Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : Le blog du C.L.A.P33
  • : Collectif bordelais Contre les Abus Policiers
  • Contact

Recherche

LOIS LIBERTICIDES

Contester une amende
pour manif interdite

Juin 2019 : klik !

******

La censure
sur Internet

Avril 2019 : klik !

******
Etat d'urgence


Le cadre légal : klik


****
Kezaco la loi
"Etat d'urgence"



C'est par là : klik !

*****
Notre Facebook

 

C'est par là :
facebook.com/clap33

*****

Agenda des luttes

 En ligne ici : klik !

Et encore...

 



https://a2-images.myspacecdn.com/images04/2/8050b970040d479da3e063184a2bbb9c/full.jpg

 


 

 

https://a4-images.myspacecdn.com/images04/10/085780129eb0413dbdf3961ab6da8567/full.jpg

 

 

14 novembre 2019 4 14 /11 /novembre /2019 13:08

Le 13 novembre 2019

Alors que le président de la République est attendu à Dormans et Epernay ce jeudi 14 novembre, le préfet de la Marne a pris un arrêté pour interdire tout rassemblement à Epernay et dans les 11 autres communes traversées par Emmanuel Macron.

La visite du président de la République Emmanuel Macron ce jeudi 14 novembre à Dormans et Epernay s'accompagne d'importantes restrictions de circulation dans la capitale du Champagne mais aussi d'un arrêté préfectoral pour interdire tout rassemblement.

L'arrêté du préfet de la Marne interdit toute manifestation sur le périmètre de 12 communes, dont Dormans et Epernay, "considérant les appels à manifester sur les réseaux sociaux".

La crainte d'une manifestation de gilets jaunes ?

L'interdiction est valable sur tout le tracé du cortège du président de la République, de 9 h à 20 h et le préfet de la Marne invoque dans son arrêté les risques liées à des "manifestations non déclarées".

La CGT d'Epernay en colère

L'union locale CGT d'Epernay avait déposé vendredi une demande en préfecture pour manifester ce jeudi 14 novembre sur l'Avenue de Champagne, à l'occasion de la venue du président de la République, et appeler au rassemblement. Manifestation interdire donc.

Ce qui met en colère la secrétaire générale de l'union locale Chantal Berthelemy : "les organisations syndicales, on est pas des terroristes... en plus quand même à Epernay à chaque fois nos manifestations il y a jamais eu de problème!".

La délégation de la CGT qui devait être reçue en sous préfecture d'Epernay ce jeudi ne s'y rendra finalement pas.

En revanche, la CGT manifestera bien ce jeudi devant l'hôpital Auban Moët d'Epernay à 9 h, pour dénoncer les conditions de travail dans les hôpitaux publics.

Source :
https://www.francebleu.fr/infos/societe/visite-d-emmanuel-macron-a-dormans-et-epernay-un-arrete-pour-interdire-toute-manifestation-1573664041

Partager cet article
Repost0
14 novembre 2019 4 14 /11 /novembre /2019 12:54

Le 13 novembre 2019

Victimes de violences policières, particulièrement graves et nombreuses pendant le mouvement des Gilets jaunes, les « Mutilés pour l’exemple » ont formé un collectif au printemps dernier.

Éborgnés, amputés, traumatisés, ils doivent s’adapter à la nouvelle vie qu’on leur a imposée.

Le 22 septembre, ils manifestaient à Bordeaux, demandant la fin de l’impunité et du carnage policier. Reportage et témoignages.

Pour ceux qui ne connaissent pas Bordeaux, la visite guidée est d’un effet terrible. La troisième marche du collectif des « Mutilés pour l’exemple » trace à l’intérieur de la ville un chemin de croix de la répression subie par les Gilets jaunes.

Ce 22 septembre, le cortège de 500 personnes s’arrête et écoute à chaque station comment un blessé a perdu, qui son œil, qui sa main, sa joue, sa vision, et dans le lot souvent son métier et sa tranquillité, ainsi que beaucoup d’illusions.

Ça commence place de la Bourse, face au miroir d’eau de la métropole girondine airbnbisée. Les manifestants brandissent des croix en polystyrène jaune avec le nom des blessés. Le bilan global de la répression des Gilets jaunes a atteint des hauteurs historiques.

Officiellement, il fait état de 2 500 blessés, mais est certainement sous-évalué. En cause notamment, la grenade assourdissante Gli-F4, les grenades de désencerclement et les tirs de flashballs.

Les victimes sont lycéens, secrétaires médicales, intermittents du spectacle, chauffeurs routiers, marins, ouvriers, étudiants, sans emploi. C’est la France des Gilets jaunes.

Lire la suite et notamment des portraits blessé-e-s :
http://cqfd-journal.org/A-la-marche-des-Mutiles-pour-l

Partager cet article
Repost0
13 novembre 2019 3 13 /11 /novembre /2019 16:13

Transmis par O. Le 11 novembre 2019

Des affrontements entre étudiants et policiers anti-émeute ont éclaté lundi à l'Université économique AOSEE du centre-ville d'Athènes.

Des dizaines d'étudiants sont entrés dans les locaux de l'établissement afin de protester contre la décision du Sénat de fermer l'université pour une semaine «délibérément et sans raison», comme on dit.

Les étudiants ont commencé à lancer des pierres sur les escouades de police. Ils ont riposté avec des gaz lacrymogènes et des grenades éclair.

À la fin, un groupe d'environ 80 étudiants a pu entrer dans la cour de l'université, où ils ont été encerclés par la police anti-émeute.

Les efforts pour apaiser la tension ont amené les escouades de police à se retirer et à rester à la porte de l'université.

Alors que de plus en plus d'étudiants affluaient à l'université solidairement, la police les repoussa avant d'arriver aux portes.

Selon les médias, certains étudiants auraient été blessés et d’autres auraient des problèmes respiratoires.

Selon les dernières informations, les étudiants sont coincés à l'intérieur de l'université et la police ne permet pas aux ambulances de les atteindre.

Le Sénat a décidé de poser un cadenas à l'université, qui sera fermée du 11 au 17 novembre 2019, date à laquelle les étudiants commémorent traditionnellement le soulèvement des étudiants contre la junte militaire en 1973.

Dimanche, la police a effectué une descente dans une partie des locaux de l’Université économique, où des anarchistes stockaient du matériel qu’ils avaient utilisé pour attaquer la police .

L'une des toutes premières réformes du gouvernement conservateur a été l'abolition de « l'asile universitaire», permettant ainsi à la police de pénétrer plus facilement dans un bâtiment public qui était autrefois une zone interdite.

Peu de temps après 14 h 30, les étudiants pourraient quitter l’université et défiler sur la Patision Avenue en scandant des slogans.

Partager cet article
Repost0
13 novembre 2019 3 13 /11 /novembre /2019 15:35

Le 5 novembre 2019

Les forces d’occupation israéliennes viennent d’arrêter à nouveau Khalida Jarrar, parlementaire féministe et militante pour la défense des prisonniers politiques palestiniens.

Nous avons eu plusieurs fois l’occasion de la rencontrer lors de nos délégations, et son témoignage poignant nous avait éclairé sur la situation des détenus.

L’AJPF se joint à la campagne pour sa libération, et exprime tout son soutien à sa famille dans cette difficile épreuve. L’AJPF exprime aussi son soutien aux plus de 5 000 détenus politiques palestiniens et à leurs familles.

Nous vous informerons des actions qui se mettront en place si la détention de Khalida Jarrar se prolonge.

Jeudi 31 octobre à l’aube, les forces d’occupation israéliennes ont pris d’assaut le domicile de Khalida Jarrar à Ramallah avec plus de 70 soldats et 12 véhicules militaires armés et l’ont arrêtée.

Cette arrestation intervient à peine huit mois après la dernière libération de Khalida, après un emprisonnement de 20 mois en Israël, sans inculpation ni procès sous le régime de la détention administrative.

Les ordonnances de détention administrative peuvent être émises pour une période maximale de six mois à la fois, et elles sont renouvelables indéfiniment.

Des centaines de Palestiniens passent ainsi parfois des années en prison sans inculpation ni procès.

Au sein des prisons israéliennes, elle a joué un rôle de premier plan pour organiser l’enseignement des filles mineures détenues, afin de leur permettre de continuer leur scolarité lorsque l’autorité pénitentiaire les en privait, organisant également des cours sur les droits de l’homme.

Plus de 275 organisations, partis politiques et mouvements sociaux du monde entier se sont unis pour lancer un appel collectif à sa libération.

Source :
https://plateforme-palestine.org/La-deputee-palestinienne-Khalida-Jarrar-a-nouveau-arretee-Communique-de-l-AJPF

Partager cet article
Repost0
13 novembre 2019 3 13 /11 /novembre /2019 15:23

Le 8 novembre 2019

Deux policiers vont être renvoyés en correctionnelle après des violences en marge du mouvement des "gilets jaunes".

"On nous annonce que deux policiers vont être poursuivis, un pour un pavé, un pour une gifle, alors qu'en réalité depuis un an nous sommes passés de maintien de l'ordre à une répression jamais vue depuis 50 ans", a réagi sur franceinfo vendredi 8 novembre le journaliste David Dufresne, auteur de Dernière sommation, chez Grasset et de la compilation sur Twitter "Allô place Beauvau", après le bilan présenté par le parquet de Paris des enquêtes pour violences policières en marge du mouvement des "gilets jaunes".

Le parquet de Paris a annoncé jeudi 7 novembre que deux agents seront renvoyés en correctionnelle, après des violences pendant la manifestation des "gilets jaunes" du 1er mai.

franceinfo : Vous qui êtes à l'origine des messages Twitter "Allô place Beauvau" pour signaler les violences policières, est-ce que vous avez le sentiment, comme le dit le ministre de l'Intérieur, que la justice fait son travail ?

David Dufresne : Le ministre de l'Intérieur est en-dessous de tout. Il répète les mêmes clichés à longueur de temps.

Prenons simplement pour exemple ces premiers policiers qui vont être renvoyés en correctionnelle. L'un d'entre eux, c'est pour un jet de pavé. Il n'y a pas de victime.

Donc, quand M.Castaner induit l'idée que si les gens ont été blessés, c'est parce qu'ils ont attaqué les policiers, nous avons là un cas parmi des milliers d'autres qui le contredisent.

Et le deuxième cas, c'est un policier, un CRS qui donne une paire de gifles à un monsieur qui s'abrite et qui ne porte aucun coup.

La justice, elle a un tort, c'est qu'elle prend beaucoup de temps. Et elle ne prend pas toujours le même temps.

Je veux dire par là que des centaines de "gilets jaunes" ont été incarcérés et des milliers ont été condamnés, déjà. Et pour l'instant, les policiers sont toujours en attente du premier jugement.

Mais ça prend du temps, d'enquêter pour les cas les plus graves que vous mentionnez...

Oui. Cela dit, vous avez dit qu'il y a 18 informations judiciaires ouvertes pour les cas les plus graves. Il y a deux morts, 24 personnes qui ont perdu un oeil et cinq qui ont perdu une main.

Cela n'a jamais été contesté.

Et pour l'instant, on a 18 cas.

On voit bien que le parquet, en faisant cette annonce, fait un ballon d'essai pour jauger comment les syndicats de police vont réagir.

Le seul problème, c'est que la question n'est pas de protéger un corps contre un autre. La question est de savoir si on peut faire confiance en une justice qui s'appuie sur un service qui s'appelle l'IGPN, dont on sait aujourd'hui qu'il est inefficace en matière de violences policières.

Pourquoi ? Comment l'analysez-vous ?

Des chercheurs extrêmement modérés considèrent que dès lors qu'il s'agit de violences policières, l'IGPN est dans un angle mort, et certains appellent cela une énigme. La raison est toute simple : ce sont des policiers qui sont chargés de juger d'autres policiers.

Tant que l'IGPN ne sera pas un peu plus indépendante, on arrivera à ce genre de cas.

Aujourd'hui, quand même, on est dans le folklore.

On nous annonce que deux policiers, un pour un pavé, un pour une gifle vont être poursuivis, alors qu'en réalité, depuis un an, nous sommes passés de maintien de l'ordre à une répression jamais vue depuis 50 ans.

On va voir si les juges vont avoir des enquêteurs qui vont pouvoir travailler pour aller au bout des choses. Pour l'instant, ce n'est pas sérieux, ces deux annonces.

Quand les syndicats de policiers disent que ce ne sont pas les policiers qui sont violents, mais qu'ils adoptent la force légitime face à des agressions, que répondez-vous ?

Je réponds que toute la question, et qui est très belle, qui interroge tout le monde, c'est celle de la légitimité de l'emploi, de la force.

Cette légitimité en France s'appuie sur deux choses : la stricte nécessité de l'usage de la force et la proportionnalité.

Eh bien, nous sommes nombreux à le dire, à le documenter, à photographier ou à le filmer : ces deux principes sont pulvérisés. La légitimité n'est pas sacrée. La légitimité, ça se discute.

Si, à un moment donné, la police républicaine n'agit plus avec les principes de la République, elle ne peut pas dire : je suis légitime parce que je suis la République. C'est trop facile.

Et dans le cas des "gilets jaunes", dans le cas de ce qui se passe dans les quartiers depuis une trentaine d'années, cette légitimité doit être discutée.

Source :
https://www.francetvinfo.fr/economie/transports/gilets-jaunes/policiers-renvoyes-en-correctionnelle-nous-sommes-passes-de-maintien-de-l-ordre-a-une-repression-jamais-vue-depuis-50-ans-estime-le-journaliste-david-dufresne_3694323.html

Partager cet article
Repost0
13 novembre 2019 3 13 /11 /novembre /2019 15:03

Le 6 novembre 2019

Florent Castineira dit Casti, supporter du MHSC connu pour avoir fait condamner l'Etat après avoir perdu un œil dans un tir de flashball en marge d'un match, était jugé ce mercredi pour l'occupation illégale de l'ex-musée Agropolis à Montpellier, lieu de la récente Assemblée des Gilets Jaunes.

Une quarantaine de manifestants s'est réunie ce 6 novembre 2019 devant le tribunal administratif de Montpellier pour soutenir un sympathisant des Gilets Jaunes poursuivi pour l'occupation illégale de l'ancien musée d'Agropolis, théâtre de l'Assemblée des Assemblées du mouvement, du 1er au 3 novembre derniers.

Du supporter au militant anti-expulsion

Deux personnes étaient initialement convoquées, mais finalement seule la plainte contre Florent Castineira a été maintenue par le Conseil Régional d'Occitanie, propriétaire des lieux. Ce jeune homme n'est pas un inconnu : sous le surnom de "Casti", il avait défrayé la chronique en 2012 après la perte de son œil suite à un tir de flashball en marge d'un match du MHSC, le club de football de Montpellier dont il est un fervent supporter.

En 2019, l'Etat a été condamné à lui verser près de 50.000 €, même si un non-lieu à l'encontre du policier à l'origine du tir a été prononcé sur le plan pénal.

Remise en état de la friche d'Agropolis

Tout a commencé une semaine avant le rassemblement national des Gilets Jaunes à Montpellier. Florent Castineira et un groupe de militants du mouvement, faute de salle louée par une municipalité, finissent par entrer et occuper illégalement la friche d'Agropolis Museum.

Ils travaillent pendant une semaine pour pouvoir accueillir les quelque 500 participants. Au programme : nettoyage, débarras, travaux d'électricité et même de plomberie :

"Quand on est arrivés le tableau électrique du bâtiment était défectueux, saboté, on a remis en ordre tout ça avec des électriciens," confie Florent

Ils l'assurent, ils n'ont pas ménagé leur peine pour sécuriser les lieux, laissés à l'abandon depuis de longues années.

La Région plaide le défaut de sécurité

Au contraire, pour la Région Occitanie, propriétaire du bâtiment, et pour son avocat maître , la sécurité n'est pas assurée dans ce lieu qui n'est plus entretenu depuis 2010 :

"Il y a un système électrique qui est complétement défaillant, nous n’avons plus de système de désenfumage, on n’a plus de système de sécurité, il peut y avoir de graves carences et on met en risque en cas de sinistres de se retrouver dans une grande difficulté et les premières personnes touchées sont les occupants."

Le tribunal administratif de Montpellier a mis sa décision en délibéré. Elle devrait être rendue d'ici une semaine au maximum. Florent Castineira assume  seul l'occupation illégale du lieu. Il saura alors s'il est expulsable immédiatement, ou s'il devra faire face à une procédure judiciaire plus longue.

En attendant, il fourmille d'idées pour aménager le bâtiment en un lieu alternatif et associatif. Pas sûr, là encore, que la Région soit d'accord. Son avocat a présenté à l'audience un tout autre projet de réhabilitation.

Source :
https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/herault/montpellier/montpellier-casti-du-supporter-foot-victime-tir-flashball-au-militant-juge-occupation-illegale-1746211.html

Partager cet article
Repost0
7 novembre 2019 4 07 /11 /novembre /2019 15:45

Le 4 novembre 2019

Jeudi 17 octobre, Sophia Huang Xueqina, une journaliste et militante féministe, était convoquée par la police de Canton, dans le sud de la Chine.

Elle devait récupérer son passeport, confisqué pendant l’été.

Sa famille ne l’a plus revue depuis.

Elle est toujours en détention, vraisemblablement pour «trouble à l’ordre social» probablement suite à participation au mouvement à Hongkong.

Sophia Huang Xueqin est connue pour être l’une des initiatrices de #Metoo en Chine qui a éclaboussé plusieurs hommes très en vue.

Notons que les autorités chinoises ferment sites et comptes féministes, censurent le hashtag #MeToo ce qui oblige beaucoup de féministes à militer de manière clandestine en utilisant notamment des moyens de communication sécurisés.

Source :
https://secoursrouge.org/chine-arrestation-et-disparition-dune-militante-feministe/

Partager cet article
Repost0
7 novembre 2019 4 07 /11 /novembre /2019 15:43

Le 6 novembre 2019

Dans la nuit du dimanche 3 au lundi 4 novembre, plus de 300 militantes ont collé sur les murs des tribunaux de plusieurs villes de France pour dénoncer l’inaction de l’état français face aux féminicides.

Quatre d’entre elles ont été arrêtées à  Lyon et sont convoquées aujourd’hui par la police. Les militantes défendent la légitimité de leur action malgré son illégalité.

Depuis le début de l’année, 127 femmes en France ont perdu la vie sous les coups de leur conjoint ou ex-compagnon.

Source :
https://secoursrouge.org/france-quatre-colleuses-daffiche-denoncant-les-feminicides-arretees-a-lyon/

Partager cet article
Repost0
7 novembre 2019 4 07 /11 /novembre /2019 15:40

Le 29 octobre 2019

Le groupe Yorum est une organisation d’artistes populaires en Turquie. Leurs chants révolutionnaires et leurs concerts engagés ont provoqué la répression du régime fasciste d’Erdoğan.

Depuis 160 jours, les membres du groupe emprisonnés sont en grève de la faim.

Ils sont aujourd’hui dans un état critique, comme en témoigne le poids de l’une d’eux, Bahar Kürt, tombée à 42 kg.

Les membres du groupe réclament :
- La fin des raids de police contre le Centre Culturel İdil, qui est constamment perquisitionné dans une tentative d’intimider les masses dans l’endroit où le groupe Yorum agit.

- Le retrait des membres du groupe Yorum de la liste des personnes recherchées par le Ministère.

- Le retrait de l’interdiction des concerts du groupe Yorum, tous interdits depuis presque trois ans.

- L’arrêt des poursuites contre les membres du groupe Yorum.

- La libération de tous les membres du groupe Yorum.

Source :
https://secoursrouge.org/turquie-les-membres-du-groupe-yorum-toujours-en-greve-de-la-faim/

Partager cet article
Repost0
7 novembre 2019 4 07 /11 /novembre /2019 14:29

Le 23 septembre 2019

Nouveau cap répressif franchi, cette fois sur la liberté d’informer : 5 mois de prison avec sursis pour une video de manif

Un gilet jaune dijonnais a été condamné à 5 mois de prison avec sursis pour avoir filmé et diffusé sur le web une vidéo des affrontements qui avaient eu lieux devant la caserne Deflandre pendant l’acte 8 des gilets jaunes, le samedi 5 janvier 2019.

Voici encore une nouveauté dans la répression, qu’il va falloir prendre au sérieux (signalé par @DijonDTR, merci à elle/lui).

Voici le texte sur la base duquel la personne a été condamnée.
https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006070719&idArticle=LEGIART

Est considéré comme complice de violences et encourt donc la même peine celui ou celle qui les filme.
Encourt 5 ans celui où celle qui diffuse.

Une immunité pénale est néanmoins prévue :
– lorsque cela rentre dans l’exercice de la profession de journaliste
– lorsqu’il s’agit de recueillir un élément de preuve en justice.

ompte tenu de la difficulté pour certain.e.s journalistes de se voir reconnaître cette qualité, l’immunité journalistique ne paraît pas les mettre complètement à l’abri de poursuites.

Quant aux simples manifestant.e.s ou passant.e.s qui filment : sur quelle base determine-t-on le motif pour lequel ça a été filmé, exactement ?

Rappelons que cette infraction a été créée par la loi du 5 mars 2007 prévention de la délinquance (grande époque), en réaction au phénomène du « happy slapping », qui consiste dans le fait de filmer une agression ciblée par un groupe.

Ce texte est donc évidemment dévoyé, et n’a absolument aucun sens appliqué aux cas de personnes filmant des évènements en manif’, si ce n’est vouloir dissuader les gens de filmer.

Nous avons vu légion de scènes d’intimidation physique par des policiers pour faire cesser les actions de vidéo de manifestant.e.s.

Voici désormais l’utilisation du droit pénal.

Source :
https://seenthis.net/messages/803099

Partager cet article
Repost0
7 novembre 2019 4 07 /11 /novembre /2019 14:08

Transmis par les camarades Gilets Jaunes de l'A63

Salut ! Voici un tract pour avertir manifestants, passants et riverains des dangers des gaz...

A chacun de nous de l'imprimer (recto-verso) et de le diffuser dans nos réseaux.

Bisous, courage !

Partager cet article
Repost0
7 novembre 2019 4 07 /11 /novembre /2019 13:31

Le 18 octobre 2019

Interrogé jeudi sur les blessures graves dont des « gilets jaunes » ont été victimes sans s’être eux-mêmes montrés violents au préalable, le ministre de l’intérieur a répondu à côté.

Onze mois après le début du mouvement des « gilets jaunes », le sujet des violences policières reste particulièrement sensible pour le gouvernement.

Invité de l’émission « Vous avez la parole », sur France 2, jeudi soir, le ministre de l’intérieur Christophe Castaner a défendu son action et celle des forces de l’ordre face aux critiques.

Mais il s’est montré très confus lorsqu’il a été interrogé sur la situation des manifestants qui ont été blessés par les forces de l’ordre alors qu’ils ne représentaient pas de menace particulière.

Ce qu’il a dit

L’émission de France 2 a notamment abordé le thème des violences policières commises lors de la mobilisation des « gilets jaunes ».

Et Christophe Castaner y a été invité à réagir sur des propos, sur France Inter, du journaliste indépendant David Dufresne, qui a documenté les cas de blessures de manifestants tout au long du mouvement, et vient de publier un roman, Dernière sommation (Grasset), inspiré de cette expérience.

M. Dufresne a déclaré lors d’un entretien sur France Inter, le 3 octobre :

« Vingt-quatre personnes ont perdu un œil, cinq une main, pour avoir manifesté. Aucune d’entre elles n’est poursuivie pour la moindre dégradation. C’est de ça dont on parle. »

Christophe Castaner interrompt alors le visionnage de la séquence, comme le format de l’émission l’y autorise.

Sur le plateau de l’émission, le journaliste de France 2 l’interpelle et relit les propos tenus par David Dufresne.

Le ministre de l’intérieur le coupe :

« C’est pour ça que j’ai buzzé, parce que c’est juste faux. Aujourd’hui, tous ces signalements ont fait l’objet d’une enquête de l’IGPN ou de l’IGGN. Un certain nombre de ces enquêtes sont judiciarisées. Et ensuite, il y a le temps de la justice. Il n’appartient ni à ce journaliste, ni à moi, ni à vous de dire le droit et la justice. »

POURQUOI C’EST CONFUS

Christophe Castaner n’a pas tort sur un point : de nombreuses enquêtes (plus de trois cents) en lien avec les manifestations des « gilets jaunes » ont été ouvertes par l’inspection générale de la police nationale (IGPN) et l’inspection générale de la gendarmerie nationale (IGGN).

Certaines ont été classées sans suite, mais la plupart suivent encore leur cours.

En revanche, sa réponse interpelle parce que le ministre de l’intérieur ne répond pas vraiment à l’intervention de David Dufresne sur France Inter.

Le journaliste indépendant insistait sur une réalité bien particulière : un certain nombre de manifestants blessés (y compris grièvement) lors des manifestations des « gilets jaunes » n’ont pas été, par ailleurs, inquiétés pour des violences ou dégradations qui auraient constitué une menace pour l’ordre public.

Une enquête du Monde montre par exemple comment un manifestant, Olivier Beziade, a été gravement blessé à la tête à Bordeaux, le 12 janvier, par un tir de LBD (lanceur de balles de défense) qui l’a atteint à la tête alors qu’il prenait la fuite.

En cela, David Dufresne n’a rien dit de faux, et la réponse de Christophe Castaner était en décalage avec les propos sur lesquels il devait réagir.

Contacté par Le Monde, l’entourage du ministre reconnaît qu’il y a eu « une confusion » involontaire de la part de ce dernier lors de cette séquence, tout en précisant que « même les journalistes ne l’ont pas relevée ».

Au ministère de l’intérieur, on ne conteste pas l’existence de blessés graves qui n’étaient pas eux-mêmes violents, sans livrer de chiffres (ceux avancés par David Dufresne sont le fruit de son propre décompte).

Mais on insiste sur le fait qu’« en général », les policiers répliquent à des violences préalables de la part de manifestants.

Les possibles manquements à la règle « font l’objet de suites judiciaires », précise-t-on au ministère.

Source :
https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2019/10/18/la-confusion-de-christophe-castaner-sur-les-violences-policieres_6016039_4355770.html

Partager cet article
Repost0
7 novembre 2019 4 07 /11 /novembre /2019 13:24

Le 31 octobre 2019

Convocations en séries, intimidation, menaces sur l’emploi, sur la famille, les Gilets Jaunes de l’Avesnois dénoncent.

Nous avons été contacté par plusieurs Gilets Jaunes de l’Avesnois, signalant subir une pression policière souvent injustifiée et proche du harcèlement.

Derniers faits en date, suite à la destruction de leur premier « QG » situé à l’époque à Bettignies (59) les gilets jaunes de l’avesnois étaient à la recherche d’un nouveau terrain dans leur région.

"Il y a environ trois semaines, nous avions contacté le Maire de Hautmont, lequel nous a alors reçu, nous étions quatre, et nous avait dit qu’il nous laisserait à disposition un terrain lui appartenant, sur le rond point d’ « Agi »"

La construction du baraquement fut alors entamée, mais le lendemain, contre toute attente, revirement de situation, le maire demandait la démolition dudit baraquement, sans en préciser la raison.

Un nouveau terrain mis à disposition depuis peu, entraîne la convocation de la propriétaire.

Les « Gj » ont alors lancé un nouvel appel sur les réseaux sociaux afin de trouver un nouveau terrain. Cet appel à été rapidement entendu par des personnes, que nous nommerons ici « la propriétaire »

La propriétaire, elle même sympathisante gilets jaunes, descendant d’une longue lignée d’agriculteur, elle et son frère, n’ont pas pu prendre la relève, mais sont propriétaires de divers terrains dans l’Avesnois et précisément à Hargnies.

Contacté par nos journalistes, elle nous a expliqué, qu’elle participait activement au mouvement jusqu’à un récent changement dans sa vie professionnelle, et que donc voyant le désarrois des « Gj » de l’Avesnois qui ne trouvaient pas de terrain, elle a décidé, par solidarité et soucis d’apporter sa contribution d’une manière différente au mouvement, de leur prêter un de ses terrains à titre gratuit, précisant qu’étant copropriétaire, cela avait été fait avec l’accord de son frère qui selon elle n’est pas spécialement gilet jaunes mais considère, pour sa part, qu’il est en droit de jouir de sa propriété comme bon lui semble.

Réaction immédiate de la préfecture

Contact pris avec les membres de l’Avesnois, « Madame X » à donc procédé ce mardi 29 à la remise du terrain avec à l’appui un document d’autorisation d’occupation à titre gratuit, au départ pour une période d’un mois.

Fort de la légalité du document, les gilets jaunes ont dès l’après-midi commencé la construction de leurs nouveau « QG » dans le respect des règles urbanistiques.

La réaction des autorités ne s’est pas faite attendre, mercredi matin, la gendarmerie se rendait sur les lieux demandant l’extinction du brasero ainsi que la destruction de la cabane et la libération du terrain.

Les raisons invoquées, l’occupation illégale d’un terrain communal, l’interdiction des feux, obligation d’autorisation urbanistique pour la construction d’un chalet en dur et durable, et d’autres excuses plus incongrues les unes que les autres.

Immédiatement convoquée à la gendarmerie

La propriétaire, nous explique que le jour même « les gendarmes de Bavay se sont présentés à mon domicile, dont j’étais absente et s’adressant à mon fils, ont demandé à ce que je me présente pour 14h30 en leurs bureaux, faute de quoi je risquais un garde à vue ».

Elle nous déclare donc s’y être rendu à l’heure prévue avec en poche son titre de propriété et le document fait entre elle, son frère et les gilets jaunes.

Elle à ensuite fait face à un « interrogatoire » éprouvant d’environ 2h30.

Au premier abord le second adjoint au Maire, Monsieur Michel Beriot, était aussi présent dans les locaux, il était alors persuadé que ce terrain était la propriété de la commune.

« Les gendarmes ne m’ont jamais demandé si j’étais propriétaires de ce terrain, c’est spontanément que je leur ai présenté mon titre de propriété, ce qui a visiblement eu l’air de fortement les contrarier ainsi que l’adjoint au maire »

C’est alors qu’aurait commencé une longue séance d’intimidation.

« Ils étaient parfois jusque cinq gendarmes à me questionner sur le comment j’ai eu contact avec les gilets jaunes » nous déclare-t-elle,  » qui est la personne avec qui vous avez eu contact? » insistant fortement pour avoir un nom, « comment avez vous connu cette personne? », « pourquoi prêter un terrain à « ces gens là, vous ne leur devez rien et ils ne respecteront pas votre terrain, vous ne récolterez que des ennuis ».

Tentative de persuasion par intimidation

« Voyant que je ne pliais pas, ils ont ensuite tenter de me persuader, me disant que je risquais jusqu’à 300.000 euros d’amende, que je serai responsable si il y avait des blessés sur mon terrain voir « mort d’homme » !

« Leur but était à la base d’obtenir des noms et des adresses, mais ensuite de me persuader par tout moyen de demander leur expulsion » tenant d’après elle des propos tels que « Si vous nous demandez de les expulser, nous seront de votre côté » mais aussi , « si vous n’êtes pas avec nous , on sera derrière vous » me précisant que « de toutes manières dans moins d’une semaine et à vos frais, on les aura dégagé de là » ou encore « à votre âge, il serait temps de devenir un peu responsable ».

Utilisation de techniques douteuses et abus de pouvoir ?

Par la suite « vu que je ne cédais pas, un gendarme visiblement plus gradé, m’a envoyé pour une prise d’empreintes et de photos », « comme si j’avais commis un crime » à la suite de quoi il m’a demandé « alors ça fait quoi ? » j’ai simplement répondu « l’impression d’être dans un épisode des experts ».

La propriétaire nous a déclaré qu’elle se présentait à un entretien volontaire et qu’effectivement elle était choquée de la tournure qu’ont pris les événements dans les bureaux de la Gendarmerie de Bavay.

« J’ai bien précisé que dans tout les cas, je ne faisais et prenais aucune décision sans l’accord de mon frère concernant nos terrains en copropriété, ils ont également tenté de joindre mon frère afin de l’entendre dans ce dossier », précisant « Mon frère est tout aussi déterminé que moi, fort du fait que nous sommes propriétaires de ce terrain et que donc nous l’utilisons comme bon nous semble dans le respect des lois »

Il ressort de cet entretient téléphonique avec la propriétaire que celle-ci, bien que très choquée et éprouvée par cet interrogatoire de près de deux heures, ne céderait pas à cette pression policière.

Quel est ce genre de procédé ?

Beaucoup de questions se posent quant à ces pratiques exercées par les pouvoirs publiques, sachant également que d’autres intervenants coté « gilets jaunes » sont déjà convoqués dans le cadre de cette « affaire ».

Ce qui attire également notre attention est le fait que les personnes entendues ne reçoivent jamais de compte rendu des entretiens et/ou interrogatoires.

Les gilets Jaunes de l’Avesnois, lors de notre entretien, m’ont aussi fait part d’autres formes d’intimidation dont ils sont victimes, comme de nombreuses convocations à répétition et souvent sans réels fondements, pression sur les familles et leurs emplois.

Ce qui fera l’objet d’un article détaillé à paraître prochainement.

Source :
https://thevoxpopulichanel.com/2019/10/31/gilets-jaunes-avesnois-la-proprietaire-dun-terrain-mis-a-leur-disposition-convoquee-les-autorites-ont-elles-decide-den-finir-avec-le-mouvement/

Partager cet article
Repost0

Documentation

ACTIONS C.L.A.P33 & Co...

Guides juridiques - C.L.A.P33
Porter plainte contre la police
Garde A Vue, manifs - Conseils

*****

******
Soutien à m.
Nous n'oublierons pas
le 19 Mars 2009 à Bordeaux !

Infos : klik !

******
Violences Policières

France - Quatre rapports
ACAT : klik !

Amnesty International : klik !
Paris Luttes Infos : klik !
Bastamag :  klik !

 

*****
L'impact disproportionné
de l'état d'urgence

Un rapport d'Amnesty  : klik !

****
Retrouvez toutes nos vidéos

klik là !

****
Hommage aux victimes

21 Mars 2015

 
15 mars 2014
 

19 mars 2011
 

****

" Vétérante "

O.P.A