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7 juin 2013 5 07 /06 /juin /2013 15:20


http://www.ouest-france.fr/photos/2013/05/13/130513095318970_55_000_apx_470_.jpg
Le 13 mai 2013

Agression d’un surveillant à Ploemeur : la prison bloquée une heure ce matin

Un surveillant du centre pénitentiaire de Ploemeur (Morbihan), dimanche après-midi, a été blessé après avoir été bousculé par un détenu. Ce lundi matin, ses collègues ont bloqué l’accès à la prison pendant une heure.

Fouille aux douches

C’était à l’heure de la promenade, dimanche après-midi au centre pénitentiaire de Ploemeur. Un surveillant suspecte un détenu de téléphoner dans la cour.

Avant qu’il ne regagne sa cellule, le fonctionnaire le conduit aux douches afin qu’une fouille soit opérée.

Surveillant poussé

Lorsqu’un téléphone portable est effectivement trouvé, le détenu s’énerve et le brise contre le mur. Puis il aurait violemment poussé le surveillant qui, sur le sol humide, a glissé et chuté.

Souffrant du coude, ce dernier a été transporté à l’hôpital de Lorient où trois points de suture lui ont été apposés. Il devrait porter plainte aujourd’hui lundi. Quant au détenu, il va faire l’objet d’une mesure disciplinaire.

Accès bloqué

Ce lundi matin à 7 h, en signe de solidarité, plusieurs surveillants, syndiqués notamment CGT, ont bloqué pendant une heure l’accès au centre pénitentiaire, perturbant les livraisons et le travail aux ateliers.

Ces fonctionnaires, qui ont en mémoire la violente agression dont a été victime un de leurs collègues le 16 avril dernier, entendaient protester contre le manque d’effectifs.

Source :
http://lechatnoiremeutier.antifa-net.fr/?p=10640

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7 juin 2013 5 07 /06 /juin /2013 07:25


http://referentiel.nouvelobs.com/file/5675045.jpg
Par Philippe Alain, le 30 mai 2013.

Le préfet du Rhône, applique aux Roms une technique innovante et efficace afin de mettre en œuvre le nettoyage ethnique préconisé par le gouvernement: le tri sélectif appliqué aux sans-abri. Le bâtiment qu’ils occupaient à Lyon avait brûlé le 13 mai parce qu’on les avait obligé à s’éclairer à la bougie.

Trois personnes en sont mortes. (1) La préfecture, dans un grand élan de générosité avait mis tout le monde à l’abri, dans un gymnase. 15 jours plus tard, tout le monde est expulsé. A gauche, un groupe de 60 personnes, direction une ancienne caserne, à droite, un groupe de 120 personnes, direction le trottoir.

L’incohérence de la préfecture

Le jour de l’incendie qui coûte la vie à 3 personnes dont un enfant de 12 ans, la préfecture déclare la main sur le cœur : « Devant ce drame, il convient de s’incliner devant la mémoire des victimes, de s’interroger tous ensemble sur notre collectivité humaine et nos actions ».

C’est beau comme un requiem. Les autorités ne nous ont pas habitué à ce genre de considération quand il s’agit de Roms. « S’interroger sur notre collectivité humaine et nos actions… ». L’interrogation du préfet ne dure pas longtemps : 15 jours. On aurait pu penser qu’après une réflexion si profonde, de nouvelles solutions allaient être trouvées. Et bien non, on applique la même bonne vieille méthode inventée sous Sarkozy : dégage.

Le 13 mai, la préfecture fait mine d’être très touchée par la mort de 3 personnes, s’interroge sur le sens de son action et met à l’abri des familles. Vous me direz, il y a de quoi. C’est justement la préfecture qui avait accordé le concours de la force publique pour expulser ces familles en 2012 d’un immeuble parfaitement salubre, lui. Le 29 mai, après s’être interrogée sur le sens de son action et sur la collectivité humaine, la préfecture jette les mêmes personnes à la rue.

Tout ça pour ça. Bien évidemment cela n’a rien à voir avec les considérations du préfet, mais le lendemain de l’incendie, Valls et Taubira étaient venus en grande pompe à Lyon pour parler sécurité. Il y avait devant le squat parti en fumée tout ce que la ville compte de journalistes, de caméras de télévision et de radio. Vous pensez. 3 morts, c’est pas tous les jours. Ce 29 mai sous la pluie, il n’y avait qu’une seule caméra pour filmer l’épisode suivant. Pas de mort, pas de média, pas de mise à l’abri.

50 enfants jetés à la rue dont un nourrisson de 2 semaines

Devant les grilles du gymnase, il y a 120 personnes dont une cinquantaine d’enfants. La plupart sont scolarisés mais pas tous. Par exemple ce nourrisson plus petit qu’un demi bras qui tète le sein de sa mère.

Il a deux semaines. Face à l’ampleur des dégâts provoqués par cette expulsion et le nombre impressionnant d’enfants, quelques personnes, conduites par Médecins du Monde se rendent à la Maison du Rhône qui dépend du Conseil Général. Le Conseil Général a en effet une mission de protection de l’enfance et la possibilité de mettre à l’abri pour quelques nuits les familles avec enfants qui se retrouvent à la rue.

On pouvait légitimement penser que les personnes les plus à même de protéger un enfant sont ses parents. Et bien non, pas pour le Conseil Général et pas quand ils sont Roms. Aux familles qui viennent demander de l’aide, on propose de séparer les enfants de leurs parents et de les placer en foyer… Les familles, choquées par cette proposition qu’aucune personne n’aurait probablement osé leur faire s’ils n’avaient pas été Roms partent en courant en se demandant si ce pays n’est pas devenu complètement fou.

Lire la suite :
http://blogs.mediapart.fr/blog/philippe-alain/300513/faites-des-economies-triez-vos-sans-abri-2

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6 juin 2013 4 06 /06 /juin /2013 10:19


http://www.metronews.fr/_internal/gxml!0/r0dc21o2f3vste5s7ezej9x3a10rp3w$g040qlcxl3yih8iavz9xpnal0rhjcaa/policier%20illustration%20SIPA.jpeg
Le 30 mai 2013.

Un capitaine de police de Lille a été la mis en examen pour vol aggravé et placé sous contrôle judiciaire. Il est soupçonné d'avoir revendu sur internet des objets volés chez des personnes décédées.

L'officier, un capitaine de 40 ans du commissariat de Lille, responsable d'un service d'investigation placé en garde à vue mardi, a été présenté à un juge d'instruction jeudi après-midi.

Le policier "est mis en cause pour des faits extrêmement graves", a souligné le procureur de LIlle, qui avait demandé son incarcération. Le fonctionnaire "a nié les faits" pendant sa garde à vue, selon M. Fèvre. Il risque dix ans de prison et 750.000 euros d'amende. Le policier travaille au service du quart, qui intervient sur tous les faits divers, notamment les décès.

Il est mis en cause pour quatre enquêtes-décès, "pour lesquelles il serait susceptible d'avoir revendu des objets volés sur des sites de vente en ligne", selon le procureur. L'enquête avait démarré il y a deux ans, lorsque le commissariat de Lille a reçu une lettre d'une personne constatant la disparition de deux ordinateurs du domicile de son père, dont la mort avait fait l'objet d'une enquête de police.

Le policier n'est pas encore suspendu

L'Inspection générale de la police nationale (IGPN) a ensuite été saisie et a permis la mise en cause du capitaine de police, repéré pour 28 ventes suspectes d'objets sur internet, entre 2010 et 2012. Parmi les objets, du matériel informatique, des foulards Hermès, des appareils photo, un GPS, des téléphones portables. Le montant du préjudice reste encore à déterminer précisément, mais avoisine pour l'instant les 5.000 euros, selon le procureur.

L'instruction devra déterminer si le policier a volé ces objets lui-même lors des enquêtes, ou même s'il s'est effectivement rendu dans les domiciles concernés. Le policier n'est pas encore suspendu, mais "nous appliquerons la sanction administrative" le cas échéant, a précisé Didier Perroudon, directeur de la sécurité publique du Nord.

Source :
http://nord-pas-de-calais.france3.fr/2013/05/30/lille-information-judiciaire-pour-un-capitaine-de-police-soupconne-de-recel-aggrave-261075.html

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5 juin 2013 3 05 /06 /juin /2013 19:46


http://static.ladepeche.fr/content/media/image/zoom/2013/06/04/1339355-lakamy.jpg
Transmis par Janos, le 5 mai 2013.

L’accident avait embrasé la ville, secouée durant deux nuits par des violences sans précédent: près de six ans après la mort de deux adolescents, tués dans une collision avec une voiture de police à Villiers-le-Bel (Val-d’Oise), un policier sera jugé jeudi et vendredi à Pontoise pour «homicides involontaires».

Franck Viallet, 36 ans, se trouvait au volant du véhicule avec trois autres fonctionnaires de police au moment du drame. Accusé de n’avoir pas respecté la limitation de vitesse, il encourt une peine de trois ans de prison et de 45.000 euros d’amende.

Son procès, obtenu par les familles de victimes au terme d’un long combat judiciaire, sera «l’occasion de faire toute la lumière» sur les circonstances de l’accident, selon Araf Sehhouli, père de Mouhsim, l’un des deux adolescents tués dans l’accident. «Cela fait six ans qu’on attend ce moment. La justice doit faire son travail». «Il ne s’agit pas de faire le procès de la police», précise l’avocat des parties civiles, Me Jean-Pierre Mignard. «Nous demandons simplement au tribunal de dépoussiérer ce dossier et de reconnaître que l’infraction routière et le délit d’homicide involontaire sont constitués».

Pour le prévenu, l’audience sera également l’occasion de «tourner la page». «Il traîne cet accident comme un boulet, cette affaire l’a beaucoup touché. Il espère être enfin blanchi», souligne Ludovic Collignon, secrétaire départemental du syndicat de policiers Alliance.

Le procès était initialement prévu en juin 2012. Il avait été renvoyé en raison d’une mise en examen pour «faux témoignage» de M. Viallet, survenue quelques semaines avant l’audience. Le fonctionnaire était soupçonné d’avoir menti sur la vitesse de la voiture au moment de la collision, en déclarant avoir respecté la limitation de vitesse, ce qu’un rapport d’expertise a contredit.

Un non-lieu a finalement été rendu en mars dans ce volet de l’affaire, la juge d’instruction en charge du dossier ayant estimé que les policiers n’avaient pas sciemment minimisé, dans leurs déclarations, la vitesse de leur voiture au moment de la collision.

Une vitesse de 64 km/h

La mort de Mouhsim et Lakamy, le 25 novembre 2007, avait entraîné deux jours de violentes échauffourées entre jeunes et forces de l’ordre à Villiers-le-Bel. Une centaine de policiers avaient été blessés par des tirs d’armes à feu durant cette flambée de violences qui avaient fait craindre une répétition des émeutes de 2005 parties de Clichy-sous-Bois (en Seine-Saint-Denis) avant d’embraser la Francce.

L’enquête sur la collision à Villiers-le-Bel avait dans un premier temps semblé écarter toute responsabilité des policiers. Une ordonnance de non-lieu avait ainsi été rendue par un juge d’instruction de Pontoise le 23 octobre 2009. Mais la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Versailles avait infirmé cette décision et ordonné un supplément d’information. M. Viallet, mis en examen pour homicides involontaires, avait finalement été renvoyé en correctionnelle en septembre 2011.

Selon un rapport d’expertise, le véhicule de police était en phase d’accélération au moment de l’accident, et roulait à près de 64 km/h — au lieu des 50 km/h autorisés — sans gyrophare ni avertisseur. «Il s’agit d’une simple estimation. Il n’y a pas eu d’enregistrement de la vitesse du véhicule», affirme Ludovic Collignon.

Les deux adolescents circulaient de leur côté sur une moto qui n’était pas destinée à la route, dépourvue de freins et d’éclairage, à une vitesse supérieure à la limite autorisée. Ils ne portaient par ailleurs pas de casque et n’avaient pas respecté une priorité à droite.

Outre ce volet de l’affaire, ce drame et ses conséquences ont donné lieu à une autre procédure retentissante. En octobre 2011, trois habitants de Villiers-le-Bel ont été condamnés en appel aux assises à des peines de 3 à 15 ans de réclusion pour avoir ouvert le feu sur les forces de l’ordre lors des deux soirées d’émeutes. Deux accusés ont été acquittés à l’issue de ce procès à Nanterre.

Source :
http://www.lavoixdunord.fr/france-monde/un-policier-juge-jeudi-et-vendredi-pour-l-accident-ia0b0n1303269#les-reactions

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4 juin 2013 2 04 /06 /juin /2013 16:43


http://images.midilibre.fr/images/2013/05/29/un-sous-officier-porte-plainte-pour-harcelement_593053_510x255.jpg
Le 30 mai 2013.

Le 8 juin 2012, un sous-officier de la compagnie de gendarmerie de Béziers a fini par déposer plainte au parquet biterrois pour “harcèlement moral” contre son commandant. Saisi, le parquet de Narbonne a diligenté une enquête. Celle-ci a été confiée à l’inspection générale.

"C’est un type de procédure assez rare. Car la preuve n’est pas évidente et cela a lieu dans un cadre tout à fait particulier", concède l’avocat narbonnais Me Robert Mary. Lequel s’est engagé, il y a quelques mois de cela, dans une procédure à tout le moins singulière en décidant de défendre un sous-officier de la compagnie de gendarmerie de Béziers. Un adjudant-chef qui, le 8 juin dernier, a fini par déposer plainte au parquet biterrois pour “harcèlement moral” contre son commandant.

Brimades et vexations

Soit l’ultime recours possible estime la victime présumée. Celle-ci dénonçant sa mise à l’écart de son poste de chef du secrétariat de la compagnie, des brimades, des vexations subies - en privé, mais aussi en présence d’autres militaires - de rabaissements, menaces verbales, pressions...

Incompréhensible pour l’adjudant-chef Gilbert Vidal. "J’ai trente ans de service, n’ai jamais eu une seule lettre d’observation, mais six de félicitations", raconte l’intéressé, ancien enquêteur et technicien en identification criminelle (Tic) au sein des brigades de recherches de Narbonne et Béziers.

Puis, le 21 novembre 2011 : "Il a posé une lettre sur le bureau dans laquelle il me disait qu’il me détachait comme adjoint administratif à la communauté de brigades de Valras. Et cela, à partir du lendemain sans avoir marqué l’année dans la date. Mais ce poste n’existe pas en gendarmerie ! Et il a enfreint toutes les règles. Car un détachement ne peut être prononcé que par un commandant de groupement (*) ", poursuit l’adjudant-chef Vidal, sûr de son bon droit.

Une situation kafkaïenne

Alors, bien décidé à se défendre face à ce qu’il considère comme une situation kafkaïenne, le gendarme va scrupuleusement tout consigner dans un journal de marche. Comme il le faisait pour les enquêtes dont il avait la charge. Et noter, au jour le jour, avec une foultitude de détails, la teneur de ses rapports quotidien avec son supérieur. Soit, à l’arrivée, un document de cent quinze pages dans lesquelles figurent quarante et un faits susceptibles d’étayer sa plainte.

(*) Structure administrative gérant l’ensemble des compagnies de gendarmerie d’un département. Cette lettre de mutation a été annulée, mais seulement verbalement. Le colonel, commandant le Groupement de gendarmerie de l’Hérault ainsi que l’officier mis en cause n’ont pas souhaité s’exprimer à ce stade de la procédure.

Source :
http://www.midilibre.fr/2013/05/29/un-sous-officier-porte-plainte-pour-harcelement,706664.php

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4 juin 2013 2 04 /06 /juin /2013 14:47


http://images.midilibre.fr/images/2013/05/29/la-jeune-femme-a-ete-emmenee-au-centre-de-retention_593013_510x255.jpg
Transmis par Hacktivismes, le 30 mai 2013.

Le nombre de prostituées reste important sur la RN 112. Les gendarmes mènent des contrôles réguliers, ils en ont arrêté onze cette semaine. Mais cela ne permet pas d'endiguer le fléau.

Dernièrement, dix gendarmes de la Brigade de Capestang ont procédé à un contrôle d’identité, sur réquisition du procureur de la République. Cette opération s’est déroulée sur la RN112, route de Narbonne, un axe fréquenté assidûment par les prostituées.

Onze jeunes femmes ont été contrôlées

Une Roumaine faisait l’objet d’une mesure d’obligation de quitter le territoire, exécutable immédiatement. Elle a donc été emmenée au centre de rétention administratif de Nîmes.

"Lutte contre la traite des êtres humains"

"Même si le phénomène est difficile à combattre et nécessite une combinaison de moyens complémentaires de différents acteurs, la gendarmerie continue son action résolue et volontaire dans la lutte contre la traite des êtres humains", explique le commandant de la compagnie de gendarmerie de Béziers, Rudy Ropital.

Une mauvaise image du territoire biterrois

L’objectif de ces opérations est double : "Outre la misère des conditions de vie de ces filles, la prostitution crée beaucoup de nuisances pour les riverains et les familles qui utilisent cette route et ternit l’image du territoire biterrois". Et le commandant d’ajouter que "toutes les actions permises par la loi se poursuivront."

Source :
http://www.midilibre.fr/2013/05/29/les-controles-continuent-autour-de-la-prostitution,706645.php

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3 juin 2013 1 03 /06 /juin /2013 13:22


http://nord-pas-de-calais.france3.fr/sites/regions_france3/files/styles/top_big/public/assets/images/el_jabri.jpg
Transmis par Hacktivismes, le 27 mai 2013.

Abderrahim el-Jabri, dont la condamnation à 20 ans de prison pour meurtre a été récemment annulée, doit maintenant faire face à un avis d'expulsion du territoire.

Abderrahim el-Jabri, qui a obtenu il y a une semaine l'annulation d'une peine de 20 ans de réclusion pour meurtre, se trouve désormais sous le coup d'une expulsion du territoire. L'homme a "l'impression qu'on ne veut pas" qu'il assiste à son nouveau procès, a-t-il déclaré mercredi 22 mai.

De nationalité marocaine, vivant aujourd'hui dans le nord de la France, Abderrahim el-Jabri était en liberté conditionnelle avant l'annulation de sa condamnation pour le meurtre en 1997 d'un jeune homme à Lunel (Hérault), après plus de 14 ans de prison. La disposition faisait qu'il ne pouvait être expulsé.

A la suite de l'annulation annoncée le 15 mai par la Cour de révision, la préfecture du Nord menace désormais d'appliquer une interdiction du territoire prononcée contre Abderrahim el-Jabri en 1994 dans une affaire de stupéfiants, selon son avocat.

"Je ne sais pas, je suis exténué", a déclaré Abderrahim el-Jabri, qui s'étonne du zèle de la préfecture. "Je n'ai pas de haine, mais j'ai l'impression qu'on ne veut pas que j'assiste à mon procès".

Un procès pour l'innocence

Abderrahim el-Jabri, 47 ans, doit comparaître avant la fin de l'année devant la cour d'assises du Gard "pour être blanchi définitivement", toujours selon son avocat Luc Abratkiewicz.

"J'ai parlé de complot. Il y a des gens qui ont témoigné qui sont très proches du vrai coupable. Alors ce procès-là, je ne le lâche pas", a affirmé l'ancien condamné.

"On croise les doigts, on va voir ce que disent les avocats", a-t-il ajouté, précisant qu'il était par ailleurs en contact avec les autorités marocaines puisqu'en France "j'ai affaire à des services administratifs qui ne veulent rien comprendre".

Valls et Taubira saisis

Les avocats de Abderrahim el-Jabri doivent envoyer ce mercredi aux ministres de la Justice et de l'Intérieur une lettre pour demander de surseoir à l'expulsion.

Abdelkader Azzimani et Abderrahim el-Jabri, qui ont toujours nié, ont obtenu de la Cour de Révision l'annulation d'un verdict de 20 ans de réclusion prononcé en 2003 pour le meurtre à Lunel (Hérault) en 1997 d'un petit trafiquant de drogue tué de 108 coups de couteau après les aveux de deux suspects.

Depuis 1945, cette procédure n'a abouti qu'à neuf reprises.

Source :
http://tempsreel.nouvelobs.com/justice/20130522.OBS0110/condamne-a-tort-il-est-desormais-menace-d-expulsion.html

Nous vous parlions de sa libération ici :
http://clap33.over-blog.com/article-actu-apres-15-ans-de-combat-la-fin-du-cauchemar-pour-deux-condamnes-a-tort-temoignage-de-l-un-d-117852941.html

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2 juin 2013 7 02 /06 /juin /2013 15:21


http://s1.lemde.fr/image/2011/10/25/534x267/1593316_3_03f4_les-incendies-de-squats-sont-recents-et-font.jpg
Depuis Vibrations Migratoires, le 28 mai 2013.

Mercredi 22 mai, expulsion du squat des Égyptiens à Calais, sans relogement. Depuis, ils sont expulsés de lieu en lieu au fur et à mesure qu’il trouvent à s’abriter.

Ce dimanche, un incendie se déclare dans un bâtiment vide de la rue des Quatre-Coins, où une partie des expulsés se sont installés.

Comment s’éclairer, quand on n’a pas d’électricité, si ce n’est à la bougie ? Comment se chauffer et cuisiner, quand on n’a ni chauffage, ni gaz, ni électricité, sinon en trouvant du bois et en allumant un feu ?

Trouver un abri pour la nuit et pour le jour, trouver de l’eau pour boire, se laver et cuisiner, trouver du bois pour se chauffer et chauffer de l’eau et de la nourriture : une activité quotidienne pour les exilés, exclus de conditions de vie décentes.

Et parfois, l’accident. Comme cet incendie meurtrier à Lyon dû à une bougie, quelques jours après que la mairie ait coupé l’électricité dans un squat où vivaient des familles avec enfants. Ou comme celui de Calais, qui n’a heureusement pas fait de victimes, qui survient après une série d’expulsions.

Cessons la traque des exilés et utilisons les outils existants pour créer des conditions d’accueil décentes, et ce genre d’accident ne se reproduira plus.

Source :
http://vibrations0migratoires.wordpress.com/2013/05/28/incendies-de-squats-les-feux-de-la-misere/

Pour rappel :
http://clap33.over-blog.com/article-actu-apres-l-incendie-de-lyon-valls-appelle-a-poursuivre-le-demantelement-des-camps-roms-117785713.html

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2 juin 2013 7 02 /06 /juin /2013 10:15

http://www.jeanmarcmorandini.com/sites/jeanmarcmorandini.com/files/styles/liste-centrale-grande/public/url_548.jpg
Transmis par Hacktivismes, le 28 mai 2013.

Le chef de la police municipale de Montreuil (Seine-Saint-Denis) a été suspendu après la plainte d'un journaliste pour "violences aggravées" lors d'une altercation avec des agents de sécurité de la ville, a-t-on appris jeudi 23 mai auprès de la mairie.

Dans sa plainte déposée mardi, Mikaël Lefrançois, qui travaille pour une société de production télévisuelle, raconte avoir été agressé dimanche 19 mai vers 02H00 lors d’un festival de musique techno à Montreuil, et avoir été forcé à effacer des photos qu’il avait prises du directeur de la sécurité publique.

Une enquête administrative est en cours - Ce dernier a été suspendu dans l’attente des résultats d’une enquête administrative, dont les résultats seront “très vraisemblablement” publiés en début de semaine prochaine, a-t-on indiqué dans l’entourage du maire EELV Dominique Voynet.

“Ce n’est pas une sanction (…) c’est normal quand une personne est nommément incriminée et qu’une telle enquête est diligentée”, a-t-on expliqué, soulignant qu’il fait “l’objet d’une plainte au pénal”. Le directeur garde son salaire mais ne peut pas revenir sur son lieu de travail.
“Il y a des versions des faits sensiblement différentes”, a-t-on également pointé, ajoutant que les agents de la police nationale appelés sur place “corroborent” la version des agents municipaux.

Le journaliste aurait été “plaqué au sol” - Intrigué que des agents de sécurité municipaux soient munis de bombes lacrymogènes, le journaliste de la société TSVP, présent à titre privé, a raconté avoir pris en photo l’un d’entre eux, en l’occurrence le directeur de la sécurité publique lui-même.
Celui-ci lui aurait ordonné de supprimer les photos, avant de le “plaquer contre le mur”. Il aurait ensuite été “plaqué violemment au sol, (des agents) lui bloquant la tête”, selon la plainte, provoquant une hémorragie de l’oeil droit.

M. Lefrançois a dit avoir ensuite reçu une décharge électrique à la main, l’obligeant à lâcher son téléphone portable. Le directeur de la sécurité publique l’aurait alors menacé pour obtenir son code secret et débloquer son téléphone, avant d’effacer les photos, selon lui.

Selon la mairie, M. Lefrançois a insulté les agents municipaux, les traitant de “fachos” et de “milice”, et ne s’est présenté comme journaliste que dans un second temps. Selon la version du directeur de la sécurité, il a été “maîtrisé au sol” mais “pas frappé”.

Les agents de surveillance de la voie publique (ASVP), employés par les mairies, ne sont pas des policiers et ne peuvent pas être armés, mais ils peuvent constater des infractions, concernant par exemple le stationnement des véhicules.


Source :
http://www.lagazettedescommunes.com/168273/montreuil-le-chef-de-la-securite-suspendu-apres-une-plainte-pour-violences/

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28 mai 2013 2 28 /05 /mai /2013 11:53


http://www.lefigaro.fr/medias/2013/05/26/PHO38e0b952-c63a-11e2-be34-fd837bd8f0e8-805x453.jpg
Le 26 mai 2013

200 à 300 individus ont provoqué les forces de l'ordre aux Invalides, à Paris, en scandant des slogans hostiles à la presse et au gouvernement. Un journaliste a été blessé.



La tension est montée dimanche soir aux Invalides à Paris à la fin de la Manifestation contre le mariage homosexuel. Quelque 200 à 300 fauteurs de troubles lançant des projectiles, provoquant les forces de l'ordre et scandant des slogans hostiles aux journalistes et au gouvernement.

Plusieurs centaines de manifestants se sont rassemblés peu avant 20h30 rue de l'Université, face aux forces de l'ordre, en scandant "Ça va péter, ça va péter", "Dictature socialiste" ou "Journalistes collabos".

A 21 heures, les incidents se poursuivaient. Des projectiles étaient lancés en direction des forces de l'ordre et des journalistes, dont plusieurs étaient coursés. Légèrement blessé, un photographe de l'AFP a été soigné sur place par la Croix Rouge.

Des barrières en fer étaient jetées sur les CRS et les gendarmes mobiles, des fumigènes étaient allumés et lancés, ainsi que de nombreuses bouteilles de bière. Harcelées par des opposants au mariage homosexuel qui n'hésitent pas à aller au contact, les forces de maintien de l'ordre ont parfois fait usage de gaz lacrymogènes pour se dégager, tandis que de petits mouvements de foule se déroulaient au rythme des charges et des contre-charges.

Plusieurs personnes ont été interpellées.

Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls a condamné "avec force" les violences commises dimanche soir à Paris, causées par "plusieurs centaines d'individus, pour la plupart issus de l'extrême droite et de la mouvance identitaire". 

Source :
http://www.sudouest.fr/2013/05/26/des-fauteurs-de-troubles-s-en-prennent-aux-journalistes-en-marge-de-la-manif-pour-tous-1064955-3.php

***
Mariage pour tous : plus de 300 interpellations après la manif des anti

Article + vidéos

Dimanche, des heurts ont éclaté aux Invalides, à Paris, après la manifestation des opposants à la loi Taubira, faisant une trentaine de blessés selon Manuel Valls.

La police a interpellé plus de 350 personnes au cours du week-end lors d’actions anti-mariage homosexuel, en particulier dimanche à l’issue d’échauffourées avec les forces de l’ordre à Paris qui ont fait 36 blessés, a précisé lundi matin Manuel Valls.

Lire la suite :
http://www.liberation.fr/societe/2013/05/27/mariage-pour-tous-pres-de-300-interpellations-apres-la-manif-des-anti_905912

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28 mai 2013 2 28 /05 /mai /2013 07:30


http://img197.imageshack.us/img197/5508/manosque.jpg
Transmis par Hacktivismes, le 24 mai 2013.

Manosque...En France...Une si jolie petite ville...Sa place, sa fontaine, ses platanes, juste devant l'église..." Con d'arabe ! "... La place St-Sauveur  " Con d'arabe..."... "T'as pas honte !"...

« T’as pas honte de porter ce T-shirt, mais si tu l’aimes tant ton Algérie, t’as qu’à y retourner ! ».  C’était le 16 mars 2012.

A la fin de l'époque précédente, dite de la grande glaciation ... Autrement dit, quand les responsables de la France Sarkozyste  avaient décidé qu'il serait bon et légitime pour la France-de-souche qu'elle se désinhibe ...

D'une France, maintenant,  pluri-désinhibée, d'une France meurtrie, émaillée de partout, pas mal groggy  - droite-extrême le vent en poupe,  propos et agressions de gays, maltraitance et pogroms anti-Roms, anti-islamisme, haines et ressentiments anti-arabes-musulmans-pauvres qui couvent ... -  patrie des droits de l'homme, émaillée d' impacts néfastes d'une nauséeuse grêle continuelle qui jette un discrédit par trop durable sur l'authenticité de la République,  la valeur des propos de ses élites et sur la réalité des sentiments qui les animent et aux conséquences réelles des actions qu'ils initient.

Avec qui claque au vent, l'oriflamme, partout brandi, et repris en cœur de  " la France, on l'aime, ou, on la quitte ! ",  les mœurs se détendent, le bien-être se répand et les tensions se relâchaient  " Con d'arabe ! ", et, aussi, accessoirement, parmi son infâme cortège, les coups.  Volée et pluie de coups en rafales ...!  Violence raciste au cœur de la douce Manosque, l'une de ces petites villes paisibles et ensoleillées du Sud-Est de la France.

Arezki Benouali a quatorze ans, collégien en classe de 3 eme, d'origine algérienne,  il est blond et a les yeux bleus,  il est avec trois camarades, "français de souche", sur la petite place, entre fontaine et église, à l'ombre des platanes. Quand  ..." Con d'arabe "  les limites basculent, le mouvement s'inverse, le sol se dérobe, le temps suspend son vol, la tragédie se noue.

La suite, qui mieux qu'une mère ... C'est donc  la maman d'Areski qui la racontait.

"  - Nadia Benouali, après cette première insulte raciste, quel a été l’enchaînement des événements ?

Son agresseur ne se contrôlait plus et l’a injurié de plus belle.  « T’as pas honte de porter ce T-shirt, mais si tu l’aimes tant ton Algérie, t’as qu’à y retourner ! ».  Mon fils, interloqué, lui a alors répondu :  « Mais pourquoi vous me dites ça, je ne vous connais pas ? », et l’homme de 68 ans de rétorquer : « Tu vas apprendre à me connaître », tout en giflant violemment Arezki avec ses deux mains. Les amis de mon fils ont réagi en criant « sale raciste, tu n’as pas honte ! ». 

Mais rien ne pouvait arrêter ce forcené qui a fait tomber mon garçon, et lui a donné plusieurs coups de pied. C’est sa femme qui lui a dit d’arrêter, mais sans pour autant venir en aide à mon fils. D’ailleurs personne, parmi les gens qui étaient sur la place au moment de l’agression, ne s’est interposé pour le secourir.

Les amis d’Arezki ont suivi le couple, qui a été clairement identifié, votre beau-frère a appelé la police qui est arrivée sur les lieux, mais l’individu n'a pas été interpellé. Que s’est-il réellement passé ?

La police s’est contentée de prendre les coordonnées de l’agresseur, lequel a reconnu les faits, mais en le laissant tranquillement repartir chez lui, sans le placer en garde à vue, en nous disant qu’il ne s’envolerait pas… Nous étions atterrés. J'ai fait d'ailleurs un malaise et j'ai été hospitalisée. Le pire restait à venir, lorsque nous avons porté plainte au commissariat.

Nous avons eu droit à un accueil déplorable de la part de l’inspecteur de police, qui manifestement ne portait pas les arabes dans son cœur. Dur, méchant, méprisant, il a exercé des pressions inacceptables sur mon fils, alors sous le choc de l’agression, pour qu’il reconnaisse une part de responsabilité dans les faits.


"T'as pas fait un bras d'honneur ?" répétait-il.

De victime, Arezki était devenu le coupable idéal. Je me suis plainte auprès du Préfet des agissements de ce policier, et ce dernier a été rétrogradé. Il n’était pas à son coup d’essai.

- Votre fils a été gravement blessé à la jambe, mais là encore, après la police, l’hôpital traite son cas avec mépris et une incroyable désinvolture.

Arezki a même été humilié par la femme médecin légiste  - un comble ! -  vers qui on m’a orientée, qui l’a fait mettre tout nu, contre sa volonté et la mienne, alors qu’il souffrait de la jambe et qu'il était griffé au cou. Elle prenait plaisir à minimiser sa douleur et ne lui a prescrit que 2 jours d’ITT. C’est mon médecin de famille que j’ai consulté par la suite, très inquiète de voir mon fils boiter de plus en plus, qui nous a dit la réalité sur son état et nous a conseillé de voir un chirurgien.

Lire la suite :
http://blogs.mediapart.fr/blog/pierre-guerrini/230513/con-darabe-une-si-jolie-petite-ville

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27 mai 2013 1 27 /05 /mai /2013 12:20


http://referentiel.nouvelobs.com/file/5240379-affaire-ajimi-la-condamnation-des-policiers-confirmee.jpg
Transmis par le Comité Vérité et Justice pour Abdelhakim Ajimi, le 25 mai 2013.

Scandaleux ! Quatre à six mois de sursis requis contre Walid et Dorsaf, membres du comité Vérité et Justice pour Abdelhakim Ajimi.

Abdelhakim AJIMI est mort lors d'une interpellation policière le 9 mai 2008 à Grasse. Les policiers grassois jugés, à deux reprises, coupables de sa mort n'ont été condamnés qu'à des peines d'emprisonnement avec sursis :

- Walter LEBEAUPIN (Brigade Anti Criminalité) : 24 moispour homicide involontaire et non-assistance à personne en péril ;

- Jean-Michel MOINIER (Brigade Anti Criminalité) : 18 moispour homicide involontaire ;

- Jim MANACH (police municipale) : 6 mois pour non-assistance à personne en péril.

Après cinq années de combat mené par la famille AJIMI, par le comité Vérité et Justice pour Abdelhakim AJIMI ainsi que par un grand nombre d'organisations et de personnes solidaires, Dorsaf BRIKI et Walid KLAI étaient jugés mercredi 22 mai pour outrage et insulte à dépositaires de l'autorité publique par le tribunal correctionnel de Grasse. Ce même tribunal qui avait condamné en 2012 les agents de police LEBEAUPIN, MOINIER et MANACH.

La plainte a été déposée en janvier 2012 par deux agents de police, Bruno PATIZEL, commandant au commissariat de Grasse et auteur d’un ouvrage intitulé “Itinéraire d’un flic de conviction”, et Laurent COMPAROT. Ces deux policiers étaient chargés d'assurer la sécurité pendant toute la durée du procès des sept policiers impliqués dans l'interpellation mortelle d'Abdelhakim AJIMI (du 16 au 20 janvier 2012).

Ils reprochent à Walid et Dorsaf de les avoir montrés du doigt en les traitant d’assassins. Mais aucun témoignage, à part ceux des plaignants, ne vient confirmer ces accusations, pas même ceux de leurs collègues policiers qui auraient assisté à la scène.

Leur plainte fait suite à la manifestation spontanée du jeudi 19 janvier 2012, décidée et portée par l'ensemble des personnes qui étaient venues soutenir la famille AJIMI. Sur le parvis du tribunal et dans les rues de Grasse, ces personnes, dont Dorsaf et Walid faisaient partie, avaient manifesté leur mécontentement face à la police et dénoncé la mascarade en cours au sein du tribunal de Grasse.

Si outrage et insulte à dépositaires de l'autorité publique il y a eu, alors le propos ne pouvait être que collectif. La plainte et le jugement, en revanche, se sont portés à l'encontre des seuls Dorsaf et Walid, repérés alors comme porte-parole du comité Vérité et Justice pour Abdelhakim AJIMI.

Pour rappel, suite à ce premier procès, en février 2012, près de 300 policiers de Grasse, Cannes, Antibes, Cagnes-sur-Mer et Nice s'étaient rassemblés en partie à Nice, en partie devant le commissariat de Grasse, à l'appel de plusieurs syndicats de gardiens de la paix et notamment du syndicat Unité SGP Police (majoritaire au niveau national).

La veille de ce double rassemblement "sans slogan, ni banderole", l'ensemble des policiers composant la Brigade Anti Criminalité du commissariat de Grasse avaient démissionné de leur service en soutien à leurs deux collègues condamnés pour la mort d'Abdelhakim AJIMI. « Ils estiment que leur sécurité n'est plus assurée, puisqu'ils ne sont plus couverts par l'administration dans le cas d'interpellations violentes », avait alors précisé à l'Agence France Presse le commandant Bruno PATIZEL, leur supérieur.

Mercredi 22 mai 2013, Laurent COMPAROT et Bruno PATIZEL, les deux policiers plaignants n'avaient pas jugé utile d'être présents. Leur avocat a demandé que soient versés à chacun 1000 euros de dommages et intérêts.

La Procureur, elle, a requis quatre à six mois de prison avec sursis pour Dorsaf et Walid. Son argument principal relève de la défense de l'ordre public, des policiers assermentés ne pouvant pas être mis en défaut.

Le jugement est en délibéré et sera rendu le lundi 17 juin à 14h. Nous appelons à un soutien le plus massif possible au tribunal de Grasse.

Dorsaf BRIKI et Walid KLAI : deux "coupables" aisément désignés. La plainte : une plainte "pour l'exemple". Cette stratégie d'intimidation vise clairement à permettre de rétablir le rapport de force en faveur de la police suite à la double condamnation et au pourvoi en cassation des policiers responsables de la mort d'Abdelhakim AJIMI.

Pour Dorsaf et Walid, comme pour d'autres membres de familles victimes de violences policières ou d'organisations luttant contre ces violences, ce type d'accusation appelle à une réponse collective.

Nous leur adressons une fois encore notre soutien indéfectible, ainsi qu'à la famille AJIMI présente à leurs côtés au tribunal et nous remercions toutes les personnes qui s'y sont rendues également.

La lutte continue !

Élise et Ivora pour le comité Vérité et Justice pour Abdelhakim AJIMI.

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27 mai 2013 1 27 /05 /mai /2013 07:10


http://juralib.noblogs.org/files/2012/07/003.jpg
Transmis par le Comité Justice et Vérité pour Wissam, le 6 mai 2013.

Concernant le rapport de contre-expertise, les raisons qui infirment une forme de  mort par strangulation ne sont ni bonnes ni suffisantes et elles sont basées sur des éléments qui sont non exhaustifs.

Toutes les hypothèses n'ont pas été envisagées, toutes les formes de strangulation également (disparition de tee shirt noir de marque Puma non expliquée). On peut se demander pourquoi l'expert n'a pas envisagé l'ensemble des formes de strangulation (manuelle, cisaillement des vêtements ...) ? 

Les Shime Waza (strangulation par kimono) dans les arts martiaux peuvent entrainer la mort sans qu'il y ait des laisions profondes au cou, sans que les traces des deux côtés du cou soient les mêmes.

Il faudrait être aveugle pour ne pas voir que les marques que Wissam avait au cou le 1er janvier suffisent à entrainer la mort. Encore faut il avoir les photos du 1er janvier mais ça n'a pas l'air d'être la priorité de la justice ou bien parce qu'ils savent qu'elles sont tellement parlantes qu'elles ne puissent pas mettre le doute dans l'esprit même d'un enfant.

Alors qu'en Novembre dernier la chambre d'instruction avait demandé de rechercher les vraies photos du 1er janvier rien a été fait, ces photos n ont pas été données.

Pourquoi ne pas avoir utilisé les photos les plus récentes par rapport aux événements pour expliquer les blessures au cou ? Pourquoi ne pas avoir transmis les vraies photos du 1 er Janvier ?

Il y a manque de rigueur ou de volonté dans l'analyse des blessures au cou dont les premiers médecins  reconnaissent des marques de strangulation. L'expert s'est enfermé dans l'hypothèse d'une strangulation par la ceinture, alors qu'on peut aussi mourir d'un autre type de strangulation. Il y a d un côté un expert qui se sert de photos prises le 2 janvier pour justifier qu elles ne peuvent pas expliquer une strangulation par la ceinture de l autre un médecin qui a le corps devant ses yeux le 1 er janvier.  Qui croire ?!

Le comité Justice et Vérité pour Wissam

***

Nous avons besoin de l’avis d’un maximum de cardiologues pour interpréter les résultats de cardiologie de la contre-expertise (notamment sur l’interprétation d’allongement du temps de QT qui est faite). Si vous connaissez un cardiologue qui est prêt à nous aider, merci de lui dire de prendre contact avec le cabinet de Maître Borie.

Contact Justice et Vérité pour Wissam :
cjvpourwissam@gmail.com

Source :
http://devoirdinsolence.fr/Justice-et-Verite-pour-Wissam

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