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20 mars 2013 3 20 /03 /mars /2013 14:43


http://info.catho.be/wp-content/uploads/2012/06/Roms-discrimination.jpg
Depuis Bellaciao, le 12 mars 2013, par RESF.

Il ne fait décidément pas bon d’être un bébé Rom de nos jours en France....

Florina n’a que 7 mois mais a connu déjà deux épisodes douloureux de séparation d’avec sa mère qui la nourrit au sein.

Une première fois à la fin de l’année 2012 dans les mêmes circonstances : contrôlée à Gare du Nord, le préfet de police place la mère de Florina en rétention sur la base d’une Obligation de Quitter le Territoire Français en date de juillet 2012, soit antérieure à la naissance de sa fille.

Depuis vendredi 8 mars, alors que nous célébrons la journée de la femme, Florina et sa mère Florentina souffrent de nouveau psychologiquement et physiquement de cette séparation arbitraire causée par une politique du chiffre qui consiste à expulser n’importe qui, n’importe comment, sans se soucier le moins du monde de l’intérêt supérieur de l’enfant qui doit pourtant prévaloir dans toutes les décisions administratives comme indiqué dans la Convention Internationale des droits de l’Enfant, ratifiée par la France.

C’est d’ailleurs à ce titre que Florentina avait pu être libérée sur décision préfectorale, le 28 décembre dernier.

Alors pourquoi trois mois après, les mêmes horreurs se reproduisent-elles contre cette maman et son bébé ?

Florina refuse les biberons que lui donne son père depuis 3 jours. Remettre en liberté cette maman est une question de bon sens, rien de plus car il y va de sa santé et de celle de son enfant.

***

Pour féliciter les responsables de si glorieux faits :

Préfet de police de Paris : Bernard BOUCAULT

Fax : 01 53 73 67 23 / Mail : prefpol.dpg-etrangers-secretariat iay interieur.gouv.fr

***

A l’Elysée :
 Secrétaire général : pierre-rene.lemas iay elysee.fr
 Directrice de cabinet : sylvie.hubac iay elysee.fr
 Directeur de cabinet adjoint : alain.zabulon iay elysee.fr
 Chef de cabinet : pierre.besnard iay elysee.fr
 Conseiller politique : aquilino.morelle iay elysee.fr
 Matignon : premier-ministre iay cab.pm.gouv.fr

***

A l’Intérieur :
 Dircab : thierry.lataste iay interieur.gouv.fr
 Conseiller : yves.colmou iay interieur.gouv.fr
 Dircab adjoint : renaud.vedel iay interieur.gouv.fr
 Dircab adjoint : thomas.andrieu iay interieur.gouv.fr
 Conseiller immigration : raphael.sodini iay interieur.gouv.fr
 Chef de cabinet : sec.chefcab iay interieur.gouv.fr

Source :
http://bellaciao.org/fr/spip.php?article133931

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17 mars 2013 7 17 /03 /mars /2013 11:17


http://www.franceinfo.fr/sites/default/files/imagecache/462_ressource/2013/02/28/906443/images/ressource/deonto.jpg
Le 7 mars 2013

Les partenaires sociaux ont voté, à la majorité, en faveur du code de déontologie des forces de l'ordre, un chantier du ministre de l'Intérieur qui proscrit le tutoiement et encadre les contrôles d'identité en prévoyant que policiers et gendarmes soient "identifiables", a-t-on appris jeudi 7 mars.

Les syndicats de la police nationale ont voté “à une large majorité” mercredi 6 mars au soir, lors d’un Comité technique central paritaire (CTP), en faveur du “projet de réforme du code de déontologie proposé par le ministre de l’Intérieur” Manuel Valls, a déclaré l’entourage du ministre.

L’instance de concertation des gendarmes, le Conseil de la fonction militaire gendarmerie (CFMG), avait fait de même il y a quelques jours, selon la même source.

“Probité”, “obéissance” et “droit de réserve” - M. Valls, soulignant à plusieurs reprises “l’importance” de la “relation” entre la population et les forces de l’ordre, avait insisté sur la déontologie, précisant qu’un projet de réforme du code de déontologie était à l’ordre du jour et devait voir le jour en avril.

Ce projet compte 33 articles et rappelle les principes de “probité”, d’”obéissance” et du “droit de réserve” auxquels sont soumis policiers et gendarmes placés sous l’autorité du ministre de l’Intérieur.

Il stipule que le “contrôle d’identité (…) ne se fonde sur aucune caractéristique physique ou signe distinctif sauf dans le cas” où il est “motivé par un signalement précis”.

La “palpation de sécurité” est “réservée aux cas” que policiers et gendarmes “jugent nécessaire à la garantie de leur sécurité ou de celle d’autrui”.

Une référence explicite au matricule - L’article 12 consacré à la “relation avec la population” impose le vouvoiement et, dans son article 13, il est précisé que les forces de l’ordre doivent être “identifiables” lors des contrôles par exemple.

Il s’agit de la référence explicite au matricule qui avait été promis par M. Valls et qui a été préféré au récépissé demandé par des associations mais rejeté par les syndicats de police.

Le Défenseur des droits, Dominique Baudis, avait proposé son retour dans un rapport publié le 16 octobre 2012 afin de lutter contre les contrôles au faciès.

Cette référence ne figurait pas dans la première version du code, publiée en décembre 2012.

La seconde version stipule également que les forces de l’ordre sont “soumises” au Défenseur des droits, l’”autorité administrative indépendante (…) chargée de veiller au respect des droits et libertés par les administrations d’Etat”, en ce qui concerne la déontologie.

Lors du CTP, selon des sources syndicales policières, Alliance (deuxième organisation de gardiens de la paix) a voté contre,  et Synergie (deuxième syndicat d’officiers) s’est abstenu. Tous les autres syndicats ont voté pour, ce qui a donné une large majorité favorable à ce futur code.

Toutefois, ce code de déontologie ne concerne que la police nationale et la gendarmerie. Les policiers municipaux en ont un autre, qui date de 2003, et leurs associations en réclament un nouveau, arguant que celui en vigueur est en partie caduc.

En effet, il ne prend pas en compte les agents de surveillance de la voie publique (ASVP) ni les directeurs de polices municipales, apparus en 2006.

Source :
http://www.lagazettedescommunes.com/157626/les-partenaires-sociaux-favorables-au-nouveau-code-de-deontologie-des-forces-de-lordre/

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16 mars 2013 6 16 /03 /mars /2013 08:25


http://www.lepoint.fr/images/2013/03/11/police-marseille-1167832-jpg_1038796.JPG
Depuis Le Point, le 11 mars 2013.

Nouveau scandale dans la police marseillaise. Cinq mois après le coup de filet contre la BAC Nord lancé par deux juges d'instruction, une nouvelle enquête préliminaire a été ouverte au début de l'année par le parquet de Marseille contre d'autres services de police pour des faits délictueux présumés.

Selon nos informations, cette nouvelle affaire aurait été déclenchée sur la base d'un rapport remis au procureur Jacques Dallest. Ce mémoire rédigé par d'anciens policiers de la brigade anti-criminalité raconterait par le menu de nouvelles exactions (extorsions, trafic, vols) commises au sein de la BAC Nord, mais aussi par d'autres services.

C'est la troisième enquête ouverte contre la police marseillaise depuis février 2012. Une information judiciaire avait d'abord été ouverte contre la BAC en octobre 2012 par le parquet de Marseille pour corruption et confiée à deux juges d'instruction.

Dans cette affaire, quinze policiers ont été mis en examen, dont sept placés en détention provisoire, puis libérés fin décembre. Fin janvier 2013, tous ces fonctionnaires ont été autorisés à reprendre leur travail. Seules restrictions : pas dans une BAC, en uniforme et en dehors des Bouches-du-Rhône.

Racket

Ceux-ci ont toujours réfuté les accusations, tout en admettant, pour certains, avoir extorqué des doses de stupéfiants à des revendeurs. Pour leurs avocats, cette réintégration est le signe que le dossier a "été gonflé" et qu'il va "finalement accoucher d'une souris".

Pas si sûr. Les deux juges d'instruction travaillent désormais sur d'autres faits délictueux.

Certains policiers seraient notamment soupçonnés d'avoir tiré sur des dealers qu'ils auraient rackettés.

Les faits s'étaient déroulés à la cité des Lauriers dans le 13e arrondissement. À l'époque, les policiers avaient déclaré avoir agi en état de légitime défense. Les magistrats enquêtent aussi sur d'éventuels braquages commis le dimanche par des policiers.

L'affaire d'un règlement de comptes entre dealers des cités des Iris et des Flamands a aussi été rouverte officieusement par les enquêteurs, car le rapport indique que des policiers de la BAC Nord pourraient être à la source du conflit en ayant volé la sacoche d'un "charbonneur" (un vendeur, NDLR).

En marge de ces affaires, une information judiciaire a été rouverte à Aix-en-Provence, dans les Bouches-du-Rhône, sur la mort de Lyes Gouasmia, un trafiquant de drogue, également indicateur de la police, et notamment de la BAC Nord. Une première instruction n'avait pas abouti.

Aujourd'hui, des policiers de la BAC sont soupçonnés d'avoir "balancé" à des voyous le nom de cet indic devenu pour eux incontrôlable. Une troisième enquête pour un autre motif est désormais en cours...

Source :
http://www.lepoint.fr/societe/marseille-nouvelle-scandale-dans-la-police-11-03-2013-1638495_23.php

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14 mars 2013 4 14 /03 /mars /2013 16:09


http://media.paperblog.fr/i/177/1776866/police-abus-pouvoir-limpunite-L-2.jpeg
Depuis Le Nouvel Observateur, le 9 mars 2013.

Un fonctionnaire de police à le retraite, excédé par des jeux bruyants, aurait tiré sur un groupe de jeunes. L'un d'eux est gravement blessé à l'oeil.

Un policier à la retraite est suspecté d'être l'auteur d'un coup de feu qui a blessé gravement à l'oeil un garçon de 12 ans le 27 février dernier à Chasse-sur-Rhône (Isère), a-t-on appris samedi 9 mars auprès du parquet de Vienne, confirmant une information du "Dauphiné Libéré".

Excédé par les jeux bruyants d'un groupe de jeunes gens âgés de 12 et 13 ans à proximité de son domicile, l'ancien fonctionnaire de police, âgé de soixante-dix ans, se serait saisi d'une arme et aurait fait feu.

Deux adolescents ont été blessés, atteints par des éclats de plomb, dont l'un d'eux plus gravement.
Touché à l'oeil, il doit être opéré dans les prochains jours et risque de rester invalide.

"S'il devait souffrir d'invalidité, les conséquences pourraient être graves. Cette affaire pourrait être qualifiée de crime", a précisé Matthieu Bourrette, le procureur de la République de Vienne.

Des armes en cours d'expertise

Chez le retraité, désigné par l'un des mineurs comme l'auteur du coup de feu, les enquêteurs ont retrouvé plusieurs armes qui sont actuellement en cours d'expertise.

Placé jeudi en garde à vue, le retraité a reconnu être l'auteur du coup de feu, mais il a affirmé "ne pas avoir pointé son arme vers le groupe et avoir uniquement tiré en l'air", indique le parquet de Vienne.

Sans antécédents judiciaires, l'homme a été relâché pour permettre à l'enquête de se poursuivre. Il devrait être entendu de nouveau dans les prochains jours, "une fois le résultat de l'opération du jeune homme connu", a précisé Matthieu Bourrette.

Source :
http://tempsreel.nouvelobs.com/faits-divers/20130309.OBS1382/isere-un-policier-accuse-d-avoir-tire-sur-un-garcon.html

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14 mars 2013 4 14 /03 /mars /2013 09:09


http://www.sudouest.fr/images/2013/03/06/a-l-intersection-de-la-bleue-de-la-prehistoire-et-de-la_1100102_460x306.jpg
Le 6 mars 2013

Des centaines de contrôles de vitesse préventifs ont été réalisés sur les pistes.

« Les skieurs ont tous une idée très approximative de leur vitesse, dit Chantal Gerbet. Ils ont l’impression d’être entre 30 et 40 km/h, quand ils sont facilement entre 50 et 60. » Jamais l’inverse. Et les petites bombes de 8-10 ans ne sont pas en reste, pour lesquelles le tragique accident de Morzine vient de montrer, lundi, que le casque n’était pas une protection absolue.

Deux jours durant, à Gourette, le constat de l’animatrice du Pôle jeunesse et sports, cheville ouvrière de ces Journées de prévention et de sensibilisation aux risques en montagne, a été corroboré sans démenti par le cinémomètre laser des gendarmes du PGHM (Peloton de gendarmerie de haute montagne). Le même appareil laser que celui qui découpe les points de permis des automobilistes en excès de vitesse.

À la différence que skieurs et snowboardeurs - dont on croit à tort qu’ils vont plus vite que les premiers - ne risquaient pas de « prune », lundi et mardi, au Cotch et sur quelques-uns des endroits réputés accidentogènes de la station. Seulement quelques recommandations, un rappel aux règles de base et un petit cadeau souvenir : des chaufferettes de poche…

Interrogé, comme tous les « lauréats » de ce flashage préventif, Hugo, 15 ans, de Bayonne, qui avouait « ne jamais rouler aussi vite en scooter », s’est trouvé fort étonné quand le maréchal des logis Christian Gaston lui a révélé qu’il avait été pointé à 57 km/h, à l’intersection de la bleue de la Préhistoire et de la rouge de Cotch. Là, remonte en pleine pente un tire-fesses (téléski du Cotch), dont la proportion des perches laissées en route dit assez qu’il est abandonné par des tout débutants.

Lire la suite :
http://www.sudouest.fr/2013/03/06/flashes-tout-schuss-985939-726.php

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13 mars 2013 3 13 /03 /mars /2013 11:05


http://a396.idata.over-blog.com/4/68/91/81/Roch-Etienne-Migliorino--infirmier-des-prisons-est-a-l-ori.jpg
Transmis par Hacktivismes, le 26 février 2013.

10ème suicide ou mort suspecte connu(e) en détention en 2013

Le nombre de suicides ou de morts suspectes en prison ne diminue pas. Un suicide ou mort suspecte tous les trois jours en prison, 10 fois plus qu’en milieu libre.

Manquement grave de l’administration pénitentiaire. L’omerta [1] continue sur la réalité des chiffres quant aux conditions et lieu réel du décès.

Maison d’arrêt de Metz-Queuleu : suicide par pendaison d’un homme, 49 ans, en détention provisoire depuis mai 2011 le 24 février 2013

Maison d’arrêt de Bourg en Bresse : suicide par pendaison d’un homme, la cinquantaine, en détention provisoire depuis novembre 2012, et faisait l’objet d’une surveillance renforcée en raison d’idées suicidaires le 23 février 2013

Maison d’arrêt de Paris-la Santé : mort suspecte d’un homme, 19 ans, en détention provisoire depuis 2 semaines le 16 février 2013

Maison d’arrêt de Marseille-les Baumettes : suicide par pendaison d’un homme, âge inconnu le 15 février 2013

Nous exigeons, les familles et proches exigent la vérité de la part de l’administration pénitentiaire et des autorités judiciaires afin que toute la lumière soit faite sur ces nouveaux décès.

Les familles et proches souhaitent une vraie prise en compte de leurs souffrances et une aide directe de la part de l’administration pénitentiaire.

Les autorités judiciaires doivent assumer toutes leurs responsabilités sur ces nouveaux décès.

10 suicides et morts suspectes connus depuis le 1er janvier 2013

Nous savons que ces chiffres ne reflètent pas la réalité. La création de l’Observatoire des suicides et des morts suspectes sur le site prison.eu.org a permis d’interpeller l’opinion publique.

www.prison.eu.org/spip.php ?page=rubrique&id_rubrique=68

« L’ensemble des études pointent comme des périodes de particulière vulnérabilité, outre l’entrée en détention, certains moments particuliers : la période correspondant au jugement ; le placement au quartier disciplinaire ; la période postérieure à une tentative de suicide ou à une automutilation. ».

Circulaire du 26 avril 2002 NOR JUSE0240075C sur la Prévention des suicides dans les établissements pénitentiaires.

« Le droit à la vie : il est nécessaire de montrer que l’administration pénitentiaire doit tenir compte de cette obligation dans la mise en place de certaines procédures (quartier disciplinaire, isolement...). ».

Conclusion du 20 octobre 2003 du Rapport de la CNCDH sur les droits de l’homme en prison.

Contact Presse : redaction@banpublic.org

[Omerta : Par extens. Loi du silence imposée par un groupe. (Le nouveau Littré, 2006) Le véritable problème posé par ces statistiques est qu’elles sont globales : l’administration pénitentiaire se garde bien de communiquer le détail de son décompte macabre.

Elle "omet" de publier la date, l’âge, le lieu dans la détention (quartier disciplinaire, quartier d’isolement cellule d’arrivant etc...), et cultive l’opacité la plus absolue lorsqu’il s’agit d’obtenir des explications précises quant aux conditions dans lesquelles ces femmes, ces enfants, ces hommes sont décédés.

Ces statistiques, transmises par l’Administration Pénitentiaire, ne disent rien sur les souffrances des proches, leur prise en charge psychologique, leur prise en charge financière, et sur la manière dont l’information leur est transmise ou pas.]

Source :
http://prison.eu.org/spip.php?page=article&id_article=14363

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12 mars 2013 2 12 /03 /mars /2013 14:15


http://fr.novopress.info/wp-content/uploads/2012/12/TSHIRT-bon.jpg
«Je suis une bombe. Jihad, né le 11 septembre» : une mère jugée pour le t-shirt de son fils de trois ans

Depuis 20 minutes, le 5 mars 2013.


JUSTICE – La mère et l’oncle du bambin sont renvoyés, mercredi 6 mars, devant le tribunal d’Avignon (Vaucluse) pour «apologie de crime» …

Sur la poitrine, l’inscription «Je suis une bombe». Dans le dos en gros caractères «Jihad né le 11 septembre». Originaires de Sorgues (Vaucluse) la maman et l’oncle de Jihad, un enfant de trois ans, comparaîtront, mercredi 6 mars, devant le tribunal de grande instance d’Avignon pour «apologie de crime».

Le 25 septembre 2012, le bambin s’était présenté à l’école maternelle vêtu de ce t-shirt. Découvrant sa tenue, son institutrice l’avait rapidement habillé d’un polo en attendant que sa mère vienne le rechercher le soir.

«C’était de la provocation»

La mère ayant présenté ses excuses et fait part de sa «naïveté», l’affaire aurait pu en rester là. Mais, alerté par l’école, le maire UMP de Sorgues, Thierry Lagneau a décidé de saisir le procureur de la République d’Avignon. «Cela m’a semblé suffisamment grave.

Cela aurait pu perturber l’ordre public dans la commune, confie l’élu à 20 Minutes. On voit bien l’allusion qui est faite sur ce t-shirt.» Zeyad Bagour, l’oncle qui a conçu ce t-shirt pour le petit Jihad, ne se voile en effet pas la face. «Oui, ce n’est pas anodin.

Mais c’était pour jouer sur les mots. C’était de l’humour, un peu de provocation…»

C’est plutôt «Je suis une bombe sexuelle»

Car le petit est bien «né un 11 septembre» comme l’affirme son t-shirt. Et que Jihad est un prénom classique dans la tradition arabo-musulmane. «C’est une plaisanterie qui a mal tourné. La mère du petit est loin d’être une islamiste radicale», confie Bernard Senet, membre du Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (MRAP) dans le Vaucluse qui a lancé une pétition pour la soutenir. « Elle ne porte pas la voile. Elle est plutôt du genre à avoir des talons hauts et du maquillage. Et quand elle écrit ‘’Je suis une bombe’’ sur un t-shirt, c’est plutôt dans le sens ‘’Je suis une bombe sexuelle’’… »

Une récupération politique?

Dans la petite ville de Sorgues, Bouchra Harrat, la maman de l’enfant a également reçu le soutien des élus communistes qui pointent du doigt la récupération politique de toute cette affaire. «Une fois les vérifications faites, le maire aurait dû retirer sa plainte, pense ainsi Vivian Point, élu communiste à la mairie. Il ne l’a pas fait par intérêt politique…»

Maire de la ville depuis deux ans, Thierry Lagneau doit faire face à une opposition très forte du Front national. Sorgues est ainsi la ville du Vaucluse où le FN a fait le plus gros score aux dernières élections présidentielles. «Nous sommes dans la circonscription de Marion Maréchal Le Pen, poursuit Bernard Senet du Mrap.

Et il se dit qu’elle pourrait se présenter aux municipales à Sorgues où le contexte lui serait plus favorable qu’à Carpentras. Si le maire a fait tout ça, c’est pour ne pas lui laisser le champ libre.» Confronté à ces accusions, Thierry Lagneau se dit «atterré» de la réaction du Mrap. «Cette association devrait plutôt me soutenir dans ma démarche».

Quoi qu’il en soit, la maman et l’oncle du petit Jihad encourent cinq ans de prison et 45.000 euros d’amende.

Source :
http://www.20minutes.fr/societe/1112501-je-bombe-jihad-ne-11-septembre-mere-jugee-t-shirt-fils-trois-ans

Pour signer la pétition lancée par le MRAP, en soutien à Bouchra Harrat :
http://www.petitions24.net/contre_la_plainte_portee_sur_le_t-shirt_du_petit_jihad

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11 mars 2013 1 11 /03 /mars /2013 16:19


http://blogs.rue89.com/sites/blogs/files/assets/image/2012/10/bac.jpg
Transmis par Hacktivismes, depuis Le Monde, le 7 février 2013.

Quatre mois après le coup de filet contre la brigade anticriminalité (BAC) Nord de Marseille, Patricia Krummenacker et Caroline Charpentier, les deux juges chargées de l'instruction, s'intéressent aux responsabilités éventuelles de la hiérarchie policière.

Les patrimoines et le train de vie des quinze policiers de la BAC mis en examen pour "infractions à la législation sur les stupéfiants" et "vols en bande organisée" ont été passés au peigne fin. Ces derniers sont notamment suspectés d'avoir volé des stupéfiants et de l'argent aux délinquants qu'ils interpellaient.

Les enquêteurs visent désormais leur encadrement. Une question les taraude: la direction départementale de la sécurité publique (DDSP) des Bouches-du-Rhône a-t-elle choisi la politique de l'autruche pour gérer l'affaire en interne dès lors qu'elle a eu connaissance des infractions commises par ses fonctionnaires ?

Selon nos informations, les enquêteurs de l'Inspection générale de la police nationale (IGPN) cherchent à obtenir l'ensemble des documents et des notes de service internes susceptibles de répondre à cette question. Ainsi, fin janvier, plusieurs pièces ont été saisies à l'Evêché, les locaux de la police marseillaise.


Avisé dès 2009 des dérives de la BAC Nord, Pascal Lalle, alors directeur de la sécurité publique en fonction à Marseille – promu directeur central en juillet au niveau national –, n'a pas estimé nécessaire de prévenir le parquet.

Le procureur de la République de Marseille, Jacques Dallest, s'interroge: "La connaissance sérieuse de ces faits ne justifiait-elle pas à ce moment-là, un signalement en vertu de l'article 40 ?" Cet article du code de procédure pénale enjoint aux fonctionnaires ayant eu connaissance d'un crime ou d'un délit de prévenir sans délai le procureur de la République.

Dans cette affaire, la hiérarchie policière de Marseille a-t-elle voulu laver son linge sale en famille en tenant la justice à l'écart ? C'est ce que semble critiquer à mots couverts le procureur, officiellement alerté des soupçons qui pesaient sur la BAC Nord, le 7 novembre 2011 par une lettre du chef de la police des polices marseillaise, Didier Cristini.

Dès 2009, Pascal Lalle a procédé discrètement à quelques changements d'hommes et de cadres au sein des équipages de la BAC. Mais il a fallu attendre le 26 janvier 2012 – date à laquelle l'affaire est révélée dans Le Point – pour qu'il convoque ses cadres et chefs de groupe et les alerte officiellement de la gravité des faits.

Entendu le 2 octobre 2012 par l'IGPN, le capitaine Régis Verrechia, chef de la BAC Nord à partir de 2011 et jusqu'à la mise au jour de l'affaire a raconté cet épisode: "Il nous a demandé un travail de contrôle et nous a dit qu'il serait intransigeant s'il avait connaissance que la hiérarchie couvrait ce genre d'actes."

Pourquoi ne pas avoir sensibilisé plus tôt ses personnels ? Pascal Lalle affirme s'y être attelé, avisant à plusieurs reprises le parquet de façon informelle.

CORRUPTIONS QUOTIDIENNES

Les quinze policiers mis en examen début octobre 2012 sont sous contrôle judiciaire – les sept ayant été placés en détention provisoire ont été libérés fin décembre. Fin janvier, ces fonctionnaires ont été autorisés à reprendre leur travail. Seules restrictions, pas dans une BAC : en uniforme et en dehors des Bouches-du-Rhône. Leur réintégration au sein de la police est en cours. Elle interviendra dans les jours à venir.

Pour leurs avocats, cette bienveillance est le signe d'un dossier qui, après avoir été "artificiellement gonflé, a aujourd'hui du mal à prospérer". Me Alain Lhote, avocat d'un des prévenus, détenu du 6 octobre au 18 décembre 2012, oppose "la qualification pénale gravissime" des faits reprochés à son client – "en octobre, le parquet a parlé de gangrène à la BAC Nord", rappelle-t-il – à la rapidité avec laquelle les juges ont donné droit à sa demande de mise en liberté.

Sa consœur Me Myriam Greco, qui défend un autre mis en examen laissé libre à l'issue de sa garde à vue en octobre, voit dans ce dossier "des dysfonctionnements, un laisser-aller procédural et un laisser-aller dans le travail", mais sûrement pas des charges criminelles.

Entendus par les juges, les mis en cause ont réfuté les accusations, tout en admettant, pour certains, avoir extorqué des doses de stupéfiants à des revendeurs. "Elles sont destinées à des "tontons" [des informateurs] qui donnent des bonnes infos", minimise l'un des suspects, qui était chef de groupe à la BAC Nord.

Un autre reconnaît le vol d'une somme de 540euros : "Un pétage de plombs, dit-il au juge. Je me suis dit que, comme ça, j'allais faire du mal au trafic." D'autres fonctionnaires de la BAC ont évoqué une époque où "lorsque nous n'avions que la sacoche [les stupéfiants] et pas le charbonneur [le dealer] sur des interpellations ratées, nous conservions une petite partie du produit pour avoir une monnaie d'échange contre des informations que nous donnaient des tontons".

Au-delà de ces méthodes illégales, les écoutes mises en place dans les voitures de la BAC ont aussi révélé des pratiques de corruption quotidiennes.

Ainsi, comme l'écrit le patron de l'IGPN, le commissaire Didier Cristini, "S. [l'un des policiers mis en cause] a sa boulangerie qui lui donne ce qu'il veut et n'admet pas qu'un autre fonctionnaire de la BAC qui n'a pas son agrément s'y fasse servir gratuitement."

La révélation en octobre 2012 de cette affaire a-t-elle mis un terme aux pratiques des ripoux marseillais ? "Je voudrais être certain que ça se limite à la seule BAC Nord", répond, sceptique, le procureur Jacques Dallest.

Source :
http://www.lemonde.fr/societe/article/2013/02/07/bac-nord-de-marseille-la-justice-vise-la-hierarchie_1828451_3224.html

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9 mars 2013 6 09 /03 /mars /2013 16:46

http://www.grand-rouen.com/wp-content/uploads/2013/02/FORGERON1-e1360095608105-200x300.jpg
Transmis par Hacktivismes, depuis Le Point, le 6 mars 2013.

Il a été poursuivi pour avoir refusé de se soumettre à des tests ADN. Pour son avocate, ce jugement "est une forme de critique" à l'égard de la police.

Charles Torres, l'un des suspects dans l'affaire des sabotages de caténaires de la SNCF en 2008, attribués au groupe de Tarnac, a été relaxé mercredi de son refus de se soumettre à des tests ADN, a-t-on appris auprès de maître Marie Dosé, l'une de ses avocats.

L'homme avait été placé en garde à vue en février 2012 dans le cadre de l'enquête menée par l'antiterrorisme, mais aussitôt remis en liberté. Les enquêteurs soupçonnent ce forgeron rouennais d'une trentaine d'années d'être le fabricant des crochets utilisés pour les sabotages de caténaires en 2008.

Il n'a pas été mis en examen dans le cadre de ce dossier, mais a comparu début février à Rouen devant le tribunal correctionnel pour refus de se soumettre à des tests ADN. Mais, selon le journal Le Monde, l'ADN de Charles Torres était déjà en possession des enquêteurs.

Pour maître Dosé, la relaxe prononcée mercredi pour son client "est une forme de critique à l'égard d'une procédure menée par la Sdat (sous-direction de l'antiterrorisme, NDLR) de façon assez lamentable". Il y a une dizaine de jours, les avocats de Charles Torres ont en conséquence "déposé une plainte pour faux en écriture publique et tentative d'escroquerie au jugement", a précisé Me Dosé.

"Les policiers avaient falsifié certains éléments de leur enquête"

Selon elle, les enquêteurs de l'antiterrorisme "ont essayé d'escroquer le tribunal correctionnel de Rouen" pour obtenir légalement l'ADN de son client. En novembre 2012, les avocats du groupe de Tarnac avaient fait état de nouveaux éléments prouvant, selon eux, que les policiers avaient falsifié certains éléments de leur enquête.

Ils avaient aussi annoncé le dépôt d'une plainte avec constitution de partie civile pour subornation de témoin contre des policiers à Clermont-Ferrand, les accusant d'avoir fait pression sur un témoin à charge anonyme quelques jours après les faits.

Les avocats avaient aussi mis en cause l'utilisation d'informations fournies aux enquêteurs par un policier britannique "infiltré" au sein du groupe de Tarnac.

Source :
http://www.lepoint.fr/societe/affaire-tarnac-le-forgeron-normand-charles-torres-relaxe-a-rouen-06-03-2013-1636792_23.php

Pour rappel :
http://clap33.over-blog.com/article-actu-proces-du-forgeron-de-tarnac-compte-rendu-115241167.html

Et :
http://clap33.over-blog.com/article-actu-l-instruction-tarnac-joue-les-prolongations-115081314.html

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9 mars 2013 6 09 /03 /mars /2013 14:04


http://a401.idata.over-blog.com/3/42/41/98/Politique/ou-est-l-insecurite.jpg
Depuis Mille Babords, par le Collectif des familles victimes de crimes racistes et de violences policières.

La mort de Yacine Aïbeche Souilah, âgé de seulement 19 ans, tué par un policier qui n’était pas en exercice a soulevé une très vive indignation dans la cité de Félix Pyat à Marseille.

Mortellement blessé dans la nuit du 13 février 2013, il décèdera des suites de ses blessures le jeudi 14 à 7h du matin.

Inculpé d’homicide volontaire tant les charges retenues contre lui sont lourdes, le policier, âgé de 38 ans est actuellement en garde à vue pour expliquer cet acte irréparable. Mais cela ne peut néanmoins soulager la famille et les habitants de la cité.

La famille est sous le choc et a du mal à réaliser ce qui s’est passé, à comprendre.
Des questions douloureuses restent sans réponses.

Pourquoi avoir tiré sur Yacine et son copain, ces deux jeunes qui sortaient d’une alimentation de nuit ce soir-là ?
Pourquoi Yacine n’est plus rentré chez lui ?

Pourquoi est-il mort d’une blessure par balle après avoir été transporté en voiture à l’hôpital desbief par son copain ? Et puis également pourquoi ce dernier est-il toujours retenu par la police comme témoin principal ?

La nouvelle de cette mort est terrible et d’autant plus inacceptable qu’elle entre dans une longue histoire qui commence à être insupportable, celle des personnes tuées par des policiers ou des beaufs « mal dans leur peau  » qui s’expriment d’abord par les armes.

Et comme toujours en pareil cas, les proches sont assommés par la douleur, les militants réagissent aux discours et aux arguments invariablement développés par la police. Et la famille, elle, en proie à la détresse ne cherche plus qu’à récupérer le corps.

Et comme toujours en pareil cas, la pratique est toujours la même : la police cherche une «  raison  » du côté de la famille victime.

Dans le cas présent, cela a été une perquisition au domicile de la mère le matin même de la mort de Yacine.
A cela s’ajoutent des commentaires de policiers et de journalistes à propos de la vie et de l’identité de la « présumée victime , des supputations sur les circonstances qui ont entraîné la mort de ce jeune. « Un jeune qui fumait un joint dans le magasin, connu des services de police  » et voilà la victime qui n’est plus vraiment victime, qui est peut-être «  responsable  » de sa propre mort.

Un procédé bien connu, des mots qui se répètent et sèment le doute sur la victime et voilà qu’on se demande si elle est vraiment innocente.

Le doute fait partie de l’histoire, rien n’est nouveau dans ces rapports entre police, média et famille victime des crimes racistes et des violences policières.

Alors que la famille se demande pourquoi Yacine est mort, la police et les médias se posent la question du comment. Le comment devient plus important que le pourquoi, il induit déjà dans la conscience que la victime était peut-être coupable.

Le nom déjà, celui de Yacine, un élément déterminant ? Et puis, un jeune fumant un joint avec des copains, et qui plus est connu de la police.
Par contre, on ne sait rien sur le policier, seulement qu’il était fortement alcoolisé et possédait son arme de service.

S’il faut résister à la colère qui envahit humainement les personnes. la justice française de son côté se doit d’être irréprochable pour redonner confiance à toute une jeunesse désespérée quand une nouvelle fois, c’est un policier qui tue un jeune des quartiers populaires.
Le travail de la justice commence et permettra de comprendre le pourquoi de la mort de Yacine, c’est ce qu’attendent la famille, les militants, les habitants . Et l’attente est des plus irrépressibles.

La levée du corps se fera le Samedi 16 pour être inhumé en Algérie. Une fois enterré par sa famille, Yacine, encore un jeune tombé des balles d’un policier, devra être défendu, sa mémoire devra être défendue.

Nous nous y engageons.

Le Collectif des familles victimes de crimes racistes et de violences policières

Source :
http://www.millebabords.org/spip.php?article22981

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8 mars 2013 5 08 /03 /mars /2013 14:43


http://www.sudouest.fr/images/2013/03/03/983033_22820413_460x306.jpg
Le 3 mars 2013

[DOCUMENT] Selon une note confidentielle que s'est procurée « Sud Ouest », la chancellerie renonce à harmoniser l'accès à la télévision entre établissements publics et privés.

La décision avait pourtant fait grand bruit. Face aux pressions répétées de la Cour des comptes et même du Conseil de l'Europe dénonçant des écarts allant de 4 à 40 euros par mois pour louer une télévision en prison et une gestion parfois opaque de cette manne, Michèle Alliot-Marie avait finalement tranché en 2010 : il devait en coûter 8 euros par mois dans tous les établissements français. Soit le prix coûtant compte tenu des marchés passés, selon le ministère.

Annoncée à grand renfort médiatique, cette mesure devait prendre effet au 1er janvier 2012 dans les établissements publics et au 1er janvier 2013 pour ceux, de plus en plus nombreux, dans lesquels l'administration pénitentiaire délègue la gestion à des entreprises privées où le tarif était plafonné à 18 euros.

Mais, en toute discrétion cette fois, la chancellerie a finalement fait machine arrière, comme en témoigne une note confidentielle de la direction de l'administration pénitentiaire datant d'octobre 2012 que « Sud Ouest » s'est procurée. « Le directeur du cabinet du garde des Sceaux a décidé que la mise en œuvre de ce nouveau tarif serait différée à l'échéance des contrats en cours d'exécution. »

Lire la suite et voir le document :
http://www.sudouest.fr/2013/03/03/la-tele-encore-au-prix-fort-983033-7.php

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7 mars 2013 4 07 /03 /mars /2013 11:15


http://images.midilibre.fr/images/2013/02/26/la-voiture-correspondait-au-vehicule-dans-lequel-l-homme-que_532696_510x255.jpg
Depuis Midi Libre, le 26 févier 2013.

Mobilisés pour tenter de retrouver la trace d’un évadé, avec un dispositif de surveillance installé sur le secteur de Cité 2, les policiers ont bien cru avoir affaire à leur “client”, mardi, vers 15 h, lorsqu’ils ont vu arriver une Mercedes C 220 gris métallisé, immatriculée dans l’Aude.

Il faut dire que cette voiture correspondait au véhicule dans lequel l’homme que recherchaient les policiers, très connu sur Carcassonne, avait été dernièrement repéré.

C’est ainsi qu’à la vue de la Mercedes qui venait de négocier un virage face à “Jardiland”, un policier s’est mis en position de tir, visant la voiture qui arrivait face à lui.

Croyant avoir affaire à un malfaiteur, la jeune femme au volant aurait, selon nos informations, baissé la tête et accéléré.

Le policier a été longuement entendu par ses supérieurs

C’est alors que le policier a fait usage de son arme de service à huit reprises, à hauteur des pneus et du bas de caisse, côté gauche. Pas moins de six impacts de balles de calibre 9 mm ont ainsi été relevés.

Si cette femme n’avait pas déposé plainte, mardi soir, le policier qui lui a tiré dessus par méprise a été longuement entendu par ses supérieurs.

"Il n’y a pas eu de blessé, fort heureusement, mais nous sommes en train d’essayer de comprendre ce qui s’est passé. Le policier aurait-il pu éviter de tirer à plusieurs reprises, ou pas ?", a indiqué le procureur de la République de Carcassonne, Antoine Leroy.

Source :
http://www.midilibre.fr/2013/02/26/carcassonne-des-policiers-tirent-par-erreur-sur-une-voiture,651277.php

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6 mars 2013 3 06 /03 /mars /2013 14:54


http://media.rtl.fr/online/image/2012/1031/7754138188_un-lyceen-tue-a-coups-de-couteau-a-la-reunion.jpg
Transmis le 21 février 2013

Cette nuit les affrontements ont repris à la Réunion d'après France-Info, une mairie annexe a été incendiée.

++++++

Ile de la Réunion : affrontements entre les forces de l'ordre et des jeunes

Publié le 19/02/2013 à 09:01

Des manifestants avaient bloqué avec des barrages les artères principales de circulation afin de réclamer des contrats aidés à la mairie.

Après un jour de blocage routier dû à des barrages installés par des manifestants réclamant du travail, des jeunes et les forces de police se sont affrontés dans la nuit de lundi à mardi à la Réunion, au Port (nord). Les affrontements ont duré une bonne partie de la nuit dans plusieurs quartiers de cette commune, à une quinzaine de kilomètres de Saint-Denis, selon des témoins.

Aux grenades lacrymogènes tirées par les gendarmes mobiles, les manifestants ont répliqué par des jets de pierres et de cocktails molotov dans le secteur de la Rivière de Galets et la cité Rico Carpaye. Des poubelles ont été incendiées un peu partout dans la ville où le calme est revenu à 1 heure du matin.

Des contrats aidés comme revendications

Les affrontements ont démarré après la levée d'un barrage routier installé par des jeunes qui réclamaient des contrats aidés de la mairie et ayant provoqué des embouteillages monstres sur un artère clé. Une réunion entre le maire du Port, Jean-Yves Langenier (PCR), et une délégation de jeunes dans l'après-midi, n'a pas abouti."

La commune n'a pas les moyens de régler seule les problèmes du chômage", a dit le maire. Dans le sud de l'île, des jeunes ont aussi bloqué un carrefour à Saint-Pierre et brûlé des poubelles avant d'être rapidement délogés par les forces de l'ordre. Depuis quelques jours, des barrages routiers ont été installés sur le réseau routier dans plusieurs communes par de petits groupes de jeunes réclamant des emplois.

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