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4 novembre 2016 5 04 /11 /novembre /2016 11:15

Le 21 octobre 2016

DROIT - Des entorses aux règles ont été constatées ces derniers jours..

Crier son mal-être professionnel, même en prenant des risques. Depuis le début de la semaine, les policiers manifestent dans plusieurs villes de France. Et beaucoup d’entre eux prennent la parole dans les médias pour témoigner de leurs difficiles conditions de travail. 20 minutes revient sur leurs droits et leurs devoirs dans ce domaine.

Qu’entend-on par devoir de réserve ?

« Tout agent public doit faire preuve de réserve et de mesure dans l’expression écrite et orale de ses opinions personnelles », indique le site servicepublic.fr, précisant que « cette obligation ne concerne pas le contenu des opinions (la liberté d’opinion est reconnue aux agents publics) mais leur mode d’expression ».

Un devoir de réserve qui s’applique « pendant et hors du temps de service ».

La réserve « impose au fonctionnaire d’éviter en toutes circonstances les comportements portant atteinte à la considération du service public par les usagers », explique ainsi le ministère de la Fonction publiquesur son site.

Les policiers comme les autres fonctionnaires peuvent donc être critiques vis-à-vis de leur administration, mais pas dans un cadre public (interview, tweet...)

Une plus grande liberté d’expression est cependant octroyée aux policiers syndiqués, qui s’expriment d’ailleurs beaucoup dans les médias ces derniers jours.

Du coup les policiers n’ont-ils pas le droit de manifester ?

Pendant le service, c’est interdit comme l’explique le code de déontologie de la police : « Le policier est tenu à l’obligation de neutralité. Il s’abstient, dans l’exercice de ses fonctions, de toute expression ou manifestation de ses convictions religieuses, politiques ou philosophiques ».

Mais il peut le faire en dehors de ses heures de travail dans un cadre précis : « Lorsqu’il n’est pas en service, il s’exprime librement dans les limites imposées par le devoir de réserve et par la loyauté à l’égard des institutions de la République. »

Et lorsqu’il manifeste, le policier ne doit pas porter son uniforme, ni utiliser une voiture de service.

Ce qui a été généralement le cas dans les nombreuses manifestations de ces derniers jours, où les policiers étaient habillés en civil et portaient parfois le brassard « Police ».

En quoi les policiers qui ont manifesté cette semaine sont-ils hors des clous ?

Plusieurs entorses aux règles ont été faites.

Tout d’abord, la plupart des manifestations de policiers ont eu lieu sans déclaration préalable à la préfecture.

Ce qui est formellement interdit et passible selon l’article 431-9 du Code pénal de 7.500 euros d’amende et jusqu’à six mois de prison pour les organisateurs comme le précise le site servicepublic.fr.

Mais il devrait être difficile d'identifier ces derniers, si jamais les autorités voulaient les poursuivre.

Ensuite, étant donné la teneur des propos tenus dans les médias et les messages de certaines pancartes, les policiers pourraient être taxés d’avoir porté atteinte à l’institution.

Ce qui peut leur faire courir le risque de sanctions.

Autre grief qui pourrait être fait aux manifestants : certains ont manifesté pendant leur temps de service en utilisant leur voiture de service, ce qui est formellement interdit.

Pour limiter les risques d’être reconnus, beaucoup d’entre eux ont manifesté cagoulés.

Mais là aussi, ils pourraient être sanctionnés.

Car selon la loi du 11 octobre 2010, « nul ne peut, dans l’espace public, porter une tenue destinée à dissimuler son visage ».

Le risque étant d’écoper d’une amende de deuxième classe (d’un montant maximal de 150 euros).

Vont-ils vraiment être sanctionnés ?

Une enquête de l’Inspection générale de la police nationale (IGPN), la « police des polices », a été ouverte, sur « les manquements individuels aux règles statutaires ».

Le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve a toutefois assuré que cette enquête ne visait pas à « entrer dans un cycle de sanctions (mais) à rappeler des principes ».

Même ton chez le directeur général de la police nationale, Jean-Marc Falcone, ce vendredi qui a déclaré sur Europe 1 que l’IGPN aurait un « rôle pédagogique » vis-à-vis des policiers et qu’il « ne pens (ait) pas » qu’elle prononcerait des sanctions.

« L’expression de cette colère pendant les heures de service, avec les moyens de l’administration, (est) assez loin de leur siège et de leur circonscription de police, ne doit pas s’exprimer de cette manière-là », a-t-il cependant estimé.

Mardi matin, le préfet de police de Paris, Michel Cadot, avait aussi rappelé aux policiers leur « code de déontologie » et leur « devoir de réserve et de loyauté à l’égard des institutions de la République », dans une note.

Source :
http://www.20minutes.fr/societe/1947015-20161021-policiers-droit-manifester-clamer-colere

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3 novembre 2016 4 03 /11 /novembre /2016 11:31

Le 27 octobre 2016

La faille, corrigée depuis, permettait d’accéder à de nombreuses informations sur les nouveaux adhérents du parti.

Le Parti socialiste (PS) a été sanctionné d’un avertissement public, jeudi 27 octobre, par la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) pour de graves manquements en matière de sécurisation des données de ses adhérents.

Il était en effet possible d’accéder, à partir du site Internet du parti, aux « nom, prénom, adresses électronique et postale, numéros de téléphone fixe et mobile, date de naissance, adresse IP, moyen de paiement » de certains adhérents, précise la CNIL dans un communiqué.

Cette dernière a été avertie de cette faille le 26 mai, a procédé à un contrôle le lendemain et en a confirmé l’existence. Le PS l’a alors immédiatement corrigée, selon la CNIL.

Les experts de la Commission se sont ensuite rendus, le 15 juin, dans les locaux du parti. Ils ont constaté « que les mesures élémentaires de sécurité n’avaient pas été mises en œuvre » par le parti avant que la faille ne lui soit signalée.

Cette dernière concernait une base de données gérant les « primo-adhérents », à savoir les personnes souhaitant adhérer au Parti socialiste et qui s’inscrivent sur le site du parti.

De plus, toutes les données n’étaient pas supprimées après utilisation, et la CNIL a constaté que des informations datant de 2010 étaient encore présentes dans la base de données.

« Acte militant public »

Les opinions politiques figurent parmi les données confidentielles listées dans l’article 8 de la loi sur la protection des données de 1978.

Les partis politiques et les syndicats sont les seuls organismes à pouvoir collecter des données faisant apparaître l’opinion politique des individus.

Au cours de la procédure et pour se défendre, le PS a souligné a contrario que l’adhésion au parti est « de son point de vue, un acte militant et public que leurs auteurs ne cherchent généralement pas à dissimuler ».

Malgré la correction de la faille, la CNIL a décidé d’engager une procédure de sanction, qui a donc abouti à un avertissement public.

Par ailleurs, la Commission « a décidé de rendre publique sa décision en raison de la gravité des manquements constatés, du nombre de personnes concernées par la faille et du caractère particulièrement sensible des données en cause qui permettaient notamment d’avoir connaissance de leurs opinions politiques ».

La faille avait été découverte en mai par Damien Bancal, l’éditeur du site spécialisé dans la sécurité informatique Zataz.com. Il avait alors tenté d’alerter à de multiples reprises la direction du Parti socialiste...

Sans succès.

Il a alors signalé le problème à la CNIL, qui a ouvert la procédure ayant abouti à la sanction du parti.

Source :
http://www.lemonde.fr/pixels/article/2016/10/27/donnees-personnelles-le-parti-socialiste-sanctionne-pour-de-graves-defauts-de-securite_5021668_4408996.html

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3 novembre 2016 4 03 /11 /novembre /2016 10:53

Reçu su Rétention le 1er novembre 2016

La semaine dernière le campement-ville de la lande de Calais était détruit et les personnes qui y vivaient, dispersées aux quatre coins de la France.

Cette opération avait, entre autres, pour but d’empêcher les gens de s’organiser collectivement pour vivre et/ou passer les frontières.

Aujourd’hui ce sont les campements parisiens qui sont la cible de la répression.

Ce matin a en effet eu lieu la énième rafle parisienne.

Mais cette fois mairie et gouvernement clament leur volonté d’éradiquer totalement les campements et donc la solidarité collective qui permet de survivre dans la rue.

A 8h ce matin plusieurs dizaines de camionnettes de flics et un bus pour les embarquer étaient planqués dans les rues adjacentes.

A 8h10 la troupe s’est mise en marche vers Jaurès.

Chasse à l’homme et tri au programme.

Une partie des habitants du campement, ceux qui se trouvaient vers le quai de Jemmapes, se retrouve encerclée.

Peuvent sortir de la nasse ceux qui présentent une preuve de démarche d’asile en cours.

Les autres sont dirigés vers le bus d’embarquement et peut-être vers un centre de rétention.

Dès leur arrivée des personnes solidaires vont prévenir les autres parties du campement qu’une rafle est en cours.

Au fur et à mesure que les gens sortent de la nasse, ils-elles ne se dispersent pas mais se massent face aux flics pour s’opposer à l’opération. Finalement ils et elles décident d’occuper la chaussée.

Alors que les engins de destruction de la mairie de Paris arrivent pour écraser tentes, matelas, vêtements et toutes les affaires personnelles, dont des papiers, plusieurs personnes tentent de les empêcher de faire leur sale besogne.

Les flics chargent, gazent et repoussent les gens vers le quai, hors de la route.

Mais on ne se laisse pas faire, on tente de récupérer la rue, beaucoup de personnes étant gazées et matraquées.

Une fois tous les véhicules de nettoyage passés nous avons pu réoccuper la rue.

Pendant 1h30-2h une sorte de face-à-face s’organise.

Les habitant.e.s du campement restent là avec tentes, matelas et autres objets qu’ils et elles ont pu récupérer, bien décidé.e.s à ne pas bouger et réoccupant petit à petit la route.

Les flics font plusieurs tentatives pour repousser tout le monde sur les trottoirs et finalement, débordés et ne pouvant visiblement compter sur du renfort, reçoivent l’ordre de « rentrer au parc ».

Ils quittent les lieux sous les huées et le campement est immédiatement remonté, jusqu’à la prochaine attaque qui ne saurait tarder …

Hollande, Valls, Cosse, Hidalgo and co ne cessent de l’annoncer. Hidalgo a même dit qu’elle n’ouvrirait pas son centre de tri et de transit de Porte de la Chapelle tant qu’il y aurait des campements dans Paris.

Organisons nous pour être nombreux et nombreuses ce jour-là. S

oyons les grains de sable qui enrayent la machine à trier, enfermer et expulser.

Ne restons pas passifs-ves et simples spectateurs-trices !

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1 novembre 2016 2 01 /11 /novembre /2016 11:22

Le 26 octobre 2016

Une étudiante en philosophie a été interpellée mercredi matin dans le cadre de l'enquête sur les tags antipolice découverts le 11 octobre dans les couloirs de l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, a-t-on appris de source policière, confirmant une information de France Info.

Une étudiante en philosophie interpelée

« Une étudiante en philosophie a été interpellée et placée en garde à vue », par la police judiciaire de Paris, a-t-on appris de source policière.

Elle est soupçonnée d'être à l'origine des quatre tags antipolice à l'intérieur de l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne dans le 13e arrondissement de Paris.

Sur sa page Facebook, le syndicat Alliance avait publié des photos des tags « Frapper vite, frapper fort, un bon flic est un flic mort » et « J'ouvre une bouteille à chaque fois qu'ils ferment le cercueil d'un flic », écrits en noir ou en rouge sur les murs des couloirs de l'université, rue de Tolbiac.

Après les constatations faites par le commissariat du 13e arrondissement, le parquet avait ouvert une enquête préliminaire confiée à la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP).

Bernard Cazeneuve porte plainte

Le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, avait annoncé qu'il portait plainte, considérant que ces inscriptions sont «constitutives d'apologie de crimes contre des policiers».

L'université avait elle aussi annoncé qu'elle portait plainte à la suite des «messages intolérables à l'encontre des fonctionnaires de police laissés sur ses murs», «aux antipodes des valeurs qu'elle défend».

De leur côté, la ministre de l'Education Najat Vallaud-Belkacem et le secrétaire d'Etat à l'Enseignement supérieur Thierry Mandon ont demandé au recteur de l'Académie de Paris de prendre «les sanctions contre les auteurs de ces faits dès que ceux-ci seraient appréhendés».

A Paris 6 aussi

Les tags ont été découverts alors que le matin même, plusieurs centaines de policiers se rassemblaient en silence devant les commissariats de France, en solidarité avec leurs collègues attaqués samedi sans l'Essonne.

Une semaine plus tard, un autre tag anti-police avait été découvert sur le campus de l'université Paris VI Pierre-et-Marie-Curie à Paris. Là encore, une enquête est ouverte.

Source :
http://www.20minutes.fr/paris/1950031-20161026-tags-antipolice-pantheon-sorbonne-etudiante-interpellee-placee-garde-vue

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1 novembre 2016 2 01 /11 /novembre /2016 11:06

Depuis Reporterre le 29 octobre 2016

L’État achève la destruction de la « jungle » de Calais. Reporterre raconte cette semaine d’opération policière, entre « chasse aux migrants » et rencontre des activistes zadistes et de No Border.

Calais (Pas-de-Calais), correspondance

Des exilés erraient le long des routes de la Côte d’Opale mercredi 26 octobre, d’autres dormaient dehors. Depuis jeudi, la police traque hommes et enfants dans les ruines de la « jungle », mais aussi en ville.

L’« opération humanitaire » décrite par l’État, qui a commencé lundi la destruction de la jungle de Calais, n’en est pas une.

On assiste à la destruction d’un bidonville de 10.000 habitants.

Une ville dans la ville. Nombre d’exilés ont quitté le camp de la Lande avant l’expulsion, se réfugiant parfois à Paris.

Mercredi soir, la préfecture annonçait « 5.596 mises à l’abri », dont 1.215 en centres d’accueil et d’hébergement en France (CAO) pour cette même journée. Le démantèlement serait achevé. « Une bonne chose », selon l’association Salam.

Un acharnement policier et des « contrôles racistes » en ville, dénoncent les activistes.

« Une entourloupe, ces chiffres ! » grogne François Guennoc, de l’association l’Auberge des migrants. Il a toujours dit que cette évacuation était précipitée.

Une « opération électorale », fustige Amin Trouvé-Bagdouche, coordonnateur de Médecins du monde à Calais, déplorant que les exilés soient traités « comme du bétail ».

Et des enfants mineurs isolés dont le futur inquiète les ONG.

Lire la suite :
https://reporterre.net/A-Calais-chasse-aux-migrants-et-convergence-entre-zadistes-et-No-Border

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27 octobre 2016 4 27 /10 /octobre /2016 10:10

Rodolphe Schwartz s'exprime au nom des policiers, alors qu'il n'en est pas un.

Le 21 octobre 2016

Depuis une semaine, il est de tous les rassemblements de policiers à Paris, ou presque, il court les caméras et les micros. Problème : ce porte-parole autoproclamé n'est même pas policier. Et cet employé de la grande distribution est proche du Front national.

Il s'appelle Rodolphe et depuis une semaine, il s'affiche en première ligne à tous les rassemblements de policiers à Paris. Il est même à l'origine de certains appels à manifester. Son nom apparaît dans les textos qui circulent. Il court les micros et les caméras pour tenter de s'imposer comme leader, ou au moins comme porte-parole des manifestants.

Pourtant, cet homme n'est pas du tout policier. Il ne l'a d'ailleurs jamais été. C'est ancien adjoint de sécurité a raté les concours en 2012 et depuis, il travaille dans la grande distribution et a créé une association de défense de la police.
Leader sans légitimité

Deuxième élément important : l'homme serait proche de l'extrême droite. Son nom apparaît sur la liste Front national dans le 18e arrondissement de Paris, lors des élections municipales de 2014. Lui jure qu'il s'agit d'un homonyme.

Contacté par nos soins, l'homme reconnaît qu'il n'est pas policier, affirme se sentir proche du mouvement mais annonce son intention de s'en désengager.

C'est une demande qui lui a été faite : beaucoup de policiers, de bonne foi, découvrent en effet, effarés, que leur porte-parole autoproclamé n'est, en fait, même pas un de leurs collègues.

Source :
http://www.francetvinfo.fr/societe/manifestation-des-policiers/colere-des-policiers-un-etrange-leader-meme-pas-policier-et-proche-du-fn_1883249.html

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24 octobre 2016 1 24 /10 /octobre /2016 11:20

Le 20 octobre, les policiers descendent dans la rue  pour manifester leur mécontentement : justice laxiste, manque de moyen, désamour de la population...

Casqués, masqués (alors que la loi l'interdit) et entonnant dès que possible La Marseillaise... Pas sûr qu'on les aime plus après ça...

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18 octobre 2016 2 18 /10 /octobre /2016 10:03

Le 13 octobre 2016

Le tribunal correctionnel de Paris a condamné jeudi le street-artiste Thoma Vuille à 500 euros d’amende. Le parquet avait requis trois mois de prison ferme.

Le street-artiste Thoma Vuille, alias M. Chat, connu pour peindre des félins aussi jaunes que souriants dans l’espace public, a été condamné jeudi 13 octobre par le tribunal correctionnel de Paris à 500 euros d’amende pour un dessin réalisé au marqueur dans une gare parisienne en septembre 2015.

Le parquet avait requis trois mois de prison ferme pour « récidive » dans le cadre de « dégradations » à la SNCF.

Le jugement, attendu le matin à 9 heures à la 29e chambre, aura finalement été rendu un peu avant midi. « En catimini, lorsque la presse est repartie », souligne Agnès Tricoire, l’avocate de l’artiste.

Si elle se réjouit de la décision du tribunal, elle constate que « le juge a fait un saut de chat » pour rendre sa décision : « Le procureur avait visé le premier alinéa de l’article 322-1 du code pénal, qui fait encourir jusqu’à deux ans de prison et 30 000 euros d’amende. Mes demandes de nullité ont été rejetées, mais le juge a rattrapé cette erreur et appliqué le bon alinéa, concernant les dommages légers, et qui ne fait encourir que 3 750 euros d’amende et une peine de travail d’intérêt général. »

Pour rappel, en octobre 2014, le tribunal correctionnel de Paris avait déclaré nulles, pour des raisons de procédure, des poursuites engagées pour le même motif, concernant des chats dessinés dans un couloir de la station Châtelet destiné à être carrelé.

« Nous ne sommes pas sûrs de vouloir faire appel pour une amende de 500 euros qui désavoue le raisonnement du parquet. Reste qu’être condamné pour un dessin sur un support éphémère n’a pas de sens », ajoute-t-elle.

M. Chat, 39 ans, avait croqué au printemps dernier un chat, un oiseau et quatre roses sur une paroi blanche en attente d’être recouverte et située sur un quai de RER de la gare du Nord.

L’artiste explique :
« J’ai dessiné ce chat heureux, cerné de roses belles et menaçantes, et accompagné d’un oiseau porteur, dans son bec, d’un cœur. Cette œuvre évoque la beauté, la liberté et l’amour. J’ai choisi un support dont je savais, vu les travaux en cours, qu’il allait être recouvert. J’ai voulu donner aux passants, gratuitement, un bonheur éphémère. »

« La SNCF, qui ne s’est pas constituée partie civile dans ce procès, semble vouloir se rattraper aux branches, puisque le juge a annoncé une audience civile le 19 janvier prochain, ce qui me semble plus qu’acrobatique », ajoute l’avocate.

Source :
http://www.lemonde.fr/police-justice/article/2016/10/13/l-artiste-m-chat-condamne-a-une-amende-plutot-qu-a-la-prison_5013153_1653578.html

****
Complément d'info - Graffeurs agrafés
http://www.lemonde.fr/m-actu/article/2016/10/06/graffeurs-agrafes_5008952_4497186.html

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13 octobre 2016 4 13 /10 /octobre /2016 10:43

Le  19 septembre 2016

C'est le lieu de punition par excellence. L'endroit où l'on enferme depuis des centaines d'années les condamnés, celles et ceux qui doivent payer leur dette à la société. La prison.

Les années passent, les établissements pénitentiaires se multiplient mais la surpopulation carcérale reste.

Et à l'extérieur, les chiffres de la criminalité et de la délinquance ne sont pas en chute libre.

Alors au final, même si elle est nécessaire dans une certaine mesure, la prison protège-t-elle réellement notre société ?

SOURCES

"Deux milliards d'euros, voilà la coquette somme engagée par l'État depuis 2012 pour construire de nouvelles places de prisons" :
https://is.gd/OlBYxl

"Au 1er avril 2016, 68.361 personnes étaient incarcérées dans les prisons françaises qui, à la même date, ne disposaient que de 54.118 places" :
https://is.gd/sO3DEZ

"Premier objectif : 6.500 places supplémentaires d'ici 2019. Puis 3.200 autres avant 2024" : https://is.gd/OlBYxl

"Entre 2002 et 2012, le nombre de places en prison a augmenté de plus de 20% mais la surpopulation persiste" :
https://is.gd/ULakqf

"Sur ces mêmes 10 années, 29 lois pénales ont été votées ouvrant de nouvelles voies pour atterrir derrière les barreaux" :
https://is.gd/ULakqf

"61% des détenus sortant de prison sont réincarcérés dans les cinq années qui suivent. Un chiffre qui monte à 63% en cas de sortie « sèche », sans le moindre aménagement de peine, ni accompagnement" :
https://is.gd/hcwGaP

"En revanche, seuls 39% des prisonniers bénéficiant d'une libération conditionnelle retournent en prison dans les 5 ans. Un taux qui tombe à 32% pour les condamnés avec sursis et mise à l'épreuve" :
https://is.gd/hcwGaP

"En 2014, 38% des personnes incarcérées depuis moins de 6 mois souffrent d'addiction aux drogues. 40% des détenus sont atteints de syndromes dépressifs, 21% de troubles psychotiques" :
https://is.gd/hcwGaP

"« Une peine d'emprisonnement sans sursis ne peut être prononcée qu'en dernier recours », c'est écrit tel quel dans la loi depuis 2009" :
https://is.gd/yvJqXx + https://is.gd/ELoSZZ

"En 2012, plus de 96 % des condamnations en attente d’exécution étaient inférieures à deux ans et donc potentiellement aménageables hors des prisons" :
https://is.gd/cx6kRg

La contrainte pénale :
https://is.gd/14cqjI + https://is.gd/xkEJiu + https://is.gd/xBIH8z

"Entre 2014 et 2015, 1.067 contraintes pénales ont été prononcées. Soit 85 par mois, contre 10.200 peines d'emprisonnement mensuelles" :
https://is.gd/OlBYxl

"En 2016, le budget alloué aux Services Pénitentiaires d'Insertion et de Probation, ceux qui assurent justement le suivi des condamnés, était de 24,6 millions d'euros. 1.9% du budget total de l'administration pénitentiaire" :
https://is.gd/oha2Sf

"Résultat : chaque conseiller d'insertion et de probation gère en moyenne 100 dossiers, là où il faudrait se limiter à 40 pour assurer un suivi efficace" :
https://is.gd/Iyr2Fd

"En Suède, en 2015, le taux d'emprisonnement était de 60 détenus pour 100.000 habitants" : https://is.gd/nWYgWF

"À l'inverse, en 2014, les prisons italiennes étaient les plus surpeuplées d'Europe. 8 ans plus tôt, Silvio Berlusconi avait serré la vis avec une loi triplant les peines liées au cannabis" :
https://is.gd/pHkKrN

BONUS

"Les Pays-Bas continuent à fermer leurs prisons par manque de détenus (EN)" :
https://is.gd/QljcI1

"Les Pays-Bas ferment leurs prisons" :
https://is.gd/pmgWmY

Le principe de "désistance" :
https://is.gd/nLbg7R + https://is.gd/5t9kI1

"Conférence de consensus : pour une nouvelle politique publique de prévention de la récidive" :
https://is.gd/ELoSZZ

"Didier Fassin : “Emprisonner plus, c’est moins bien défendre la société”" :
https://is.gd/twU2NN

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11 octobre 2016 2 11 /10 /octobre /2016 10:23

Le 29 septembre 2016

Il avait diffusé sur Youtube un clip jugé «outrageant» par les syndicats de police. Après la plainte de Bernard Cazeneuve à son encontre, le rappeur amateur Jo Le Pheno a été placé en garde à vue ce jeudi, révèle LCI. 

Auditionné par la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP) de la police judiciaire parisienne, il a été relâché quelques heures plus tard, a précisé une source proche de l'enquête. Sans que l'on sache si cette audition a donné lieu à des suites judiciaires.

Plusieurs syndicats de police avaient protesté mi-septembre contre le clip du rappeur parisien qui, selon eux, « incitait à la violence » contre les forces de l'ordre.

« A l'heure où la France est en guerre contre le terrorisme et que les policiers sont mobilisés sur tous les fronts », le Syndicat des cadres de la sécurité intérieure et Alternative-CFDT avaient condamné la diffusion de ce clip.

Dans cette vidéo, « les outrages succèdent aux menaces et aux appels aux meurtres de policiers » avaient-ils argué, ajoutant que le rappeur « crache sur un véhicule de police » et que l'on voit dans le clip « des images de policiers identifiables ».

Le premier syndicat de gardiens de la paix Alliance fustigeait « la haine anti-flics » exprimée, selon lui, dans ce clip.

Les syndicats en avaient appelé au ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve, qui avait saisi le parquet de Paris en vue de poursuites judiciaires.

Une plainte qui avait offert au rappeur originaire du XXe arrondissement de Paris une exposition médiatique qu'il n'avait jamais eue.

Source :
http://www.leparisien.fr/faits-divers/le-rappeur-amateur-jo-le-pheno-en-garde-a-vue-apres-un-clip-anti-flic-29-09-2016-6161687.php

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11 octobre 2016 2 11 /10 /octobre /2016 10:19

Le 1er octobre 2016

Anticor a encore frappé.

L'association anti-corruption, connue pour avoir mené des actions en justice dans des dossiers tels que les sondages de l'Élysée, les notes de taxi d'Agnès Saal ou plus récemment la LGV Lyon-Turin, s'est aussi attaquée à la question des radars automatiques, et plus spécifiquement aux marchés publics passés pour leur fonctionnement.

Selon Mediapart, la justice a ouvert le 29 mars une enquête pénale pour favoritisme et prise illégale d’intérêts sur l'attribution de certains de ces marchés publics, après une plainte d'Anticor fin 2015.

Le site d'information ajoute que les noms de Thierry Breton et Francis Mer, tous deux ex-ministres de l'Economie et des Finances, apparaîtraient dans cette affaire.

"Quatre juteux contrats passés entre l’État et Atos"

Citant une source judiciaire, Mediapart affirme que les éléments de la plainte ont été jugés "suffisamment sérieux", entraînant l'ouverture d'"une enquête préliminaire le 29 mars dernier".

En cause, "les conditions d’attribution de quatre juteux contrats passés entre l’État et des sociétés du groupe Atos" entre 2003 et 2011.

Le groupe informatique serait soupçonné d'avoir été favorisé au détriment d'éventuels concurrents.

Toujours d'après Mediapart, Thierry Breton et Francis Mer auraient joué un rôle "dans l’attribution de certains de ces marchés et dans les commandes de prestations réclamées d’une manière générale dans le cadre du nouveau système de contrôle-sanction automatisé (CSA) lancé en 2003.

Thierry Breton et Francis Mer ont par la suite été nommés à la tête "de deux des principales entreprises prestataires de l’État dans cette affaire", respectivement Atos et Safran (dont la filiale Morpho fournit des radars).

Contactés par le site d'investigation via leur avocat, les dirigeant d'Atos assurent qu’ils "ne laisseront pas, une nouvelle fois, passer des propos qui les mettraient anormalement en cause et engageront toute action judiciaire pour en faire cesser et sanctionner le caractère diffamatoire".

Source :
http://www.huffingtonpost.fr/2016/10/01/radars-automatiques-justice-soupcons-favoritisme-mediapart_n_12285676.html

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11 octobre 2016 2 11 /10 /octobre /2016 10:09

Le 3 octobre 2016

De nombreux internautes ont posté des messages insultants à l’égard des forces de l’ordre…

« Rejoignez-nous ! » Ce vendredi, la police nationale a publié sur sa page Facebook une offre de recrutement : 500 postes d’adjoints de sécurité sont à pourvoir en Ile-de-France.

L’objectif, assez évident, est de capter l’attention des personnes intéressées par le job sur les réseaux sociaux.

Mais l’opération semble tourner au trolling carabiné, alors que de nombreux commentaires d’un goût plus que douteux ont accueilli cette campagne de recrutement.

Au choix, il y a les très moqueurs : « Bonjour, je n’ai aucune qualification, aucun diplôme, mais j’ai toujours pensé que c’est en discriminant et en contrôlant au faciès les populations les plus paupérisées qu’on réglerait le problème du terrorisme. J’adore regarder le JT de Jean-Pierre Pernaut et tenir des propos racistes devant mon poste de télévision. »

Les très narquois : « Bonjour, Ayant subi du "racisme anti-Blancs" et une féminisation de mon statut d’homme toute ma jeunesse, j’aimerai rentrer dans vos rangs. En effet, je pense que c’est parmi vous que j’aurai le plus de chance d’assouvir mes pulsions sur les minorités, qui, nous le savons bien, ne méritent pas vraiment le même statut que nous, les hommes (blancs). »

Et les très cyniques : « Bonjour, je souhaiterais de tout cœur servir et protéger des politiciens qui tapent dans la caisse tout en persécutant des voleurs de scooters. »

Du côté de la police nationale, on explique que « tous les commentaires ont été postés via un lien sponsorisé, et qu’il est par conséquent impossible de les modérer ».

45.000 euros d’amende

De leur côté, les internautes ignorent sans doute que ce type de propos tombe sous le coup de la loi. En pratique, que risquent-ils à poster ce genre de messages en ligne ?

« Si personne n’est nommément cité dans ces commentaires insultants, alors cela ne relève a priori pas de la diffamation publique, explique Didier Rebut, professeur de droit pénal à l’université Paris II. Toutefois, le législateur a créé une exception : l’article 30 de la loi de 1881 sur la liberté de la presse, qui dispose que "La diffamation commise […] envers les cours, les tribunaux, les armées de terre, de mer ou de l’air, les corps constitués et les administrations publiques, sera punie d’une amende de 45 000 euros".

Un cadre qui englobe la police nationale et qui s’applique dans ce cas précis puisque les messages injurieux ont été postés sur une page publique accessible à tous ».

Donc si la justice décidait de se lancer après les petits malins, chacun d’entre eux encourrait une amende maximale de 45.000 euros.

Mais tous les internautes ne partagent pas le même état d’esprit.

Sous les nombreux commentaires injurieux qui ont été postés, une internaute s’est émue de « ces messages de haine envers les policiers », rappelant qu’ils ont « risqué leurs vies lors des attentas et ont peut-être sauvé des personnes de votre entourage ».

Une internaute a quant à elle pris la défense des forces de police. - Police nationale / Facebook

Source :
http://www.20minutes.fr/insolite/1935483-20161003-campagne-recrutement-page-facebook-police-fait-mechamment-troller

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9 octobre 2016 7 09 /10 /octobre /2016 09:54


L'une des cours de promenade de la prison de Fresnes

Le 3 octobre 2016

C'est une information France Inter. L'OIP saisit le tribunal administratif de Melun. En cause : la prolifération de nuisibles au centre pénitentiaire de Fresnes.

L'Observatoire international dénonce la prolifération des rats, punaises, cafards, puces, au centre pénitentiaire de Fresnes.

La situation dure depuis des mois, deux détenus ont même été contaminés par la leptospirose, une maladie transmise par les rats, en février dernier. Le syndicat FO pénitentiaire a également publié une lettre ouverte cet été, pour dénoncer la présence des rongeurs et de leurs déjections.

Malgré ces alertes, la situation perdure dans ce centre pénitentiaire immense, le 2e de France avec ses 2.800 détenus, et 200% de surpopulation carcérale dans la maison d'arrêt des hommes.

L'OIP a donc décidé d'attaquer l'Etat en urgence devant le juge des référés.

La requête doit être déposée ce lundi au tribunal administratif de Melun, et une audience devrait se tenir dans les 48 heures.

A l'appui de sa requête, l'association a recueilli le témoignage de nombreux détenus.


Un témoignage extrait du référé liberté.

Maud Schlaffman-Amprino est avocate au barreau de Créteil., elle se rend à Fresnes au moins une fois par semaine, pour rencontrer ses clients. Tous lui ont raconté comment ils cohabitent avec divers animaux nuisibles.

"A Fresnes, on trouve principalement des rats dans les cours de promenade et dans les coursives. Qui dit rats, dit déjections, ça fait beaucoup d'odeurs qui remontent, qui sont difficiles à supporter. C'est aussi, la nuit, des clients qui me racontent qu'ils entendent les rats se battre. C'est, au petit matin, entrer dans sa cour de promenade, et découvrir des cadavres de rats... Dans les cellules, ce sont les insectes, principalement des punaises de lit et des cafards. Un client m'a dit que son matelas était tellement infesté qu'il préférait dormir assis, la tête posée sur la table de la cellule, plutôt que dans son lit."


L'un des témoignages extraits du référé liberté.

D'autres courriers de détenus et d'avocats transmis à l'OIP confirment ces témoignages. Alertée après deux cas de leptospirose, l'Agence régionale de santé avait estimé en mai dernier que la prolifération des rats était principalement due aux déchets jetés par les détenus.

Me Schlaffman Ampiro.
"Oui, des détenus me disent qu'ils jettent les détritus par la fenêtre. J'ai rencontré un monsieur l'autre jour qui m'a dit qu'on ne venait jamais récupérer son sac poubelle. Quand ça fait une semaine que vous avez des détritus qui s'accumulent dans 9 m2, partagés à deux ou à trois, ce n'est plus possible, alors la solution c'est : on jette par la fenêtre."


L'un des témoignages cités dans le référé liberté.

Le phénomène semble aujourd'hui hors de contrôle, malgré les mesures que la direction de l'établissement affirmait, fin juillet, avoir prises : nettoyage quotidien des allées, ramassage des poubelles une à deux fois par jour.


Toilettes dans une cellule de la prison de Fresnes.

Pour l'OIP, la situation est à la fois dangereuse pour la santé des détenus et du personnel, et attentatoire à la dignité

L'association demande donc au juge des référés de Melun d'ordonner à l'administration de mettre rapidement un terme à la situation.

C'est ce que l'OIP avait obtenu pour les Baumettes, en 2012 : le juge des référés du Conseil d'Etat avait ordonné de réaliser sous dix jours un diagnostic de lutte contre les nuisibles, et le lancement une opération d'envergure de dératisation et de désinsectisation.
Lire ici : Les Baumettes, l’effroyable prison
http://www.lemonde.fr/societe/article/2012/12/06/a-marseille-la-prison-de-la-honte_1800621_3224.html

►►►Lire l'extrait de l'un des questionnaires remplis par les détenus à la demande de l'OIP
https://drive.google.com/file/d/0BxhFQY-9jjQwM3hmdk1ueXFqc1E/view?usp=sharing

►►►Pour aller plus loin : retrouvez la matinale spéciale réalisée en direct de la prison de Fresnes.
https://www.franceinter.fr/emissions/l-invite-de-8h20/l-invite-de-8h20-20-septembre-2016

Source :
https://www.franceinter.fr/justice/scandaleuses-conditions-de-detentions-a-la-prison-de-fresnes

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