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29 juin 2013 6 29 /06 /juin /2013 14:29


http://extra.globo.com/incoming/8659398-236-5a1/w640h360-PROP/jose-roberto-ornelas-hora-h.jpg.png
Le 13 juin 2013.

Reporters sans frontières condamne l’assassinat du directeur du quotidien Hora H, José Roberto Ornelas de Lemos (photo), dans l’Etat de Rio de Janeiro, le 11 juin 2013. L’organisation dénonce également les abus subis par certains journalistes à São Paulo, alors qu’ils couvraient une manifestation contre la hausse du prix des tickets de bus dans la mégalopole, survenus le même jour.

Trois professionnels des médias ont été arrêtés par la Police militaire de São Paulo, en marge des affrontements entre manifestants et forces de l’ordre, sur l’avenue Paulista. Leandro Machado, du quotidien Folha de S. Paulo, et le photographe Leandro Morais, du portail Universo Online (UOL), ont été arrêtés pour avoir "gêné l’action de la police", avant d’être toutefois libérés une heure après. Tel n’est pas le cas de Pedro Ribeiro Nogueira, du Portal Aprendiz. Inculpé sous les chefs d’accusation absurde de "formation de bande criminelle" (quadrilha) et "dommages sur le patrimoine", il se trouve toujours en détention.

En marge de la protestation du 11 juin, des agents de la Police militaire ont également agressé Fernando Mellis, du portail d’informations R7. Témoin de violences policières à l’encontre d’un manifestant, le journaliste en ligne a reçu un coup de matraque dans les côtes. Il avait pourtant montré au préalable son badge de presse aux forces de l’ordre.

"Nous exigeons la remise en liberté immédiate de Pedro Ribeiro Nogueira, détenu pour des motifs aberrants. Ces abus policiers constituent de graves entraves à la liberté d’information. Les médias jouent un rôle crucial lors des manifestations, en relayant les griefs exprimés à l’occasion des rassemblements, en rapportant la manière dont les autorités y répondent, et en faisant émerger un débat sur ces revendications. Les journalistes ne sauraient être assimilés aux manifestants. Par conséquent, les forces de l’ordre doivent s’engager à respecter la neutralité et l’intégrité des professionnels de l’information", a déclaré Reporters sans frontières.

44 balles

Reporters sans frontières exprime également son horreur après l’assassinat de José Roberto Ornelas de Lemos, à Nova Iguaçu (Baixada Fluminense, Rio de Janeiro). Le journaliste, âgé de 45 ans, se trouvait dans une boulangerie quand quatre individus à bord d’une voiture ont ouvert le feu dans sa direction. La victime a été atteinte de 44 impacts de balles.

Selon son frère, Luciano, José Roberto Ornelas de Lemos avait déjà été menacé par téléphone et des voitures rodaient régulièrement dans les alentours. Il estime que cet assassinat serait dû à la ligne éditoriale du quotidien, très critique vis-à-vis de la police et des dirigeants politiques locaux.

"Nous appelons la police, qui a déjà ouvert une enquête, à faire toute la lumière sur le mobile de cet assassinat. La piste professionnelle ne saurait être écartée", a déclaré Reporters sans frontières.

José Roberto Ornelas de Lemos est le quatrième journaliste tué au Brésil depuis janvier 2013, en lien probable ou avéré avec la profession. Le Brésil reste le pays le plus meurtrier du continent américain pour la profession depuis le début de l’année.

Source :
http://fr.rsf.org/bresil-assassinat-et-abus-policiers-les-13-06-2013,44779.html

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29 juin 2013 6 29 /06 /juin /2013 13:12


http://images.lpcdn.ca/641x427/201306/20/706583-arrestation-lors-manifestation-contre-brutalite.jpg
Le 20 juin 2013.

Près de quatre ans après la manifestation contre la brutalité policière de 2009 où 200 personnes avaient été arrêtées, trois policiers ont plaidé coupables pour des fouilles abusives, hier.

Les agents Yannick Sirois, Yannick Émond et Stanley Ambroise du Service de Police de la Ville de Montréal étaient cités devant le Comité de la déontologie policière à la suite d'une plainte de Sophie Sénécal et Francis Dupuis-Déry.

Ce n'est pas la première fois que le travail du SPVM lors de la manifestation du 15 mars est montré du doigt. La Cour municipale avait déjà rendu une décision en juin 2011 et déclaré que les fouilles, les saisies et les arrestations visant 18 personnes étaient illégales.

Sophie Sénécal croit que ce jugement a pu inciter les trois policiers à plaider coupables. Une décision quant à la sanction des agents est attendue dans les prochaines semaines.

Que les policiers reconnaissent leur culpabilité est une demi-victoire à ses yeux. Sa plainte, déposée en février 2010, visait surtout le commandant qui était responsable de l'opération lors de la manifestation (fouilles et arrestations préventives et sans motifs, menace, intimidation et harcèlement).

Les charges retenues sont beaucoup plus ciblées et réduites. De plus, Mme Sénécal déplore la longueur des procédures devant le comité de déontologie. Selon elle, les policiers n'ont pas collaboré ce qui a rallongé les délais. Si en moyenne une enquête peut prendre jusqu'à 6 mois, celle-ci a duré près de deux ans.

Louise Letarte, porte-parole du Commissaire à la déontologie, rappelle que les policiers ont le droit de ne pas collaborer à l'enquête et reconnaît qu'un tel délai lui apparaît long.

En novembre dernier, le commissaire à la déontologie policière constatait dans son rapport annuel 2011-2012 une hausse du nombre de plaintes reçues ce qui ce répercute directement sur le délai moyen des traitements de dossiers qui s'accroît à son tour.

Source :
http://www.lapresse.ca/actualites/justice-et-affaires-criminelles/201306/20/01-4663505-manif-contre-la-brutalite-policiere-trois-policiers-plaident-coupables.php

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29 juin 2013 6 29 /06 /juin /2013 08:05


http://komanilel.org/imagenes/cartel_patish.jpg
Transmis par Hacktivismes, depuis Libérons-les, le 19 juin 2013.

Patishtán est enfermé depuis treize ans, il fut arrêté le 19 juin 2000 dans sa municipalité d’origine, El Bosque, Chiapas. Son arrestation était une vengeance politique, ouvertement soutenue par le gouvernement de l’Etat,  dirigé à l’époque par Roberto Albores Guillén.

Nous n’oublions pas !

Patishtán est enfermé depuis treize ans déjà, accusé d’avoir assassiné sept policiers dans une embuscade en juin 2000. Une fois jugé, le cas est resté dans l’oubli, sans faire l’objet d’une enquête ni pendant l’arrestation ni après; c’était bien ça l’idée de ceux qui veulent que rien ne se sache, pour continuer de priver de liberté notre compagnon passé par cinq prisons différentes, dont une de haute sécurité dans l’État de Sinaloa.

La Cour Suprême de Justice de la Nation (SCJN) devait étudier le cas d’Alberto Patishtán Gómez, afin de présenter son analyse. Cependant le 6 mars 2013, celle ci a refusé d’assumer sa compétence pour prendre en compte la reconnaissance de l’innocence du professeur Alberto Patishtán Gómez, condamné à 60 ans de prison.

Or, la Cour Suprême de Justice de la Nation Mexicaine ne s’attendait pas à la réaction sociale qu’a soulevée sa réponse négative concernant la révision du cas de Patishtán. Dans l’attente d’une solution juridique, la pression s’exerce à un autre niveau, par la voie de la solidarité au travers de manifestations, événements, actions, piquets de protestation, émissions radio, lettres de soutien, dénonciations auprès des instances consulaires, etc.

Lire la suite :
http://liberonsles.wordpress.com/2013/06/19/patishtan-est-enferme-depuis-treize-ans-il-fut-arrete-le-19-juin-2000-au-chiapas/

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28 juin 2013 5 28 /06 /juin /2013 08:10


http://md0.libe.com/photo/529543-police-officers-detain-a-femen-activist-during-a-protest-against-the-arrest-of-their-tunisian-member.jpg?modified_at=1371825361&ratio_x=03&ratio_y=02&width=476
Transmis par Hacktivismes, le 21 juin 2013.

Le procès en appel vendredi de trois féministes européennes à Tunis doit être reporté en raison d’une erreur de procédure mais la défense espère une libération conditionnelle des activistes condamnées à quatre mois de prison pour une manifestation seins nus.

Me Souhaib Bahri, avocat des accusées – deux Françaises et une Allemande –, a expliqué que la justice tunisienne n’a pas laissé expirer le délai légal de dix jours permettant à des associations islamiques de faire appel de la décision du 12 juin de rejeter leur demande de se constituer partie civile. «Puisque le délai n’expire qu’aujourd’hui, le juge n’aura d’autre choix [que de reporter le procès] pour laisser le temps aux associations de faire appel», a-t-il indiqué, pointant du doigt une «faute du ministère public».

L’avocat estime que le juge devrait annoncer en fin d’après-midi la nouvelle date du procès et décider s’il accorde la liberté conditionnelle aux trois activistes de l’organisation Femen. Avant le début de l’audience, Me Bahri s’était réjoui du fait que la procédure eut été accélérée pour permettre au procès d’appel d’avoir lieu dès vendredi. «C’est un bon signe, bien sûr, cette procédure très rapide. Je suis optimiste mais je veux attendre le jugement, la première fois j’étais optimiste aussi mais on a eu un choc» lorsque le juge a prononcé le 12 juin la peine de quatre mois et un jour de prison ferme, a-t-il dit.

Des «pressions étrangères»

Les avocats des associations islamiques ont à l’inverse dénoncé des «pressions étrangères» pour expliquer l’accélération de la procédure. «Nous sommes surpris de cette rapidité mais c’est à cause des pressions étrangères», a déclaré Me Mounaam Turki. Le procureur a rejeté ces accusations : «Il n’y a eu aucune pression sur la justice, nous avons accéléré [la procédure] (...) pour donner un exemple aux étrangers présents de la qualité et de l’état d’avancement de la justice tunisienne», a-t-il dit.

Lire la suite :
http://www.liberation.fr/monde/2013/06/21/tunisie-le-proces-des-femen-reporte-pour-erreur-de-procedure_912767

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27 juin 2013 4 27 /06 /juin /2013 07:17


http://s2.lemde.fr/image/2013/06/19/534x267/3432647_3_870b_la-police-d-elite-va-etre-envoyee-dans-des_0e1f16ca29dda24ae8da76377ae2fdfc.jpg
Le 19 juin 2013.

Le gouvernement brésilien va envoyer la force nationale, un corps d'élite de la police, pour assurer la sécurité dans cinq des six villes accueillant la Coupe des Confédérations qui ont été secouées par des manifestations violentes, a annoncé mercredi l'agence de presse Agencia Brasil.

Des membres de cette force, qui assume le rôle de la police dans chaque Etat en cas de conflits sociaux ou dans des situations exceptionnelles, seront dépêchés à Rio de Janeiro, Bahia, Minas Gerais, Ceará et dans le district fédéral, a indiqué le ministère de la justice cité par l'agence.

Cette mesure ne s'applique pas pour le moment à l'état de Pernambouc, dont la capitale, Recife, accueille également certaines rencontres de la compétition, sorte de répétition générale de la Coupe du monde de football. "La force nationale a un rôle de conciliateur, de médiateur et non de répression", a tenu à préciser le ministère de la justice dans son communiqué.

Des membres de cette force d'élite sont déjà intervenus dimanche, devant le stade de Maracana à Rio de Janeiro, pendant le match Mexique-Italie, pour disperser à coups de balles de caoutchouc et de gaz lacrymogènes les manifestants qui tentaient de pénétrer dans l'enceinte du stade.

Plus de 250 000 manifestants ont envahi lundi les grandes villes du pays, en pleine Coupe des confédérations et à un an de la Coupe du monde 2014 pour protester contre les dépenses très élevées (11 milliards de dollars) engagées pour ces deux événements sportifs, et contre la hausse des prix des transports, réclamant plus d'investissements dans l'éducation et la santé.

Mardi plus de 50 000 personnes ont également manifesté dans les rues de Sao Paulo. Ces manifestations, pour la plupart pacifiques, ont dégénéré par endroit en saccages et en affrontements violents avec la police dans plusieurs villes comme à Rio, Sao Paulo et Porto Alegre.

La journée de jeudi sera sensible, avec des marches prévues dans plusieurs villes du pays, notamment à Rio, où elle coïncidera avec le match Espagne-Tahiti comptant pour la Coupe des confédérations, qui se dispute jusqu'au 30 juin.

Source :
http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2013/06/19/bresil-la-police-d-elite-envoyee-dans-cinq-villes-de-la-coupe-des-confederations_3432638_3222.html

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Images des manifestations :

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25 juin 2013 2 25 /06 /juin /2013 15:21


http://www.interet-general.info/IMG/jpg/Suisse-Geneve-Policiers-1.jpg
Le 20 juin 2013.

Les victimes d’abus policiers n’ont plus droit à l’assistance judiciaire gratuite. Un arrêt du Tribunal fédéral (TF) du 28 mai dernier a confirmé cette lacune du nouveau Code de procédure pénale (CPP) entré en vigueur en janvier 2011. Selon l’avocat genevois Jean-Pierre Garbade, la Haute cour ouvre ainsi «la porte à l’arbitraire et à tous les abus de pouvoir qui n’ont pas l’intensité de la torture».

Le pénaliste avait recouru au TF dans le cadre d’une affaire opposant son client à un sous-brigadier de la gendarmerie genevoise, accusé de violation de domicile, contrainte et abus d’autorité. En 2012, le Ministère public avait refusé l’aide judiciaire gratuite à la partie plaignante. Une décision confirmée par un arrêt cantonal de la Cour de justice un mois plus tard.

C’est que, d’après le nouveau CPP, l’assistance judiciaire gratuite est accordée à une victime indigente seulement si elle a des chances d’obtenir réparation lors du procès pénal, pour tort moral par exemple. Or selon la plupart des lois cantonales, on ne peut pas exiger de dédommagement d’un policier contre lequel on aurait porté plainte car les fonctionnaires ne peuvent pas être rendus personnellement responsables des dommages qu’ils causent dans l’exercice de leurs fonctions – seul l’Etat endosse la responsabilité dans ce cas.

Pour obtenir une indemnisation, il faudrait donc ouvrir une autre procédure, civile cette fois, contre les autorités.

Cette particularité du nouveau code a pour conséquence que l’assistance judiciaire gratuite est refusée chaque fois qu’on attaque un agent de l’Etat pour mauvais traitements, «qu’il soit flic, gardien de prison, ou même médecin». Les intérêts du plaignant ne sont donc plus représentés lors de la procédure pénale, si celui-ci n’a pas les moyens de se payer un avocat. Problème: «La plupart du temps, les victimes de violences policières sont des personnes précaires», relève Me Garbade.

Sous l’ancien CPP, il en allait autrement.  Et pour le mieux, explique-t-il: «Au pénal, le rôle de l’avocat de la victime est notamment d’aboutir à la condamnation!» Ce «défaut» du nouveau code laisse, selon lui, toute latitude au Parquet de ne pas trop s’en prendre aux policiers. «Une fois l’arrêt publié, le procureur général s’est d’ailleurs dépêché d’enterrer l’affaire de mon client avec des arguments fallacieux.»

«Je ne pense pas que cela puisse susciter un sentiment d’impunité au sein de la police, qui, d’une manière générale, fait plutôt bien son travail. Et je n’ai jamais eu l’impression que le Ministère public protégeait les gendarmes», relève de son côté le vice-bâtonnier Jean-Marc Carnicé. Il abonde, en revanche, sur le fond. «En l’occurrence, le TF n’a fait qu’appliquer un point du CPP problématique, auquel le législateur n’a vraisemblablement pas pensé. Or on peut effectivement craindre que, pour les personnes plaignantes sans revenus, les chances d’obtenir une condamnation soient clairement réduites.»

Source :
http://www.lecourrier.ch/110668/victimes_de_violence_policiere_privees_d_aide_judiciaire

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24 juin 2013 1 24 /06 /juin /2013 17:41


http://www.rfi.fr/sites/filesrfi/dynimagecache/71/0/474/353/344/257/sites/images.rfi.fr/files/aef_image/snowden_0.png
Le 12 juin 2013

Internet-Sécurité : Edward Snowden tire la sonnette d’alarme

Edward Snowden est devenu le lanceur d’alerte éthique (whistleblower) le plus recherché dans le monde. Il est à l’origine des révélations concernant deux programmes secrets de surveillance américains. Depuis, il déclare se cacher en Chine, tout en assumant clairement sa posture. Son alerte secoue les systèmes de surveillance américaine et relance les débats sur la sécurité des données privées sur Internet.

Lire la suite :
http://www.rfi.fr/ameriques/20130610-snowden-prism-whistleblowing-nsa-internet-securite

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Le 23 juin 2013

Edward Snowden a demandé l’asile politique en Equateur

Edward Snowden «est en route pour la République d’Equateur», a affirmé WikiLeaks dans un communiqué. L’ancien consultant de la NSA, à l’origine des révélations sur le programme Prism américain, avait quitté Hong Kong dans la matinée de ce dimanche 23 juin, pour rejoindre Moscou. Selon les Etats-Unis, «la chasse est lancée», selon les mots de Dianne Feinstein, la présidente de la commission du renseignement du Sénat américain, qui entend mettre la main sur lui afin de le traduire en justice pour espionnage.

Lire la suite :
http://www.rfi.fr/ameriques/20130623-edward-snowden-demande-asile-politique-equateur

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22 juin 2013 6 22 /06 /juin /2013 13:04


http://nawaat.org/portail/wp-content/uploads/2013/06/weld151.jpg
Le 13 juin 2013.

Deux ans de prison de ferme pour sa chanson « Boulicia Kleb », (les policiers sont des chiens), le rappeur Weld 15 est désormais en prison. La sévérité de sa peine a suscité une indignation parmi ses soutiens et des violences policières devant le tribunal ont clôturé la fin du procès.

Vers 10h30, Weld 15 a le sourire aux lèvres dans le café Chichkhan juste à côté du tribunal. Le jeune Alaa Eddine Yacoubi est depuis presque trois mois en cavale pour sa chanson et son clip Boulicia Kleb”. Aujourd’hui, entouré de ses amis rappeurs Emino, Madou MC, Klay BBJ, Lil’ K et de son comité de soutien, il se rend librement à la justice.

Sabrine Klibi, la figurante arrêtée quelques mois plus tôt et les autres rappeurs crédités à la fin du clip, qui avaient bénéficié d’un non-lieu, sont tous là pour soutenir leur ami. Le sourire tantôt spontané, tantôt un peu forcé, Weld 15, rasé de près et chemise marron bien repassée, semble aussi un peu angoissé :

    « J’ai voulu me rendre librement à la justice. On a travaillé en équipe avec mes avocats et mon comité de soutien car les chefs d’inculpation ne sont pas réellement fondés et je pense que j’ai une chance de m’en sortir. »

Un manque de confiance en la justice

Mais sous son assurance, il confie à demi-mot qu’il n’a « toujours pas confiance en la justice ». Il avait prononcé exactement la même phrase au téléphone quelques mois plus tôt alors que ses camarades passaient devant le tribunal. Les chefs d’inculpation ne sont pas rassurants.

Les articles, 120, 121 : complot formé pour violences sur un fonctionnaire et appel à la rébellion, 125 et 128 : outrage à un fonctionnaire, 226 ainsi que 226 bis : outrage public à la pudeur ; sont retenus contre lui. Selon le rappeur, son procès est un « test » pour la loi tunisienne mais aussi pour la liberté d’expression. A ses côtés, le journaliste Thameur Mekki qui préside son comité de soutien n’est pas non plus rassuré :

    « Nous voulions qu’il se présente à la justice et qu’il assume ce qu’il a fait afin de trouver une issue légale à tout ça. Il y a eu plusieurs vices de procédures dans le dossier qui peuvent laisser espérer une sortie à l’amiable. Mais pour ce qui est de la liberté d’expression, les différentes affaires depuis quelques mois donnent plutôt un message inquiétant. Il y a un climat de répression. Aujourd’hui, la justice a l’occasion de donner un signal fort avec ce procès en évitant de tomber dans le même piège que pour les autres affaires. On verra bien. »

Lire la suite :
http://nawaat.org/portail/2013/06/13/weld-15-recit-dun-proces-qui-tourne-mal/

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21 juin 2013 5 21 /06 /juin /2013 13:40


http://liberonsles.files.wordpress.com/2013/06/conferencia_01.jpg
Transmis par Hacktivismes, depuis Libérons-les.

Nous qui écrivons ce communiqué : Tony Luna Enríquez, Lizbethi Luna Enríquez, José García et Erika Sebastián Luis, sommes les fils et les filles des prisonniers de Loxicha, Agustín Luna Valencia, Abraham Gacía Ramírez et Alvaro Sebastián Ramírez.

Nous dénonçons les faits suivants.

Le 7 juin 2013 à 2h30, les six prisonniers de Loxicha, Oaxaca ont été sortis de la prison Centrale de l’Etat d’Oaxaca. À ce jour, nous ne savons pas avec exactitude si les prisonniers se trouvent effectivement au CEFERESO No. 13* à Mengolí de Morelos, Miahuatlán, ce dont nous avons été informés publiquement par le responsable du Secrétariat de sécurité publique d’Oaxaca, Marco Tulio López Escamilla, le vendredi 7 juin.

Aucun d’entre nous n’a pu établir de communication directe avec les prisonniers. De plus, certains parmi nous se sont rendus personnellement au CEFERESO No 13, mais l’accès nous a été refusé et nous n’avons pas encore reçu d’information concernant la situation de nos parents. L’argument qui nous a été donné est que cette information est confidentielle.

Depuis le jeudi 6 juin au soir, nous avons sollicité plus d’informations sur le transfert de nos parents. Nous avons demandé où ils avaient été transférés et pourquoi ils avaient été sortis précipitamment et sans aucune notification. Mais nous n’avons pas eu de réponse à nos questions.

Le lendemain matin nous nous sommes rendus à la direction de la prison centrale (où les prisonniers étaient incarcérés précédemment) et nous avons posé les mêmes questions à leur sujet. Les autorités nous ont montré une liste qui confirmait le transfert des six prisonniers de Loxicha, mais elles n’ont en aucun cas clarifié leur destination. Elles nous ont simplement dit qu’ils étaient probablement transférés à la prison fédérale de Miahuatlán, mais que cette information n’était pas de leur ressort.

Cela fait déjà 84 heures que nous ne savons pas avec précision où se trouvent nos parents, et nous sommes inquiets pour leur état physique et psychologique.

Nous rendons le gouvernement de l’État et le gouvernement fédéral responsables des violations aux droits humains que subissent nos parents et nos familles.

Lire la suite :
http://liberonsles.wordpress.com/2013/06/15/oaxaca-bulletin-de-presse-sur-les-prisonniers-de-loxicha/

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20 juin 2013 4 20 /06 /juin /2013 13:11

 


Le 17 juin 2013

Une vingtaine de militants anti-G8 ont défilé dans les rues de Belfast alors que le sommet international vient de débuter à Lough Erne, à une centaine de kilomètres de la capitale.

Au même moment, certains militants ont été arrêtés alors que Barack Obama prononçait un discours devant un parterre d'étudiants à Belfast.

Les manifestants appelaient les dirigeants politiques présents pour le sommet à trouver une solution sur le dossier syrien, qui occupera une bonne partie des discussions et des débats, notamment entre la Russie et les Etats-Unis.

Source :
http://www.lemonde.fr/international/video/2013/06/17/des-militants-anti-g8-arretes-a-belfast_3431619_3210.html

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19 juin 2013 3 19 /06 /juin /2013 08:10


http://www.rue89.com/sites/news/files/styles/asset_img_full/public/assets/image/2013/06/weld-el-15.jpg
Le 17 juin 2013

C’est une affaire qui va soulever bien des passions et des polémiques : Hind Meddeb, une journaliste franco-tunisienne, s’est enfuie en France plutôt que de se présenter à une convocation de la justice tunisienne, affirmant qu’elle n’avait « plus confiance dans la Tunisie d’aujourd’hui ».

Hind Meddeb avait été interpelée vendredi par la police à la sortie du procès du rappeur tunisien Weld el 15, condamné à deux ans de prison par un tribunal tunisien pour un clip et une chanson violemment hostiles à la police.

A l’annonce du verdict, la jeune femme a manifesté dans la salle d’audience son désaccord avec la décision du juge.

« Une nouvelle défaite pour la liberté d’expression »

La veille du procès, elle avait publié une tribune dans Libération, cosignée avec plusieurs rappeurs, affirmant :

« si la justice le condamne aujourd’hui, ce sera une nouvelle défaite pour la liberté d’expression en Tunisie ».

Journaliste basée à Paris et notamment chroniqueuse sur France Info, Hind Meddeb est aussi la fille d’Abdelwahab Meddeb, universitaire, écrivain et islamologue réputé, pourfendeur de l’islamisme, habitué des tribunes médiatiques en France. Le père avait pris l’avion pour Tunis dès l’annonce de l’arrestation de sa fille, et exprimé son « soutien indéfectible », même s’il ajoutait au site tunisien Nawaat.org qu’il fallait « calmer le jeu ».

Alors qu’elle était attendue ce lundi au tribunal de Ben Arous, dans la banlieue de Tunis, après avoir été libérée au bout de quelques heures, Hind Meddeb a fait savoir sur sa page Facebook qu’elle avait décidé de s’enfuir de Tunisie et de se réfugier dimanche en France.

Source :
http://www.rue89.com/2013/06/17/tunisie-convoquee-tribunal-journaliste-senfuit-france-243412

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18 juin 2013 2 18 /06 /juin /2013 15:20


http://referentiel.nouvelobs.com/file/5934193-turquie-la-police-a-evacue-les-manifestants-du-parc-gezi.jpg
Le 15 juin 2013

Après un ultimatum aux manifestants du Premier ministre turc, les forces de l'ordre ont évacué la place avec des canons à eau et des gaz lacrymogènes.

La police turque a évacué samedi 15 juin au soir les milliers de manifestants qui occupaient le parc Gezi d'Istanbul, deux heures après un nouvel ultimatum du Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan les sommant de vider les lieux.

Les forces de l'ordre ont pénétré dans le parc, le bastion de la fronde antigouvernementale qui agite depuis deux semaines la Turquie, et l'ont vidé de tous ses occupants par des tirs de grenade lacrymogènes.

De nombreuses tentes dans lesquelles les occupants s'apprêtaient à passer une nouvelle nuit ont été détruite lors de l'intervention, et plusieurs manifestants interpellés,
ont constaté les journalistes de l'AFP.

Samedi soir, les événements étaient retransmis en direct de la place Taksim sur le site internet de l'agence de presse Dogan News Agency.

Peu auparavant, les forces de l'ordre avaient évacué, d'abord avec des canons à eau puis avec des gaz lacrymogènes, plusieurs manifestants qui s'étaient réunis sur la place Taksim pour scander des slogans hostiles à Recep Tayyip Erdogan.  "Ils sont entrés de force, avec beaucoup de gaz. Ils nous ont frappé, même les femmes", a raconté à l'AFP un des manifestants, Ader Tefiq. "J'étais à l'intérieur de la tente hôpital (...) ils ont lancé des grenades lacrymogènes et des dizaines de policiers sont entrés", a rapporté de son côté Elif, un médecin de 45 ans, "ils nous ont pris nos masques et nos lunettes de protection en nous disant que nous n'en aurions plus besoin désormais".

Deux heures plus tôt, le chef du gouvernement avait lancé un nouvel avertissement aux manifestants, lors d'un discours prononcé devant plusieurs dizaines de milliers de partisans réunis dans une lointaine banlieue d'Ankara. "Nous avons une réunion publique demain à Istanbul. Je le dis clairement: si Taksim n'est pas évacuée, les forces de sécurité de ce pays sauront comment l'évacuer", a lancé Recep Tayyip Erdogan sur le ton ferme qu'il affectionne depuis le début de la crise.

Lire la suite :
http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20130615.OBS3483/turquie-la-police-a-evacue-les-manifestants-du-parc-gezi.html

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17 juin 2013 1 17 /06 /juin /2013 15:56


http://new.humanite.fr/sites/default/files/imagecache/une_article_horizontal/2013-05-31femen-tunsie_0.jpg
Le 12 juin 2013

Les trois militantes européennes du groupe Femen ont été condamnées chacune à quatre mois de prison ferme à l'issue de leur procès mercredi à Tunis. Elles ont été reconnues coupables "d'atteinte aux bonnes moeurs et à la pudeur".

"Le juge a condamné les trois Femen à quatre mois et un jour de prison ferme pour atteinte aux bonnes moeurs et à la pudeur", a indiqué à l'AFP un de leurs avocats Souhaib Bahri. Ces militantes sont deux Françaises et d'une Allemande. L'avocat français des Femen, qui s'apprête à venir à Tunis, a exprimé sa consternation et dénoncé une atteinte à la liberté d'expression. "Je prends acte avec consternation de cette décision alors que l'infraction n'était pas constituée"."C'est une condamnation extrêmement lourde. C'est une atteinte grave à la liberté d'expression, pas seulement pour ces filles, mais pour la liberté d'expression en général".

"On ne va pas arrêter"

Inna Shevchenko, la dirigeante de Femen, a prévenu que son organisation allait mener d'autres actions en Tunisie. "C'est une décision politique qui confirme le caractère dictatorial de la Tunisie pour qui il est plus simple de mettre des filles en prison que de reconnaître que les femmes ont le droit de disposer librement de leur corps", a-t-elle déclaré au téléphone depuis Paris. "On est très en colère après ce verdict très dur et nous allons poursuivre nos actions en Tunisie, nous les préparons déjà, nous allons les élargir, les multiplier. On ne va pas arrêter", a-t-elle encore martelé.

Les trois militantes de Femen, détenues depuis deux semaines, avaient été arrêtées le 29 mai lors d'une manifestation, seins nus, à Tunis en soutien à Amina Sboui, leur camarade tunisienne emprisonnée depuis le 19 mai.

Source :
http://new.humanite.fr/monde/tunisie-3-femen-condamnees-4-mois-de-prison-ferme-543659

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