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14 juillet 2016 4 14 /07 /juillet /2016 09:33

Depuis le CSPCL le 5 juin 2016

MAI : ENTRE L’AUTORITARISME ET LA RÉSISTANCE.

Le Calendrier ? Mai 2016.

La géographie ?

Bon, ça pourrait être n’importe quelle partie de ce pays rongé jusqu’au sang par les disparitions forcées, l’impunité faite institution, l’intolérance comme forme de gouvernement, la corruption comme modus vivendi d’une classe politique nauséabonde et médiocre.

Mais ça pourrait aussi être n’importe quelle partie de ce pays rassaini par l’obstination des familles qui n’oublient pas leurs absents, la recherche tenace de la vérité et de la justice, la résistance rebelle face aux coups, aux balles et aux barreaux, l’envie de construire son propre chemin, sans maîtres, sans patrons, sans sauveurs, sans guides, sans chefs ; la défense, la résistance, la rébellion ; la brèche qui,à force de douleur et de rage, se fait plus large et plus profonde.

"Mexique", c’est comme ça qu’on appelle communément ce pays, ce pays qui reflète à sa manière une crise qui secoue le monde entier.

Il semble que, à un moment de la brève et intense histoire du XXe siècle, ce pays fut une référence touristique internationale. On parlait de ses paysages, de sa gastronomie, de l’hospitalité de ses habitants, de combien la dictature parfaite y était parfaite.

Mais avant et pendant cette image de magazine, il s’est passé ce qu’il s’est passé.

Non, je ne vais pas vous surcharger d’informations sur ce qu’il s’est passé dans le passé immédiat, disons au cours des trente dernières années.

Le fait est que, ces dernières années, le "Mexique" est alors devenu référent mondial en matière de corruption gouvernementale ; de cruauté du narcotrafic ; non pas d’infiltration, mais de collusion entre le crime organisé et les institutions ; de disparitions forcées ; d’armée hors des casernes occupant les rues et les chemins ; d’assassinats et d’emprisonnements des opposants, des journalistes, et des gens qu’on ne compte plus ; le "warning" dans les parages touristiques ; le cynisme comme idiosyncrasie dans les médias et sur les réseaux sociaux ; la vie, la liberté et les biens personnels pariés sur la roulette mortelle de la vie quotidienne ("si c’était pas à ton tour aujourd’hui,peut-être demain").

Si vous êtes une femme, de n’importe quel âge, vous multipliez les risques.

Le genre féminin, comme tout ce qui est différent, ne gagne que là-dessus : vous avez plus de chances de souffrir de la violence, de la disparition, de la mort.

Lire la suite :
http://cspcl.ouvaton.org/spip.php?article1196

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13 juillet 2016 3 13 /07 /juillet /2016 10:10

Le 6 juillet 2016

Le Bureau fédéral américain estime qu'il n'y a pas lieu de la poursuivre pour l'usage de sa messagerie privée alors qu'elle était secrétaire d'État. Un vif soulagement pour la candidate à la Maison-Blanche.

Le FBI a tranché: Hillary Clinton a fait preuve d'une «négligence extrême» en utilisant inconsidérément sa messagerie personnelle, via un serveur privé, lors de son passage à la tête du Département d'État, de 2009 à 2013, mais elle n'avait « pas l'intention de violer la loi ».

James Comey, le directeur du Bureau, ne recommande donc au ministère de la Justice « aucune poursuit e» judiciaire à l'encontre de l'ancienne secrétaire d'État.

Ainsi se clôt formellement l'enquête sur le scandale dit de l'« e-mail gate », qui menaçait de déboucher sur un procès, forcément dévastateur pour la campagne de Hillary Clinton, en pleine course à la succession du président Barack Obama, le 8 novembre prochain.

À l'issue d'un examen fastidieux de plus de 30.000 e-mails échangés par Clinton avec ses proches conseillers, Huma Abedin, Jake Sullivan et Cheryl Mills, et dont 1258 ont tout juste été divulgués par Wikileaks, il ressort que les sujets évoqués - à commencer par l'Irak et la question nucléaire iranienne - auraient dû justifier un traitement « confidentiel ».

Le piratage probable du serveur privé du couple Clinton par des hackers étrangers, notamment russes et chinois, confirmé par des sources anonymes, pourrait avoir entraîné des fuites sérieuses au cœur du pouvoir américain.

Lire la suite :
http://www.lefigaro.fr/elections-americaines/2016/07/05/01040-20160705ARTFIG00329-hillary-clinton-blanchie-par-le-fbi.php

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13 juillet 2016 3 13 /07 /juillet /2016 09:52

Transmis par Libérons les le 1er juillet 2016

Réflexions sur le journal « El Canero » par Fernando Barcenas
Prison Nord de la ville de Mexico, juin 2016

Le projet « El Canero » est né durant les heures d’ennui, de partage de discussions et réflexions dans les cellules d’isolement, dans la zone 3 du module d’entrée, en observant la routine et comprenant que nous devons toujours recommencer depuis le début ; c’est ainsi qu’a surgi la nécessité de redonner du sens.

Que signifiait réellement lutter contre la domination et l’état ?

Est-ce que croire aveuglément dans mes idées avait encore réellement un sens ?

Bien des questions se bousculaient dans ma tête et j’ai compris alors que je devais trouver une forme pour ne pas me retrouver en proie à l’angoisse et au désespoir…

J’ai d’abord commencé par écrire pour débuter un dialogue avec moi-même et ensuite, lorsque j’ai conçu la façon de matérialiser ma liberté intérieure, je l’ai alors utilisée comme lieu d’introspection depuis celui où je me trouvais avec mes bourreaux, de mes prisons subjectives, de mes attitudes autoritaires et de soumission, un lieu où je n’avais de sens qu’en me cherchant moi-même et qui a en effet fonctionné comme un outil pour reprendre confiance dans mon individualité unique et libre.

Par la suite, sont venues les questions.

Est-ce que cela avait un sens de n’écrire que pour soi ?

De quoi avait-on besoin pour briser les barrières de l’isolement.

Les réponses infinies à de tels questionnements m’ont conduit à une seule réponse : Écrire !

Si la liberté est aussi indispensable, aussi appréciée que la vie elle-même, à un point tel que nous serions capables de donner notre vie plutôt que de la soumettre à l’esclavage et aux chaînes ; alors pourquoi ne pas se battre pour l’étendre et faire en sorte que d’autres puissent expérimenter ici et maintenant la sensation de liberté et de plénitude qu’elle nous procure et qui parcourt notre corps chaque fois que nous nous échappons du périmètre légal, de la norme sociale ?

Nous sommes acteurs de la révolte et pour chacun des actes décidés, nous nous assumons comme des êtres capables de nous autodéterminer, de nous réapproprier nos vies et d’avancer de façon cohérente vers l’expérimentation et la création de nouvelles formes de rapports sans pour autant nous transformer en institutions sociales.

C’est pour cela qu’à l’intérieur comme à l’extérieur des prisons physiques nous devons réfléchir et nous interroger : sommes-nous satisfaits de vivre soumis à de telles conditions ? Avons-nous envie de détruire la réalité ou voulons-nous seulement la transformer ? Mais surtout nous devons savoir si ce choix, c’est bien nous qui le faisons, si c’est bien le nôtre.

FERNANDO BARCENAS
Prison Nord de la ville de Mexico

[Lettre lue et envoyée pour la Journée de Solidarité avec les prisonnier-e-s en lutte au Mexique organisée à Toulouse par les trois passants avec le soutien de la Chapelle, de l’atelier Fandango Mano y Vuelta et de copines et copains solidaires.]

*****
Les couloirs de la ville défectueuse

Par Tonatiuh - Depuis la prison Nord de Mexico
« Reclu Norte » (Canero n°4)

Les couloirs de la ville défectueuse; l’un des couloirs parmi les plus dangereux et effrayants que tu puisses imaginer.

Tu peux tomber sur toutes sortes de surprises; observer l’entrée et la sortie d’objets pointus et tranchants arrachant la vie des corps humains ; rencontrer des gens qui doivent survivre dans la jungle de murs ; voir des « Chineandolos » : étranglements, serrant le cou par derrière, obstruant le passage d’oxygène au cerveau, perdant connaissance, pour enfin tomber par terre à cause des convulsions et devenir ainsi une proie facile à voler par les prédateurs; se battre à cause d’un simple frottement ou d’un coup de pouce reçu au milieu de la surpopulation carcérale, et tout ça, sans compter tous ceux qui ont perdu la vie en raison d’un vol insignifiant, des tennis, par exemple, ou de trucs du « Barco » : des aliments ou des choses sans aucune valeur que les visites apportent aux détenus.

Il y a des tas de façons de survivre dans « el kilometro » la taule : en vendant « rancho » de la bouffe, des médicaments, des produits comestibles, des vêtements, des chaussures, du pain, des livres, des clés USB, des enceintes, des appareils électriques, des matelas, des couvertures, même du viagra…

On dirait un couloir du quartier d’Indios Verdes ou Pantitlan ; une cour de n’importe quelle station de bus, de n’importe quelle cité à Tlatelolco, ou à l’institut polytechnique national IPN, ou bien l’architecture de n’importe quelle école.

Ce sont les couloirs de cette ville défectueuse et quand on transite par la taule « el kilometro » on doit faire face à toutes ces adversités, en faisant semblant, en prenant l’image de chacal « gandalla » pour pouvoir se défendre de toute sorte d’adversité.

Mais nous sommes prudents pour ne pas tomber dans le jeu des autres, pour ne pas devenir une proie de la corruption des matons, pour ne pas arriver à la punition, perdre ses dents, se faire poignarder ou perdre la vie; pour pouvoir sortir de cette petite ville où t’apprends à voler à grande échelle, à extorquer, à séquestrer, à mentir…

Ce sont les prisons de la ville de Mexico ; l’image et le reflet des villes urbaines...

- Téléchargements -

Le Canero n° 4 – EN FRANÇAIS
Pour télécharger le journal, cliquez ici
https://liberonsles.wordpress.com/journal-anti-carceral-el-canero/

Bonne lecture à tous et à toutes !
Les trois passants.

Traductions :
Amparo, Les trois passants
Corrections :
Val, Valérie et Myriam

****
À lire également...
- Voix depuis la prison : Extraits du journal anti-carcéral « El Canero n°4 »
https://liberonsles.wordpress.com/2016/06/30/mexico-voix-depuis-la-prison-extraits-du-journal-anti-carceral-el-canero-n4/
+ de Fanzines, brochures
-  Amour pour la liberté: Fernando Barcenas
https://liberonsles.wordpress.com/2016/06/17/amour-pour-la-liberte-fernando-barcenas/
- [Oaxaca] Qu’est-ce que c’est le temps, en prison : Miguel Betanzos
https://liberonsles.wordpress.com/2016/06/30/oaxaca-quest-ce-que-cest-le-temps-quand-en-prison-miguel-betanzos/

 

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12 juillet 2016 2 12 /07 /juillet /2016 09:45

Le 23 juin 2016

Un deuxième policier de Baltimore a été acquitté jeudi de l'homicide de Freddie Gray, ce jeune noir américain mort il y a plus d'un an après une interpellation musclée, dans un procès emblématique des brutalités policières aux Etats-Unis.

Caesar Goodson, l'un des six policiers jugés séparément dans la cité portuaire de la côte est américaine, a été reconnu "non coupable" des sept chefs d'accusation retenus contre lui.

L'agent Goodson était au volant de la camionnette dans laquelle le Noir de 25 ans avait été installé le 12 avril 2015 pour être emmené au poste.

Le jeune homme a subi, dans des circonstances qui n'ont jamais été clairement établies, une fracture des vertèbres cervicales lors du transport, les membres entravés, avant de succomber à ses blessures le 19 avril.

Les procureurs avaient affirmé pendant le procès que le chauffeur, un policier noir, avait volontairement adopté une conduite brutale afin que Freddie Gray, arrêté quelques minutes plus tôt pour un simple regard, soit percuté contre les parois du fourgon.

Mais faute de preuves, le juge Barry Williams a décidé d'acquitter Caesar Goodson, qui était notamment inculpé pour homicide involontaire.

En rendant son verdict, le juge a affirmé qu'aucune preuve d'une allure excessive du véhicule ni d'"actions ou intentions" malveillantes n'a été apportée.

L'accusation n'a pas non plus été capable de démontrer que l'officier Goodson avait une raison particulière de s'en prendre à Freddie Gray.

Le jeune homme n'était pas attaché par une ceinture de sécurité. Mais là aussi, le juge Williams a considéré que le policier ne porte pas une responsabilité directe.

Les blessures de Freddie Gray, a encore détaillé le magistrat, ne permettent pas d'identifier indubitablement où et quand il a été touché, renvoyant dos à dos les experts médicaux qui ont défilé à la barre.

"Une simple négligence est insuffisante pour établir la culpabilité de l'accusé", a-t-il résumé, ajoutant qu'"aucune preuve crédible n'a été présentée lors de ce procès".

"Il y aura une révolte"

Un an et deux mois après le décès, aucun des six policiers n'a été condamné.

Caesar Goodson, qui faisait face aux chefs d'inculpation les plus graves parmi les six agents, est le troisième policier à être jugé dans cette affaire.

Le premier procès, en décembre, avait débouché sur un non-lieu surprise, les jurés n'étant pas parvenus à se mettre d'accord sur un verdict.

Un deuxième policier, Edward Nero, avait lui été reconnu non coupable le 23 mai dernier.

"Maintenant que l'affaire pénale est finie, le policier Goodson va faire l'objet d'une enquête administrative" de la police, a indiqué dans un communiqué la maire de Baltimore, Stephanie Rawlings-Blake, demandant aux habitants de la ville d'être "patients" et de rester "calmes".

L'affaire Freddie Gray avait déclenché de violentes émeutes dans Baltimore et pris une dimension nationale aux Etats-Unis, devenue pour beaucoup le symbole des violences policières envers la communauté noire.

"Il y aura une autre révolte", promet à l'AFP Lee Patterson, venu manifester devant le tribunal. "Parce que les gens ne vont pas rester les bras croisés et tolérer des policiers tueurs qui abattent comme bon leur semble des personnes noires, métisses, pauvres. Ils pensent que les vies des Noirs ne valent pas un sou".

Des déclarations qui réveillent le spectre des émeutes, pillages et actes de vandalisme qui avaient poussé l'an dernier les autorités à déclarer l'état d'urgence, instaurer un couvre-feu et appeler les militaires de la garde nationale en renfort.

Deux autres policiers doivent être jugés en août et un dernier en septembre.

Outre les quelques dizaines de personnes devant le tribunal de Baltimore jeudi, de nombreux internautes ont exprimé leur déception.

Le twittos @BenJealous s'est par exemple demandé s'il ne valait pas mieux "mettre le van en procès pour la mort de Freddie Gray".

Source :
http://www.voirfilms.org/miss-fisher-enqute-saison-3-episode-4-84737.htm

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11 juillet 2016 1 11 /07 /juillet /2016 10:28

Le 29 juin 2016

Crimes de guerre : une famille palestinienne va porter plainte contre une entreprise française.

Une famille palestinienne ayant perdu trois enfants en 2014 lors d’une frappe israélienne va porter plainte mercredi pour « complicité de crimes de guerre » et « homicide involontaire » contre un fabricant français de composants électroniques.

Une famille palestinienne ayant perdu trois enfants en 2014 lors d’une frappe israélienne va porter plainte mercredi pour « complicité de crimes de guerre » et « homicide involontaire » contre un fabricant français de composants électroniques pouvant avoir des usages militaires, a annoncé une association qui l’assiste.

Il s’agit de la société Exxelia Technologies, a précisé l’ACAT (Action des chrétiens pour l’abolition de la torture) dans un communiqué détaillant cette initiative.

L’ACAT soutient la famille Shuheibar, dont trois enfants âgés de 8, 9 et 10 ans ont été tués le 17 juillet 2014, lorsqu’un missile s’est abattu sur le toit de leur maison de Gaza, où ils nourrissaient des oiseaux.

C’est dans les débris de ce missile qu’a été retrouvé un petit capteur, portant l’inscription « Eurofarad - Paris - France », selon l’ACAT.

L’entreprise française Eurofarad, rattachée au groupe Exxelia, a été récemment rebaptisée Exxelia Technologies.

C’est cette découverte qui permet selon l’association et ses avocats de porter l’affaire devant la justice française.

Par ailleurs, toujours selon les plaignants et leurs soutiens, l’attaque du 17 juillet 2014 contre la maison, survenue pendant l’opération « Bordure protectrice » de l’armée israélienne, relève du « crime de guerre » puisqu'« aucune cible militaire n’était visée.

Pour l’ACAT, au-delà de la plainte, il s’agit de dénoncer «l’impunité criante des crimes de guerre commis à Gaza », mais aussi de lancer un « appel à la responsabilisation de l’industrie militaire. ».

« S’ils portent plainte en Israël, cela ne servira à rien. Nous avons trouvé une voie de droit pour contourner le blocage », a expliqué à l’AFP Me Joseph Breham, qui conseille la famille.

Pour les plaignants, il faudra déterminer si le composant d’Exxelia Technologies, qui peut aussi avoir un usage civil, a été vendu directement et en toute connaissance de cause à un fabricant d’armes israélien et si oui, à quelle date.

« Il est incontestable que dès 2009, au plus tard, le grand public était informé de ce que les forces armées israéliennes étaient soupçonnées de commettre des crimes de guerre », peut-on lire dans la plainte, que l’AFP a consultée.

« La question est donc de savoir si la société Exxelia Technologies a mis en place des procédures lui permettant de limiter le risque de vendre du matériel entrant dans la composition d’armes à l’origine de crimes de guerre (...). A défaut de mise en place de tels processus d’évaluation des risques, il semble incontestable que la société (...) aurait fait preuve d’une indifférence coupable à la vie », lit-on encore.

Source :
http://www.liberation.fr/planete/2016/06/29/crimes-de-guerre-une-famille-palestinienne-va-porter-plainte-contre-une-entreprise-francaise_1462796

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11 juillet 2016 1 11 /07 /juillet /2016 09:57

Le 23 juin 2016

Après Orlando, les sénateurs républicains veulent renforcer l’accès du FBI aux historiques Internet.

Après la tuerie d’Orlando, en Floride, les députés américains ont d’ores et déjà voté contre quatre amendements renforçant les contrôles sur les ventes des armes à feu.

Mais pour les élus républicains, le problème est ailleurs.

Un groupe de sénateurs du parti conservateur a déposé un amendement au projet de loi sur le commerce pour renforcer les pouvoirs du FBI en matière de surveillance du Web.

Bien avant la tuerie d’Orlando qui a fait 49 morts dans une boîte de nuit gay, le Pulse, la police fédérale américaine réclamait une extension des pouvoirs qui leur sont conférés par les national security letters (« lettres de sécurité nationale », NSL).

Ces documents, qui peuvent être émis sans mandat d’un juge, permettent au FBI de demander à une entreprise privée de lui fournir des informations en sa possession – et la personne dont les données sont ainsi collectées n’est pas prévenue.

Pendant des années, le FBI s’est servi de cet outil pour réclamer aux opérateurs de télécommunication des factures téléphoniques détaillées, puis des informations sur l’activité Web de suspects : les sites visités, les destinataires des e-mails envoyés…

Utilisation exponentielle des NSL

Mais la jurisprudence a tourné en défaveur du FBI.

En 2008, le ministère de la justice américain a diffusé un mémorandum expliquant que les NSL ne pouvaient être utilisées que pour réclamer des factures détaillées de téléphonie, et non pour demander des données Internet.

Depuis, le directeur du FBI, James Comey, tempête régulièrement contre ces restrictions qu’il attribue à une « faute de frappe » dans le texte de loi qui définit les usages de ces NSL.

Il a tenté à plusieurs reprises de faire modifier la loi pour que ses services puissent de nouveau utiliser ces lettres pour accéder sans mandat aux historiques de navigation Web et aux métadonnées des e-mails.

Les défenseurs des libertés civiles dénoncent depuis des années l’utilisation des NSL, introduites dans les années 1970, et dont l’usage a cru exponentiellement après le 11-Septembre.

L’absence de contrôle judiciaire sur ces demandes a conduit à de très nombreux abus, estiment les associations et les élus progressistes, notamment parce que les personnes visées ne savent pas qu’elles font l’objet d’une surveillance, et sont donc dans l’impossibilité de se défendre.

Nombreuses zones d’ombres dans l’enquête

L’amendement renforçant leurs pouvoirs a été déposé par l’ancien candidat à la présidentielle, le sénateur républicain John McCain, qui estimait « qu’après le tragique massacre d’Orlando, il est important que les forces de l’ordre aient tous les outils dont elles ont besoin pour mener leurs enquêtes de contre-terrorisme ».

Deux jours après le massacre, le président Barack Obama et le FBI avaient expliqué privilégier la piste d’un « loup solitaire » qui se serait « radicalisé sur Internet ».

Une version en grande partie démentie par l’enquête, selon la presse américaine.

Omar Mateen, l’auteur de la fusillade abattu par la police lors d’une prise d’otage dans la boîte de nuit, avait été interrogé à deux reprises par le FBI après avoir tenu des propos extrémistes ces dernières années.

Surtout, de nouveaux témoignages rendus publics cette semaine montrent que M. Mateen, qui avait revendiqué l’attaque au nom de l’organisation Etat islamique dans un appel à police-secours durant l’attaque, a pu agir pour des motifs beaucoup plus personnels.

Le témoignage de l’ex-compagnon du tueur, diffusé par la télévision américaine mardi, apporte un nouvel éclairage.

M. Mateen aurait été lui-même homosexuel, et nourrissait une haine profonde envers la communauté homosexuelle latino-américaine, dont le Pulse est le principal lieu de rendez-vous à Orlando.

Après l’échec du texte à une voix près, les sénateurs républicains ont d’ores et déjà annoncé qu’ils comptaient déposer un deuxième amendement similaire dès que possible.

Source :
http://www.lemonde.fr/pixels/article/2016/06/23/apres-orlando-les-senateurs-republicains-veulent-renforcer-l-acces-du-fbi-aux-historiques-internet_4956454_4408996.html

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10 juillet 2016 7 10 /07 /juillet /2016 21:49

Le 6 juillet 2016

Alors qu'il rencontre Benjamin Netanyahou, le Premier ministre ne voit pas le problème à laisser son smartphone aux services secrets israéliens. Et pourtant.

Les politiques ont décidément du mal à retenir la leçon. Jamais, au grand jamais, il ne faut laisser son téléphone portable sans surveillance, au risque de se voir espionner ! Les révélations sur les écoutes mises en place par les Etats-Unis ou par l'Allemagne n'ont pas suffi à sensibiliser Manuel Valls.

Lors d'un voyage en Israël fin mai, le Premier ministre français a rencontré notamment Benjamin Netanyahou, en vue de relancer le processus de paix avec la Palestine.

Sauf qu'avant de s'entretenir avec son homologue israélien, Manuel Valls et son entourage ont dû se délester de leurs téléphones portables auprès des services secrets de l'Etat hébreu, rapporte "L'Express".

On ne sait pas exactement combien de temps a duré l'entretien, mais il pourrait avoir été mis à profit pour espionner le chef du gouvernement français et son entourage. En effet, après la visite, plusieurs des téléphones récupérés présentaient des "anomalies".

Pis, l'un des mobiles est tombé en panne, reconnaît Matignon auprès de "L'Express".

De retour à Paris, l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (Anssi) a été saisie pour mener une enquête plus poussée.

Toutefois, face aux soupçons de manipulation, les services du Premier ministre ont tenté de rassurer l'hebdomadaire : "un allié n'espionne jamais ses amis."

Visiblement, Matignon a totalement oublié les polémiques sur l'espionnage de Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy et François Hollande par l'agence de renseignement américaine NSA, ou encore celui de Laurent Fabius par les services secrets allemands.

Les services du Premier ministre ne semblent pas non plus au fait des plus récentes techniques d'espionnage.

Les téléphones cryptés peu utilisés

On ignore quels étaient les mobiles laissés par Manuel Valls et son entourage. Les techniciens de l'Anssi fournissent aux services du Premier ministre des téléphones portables chiffrés baptisés Teorem, fabriqués par la société Thales.

Ces appareils permettent les échanges d'informations classifiées jusqu'au niveau Secret Défense.

Sauf que si le Teorem propose un service de cryptophonie global permettant de communiquer en toute sécurité, ses caractéristiques sont loin de s'approcher des standards actuels des smartphones "grand public".

Les appels se passent depuis un clavier mécanique et avec un écran couleurs deux pouces non tactile. Sans compter que "ça rame et ça plante tout le temps", raconte un membre de cabinet interrogé par France-Info.

Résultat : les 6.000 Teorem en circulation sont peu utilisés. Un ex-collaborateur raconte même que Nicolas Sarkozy, alors qu'il était président, ne supportait pas le téléphone de Thales. Il confie à "L'Express" : "Il fallait attendre 30 secondes pour que la communication s'établisse, c'était trop long pour lui."

Aussi, l'ancien président préférait utiliser son propre téléphone. Même constat pour son successeur, François Hollande, vu sur de nombreuses photos avec un iPhone plutôt qu'un Teorem.

Même chose enfin pour Manuel Valls, aperçu plus d'une fois à pianoter sur un BlackBerry.

Lire la suite :
http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20160706.OBS4109/valls-bisounours-de-l-espionnage-confie-son-smartphone-aux-services-israeliens.html

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9 juillet 2016 6 09 /07 /juillet /2016 09:53

Transmis par H. le 3 juin 2016

L’association des Haratine de Mauritanie en Europe apprend avec beaucoup d’inquiétudes la chasse aux sorcières abolitionnistes ouverte à nouveau par le régime du président Mauritanien, M. Mohamed Ould Abdel Aziz qui n’a pu trouver d’autres ennemis sur la planète que des militants et militantes des droits humains depuis son coup de force en 2008 contre un président civil Sidi Ould Cheikh Abdallahi.

Nous  regrettons fortement  l’attitude inexplicable et implacable du pouvoir Mauritanien qui met sa tolérance exceptionnelle dans le monde arabo-musulman de la liberté d’expression, d’opinion et d’association dans cette nation qu’il considère comme très « démocratique » au devant de la scène  internationale alors qu’il ne tolère rien.

Nous remarquons d’une manière très révoltante toutes les arrestations qu’opère  le pouvoir mauritanien prennent des cibles à caractères ethniques.

Le 17 Mai 2016, M. Biram Dah Ould Abeid et Brahim Ould Bilal ont été libérés par la cour suprême de Nouakchott après avoir passés 19 mois de prison illégalement, qui n’avait pas parmi les citoyens mauritaniens  compris cette méthode opératoire des arrestations avait  des  visés selon l’appartenance à la communauté haratine  victime de l’esclavage ?

Les personnes  arrêtées n’étaient pas ciblées selon une infraction commise mais en fonction de l’ethnie dans le viseur du pouvoir.

Nous voici confronté  à la même méthode d’opération à caractère ethnique, le 30 juin 2016, on nous apprenait l'arrestation de M. Diop Amadou Tidjane, vice président de l'organisation IRA, Abdallahi Fall, responsable de la section  Sebkha  quartier périphérique de Nouakchott la capitale, Moussa Birame​, Jemal Ould Beliyel militants de base , Sdi Gauchette, Mohamed Ould Ravégué membre du manifeste  pour les droits économiques, politiques et sociaux des haratine.

On apprendra aussi  les autorités Mauritaniennes ont procédées à l'arrestation, le matin du 1 juillet 2016, à l’arrestation de Balla Touré secrétaire aux relations extérieures d’IRA-Mauritanie.

Nous attirons l'attention de tous les partenaires nationaux et internationaux  sur la fragilité l'état de santé M. Diop Amadou Tidjane qui souffre de troubles cardiaques, qui est souvent victime des crises cardiaques aiguës selon ses proches,  il devrait régulièrement être en contact avec son médecin cardiologue quand on sait que les autorités mauritaniennes ont l’habitude de priver les prisonniers des soins médicaux d’autant plus ils sont placés dans des lieux inconnus actuellement.

- L’Association des Haratine de Mauritanie en Europe (A.H.M.E) dénonce vigoureusement  ces arrestations arbitraires à caractères ethniques,  le harcèlement incessant  des militants abolitionnistes, militants des droits humains pour les empêcher à poursuivre leur travail sur le terrain convenablement depuis l’avènement du président Mohamed Ould Abdel Aziz en 2008.

- L’Association des Haratine de Mauritanie en Europe demande la libération immédiate et inconditionnelle des personnes arrêtées illégalement ; notre association s’étonne également du silence qu’observe la commission nationale chargée des droits de l’homme (CNDH) et du commissariat aux droits de l’homme face aux arrestations arbitraires, expropriations de terres des pauvres, les violations graves des droits de citoyens Mauritaniens.

- Nous exhortons les  partenaires de la république islamique de Mauritanie à mettre la pression sur le pouvoir mauritanien afin qu’il applique  les conventions et traités internationaux qu’il a signé et ratifié sur le plan national.

- Nous mettons en garde  les autorités mauritaniennes contre toute atteinte à l’intégrité  physique ou morale des personnes qu’elles détiennent sans motif à nos yeux.

Fait en France le 01 Juillet 2016
Adresse Site :
http://haratine.com/
Contact :
ahme@haratine.com

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8 juillet 2016 5 08 /07 /juillet /2016 09:08

Depuis BastaMag le 15 juin 2016

Des tanks repeints en rouge, couleur sang. C’est ainsi que quelques dizaines de militants pacifistes ont salué, à leur manière, l’ouverture du salon international de l’armement Eurosatory, qui se tient à Villepinte du 13 au 17 juin.

Quinze militants ont été emmenés au commissariat de Villepinte, puis libérés après 4 heures de contrôle d’identité. Une plainte a été déposée par le ministère de la Défense et le salon Eurosatory suite à cette action, indique le Collectif des Désobéissants dans un communiqué.

Avec plus de 1500 exposants du monde entier, Eurosatory est l’un des plus importants salons internationaux de l’industrie de la défense et de la surveillance. Et aussi l’un des plus contestés, si l’on examine la liste des exposants.

Il se tient aujourd’hui dans un contexte de boom du commerce des armes au niveau mondial. Un boom qui profite notamment à la France – mais aussi à l’Allemagne.

Les ventes d’armes françaises ont explosé en 2015.

L’hexagone serait en passe de devenir le numéro deux mondial, derrière les États-Unis mais devant la Russie [1].

Une grande partie de ces armes sont exportées vers les pays du Moyen-Orient comme l’Arabie saoudite, le Qatar, l’Égypte ou les Émirats arabes unis.

Aucun de ces régimes n’est particulièrement réputé pour son respect des droits humains et de la démocratie, mais la diplomatie française a visiblement choisi de passer outre ces considérations [2].

Et tant pis si certaines de ces armes sont utilisées dans le cadre du conflit au Yémen, où les belligérants sont accusés par l’ONU de crimes contre l’humanité.

Les manifestants ont d’ailleurs choisi de repeindre en rouge le char Leclerc, produit de l’entreprise française Nexter, qui s’est illustré au cours de cette guerre.

Équipements de torture

À titre d’illustration de l’absence totale de garde-fous éthiques ou politiques qui semble régner dans l’industrie française de l’armement, qu’elle soit publique ou privée, Amnesty international signale la présence au sein d’Eurosatory de nombreux stands de pays sous le coup d’embargos sur les armes, comme la Russie, la Chine ou la Biélorussie.

Présentes également à Villepinte, des firmes françaises sont accusées par les Nations Unies d’avoir violé l’embargo sur les exportations d’armes en Côte d’Ivoire : « ACMAT Defense, le groupe Marck et sa filiale Sofexi, Nobel Sport ou encore SAE Alsetex ».

Des équipements de guerre extérieure aux moyens de répression intérieure, il n’y a souvent qu’un pas. C’est ainsi que les blindés vendus à l’Égypte par Renault Trucks auraient été utilisés à l’intérieur de ses frontières pour réprimer des mouvements civils [3].

Une autre entreprise française tenant stand à Eurosatory, MagForce, y ferait même selon Amnesty la « promotion d’équipements de torture » : des menottes pour chevilles et des matraques électriques.

Raison pour laquelle elle a été bannie en 2013 d’un autre salon d’armement au Royaume-Uni, où ces objets sont considérés comme des instruments de tortures. (Lire ici !)

Les organisateurs d’Eurosatory ne semblent pas avoir autant de scrupules.

Amnesty rappelle aussi qu’Eurosatory n’est pas le seul salon français dédié à l’armement et à la répression.

Il y a aussi le salon Euronaval, le salon du Bourget, ainsi que le salon Milipol, organisé en novembre dernier et qui se tiendra à nouveau fin 2017.

Des firmes chinoises y avaient déjà exposé des équipements de torture théoriquement interdits en Europe.

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7 juillet 2016 4 07 /07 /juillet /2016 10:07

Transmis par le CSPCL le 1er juillet 2016

Tract écrit par le CSPCL et diffusé dans les récentes manifestations parisiennes, au sujet de la répression à Oaxaca.

Téléchargeable ici :
http://cspcl.ouvaton.org/spip.php?article1207

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MEXIQUE, OAXACA - LA POLICE TUE

Dimanche 19 juin 2016. Quinze heures d’affrontements entre police et manifestants à Oaxaca, au sud-est du Mexique, où le mouvement syndical enseignant occupait les routes d’accès à la ville.

Pour toute négociation : 11 morts, 7 disparus, et des dizaines de blessés par balles.

Depuis 2013, le président mexicain Enrique Peña Nieto tente d’imposer aux instituteurs et institutrices de ce pays une soi-disant « réforme éducative », sous la pression de l’OCDE et des institutions internationales.

Comme l’expliquait récemment dans un communiqué le mouvement zapatiste : « La mal-nommée "réforme éducative" ne concerne pas l´éducation, mais le droit du travail.

Si elle concernait l´éducation, elle aurait pris en compte le corps enseignant et les familles. Quand le gouvernement refuse de dialoguer sur la réforme avec les enseignants et les familles, il reconnaît qu’il ne s’agit pas d’améliorer l’éducation, mais d’"ajuster le personnel" (qui est le nom que le capital donne aux licenciements). »

Depuis de nombreuses années, notamment dans l’état de Oaxaca, la Coordination Nationale des Travailleurs de l’Education – C.N.T.E. - mène la lutte contre cette réforme, avalisée par les instances nationale du syndicat officiel des enseignants.

Mais la section 22 de Oaxaca, comme celle d’autres états tels que le Chiapas, le Guerrero ou le Michoacan, s’opposent farouchement à son application.

Début juin, l’arrestation de plusieurs leaders syndicaux de Oaxaca et le licenciement de plusieurs milliers d’instituteurs en lutte ont eu pour effet de renforcer la résistance du mouvement.

Les blocages d’autoroutes et de zones commerciales se sont alors multipliés.

Dans la matinée du dimanche 19 juin 2016, des éléments de la police fédérale mexicaine et des unités de la gendarmerie sont arrivés dans la localité de Nochixtlán, Oaxaca, en vue d’évacuer le blocage de l’autoroute mis en place depuis huit jours par des enseignantEs en lutte, des étudiants et des habitantEs des communautés des alentours.

Avec une violence extrême, la police a attaqué les manifestants, d’abord avec des gaz lacrymogènes et des tirs de flashball, puis avec des armes à feu de petit et de gros calibre, durant plusieurs heures.

Onze personnes ont perdu la vie dans ces affrontements, des dizaines d’autres ont été blessées par balles. Dans l’état de Oaxaca, d’autres affrontements avec la police ont eu lieu à Huitzo, Juchitan dans l’Isthme de Tehuantepec et dans la capitale de l’Etat.

-  Depuis Paris, nous tenons à dénoncer ces massacres, auxquels ont participé des unités de la nouvelle gendarmerie mexicaine créée en 2014, dont le projet et la formation de l’état-major sont supervisés par la France, en vertu des accords de coopération policière signés entre les deux pays.

-  Nous nous solidarisons et invitons le mouvement social en France à se solidariser avec la lutte menée par les enseignantEs du Mexique contre cette réforme néo-libérale, dont une partie du projet a été la aussi conçu et avalisé dans les locaux de l’OCDE, à Paris.

Nous exigeons :

-  L’arrêt de la répression contre le mouvement de résistance à la réforme de l’éducation.

-  La libération de tous les enseignants emprisonnés pour avoir défendu l’éducation publique et de tous les prisonniers politiques.

-  L’arrêt des ventes d’armes et de toute collaboration militaro-policière de la France à l’étranger, que ce soit avec le Mexique, ou bien avec les dictateurs en Afrique, en Arabie saoudite ou dans le reste du monde.

-  L’annulation de la réforme et la réintégration de tous les enseignantEs licenciés au Mexique.

-  La présentation en vie des 7 enseignants portés disparus, ainsi que des 43 étudiants de l’école normale rurale d’Ayotzinapa.  

NI LES BALLES NI L’ABUS DE LA FORCE N’ARRETERONT LA RESISTANCE

OAXACA INSOUMIS, LA LUTTE CONTINUE - SOLIDARITÉ !

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2 juillet 2016 6 02 /07 /juillet /2016 10:16

Le 21 juin 2016

Mexique : Huit morts au cours de manifestations menées par un syndicat enseignant à Oaxaca
de Aline Timbert

Le Mexique a été confronté à de violents affrontements qui ont opposé des enseignants grévistes et des forces de sécurité lors d’une journée de manifestation qui a fait huit morts et plus de 100 blessés dans l’État méridional d’Oaxaca, une protestation meurtrière contre la réforme de l’éducation qui semblait faire revivre les violents heurts de 2006.

La confrontation a commencé dimanche après-midi, lorsque les forces de sécurité de l’État fédéral ont essayé de débloquer par la force un piquet de grève des enseignants de la section 22 de la Coordination nationale des travailleurs de l’Éducation (CNTE) sur la route Oaxaca-Puebla dans la municipalité d’Asunción Nochixtlan.

En réponse, les enseignants ont mis le feu à un camion pour empêcher l’avancée des forces de sécurité ainsi que des bombes artisanales comme des canettes de soda remplies de clous et débris de verre.

La CNTE, a affirmé que les protestations ont dégénéré après que leur dirigeant a été emprisonné il y a quelques jours, et a accusé la police de tirer sur les manifestants.

Dans un premier temps, les autorités ont nié l’utilisation d’armes à feu, mais devant la pression des médias et de la presse et la divulgation de photos prouvant le contraire, les autorités ont admis les avoir utilisées en réponse à des « infiltrés » parmi les manifestants qui portaient des armes et menaçaient l’intégrité physique des forces de l’ordre et des protestataires.

Le gouverneur d’Oaxaca, Gabino Cué, a expliqué lors d’une conférence de presse que les affrontements ont fait six morts (l’identité des victimes reste encore inconnue), 53 blessés parmi les civils, 55 parmi les policiers et 21 personnes ont été arrêtées.

Au cours de l’altercation, qui a duré plus de deux heures, on a dénombré des dizaines de blessés par jets de pierres, des cocktails Molotov, par ailleurs des armes à feu ont été signalées.

Deux autres personnes sont mortes dans la ville de Juchitan à Oaxaca parmi lesquels un journaliste, qui selon des témoins, aurait été tué pour avoir capté des images de personnes à l’origine de dégradations et de pillages.

Les enseignants s’opposent à une réforme qui les oblige à être évalués et qui met fin à des privilèges jusque-là détenus par les membres syndiqués.

La manifestation de dimanche a fait revivre le chaos de 2006, marquée par une grève de six mois qui s’est achevée avec la mort d’une dizaine de dissidents et plusieurs emprisonnements.

Hier, le président a fait des déclarations via Twitter, où il a souligné que le bureau du procureur général (PGR) aller participer à l’enquête à Oaxaca.

Les enseignants exigent que le gouvernement de Peña Nieto Enrique ouvre le dialogue pour résoudre les problèmes découlant de la mise en œuvre de la réforme de l’éducation et demandent la libération des « prisonniers politiques et de conscience », un acte réclamé à la fois par la CNTE et d’autres organisations.

La branche 22 du syndicat enseignant est la plus militante et radicale, elle a organisé plusieurs manifestations ces derniers jours qui ont conduit au blocage de routes et et à des installations brûlées.

La CNTE compte environ 200 000 membres au Mexique, 80 000 d’entre eux à Oaxaca, et il est l’un des syndicats d’Amérique latine qui pendant des années a maintenu ses revendications et lutter pour de meilleurs avantages sociaux.

Des organisations sociales, des universitaires et des intellectuels en provenance du Mexique et de 14 autres pays ont exhorté le gouvernement de Peña Nieto Enrique de ne plus réprimer de nouvelles manifestations du syndicat des enseignants et, à la place, de chercher des solutions appropriées.

Peña Nieto a eu de sérieuses difficultés dans la mise en œuvre la réforme éducative qui implique des évaluations et des mises à pied, en particulier dans les États d’Oaxaca, Chiapas et Michoacán , où la CNTE est puissante.

Les enseignants disent que la réforme viole leurs droits.

Hier, il a adressé ses condoléances sur Twitter aux familles des victimes. Hier, lundi, des milliers d’enseignants sont par ailleurs descendus dans la rue dans l’Etat de Oaxaca, pour dénoncer ce qu’ils qualifient de « massacre ».

Source :
http://www.actulatino.com/2016/06/21/mexique-huit-morts-au-cours-de-manifestations-menees-par-un-syndicat-enseignant-a-oaxaca/

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22 juin 2016 3 22 /06 /juin /2016 11:29

Depuis ACAT le 13 mai 2016

Alors que le Comité des Nations unies contre la torture rend ses conclusions sur Israël vendredi 13 mai, au sein de la Plateforme des ONG françaises pour la Palestine, l’ACAT, l’AFPS, la Ligue des droits de l’homme et le Yes Theater publient un rapport intitulé « Enfances brisées » [1] sur les multiples violations des droits de l’Homme dont sont victimes les mineurs palestiniens aux mains des forces armées et de police israéliennes. Entre torture et mauvais traitements, simulacre de justice et impunité des forces de l’ordre, les associations dressent un bilan désastreux de la détention des enfants palestiniens.

« J’ai ouvert la porte. J’ai vu le soldat en face de moi. Il m’a demandé : "tu es Tayeb ?" Je lui ai dit oui, il m’a attrapé, tordu les mains et tabassé contre la porte. Nous nous sommes dirigés vers la porte qui donne sur la rue, mon voisin a jeté un objet sur le soldat, ce qui l’a mis de mauvaise humeur, et il a commencé à me frapper, il m’a frappé au visage, très fort. »
(Tayeb, arrêté à 14 ans, camp de réfugiés d’Al-Fawar [2])

Tayeb fait partie des  500 à 700 mineurs palestiniens qui, chaque année depuis 2000, passent dans les prisons militaires israéliennes.

Fin février 2016, plus de 440 mineurs - dont 104 âgés de 12 à 15 ans - étaient ainsi emprisonnés, sans compter les nombreux autres arrêtés et relâchés après un interrogatoire violent.

La majorité est accusée d’avoir jeté des pierres, un crime passible de 20 ans d’emprisonnement.

75 % des mineurs détenus subissent des violences physiques durant leur arrestation, transfert ou interrogatoire

Les violences et les traumatismes qu’ils subissent ne se limitent pas à la période de l’arrestation. Elles dureront jusqu’à leur sortie de prison.

Pendant les heures de transfert vers les centres d’interrogatoire, les enfants sont violentés, menacés, humiliés.

Ils peuvent parfois être forcés de rester immobiles pendant des heures, sous la pluie, dans le froid ou sous le soleil, sans eau, nourriture ni accès aux toilettes.

Près de 70% sont soumis à une fouille à nu après leur arrestation.

Les mauvais traitements se poursuivent ainsi pendant l’interrogatoire qui peut durer des jours, voire des semaines.

Gifles, coups de pieds, insultes, menaces de torture, d’agression sexuelle, de condamnations sont monnaie courante.

Plus d'un dixième des mineurs arrêtés sont maintenus à l'isolement pendant une durée moyenne de treize jours. Le plus souvent, ils ne peuvent rencontrer ni leurs parents ni un avocat.

Les militaires israéliens ont un double objectif : les faire craquer pour qu’ils signent des aveux, mais aussi les punir et les dissuader, eux et leurs familles, de militer contre l’occupation.

Les tortures et mauvais traitements sont exercés en toute impunité.

La plupart des mineurs refusent de porter plainte, parce qu'ils craignent des mesures de rétorsion ou parce qu'ils estiment, à raison, qu'ils n'ont aucune chance d'obtenir justice. Le plus souvent, les plaintes sont classées sans suite, sans enquête ou à l'issue d'une brève audition de la victime et de l'auteur présumé.

Sur 300 plaintes recensées, moins de 20 ont données lieu à des poursuites

Sous la pression, la plupart des accusés acceptent de plaider coupable et de négocier un accord avec le procureur, de peur d’être condamnés à une plus lourde peine et sur la base d’aveux forcés par un tribunal militaire, s’ils s’obstinent à aller jusqu’au procès.

Finalement, presque tous les jeunes mis en accusation sont condamnés à l’issue d’une négociation ou d’un procès inéquitable. Les trois quarts d’entre eux font l’objet d’une peine d’emprisonnement ferme allant le plus souvent de trois mois à un an.

En outre, en octobre 2015, les autorités israéliennes ont renoué avec la détention administrative [3] de mineurs palestiniens, après avoir suspendu cette pratique pendant quatre ans. Depuis, au moins dix mineurs ont été placés en détention administrative.

Une grande partie des enfants condamnés sont transférés dans des prisons situées en Israël, en violation de la quatrième convention de Genève [4]. Cela entrave drastiquement les visites familiales et accentue le traumatisme psychologique engendré par la détention.

Les mineurs palestiniens sortent brisés du système de détention militaire israélien. Ils souffrent d’isolement, d’un sentiment d'insécurité permanent, de troubles de stress post traumatique et parfois de séquelles physiques. Ils finissent trop souvent par se déscolariser.

La société palestinienne dans son ensemble est déstructurée par le sort que les autorités israéliennes réservent à ses enfants. La recrudescence des arrestations et détentions de mineurs rend chaque jour plus improbable la reprise du processus de paix.

Contacts presse :
ACAT, Pierre Motin, 01 40 40 40 24 / 06 12 12 63 94 pierre.motin@acatfrance.fr
AFPS, Sonia, 01 43 72 15 79 / 07 68 29 02 17, presse@france-palestine.org   
LDH, Virginie Péron, 01 56 55 51 07, communication@ldh-france.org  
Plateforme Palestine, Alice Garcia, 01 40 36 41 46 / 06 76 88 22 77, communication2@plateforme-palestine.org   

***
Notes
[1] Le rapport est disponible en suivant ce lien
[2] Plusieurs témoignages vidéo de mineurs palestiniens recueillis par la Plateforme des ONG français pour la Palestine peuvent être consultés à cette adresse
[3] La détention administrative permet aux autorités israéliennes de détenir une personne pour une période de six mois, renouvelable indéfiniment, sans inculpation ni procès, le plus souvent sur la base d'informations secrètes auxquelles ni son avocat ni elles n'ont accès, en violation du droit international.
[4] L'article 76 de la quatrième convention de Genève prévoit que les ressortissants de territoires occupés doivent purger leur peine sur leur territoire.

Source :
http://www.acatfrance.fr/rapport/enfances-brisees---les-mineurs-palestiniens-dans-le-viseur-de-la-repression-israelienne

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16 juin 2016 4 16 /06 /juin /2016 10:13

Le 9 juin 2016

« Nous sommes sûrs que les noms d’utilisateur et mots de passe [piratés] n’ont pas été obtenus grâce à une infiltration des données de Twitter : nos systèmes n’ont pas été violés. »

Dans un communiqué, le réseau social américain s’est empressé de rassurer ses utilisateurs après la révélation, par le site LeakedSource, de la mise en vente en ligne de plus de 32 millions d’identifiants Twitter dérobés par des hackeurs.

A la différence de MySpace, victime d’une fuite de données identique en mai, Twitter n’a pas été directement infiltré par les pirates : LeakedSource précise en effet que les données dérobées – des adresses e-mail, des identifiants et des mots de passe – l’ont été directement sur les navigateurs des victimes grâce à des logiciels malveillants.

Les pirates ont ainsi pioché, grâce à ces logiciels malveillants, dans tous les mots de passe et identifiants enregistrés par les internautes. Le réseau social n’est donc pas le seul site concerné par ce vol.

Les victimes sont majoritairement russes, à en juger par les 5 millions d’adresses électroniques en « .ru » ayant fuité.

Les utilisateurs, toutes nationalités confondues, se sont montrés aussi peu prudents dans le choix de leur mot de passe que le patron de Facebook, Mark Zuckerberg, moqué cette semaine pour son manque d’inventivité : la plupart des comptes piratés reposaient en effet sur des combinaisons aussi simplistes que « 123456 » ou encore « password ».

Depuis la publication de cette liste d’identifiants, Twitter a verrouillé les comptes dont le mot de passe a été piraté et a envoyé un email à leurs propriétaires pour leur permettre d’en créer un nouveau.

Le réseau social refuse en revanche de communiquer le nombre de comptes concernés, qui se chiffrerait en millions selon le Guardian.

Source :
http://www.lemonde.fr/pixels/article/2016/06/09/trente-deux-millions-d-identifiants-twitter-mis-en-vente-en-ligne-apres-une-fuite-de-donnees-massive_4944548_4408996.html

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