de leur tenue anti-émeute.

Arrivée de 5 fourgons crs (bouclier flashball matraque) 20h30

La rue est bloquée à la circulation par la police.

Des slogans sont chantés et les militants scandent leur non violence face au dispositif d'intervention répressif mis en place.

Des policiers nous conseillent ironiquement de quitter les lieux sous peine de grabuge.

1 ere Charge crs avec coups de matraque

Je me trouvais face à la ligne de CRS à environ 3 mètres, ainsi qu'à ma gauche se trouvait m..

A peine le chef de brigade lance l'ordre "Allez on y va !" sans aucune sommation préalable, c'est une nuée de coups de matraque qui avance.

m.se retourne afin d'éviter cette charge et de reculer, pour ne pas dire fuir, un coup lui est porté sur le sommet du crâne.

Elle s'effondre directement.

Pour ma part j'eus à éviter 3 coups de tonfa dont le dernier porté par le responsable de l'agression sur m.

2 interpellés. Avancée de la ligne CRS sur 10 mètres.

Lancement de la procédure d'expulsion.

Un gradé demande la venue du bélier afin de défoncer la porte, c'est au tour d'un agent de se ruer à au moins trois reprises sur cette dernière afin de pénétrer dans le lieu.

Entre temps, 4 agents entourent le corps de m.

Face contre sol, 1 agent portant un "képi" porte des coups avec un tonfa sur le haut du corps, comme dans une dynamique de groupe, les agents frappent comme pour signifier "moi aussi je l'ai fait, prends ça sale marginale".

Dans le feu de l'action, les mouvements de leur bras, équipés de tonfa semblaient soutenir cette interprétation.

Ce qui est sur et certain, c'est que son buste a été soulevé puis lourdement relâché face contre terre.

2 eme charge, avancée de 10 mètres, un agent est chargé de filmer les personnes présentes.

Le groupe rappelle aux agents en uniforme que bientôt ils seront eux aussi touchés par cette crise et pourront perdre leur logement et qu'à leur tour se seront leur collègues qui viendront les expulser de chez eux.

3eme charge.

4 charge. Le groupe est à plus de 15 mètres de la ligne des CRS.

Le groupe clame sa non violence et la honte de voir ainsi l'escalade de violence déraisonné face à leur simple détermination à faire entendre leur voix et dénoncé la bêtise du système actuel.

Dans le groupe, collectivement à la vue de la situation, tout le monde fait mouvement en suivant la rue st genes vers les boulevards pour quitter les lieux.

5 charge Les CRS tiennent l'angle au parc.

6 charge.

Intervention d'un véhicule de police (brigade cynophile) arrivée en sens inverse rue st genes.

Ce véhicule s'arrête à ma hauteur en travers de la route, un agent sort rapidement coté conducteur du véhicule et ouvre son coffre.

Dès lors une panique s'empare dans le regroupement, c'est la dispersion.

Mais une poursuite s'organise envers les participants du regroupement dans le quartier saint genes (des boulevards jusqu'à la place de la Victoire) par des véhicules de la police nationale et de la BAC.

La même journée, un ami bordelais marocain sans papier est envoyé au CRA de Toulouse pour être prochainement extradé. C'était une journée de grêve nationale.

Jérôme

Partager cet article
Repost0

commentaires

Documentation

ACTIONS C.L.A.P33 & Co...

Guides juridiques - C.L.A.P33
Porter plainte contre la police
Garde A Vue, manifs - Conseils

*****

******
Soutien à m.
Nous n'oublierons pas
le 19 Mars 2009 à Bordeaux !

Infos : klik !

******
Violences Policières

France - Quatre rapports
ACAT : klik !

Amnesty International : klik !
Paris Luttes Infos : klik !
Bastamag :  klik !

 

*****
L'impact disproportionné
de l'état d'urgence

Un rapport d'Amnesty  : klik !

****
Retrouvez toutes nos vidéos

klik là !

****
Hommage aux victimes

21 Mars 2015

 
15 mars 2014
 

19 mars 2011
 

****

" Vétérante "

O.P.A