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30 mai 2016 1 30 /05 /mai /2016 06:58

Transmis par Résistons Ensemnle le 11 mai 2016

Bonjour,

Voici en pdf, le No 152, mai 2016, du petit journal mobile recto-verso A4 "RESISTONS ENSEMBLE" du réseau contre les violences policières et sécuritaires.

Il est destiné à être photocopié et à être diffusé localement, si le journal vous plaît. Vous êtes invitEes à participer à son élaboration, à sa rédaction, à se joindre à l'équipe de rédaction. Nous attendons vos contributions, propositions, critiques ...

A bientôt.
L'équipe de rédaction

Pour télécharger ce bulletin mis en page au format pdf :
http://resistons.lautre.net/spip.php?article562

***
Au sommaire
La troisième condition de Lénine

Répression sans borne de la lutte contre la « loi travail » et son monde : la solidarité s’organise !

> [ Chronique de l'arbitraire ]
La haine des flics
Flics-voyous en marge d'une manif à Lille
Prisonnières en lutte à Fleury-Mérogis
Une affiche de la CGT qui fait polémique
Un lycée occupé par des réfugié(e)s à Paris

> [ Agir ]
Un nouveau guide:
Rassemblement « Stop à l’impunité policière »
Eric Blaise, on ne t’oublie pas
Bordeaux
Solidarité avec Jean-Marc Rouillan…
Procès des salariés d'Air France « chemises déchirées »

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12 mai 2016 4 12 /05 /mai /2016 10:48

Le 7 mai 2016

Alors que de plus en plus de communes se tournent vers la vidéosurveillance, le chercheur au CNRS Laurent Mucchielli estime que les objectifs poursuivis ne sont plus les mêmes qu'avant

Sociologue et directeur de recherches au CNRS, Laurent Mucchielli a étudié le fonctionnement des systèmes de vidéosurveillance dans les communes du sud-est de la France. Publiée en début d'année, son enquête de terrain balaie les fantasmes et confirme l'abandon progressif des objectifs initiaux de lutte contre la délinquance

Pourquoi les élus locaux choisissent-ils d'équiper leurs communes en systèmes de vidéosurveillance ?

Sur un territoire, il suffit que deux ou trois maires se lancent dans la vidéoprotection pour que les autres soient « sommés » de se positionner. Ils ressentent une pression de conformisme qui s'exerce sur eux et qui est relayée par certains petits segments de la population, des lobbys locaux comme les forces de police, l'association des commerçants du centre ville…

Le sentiment d'insécurité étant répandu, l'idée s'est banalisée d'une demande accrue de sécurité de la part de la population.

C'est souvent très vague, très émotionnel.

Et il y a un calcul politique assez simple : dire à a population que l'on va lancer de la vidéosurveillance est plutôt rentable pour un élu, ça se voit tout de suite. On peut dire « levez les yeux, regardez, on ne peut plus nous reprocher de ne pas l'avoir fait ».

Mais quand on discute avec les élus en privé, ils sont les premiers à reconnaître qu'ils ne savent pas exactement à quoi ça sert, si ce n'est d'aider la police ou la gendarmerie dans des proportions très modestes et peut-être pas à hauteur du coût financier que cela représente.

Vous dites qu'il n'y aurait pas d'effet « magique » à espérer de la vidéosurveillance en temps réel ?

Il faut se débarrasser de ce fantasme, de cette croyance qu'il existe un effet magique de l'élucidation ou du flagrant délit et donc de la nécessité d'embaucher des gens pour regarder des écrans à longueur de journée. C'est là qu'est la gabegie pour les finances publiques.

Dans mon enquête réalisée auprès d'une commune moyenne de 20 000 habitants, l'activité en direct est tellement minime - et certains jours elle est tout simplement nulle – que les opérateurs s'ennuient à mourir.

Ces gens-là feraient bien mieux d'être sur le terrain. Installer des caméras, pourquoi pas, à condition que leur positionnement résulte d'un diagnostic précis de la délinquance locale avec la police et la gendarmerie, pas au gré des lobbys et des demandes de la population.

Oui, il y a une utilité modeste mais réelle en matière d'appui aux enquêtes de police judiciaire que peuvent mener la gendarmerie ou le commissariat local, mais n'allez pas embaucher des gens pour regarder à longueur de journée des écrans où ils ne voient rien.

Progressivement, le système serait donc détourné de son rôle de prévention de la délinquance ?

Une fois que les gens ont été embauchés par les mairies et que l'on s'aperçoit qu'il faut les occuper, on trouve des usages détournés : on leur fait observer les entrées et sorties d'école si une caméra se trouve dans l'axe, on leur fait observer la circulation pour repérer les voitures mal garées, ils suivent à l'écran le policier qui relève l'horodateur, ils surveillent la circulation… toutes choses qui n'ont rien à voir avec la délinquance. Ce n'est absolument pas rationnel.

La rationalité c'est de positionner des caméras à des endroits stratégiques, qui enregistrent des images au cas où les gendarmes viendraient à faire une réquisition d'image. Mais ça s'arrête là.

Vous avez donc constaté un détournement progressif des objectifs de la vidéosurveillance ?

Dans les plus grandes villes qui ont généralement les dispositifs les plus importants, le principal détournement qui a lieu, c'est la vidéo-verbalisation, parce que cela rapporte aussi de l'argent au service public.

Dans le cas de Marseille qui dispose de 700 caméras, plus de 90% de l'activité en matière de lutte contre la délinquance vise en réalité le stationnement gênant !

Mais ni la mairie ni la police municipale ne communiquent là-dessus, car ce n'est ni l'objectif annoncé ni le rêve entretenu du système ! C'est une autre façon de montrer l'écart qu'il y a entre la réalité et les fantasmes.

L'évaluation et le contrôle indépendants des systèmes de vidéoprotection semblent aussi quasi-inexistants…

Par définition, une évaluation doit être confiée à un tiers indépendant, on ne demande pas à un policier d'évaluer des problèmes de police, c'est évident !

De nombreuses communes, pour des raisons financières, se contentent de réaliser un petit audit « maison » au risque de ne faire que confirmer que ce que l'on sait déjà.

L'autre situation très fréquente consiste à confier cette tâche à des sociétés privées de sécurité, ce qui pose d'autres problèmes : elles travaillent très vite, trop vite, de façon superficielle car chaque jour est facturé à la commune.

Et dans certains cas il y a même des problèmes de conflits d'intérêt avec les fabricants ou les revendeurs de technologies de sécurité.

Je préconise, lorsque la ressource existe à proximité, de se tourner vers des universitaires qui ont des méthodologies, des savoir-faire pour réaliser l'évaluation. Cela coûte moins cher aux communes et apporte un regard dénué de conflits d'intérêt.

Le côté « Big Brother » de la vidéosurveillance serait aussi un fantasme selon vous ?

Je suis parfois interpellé par des associations qui militent plutôt contre la vidéosurveillance, je leur dis que si la loi est respectée dans ses moindres détails, le « Big Brother », c'est un fantasme.

Par contre, l'ensemble des règles administratives, judiciaires et des contrôles prévus ne sont pas nécessairement réalisés.

Dans toutes les chartes de bonne pratique il est prévu de mettre en place un comité de déontologie locale dans lequel il y a des représentants de la municipalité mais aussi des associations d'habitants par exemple.

En pratique peu d'élus réunissent régulièrement ce comité et ils ne lui fournissent que rarement des données précises. Ce qui nous ramène au manque de transparence du système.

Mais souvent les élus ne sont-ils pas tout aussi démunis face à ces questions ?

C'est l'objet du livre que je viens de publier au terme d'une expérience inédite menée pendant 5 ans en région PACA où nous avons créé un observatoire régional de la délinquance.

Dans les conclusions de ce livre, je fais le constat qu'il n'existe pas de service public d'accompagnement et de conseil des politiques locales de sécurité.

Les organismes nationaux ne s'intéressent pas du tout à l'échelon local et c'est donc délégué au marché privé ou à des audits internes.

Notre expérience a été jugée exemplaire, mais cette culture là est vraiment peu présente en France.

J'inclus un mea culpa des universitaires qui restent aussi trop cloisonnés dans leur monde.

Votre enquête publiée en janvier est le fruit d'une immersion au sein des systèmes de vidéosurveillance des collectivités locales. Pourquoi les travaux universitaires sur le sujet sont-ils encore si rares ?

Aujourd'hui en France, le nombre d'universitaires travaillant sur le sujet se compte sur les doigts d'une main. Les chercheurs confirmés, c'est 4 ou 5 personnes.

A ma connaissance il n'y a que deux thèses en cours autour de la vidéoprotection.

C'est un sujet d'étude qui reste peu développé pour deux raisons : déjà, la sociologie de la délinquance en tant que domaine scientifique n'est pas très développée en France, comparée à d'autres domaines.

Autant ces questions sont extrêmement médiatisées et politisées, autant les connaissances scientifiques restent faibles.

La deuxième raison, c'est que la plupart des institutions, que ce soit l'état ou les communes, ne jouent pas nécessairement le jeu de la transparence et ne souhaitent pas ouvrir leurs portes pour que l'on puisse regarder qui fait quoi, à quoi ça sert, combien ça coûte, etc.

C'est très différent d'un pays comme l'Angleterre qui s'est lancé dans la vogue de la vidéosurveillance 10 ans avant nous mais où l'équivalent du ministère de l'Intérieur français avait tout de suite lancé des programmes d'évaluation et s'était adressé massivement aux chercheurs.

En France ce n'est pas le cas.

Lorsque le plan massif d'équipement a été lancé en 2007 après l'élection de Nicolas Sarkozy - dont c'était la principale mesure en terme de sécurité tel que c'est écrit dans les discours de l'époque - c'était en fait très politique.

Il n'y a jamais eu de programme d'évaluation indépendant prévu malgré les centaines de millions d'euros mis dans le FIPD, le fonds interministériel créé pour subventionner et inciter les communes à s'équiper.

Et comme le sujet est très politique depuis le départ, raison de plus pour faire silence.

Lorsque l'on ne sait rien de précis, on peut continuer à dire tout et n'importe quoi.

Source :
http://www.sudouest.fr/2016/05/04/quand-les-communes-detournent-l-usage-de-la-videosurveillance-2350964-710.php

Le blog de Laurent Mucchielli
http://www.laurent-mucchielli.org/

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2 mai 2016 1 02 /05 /mai /2016 10:31

Transmis le 18 avril

Bonjour,

Veuillez trouver dans lien ci-dessous un reportage de Lundi Matin sur l'affaire Wissam El Yamni.

Cordialement,

Justice et Vérité pour Wissam

Sur le corps de Wissam

Et doucement tout pourrit, ça pourrit, ça s’éteint...

Et doucement tout pourrit, ça pourrit, ça s’éteint, on se laisse fatiguer par tous les jours la vie qui avance et qui va plus vite que le cerveau qui pense, et doucement tout pourrit, tout pourrait pourtant avancer doucement si l’on osait être forts et si l’on osait vivre comme ailleurs d’autres meurent, courageusement, violemment, librement, sans peur, mais doucement tout pourrit parce qu’il faut bien penser un peu à soi et à la vie qui coule mais qui pourrit, doucement, qui s’efface, qui efface ses traces et les preuves de sa barbarie originelle, de son origine vivace, les traces des coups reçus, sentis, imaginés, les blessures honteuses, celles du silence qu’on s’impose à soi-même pour se sentir léger, pour se sentir en sécurité, les traces qui s’effacent doucement dans nos esprits, notre corps qui pourrit, notre corps collectif à tous qui disparaît derrière les papiers et les mots d’un grand bureau en or qui s’appelle la France et qui porte les coups et tout de suite après les efface, laisse le corps putréfié d’un Wissam dans un couloir de morgue, pour que disparaisse l’évidence que nous avons raison, et doucement tout pourrit et puis un jour le corps ouvrira les yeux et on réalisera que la France et les autres, les états, les nations, et tous ces grands bureaux, cachaient cette horreur qui ne nous surprend plus, des mensonges, des camps, des massacres, de la complicité de tous, partout, sur tous les corps et dans tous nos cerveaux les traces de nos peurs incapables, de notre inaction, nous étions juste là, présents, nous savions qu’on nous effaçait, qu’on pourrissait, et pas loin, en Turquie, à Calais, d’autres corps pourrissaient et nous nous bouchions le nez pour ne pas sentir la putréfaction dans l’air, l’Oréal nous aidait, à grands renforts de parfum, et les télés aussi, la musique, le vent, les paroles inutiles nous cachaient les cris et le ronflement sordide de frères venus de loin crever d’autre chose que de la guerre, crever du pourrissement, de la honte, crever à nos frontières, et nous serons complices et ébahis, un jour peut-être le corps ouvrira-t-il les yeux mais doucement tout s’éteint, toute la nuit avance, il semblerait urgent de retrouver les interrupteurs, la barbarie originelle, les gesticulations de la bête prise au piège qui fait tout pour s’enfuir, même se couper une patte, s’arracher le bout de la truffe, car elle sait qu’il n’y aura personne pour la défendre, notre corps collectif est seul et ce ne sont pas les lois qui diront le contraire, les lois qui nous séparent, nous effacent, nous éteignent, nous rassurent et nous plombent, nous plongent dans le ciment et nous taillent un sourire qui ne tiendra bientôt plus, il semblerait urgent de retrouver le droit d’être intolérants, excessifs, tendus, agressifs, il semblerait urgent que le grand corps s’autorise la douleur, s’autorise à détruire les sourires qu’on nous vend partout et tout le temps, la mascarade, leurs masques qui pourrissent doucement, ces visages de matons bienveillants souriants au-dessus du corps de Wissam et puis de tous les autres d’avant et d’après, de quand nous nous réveillerons et verrons sous nos pieds le grand tas de cadavres marqués des sigles et des logos de ce cauchemar qu’ils appellent le progrès, et l’industrie, et la croissance, alors que ce n’est que leur lâcheté et leur soif de pouvoir et d’argent, et c’est ce qui ne les rend pas plus heureux que nous, pas plus courageux, pas plus beaux, tout pourrit doucement, viendra un jour où ils se suicideront sûrement parce qu’ils n’auront plus personne sur qui exercer leur pouvoir et que l’argent ne vaudra plus rien puisqu’il n’y aura plus rien à acheter, tout aura pourri, tout ne sera qu’un grand tas de merde, et ce sera tant mieux, ils pleureront de rancune et trouveront bien quelqu’un à payer pour les suicider à leur place, plus personne ne saura plus quoi penser, plus personne ne sait déjà plus quoi penser, peut-être qu’il ne faut plus penser et qu’il ne faut que faire tout l’inverse de ce qu’on nous dit, ne plus avoir peur et retrouver la sauvagerie, ils nous éteignent et nous effacent et nous rassurent et nous obéissons, il semblerait urgent de désapprendre à dire oui à tout, car doucement, oui, tout pourrit, et sur le corps de Wissam sont en train de germer des fleurs, reste à savoir si ce sont les nôtres ou les leurs.
http://www.justicepourwissam.com/2016/04/et-doucement-tout-pourrit.html

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30 avril 2016 6 30 /04 /avril /2016 10:33

Depuis la Ligue des Droits de l'Homme de Toulon

Le 18 avril 2016

Dans le cadre de l’examen périodique de la France par le Comité contre la torture à Genève ce 18 avril, le Gisti a soumis un rapport alternatif sur l’application de la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants.

***
Communiqué du Gisti

58ème session du Comité contre la torture de l’ONU, 18 avril 2016

Dans le cadre de l’examen de la France par le Comité, le Gisti présente un rapport alternatif

Dans le cadre de l’examen périodique de la France par le Comité contre la torture à Genève ce 18 avril, le Gisti a soumis un rapport alternatif sur l’application de la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants.

Les préoccupations du Gisti seront présentées devant le Comité par sa représentante à Genève, concernant notamment :

- les violences émanant de forces de l’ordre à l’encontre de personnes exilées, dans le nord-ouest de la France et en région parisienne ;

- le recours à des mesures coercitives pour déplacer autoritairement et maintenir sous contrôle des personnes étrangères considérées comme indésirables ;

- l’augmentation des pouvoirs des agents détenteurs de la force publique à l’encontre de personnes étrangères dans le cadre de « l’état d’urgence » décrété depuis le mois de novembre 2015 ;

- les poursuites et intimidations exercées à l’encontre des défenseurs des droits de l’homme.

Paris, 18 avril 2016
Contact : Ève Shahshahani : 07 82 06 92 14

****
L’ONU examinera bientôt les abus policiers de la France
par Lina Badreddine, Le courrier de l’Atlas, le 14 avril 2016

L’examen de la France par le Comité contre la Torture (CAT) aura lieu du 18 au 22 avril. A cette occasion, le collectif "Stop le contrôle au faciès" a rendu un rapport alternatif faisant état d’entorses graves à la Convention contre la torture, instaurée par les Nations Unies.

Déjà mentionnées dans le rapport annuel sur les droits de l’homme des Etats-Unis, les violences policières commises en France seront soulignées par le CAT.

Les associations du collectif "Stop le contrôle au faciès" seront représentés par des membres d’"Urgence Notre Police Assassine" (UNPA), lors de la session à Genève les 18 et 19 avril.

Le but est de « sensibiliser les experts du Comité à ses préoccupations et ses recommandations » selon un communiqué.

Le rapport alternatif signal « des traitements cruels infligés par des agents de la fonction publique, des violences physiques et verbales associées aux contrôles d’identité » mais aussi des « fouilles et palpations dégradantes ».

Plusieurs personnes sont mortes pendant ou après des interpellations extrêmement violentes.

Ces actes n’ont pas été sanctionnés à cause de la « non-reconnaissance du statut de victime par l’Etat dans le cadre des abus policiers ».

Selon le rapport « Les actes de torture et de traitements inhumains interviennent dans un contexte de discrimination raciale, sociale et religieuse institutionnalisée » et « instaurent un climat d’intimidation ». Près de 2300 témoignages ont été recueillis.

Parmi ces témoignages…

Un témoin de la scène de l’interpellation d’Amadou Koumé, 33 ans, qui a provoqué sa mort. Le 5 mars 2015, la victime est arrêtée par la brigade anti-criminalité(BAC).

Selon le témoin, un agent de la BAC l’attrape par le cou « en plaçant son bras contre son cou et en le plaçant contre son torse. Il s’est abaissé dans les bras des policiers et a commencé à suffoquer, l’agent de la BAC l’a entrainé dans sa chute en continuant à l’étrangler ».

Il est ensuite plaqué au sol.

« Il se débattait et donnait l’impression d’avoir peur de mourir. À ce moment-là, on sentait qu’il n’arrivait pas à reprendre son souffle : il émettait des cris d’agonie et d’étouffement ».

L’homme est décédé dans la nuit des suites de ses blessures, le procureur a prononcé un non-lieu en novembre 2015.

Jean-Paul, 15 ans, à Saint-Ouen : « Un plus grand, de 17 ou 18 ans, a commencé à faire le malin, à dire "vous n’avez pas le droit de venir comme ça nous contrôler, on est dans notre cité, on est chez nous". Les policiers l’ont pris dans une camionnette, ils l’ont frappé et relâché ».

Hakim, 16 ans, à Sainte-Geneviève-des-Bois : « Ils ont dit "la prochaine fois, on ne vous contrôle même pas. On bloque la porte avec un bâton, on met 3 mains par le trou et 3 gazeuses, et on vous laisse 1h à l’intérieur pour que vous voyez l’effet que ça fait". Et ils rigolaient ».

Sami, 18 ans, à Strasbourg : « Ils voulaient faire une palpation mais mon pantalon était trop épais. J’ai dit que je n’étais pas connu des services et leur ai proposé d’appeler pour vérifier, mais ils ont refusé. Je leur ai proposé d’aller au poste pour que je retire mon pantalon.Y en a un qui m’a baissé mon pantalon dans la rue. Ils m’ont rendu mes papiers. Ils ne m’ont pas touché quand j’étais en caleçon. Ils sont partis ».

Fatima, sœur de la victime Karim, à Romainville : « Il lui mettait la main sur la bouche et lui pinçait le nez, et il lui a dit "est-ce que tu vois du sable et des chameaux ici ? on n’est pas chez toi ici ! ».

L’augmentation des libertés données aux agents des forces de l’ordre pour la lutte anti-terroriste inquiète au plus haut point ...
http://www.lecourrierdelatlas.com/1121014042016L-ONU-examinera-bientot-les-abus-policiers-de-la-France.html#sthash.EhMiUpCf.dpuf

Source :
http://ldh-toulon.net/les-violences-policieres-en-France.html

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29 avril 2016 5 29 /04 /avril /2016 10:22

Le 25 mars 2016

Le Canard Enchaîne de ce 23 mars 2016 révèle que depuis plus de 10 ans, les services de renseignement abondent leurs "fonds spéciaux" en puisant dans une discrète cagnotte destinée à couvrir des "dépenses accidentelles et imprévisibles".

L'info figure dans le rapport annuel de la Délégation Parlementaire au Renseignement, et plus précisément dans le tout "premier rapport public de la commission de vérification des fonds spéciaux" (CVFS), composée de 4 parlementaires, créée en 2002 et qui a été rattachée à la Délégation Parlementaire au Renseignement suite au vote de la loi de programmation militaire en 2013 :

"Depuis son premier exercice en 2002, la CVFS n'avait jamais publié de rapport public, la loi ne le prévoyant pas mais ne l'interdisant pas explicitement non plus. Le présent document constitue donc une première dont la survenance paraît nécessaire.

En effet, (...) nous estimons que le contrôle parlementaire s'exerce certes au profit du Parlement, mais avant tout à destination de nos concitoyens qui ont le droit et le besoin de connaître - pour reprendre une terminologie juridique fréquente en ce domaine - les actions conduites en leur nom ou, à tout le moins, les supports financiers de ces opérations".

La CVFS n'en déplore pas moins que "la réforme de 2001 s'est traduite par un recul dans les capacités de contrôle des fonds spéciaux en même temps que par un élargissement de la liste des services soumis à ce contrôle".

Elle attire également l'attention du Premier ministre "sur l'impérieuse nécessité de revaloriser au moins à hauteur de 50% le montant octroyé aux services de renseignement [recommandation n°10]" dans la mesure où "les budgets octroyés aux services de renseignement ont connu une progression appréciable et conforme à la reconnaissance de la fonction stratégique assumée ainsi qu'à la hausse de leur activité, la Commission constate que les fonds spéciaux n'ont pas bénéficié d'une revalorisation alors même qu'ils financent la partie la plus sensible de l'activité de ces administrations".

Lire la suite :
http://bugbrother.blog.lemonde.fr/2016/03/25/ddai-la-discrete-cagnotte-des-fonds-speciaux/

Lire le rapport annuel de la Délégation Parlementaire au Renseignement :
http://www.senat.fr/notice-rapport/2015/r15-423-notice.html

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26 avril 2016 2 26 /04 /avril /2016 09:31

Le 20 avril 2016

Le samedi 19 mars, à l’occasion de la journée internationale contre les violences policières, les familles et les collectifs mobilisés appellent à se rassembler pour rompre le silence et obtenir vérité et justice sur les crimes policiers.

Deux retours vidéos de cette manifestation.

La première Télé Bocal, la seconde depuis Street Politics.

Télé Bocal
http://telebocal.org/

19 mars 2016 - Légitime défiance
https://19marslegitimedefiance.wordpress.com/

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25 avril 2016 1 25 /04 /avril /2016 10:19

Le 30 mars 2016

Très médiatisé, le cas du jeune Danon, tabassé par trois policiers lors de la manif du 24 mars, n’est pas isolé. Ados dispersés à coups de matraque, action d’hommes masqués et sans brassard… des témoins racontent les violences contre les élèves du lycée Bergson à Paris où des plaintes devraient être déposées.

Le lycée Henri-Bergson, synonyme de violences policières ? Après la diffusion d’une vidéo montrant un jeune de 15 ans violemment frappé par un policier, des témoignages de lycéens, recueillis par Libération, rapportent que des violences généralisées ont visé plusieurs adolescents toute la matinée du jeudi 24 mars aux abords de ce lycée du XIXe arrondissement de Paris.

La vidéo de la scène a été vue près de 2 millions de fois. « Danon », scolarisé au lycée Henri-Bergson, est à terre entouré de trois policiers.

Ceux-ci lui intiment de se relever et l’aident à se mettre debout avant que l’un d’entre eux lui décoche un violent coup de poing au visage alors qu’il est retenu par un second homme. L

e garçon s’écroule en arrière, le choc amorti par son sac à dos.

Résultat, un nez cassé et six jours d’ITT selon son avocat Me Gilles Bérès, et une enquête ouverte par l’IGPN, l’inspection générale de la police nationale. Un cas édifiant, mais loin d’être isolé.

Car pour la même journée, plusieurs témoignages font état de scènes d’intimidations et de coups de la part des forces de l’ordre.

Traîné sur 20 mètres

Depuis le début de la mobilisation contre la réforme du travail, les blocus du lycée Bergson, pourtant pas habitué dans le passé aux débordements, sont très tendus.

Depuis deux semaines, chaque jeudi, les élèves ont pris l’habitude d’arriver tôt devant le lycée. Ils bloquent l’accès avec des poubelles tout en laissant ouverte l’entrée réservée aux collégiens.

« Les rassemblements ces dernières semaines ont été assez violents, à chaque fois ça a dégénéré », confirme-t-on au lycée.

Une deuxième vidéo, vue plus de 600 000 fois sur Facebook, montre des policiers en uniformes et en civil (l’un avec un brassard orange de la BAC, l’autre totalement masqué) disperser un groupe de lycéens à coups de matraques, dans la rue de l’établissement.

La légende de ce snap (vidéo temporaire sur Internet) est éloquente : « La police d’aujourd’hui ».

Lire la suite :
http://www.liberation.fr/france/2016/03/30/police-des-enfants-chasses-comme-des-animaux_1442954

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23 avril 2016 6 23 /04 /avril /2016 11:09

Le 16 avril 2016

Les images de « débordements » lors des Nuits debout et des manifestations contre la loi travail excitent les médias et contribuent à empêcher l’émergence d’un mouvement de masse. Mais ces débordements sont souvent suscités par des policiers en civil, dont l’usage est bien peu « républicain ».

À Nantes, comme à Paris quelques heures plus tard sur la place de la République, la manifestation contre le projet de loi sur le travail se finit, samedi 9 avril, dans les fumées de gaz lacrymogène.

Ainsi, à Nantes, ce jour-là, on observe des policiers présents en nombre, des canons à eau stationnés sur les places, des rangées de CRS à chaque croisement de rue.

À l’angle de la rue de la Basse-Casserie, un petit groupe attend, aligné le long du mur : des policiers en civils.

Lunettes de ski, cagoules et casques, matraques télescopiques à la main, ils se jettent sur une personne, qu’ils emmènent, non sans avoir au préalable lancé quelques grenades assourdissantes sur la foule.

L’action est rapide. Mais suffit à provoquer les manifestants, dont plusieurs, en réaction, lancent des cailloux et des pavés contre les CRS et des policiers en civil casqués.

Les manifestants en colère contre les tirs aveugles des CRS semblent ne pas avoir remarqué les « cagoulés » qui, de leur côté, ont enfin obtenu le Graal : une belle bataille rangée.


Des « casseurs » ? Non. Des policiers en civil, lors de la manifestation nantaise du samedi 9 avril contre le projet de loi El Khomri. Sans doute mécontent d’être photographié, un policier jette une première grenade assourdissante (visible au bas du dos du policier au dos tourné) dans la direction du photographe.

Le scénario semble réglé comme du papier à musique. Les trois coups du premier acte sont frappés par une presse spéculant sur les nécessaires dégradations à venir.

Une présence policière massive est installée à quelques pas du cortège pour échauffer les esprits.

Quelques projectiles volent.

La répression massive et indiscriminée est alors déclenchée, désorganisant le service d’ordre de la manifestation et faisant basculer celle-ci dans l’émeute.

Enfin, la récupération politique, son cortège de condamnations indignées et de commentaires affligés sur les « casseurs ».

Escouade de policiers surarmés n’ayant rien à protéger

Les exemples se répètent à l’infini, dans toute la France.

À Sivens, où un jeune écologiste, Rémi Fraisse, avait été tué par la gendarmerie, on se demande par exemple encore pourquoi la zone de vie à proximité du site occupé était défendue par une escouade de policiers surarmés, alors qu’il n’y avait plus rien à protéger.

Sinon pour provoquer d’inévitables affrontements, justification commode pour réclamer, séance tenante, l’interdiction des rassemblements et criminaliser le mouvement.

Comme à Nantes, où des provocations policières lors de la manifestation du mardi 5 avril avaient provoqué des incidents, suscitant dans la foulée d’insistantes demandes de la droite d’interdire la marche du samedi suivant.

Quitte à invoquer la « sécurité des manifestants » pour faire pleuvoir les coups de matraque ou, comme Jean-Christophe Cambadélis, le premier secrétaire du PS, le 11 avril, annoncer la présence de CRS pour « que les violences ne viennent pas perturber ceux qui veulent discuter ».

En fin de manifestation, samedi 9 avril, à Nantes, l’étau se reserre. Les manifestants sont peu à peu cantonnés sur un petit périmètre à grand renfort de gaz irritant, de grenades assourdissantes et de désencerclement.

Ces affrontements sont commodes pour fustiger des manifestants violents, donc illégitimes, et ainsi décrédibiliser les revendications de tous.

Commode aussi pour isoler le mouvement, susciter la peur de le rejoindre chez ceux qui n’en sont pas encore, et la peur de continuer chez ceux qui en sont déjà.

Sabotage systématique des manifestations sociales

Il faut dire que la cible est facile. La figure du « casseur » est antipathique aux yeux d’une grande partie de la population. Elle fait peur, et sa répression apparaît légitime, quelle qu’en soit la forme.

Même les manifestants les plus endurcis expriment parfois leur exaspération face à des provocateurs indélicats, peu soucieux que leurs projectiles mal lancés tombent tantôt sur les policiers, tantôt sur leurs camarades.

Peu soucieux aussi que la répression s’abatte d’abord sur ceux qui ne s’y étaient pas préparés, sur les marcheurs ordinaires, les mômes de banlieue attirés par le souffle des affrontements.

Le samedi 9 avril, nous avons ainsi vu à Nantes des lanceurs de pavés prendre leurs jambes à leur cou, laissant un petit groupe de pacifistes, en première ligne, recevoir en réponse les tirs de lacrymogènes et des canons à eau.

Ce sabotage systématique des manifestations sociales par de petits groupes minoritaires — qui le revendiquent parfois politiquement — fait le jeu du pouvoir.

Dès lors, la question de l’identité réelle de ces provocateurs fait régulièrement l’objet de spéculations : vrais « casseurs » ou policiers ?

D’autant que, si ces derniers sont en général identifiables par un brassard ou un casque siglé, ce n’est pas toujours le cas, comme en témoigne la photographie ci-dessous. Dès lors, quel rôle jouent-ils ? Comment les distinguer des briseurs de vitrines ?


Près de la place de la Nation, à Paris, en marge de la manifestation contre la loi El Khomri du samedi 9 avril. L’homme à capuche est un policier.

À Lyon, en 2010, il avait été prouvé que des policiers en civil s’étaient fait passer pour des syndicalistes de la CGT en arborant des autocollants de ce syndicat.

Le recours désormais systématique à des policiers en « civil », à la tenue très proche de celle des militants violents qu’ils sont supposés arrêter, pose question.

En ces temps d’invocations constantes des valeurs républicaines, leur attirail tranche avec l’idée que l’on peut se faire de policiers « républicains » : treillis militaires, cagoules, foulards, matraques télescopiques, gants renforcés…

Certains ont même pu pousser le bouchon très loin : lors d’une manifestation nantaise après la mort de Rémi Fraisse, fin 2014, des policiers étaient, tout simplement, venus équipés de masques à tête de mort, comme l’avait révélé Reporterre.

Un comportement similaire avait valu à un soldat de la Légion étrangère, au Mali, le renvoi de l’armée.

Les policiers à la tête de mort sont restés impunis, un de leurs syndicats ayant invoqué la nécessité de se fondre dans la masse.

Source :
http://reporterre.net/Les-violences-en-manifestation-Cherchez-les-policiers-en-civil

***
Lire aussi
Cet homme est-il un « casseur » ? Non, c’est un policier
http://reporterre.net/Cet-homme-est-il-un-casseur-Non-c-est-un-policier

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21 avril 2016 4 21 /04 /avril /2016 14:52

Le 21 avril 2016

« L’état d’urgence, ça ne peut pas être un état permanent », a déclaré ce matin le Premier ministre français Manuel Valls dans une interview à la radio.

Mais il a ajouté que le gouvernement allait demander sa prolongation pour deux mois, jusqu’à fin juillet, afin de couvrir l’Euro de football et le Tour de France.

Si elle est adoptée par le parlement, cette prolongation serait la troisième depuis la déclaration de l’état d’urgence par le Président Hollande au lendemain des terribles attaques du 13 novembre 2015, qui ont coûté la vie à 130 personnes et en ont blessé des centaines d’autres.

L’état d’urgence octroie au gouvernement des pouvoirs considérables pour effectuer des perquisitions sans autorisation judiciaire et assigner à résidence des personnes considérées par les autorités comme une menace pour l’ordre et la sécurité publics sans qu’elles n’aient été inculpées - encore moins condamnées - d’aucune infraction.

En février 2016, Human Rights Watch a documenté des perquisitions et des assignations à résidence abusives et discriminatoires contre des musulmans, menées sous l’état d’urgence.

Les personnes interrogées nous ont expliqué comment les agents de police ont fait irruption chez elles au beau milieu de la nuit, dégradé leurs affaires, traumatisé leurs enfants et détruit leur réputation.

Nous avons également parlé à des personnes que les assignations à résidence empêchaient de sortir de leur commune et confinaient, jusqu’à onze heures par jour, à leur domicile.

Ces assignations les obligeaient aussi à pointer au commissariat jusqu’à trois fois par jour, provoquant des difficultés économiques ainsi que des problèmes de santé.

La presque totalité des 3397 perquisitions effectuées en vertu de ces pouvoirs ont eu lieu avant le 1er janvier.

Alors qu’il cherche à les renouveler une fois encore, le gouvernement devrait expliquer pourquoi il ne peut garantir l’ordre et la sécurité publics en s’appuyant sur le large éventail de lois et de pouvoirs dont il dispose déjà.

La perspective d’un état d’urgence de huit mois, sans engagement quant à une date de fin, soulève la question de s’il ne risquerait pas, de fait, de devenir permanent.

Une nouvelle prolongation de ces pouvoirs donnerait également un dangereux exemple à d’autres pays qui pourraient utiliser la France comme exemple pour justifier leurs propres restrictions sans fin aux libertés.

Izza Leghtas

Source :
https://www.hrw.org/fr/news/2016/04/21/point-de-vue-letat-durgence-prendra-t-il-un-jour-fin

***
Compléments d'info
France : Abus commis dans le cadre de l’état d’urgence
https://www.hrw.org/fr/news/2016/02/03/france-abus-commis-dans-le-cadre-de-letat-durgence

France : Les pouvoirs liés à l’état d'urgence risquent de porter atteinte aux droits humains
https://www.hrw.org/fr/news/2015/11/24/france-les-pouvoirs-lies-letat-durgence-risquent-de-porter-atteinte-aux-droits

Rapport Amnesty International
L'impact disproportionné de l'état d'urgence
http://www.amnesty.fr/sites/default/files/eur2133642016french_final.pdf

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20 avril 2016 3 20 /04 /avril /2016 16:28

Le 20 avril 2016

De nombreuses manifestations ont lieu à travers la France pour s'oppposer à la loi "Travail", manifestations souvent portées par une jeunesse prête à défendre son avenir.

Ces manifestation sont aussi l'oaccasion pour eux d'apprendre - malheureusement - que face à des mouvements pacifiques, la réponse de l'Etat est trop souvent la violence, exercée sans retenue par des forces de l'ordre qui n'ont aucun scrupule à dégainer matraques, gaz lacrymogène, canon à eau, coup de poings, de pieds... face à des personnes désarmées.

Un blog recence ces faits pas si divers.

Consultez-le ! Contactez-le si vous êtes concerné-e-s !

C'est par là :
http://noblog.fr/violences-policieres.html

Et faites tourner !!!

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16 avril 2016 6 16 /04 /avril /2016 10:56

Transmis par Résistons Ensemble

Bonjour,
Voici en pdf, le No 151, avril 2016, du petit journal mobile recto-verso A4 "RESISTONS ENSEMBLE" du réseau contre les violences policières et sécuritaires.

Il est destiné à être photocopié et à être diffusé localement, si le journal vous plaît. Vous êtes invitEes à participer à son élaboration, à sa rédaction, à se joindre à l'équipe de rédaction. Nous attendons vos contributions, propositions, critiques ...

A bientôt.
L'équipe de rédaction

Pour télécharger ce bulletin mis en page au format pdf :
http://resistons.lautre.net/spip.php?article561

***
Au sommaire

Leur dernière carte ?

Non à la « loi travail » et à ses violences policières

> [ Sur le vif ]

> [ Chronique de l'arbitraire ]
- Les migrants luttent pour leur vie dans l’indifférence quasi générale
- « Si vous l’acquittez, vous donnez un permis de tuer à la police »
- Un rapport salutaire de l’ACAT sur l’impunité policière
- Solidarité avec Hasna !
- Argenteuil : alliance du sabre et du goupillon…
- Non, Wissam El Yamni n’était pas drogué
- Non à la légalisation du permis de tuer, face à l’état policier, légitime défiance
- Combien de Cindy ?

> [ Agir ]
Le journal L'Envolée n° 43 est sorti

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13 avril 2016 3 13 /04 /avril /2016 13:17

Transmis Janos

Bonjour,

Voici en pdf, le No 150, mars 2016, du petit journal mobile recto-verso A4 "RESISTONS ENSEMBLE" du réseau contre les violences policières et sécuritaires.

Il est destiné à être photocopié et à être diffusé localement, si le journal vous plaît. Vous êtes invitEes à participer à son élaboration, à sa rédaction,

Ase joindre à l'équipe de rédaction.

Nous attendons vos contributions, propositions, critiques ...

A bientôt.
L'équipe de rédaction

Pour télécharger ce bulletin mis en page au format pdf :
http://resistons.lautre.net/spip.php?article560

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Au sommaire

« Bouches cousues »

> [ Chronique d’un « état d’urgence » ]
État d’urgence : violences au quotidien

> [ Chronique de l’arbitraire ]
Au bout de 7 ans, non-lieu définitif dans l’affaire Ali Ziri.
Violences policières anti-kurdes
L’État français en voie de valider le principe du contrôle au faciès
Rare : un gardien de la paix condamné pour violence
Les fusils d’assaut de la BAC

> [ Agir ]
Journées internationales contre les violences policières
« Désarmons-les ! »
Goodyear

http://resistons.lautre.net/

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10 avril 2016 7 10 /04 /avril /2016 10:43

Le 5 avril 2016

Rapport Human Rights Watch - Une ONG épingle les nombreuses lacunes de la France dans la prise en charge des détenus atteints de troubles psychiatriques. Elle dénonce notamment le manque de professionnels de santé.

L’expression « double peine » aura rarement aussi bien porté son nom. C’est également le titre d’un rapport de l’ONG Human Rights Watch qui épingle les mauvaises conditions de prise en charge des personnes atteintes de troubles psychiatriques en prison. Et le manque d’action des établissements de l’Hexagone.

Pour réalsier ce rapport, l’ONG a rencontré 50 détenus, du personnel pénitentiaire et des professionnels de santé dans huit prisons, ainsi que des représentants du gouvernement. Le bilan qui ressort de ces entretiens est loin d’être reluisant. En effet, les détenus mettent sept fois plus fin à leurs jours que le reste de la population française.

Rien qu’en 2015, 113 suicides ont été dénombrés par les autorités françaises.

Lire le rapport :
https://www.hrw.org/sites/default/files/report_pdf/france0416_frweb_0.pdf

L’absence des spécialistes

Les personnes incarcérées qui souffrent de troubles psychiatriques ne bénéficient pas d’une prise en charge appropriée. Toutes les prisons disposent d’une unité médicale offrant des soins physiques et psychologiques. Mais sur les 188 établissements français, seuls 26 disposent d’un service médico-psychologique régional (SMPR). Ils représentent un total de 380 lits, accessibles seulement en journée.

S’y ajoute le manque de professionnels spécialisés en santé mentale. Leur rare présence dans les lieux de privation des libertés rend difficile la prise de rendez-vous. Les rencontres se limitent donc souvent à la prescription de médicaments, déplore Human Rights Watch.

Lorsque l’état de santé des patients se dégrade, ils sont transférés – la plupart du temps contre leur gré – vers des établissements psychiatriques, ou mis à l’isolement.

« Je préfère 1 000 fois être en cellule qu’en chambre d’isolement à l’hôpital. A me faire attacher les bras et les pieds comme si j’étais un animal », témoigne une détenue, nommée Sarah, dans le rapport.

Les femmes à haut risque

Le retour en prison s’accompagne souvent de la réapparition des troubles, à cause de l’absence de soutien et de réadaptation.

C’est le début d’un cercle vicieux.

Les règles strictes de la vie en cellule, le contact limité avec les proches, la surpopulation et les brimades aggravent davantage la situation. « Cette absence de traitement équivaut de fait à une peine supplémentaire pour les détenus qui ont besoin de ces soins », tranche Izza Leghtas, co-auteur du rapport.

Ces problèmes inhérents à la détention ont été pointés en 2015 par Adeline Hazan, Contrôleure générale des lieux de privation des libertés.

« Toutefois, les gouvernements français successifs ne sont pas parvenus à les résoudre », souligne le rapport.

Les femmes sont particulièrement à risque. En effet, leurs déplacements sont plus souvent limités que ceux des hommes afin d’éviter les contacts avec ceux-ci.

Garantir le respect de la dignité

La France a bien tenté d’améliorer son bilan en août 2014.

Une loi prévoit la suspension d’une peine d’emprisonnement si l’état de santé du détenu n’est pas compatible avec la détention. « Mais trouver des structures apportant une assistance appropriée aux personnes atteintes de troubles psychiatriques qui ont également été condamnées pour des infractions pénales au sein de la communauté après leur libération peut s’avérer compliqué », souligne Human Rights Watch.

L’ONG émet donc plusieurs recommandations à destination de l’Hexagone.

Elle rappelle d’abord que le pays s’est engagé à garantir des conditions d’incarcération « compatibles avec le respect de la dignité humaine », d’offrir un niveau de santé maximal aux personnes handicapées et de ne pas être à l’origine de discrimination fondée sur le sexe.

L’organisation appelle la France à lancer une enquête indépendante sur la santé mentale des détenus, afin d’obtenir des chiffres précis sur le nombre de personnes touchées, de leur offrir des conditions de vie plus appropriées à leur trouble et de lutter contre la pénurie des professionnels spécialistes en prison.

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Les agents pénitentiaires en souffrance

Les membres de la fonction pénitentiaire sont eux aussi soumis aux troubles de santé mentale.

Selon une étude parue ce mardi dans le Bulletin Epidémiologique Hebdomadaire (BEH) de l’Institut de Veille Sanitaire (InVS), on dénombre 21 % de suicides en plus par rapport à la population générale.

Les surveillants et les adjoints techniques sont particulièrement exposés, surtout s’ils sont de sexe masculin.

Parmi les explications avancées par les auteurs, les contraintes psychosociales inhérentes au milieu professionnel. Ils soulignent le haut niveau de violence, de stress et d’insécurité auquel sont exposés ces actifs, mais aussi le manque de reconnaissance et les faibles effectifs.

Mais étonnamment, les agents qui ont travaillé dans des prisons surpeuplées sont les moins à risque de mettre fin à leurs jours.

L’accès à une arme à feu facilite aussi le passage à l’acte.

Source :
http://www.pourquoidocteur.fr/Articles/Question-d-actu/14993-Psychiatrie-les-detenus-francais-sont-mal-soignes

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Violences Policières

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L'impact disproportionné
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