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2 septembre 2019 1 02 /09 /septembre /2019 13:23
Du liquide bleu projeté par un canon à eau lors de la manifestation interdite à Hong Kong, samedi 31 août

Le 31 août 2019

Cette méthode a également été utilisée contre les gilets jaunes en France, il y a quelques mois. Elle est dénoncée par Amnesty International.

Gare à l’eau bleue. Hong Kong a de nouveau été le théâtre d’affrontements entre les manifestants pro-démocratie et les forces de l’ordre ce samedi 31 août.

Des milliers de militants ont bravé l’interdiction de manifester et sont descendus dans les rues de l’ex-colonie britannique, au lendemain de l’arrestation de plusieurs figures du mouvement.

Cocktails Molotov, barricade incendiée et lacrymogènes... La tension est montée en fin d’après-midi, quand un petit groupe de radicaux a attaqué des policiers disposés autour du complexe abritant les institutions hongkongaises et notamment le Conseil législatif (LegCo), le “Parlement” local qui avait été mis à sac le 1er juillet.

Ils ont brièvement réussi à enfoncer les barrières protégeant le bâtiment, avant d’être repoussés par les forces de l’ordre à grand renfort de lacrymogènes, avec l’intervention de canons à eau projetant un liquide bleu, comme le montrent les images des agences de presse et de témoins sur place.

Vers 18h heure locale, des canons à eau se sont mis à cracher de l’eau colorée en bleu. Selon le média indépendant Hong Kong Free Press, les policiers présents ont déclaré par haut-parleurs que cette eau serait utilisée pour identifier les manifestants, ainsi aisément reconnaissables, en vue de leur arrestation une fois la manifestation dispersée.

“Une menace pour la liberté d’expression”

Amnesty International a dénoncé il y a quelques semaines l’utilisation de ces canons à eau, d’une part car la pression de l’eau peut blesser les manifestants et d’autre part, en raison de cet additif bleu qui peut contenir des produits irritants mais aussi conduire à du “harcèlement” policier ou des arrestations “injustifiées”, selon l’ONG.

“L’utilisation de canons à eau contenant des irritants et des colorants dans des zones résidentielles constitue une menace pour la liberté d’expression et le rassemblement pacifique.

En plus des risques de blessures graves, l’utilisation de colorant signifie qu’un grand nombre de personnes, y compris des manifestants pacifiques, des journalistes et des résidents locaux, peuvent être marquées sans distinction.

Cela soulève des inquiétudes en ce qui concerne les droits de l’Homme, quant à ce qu’il adviendra de ceux qui seront marqués une fois la foule dispersée”, a déclaré une porte parole d’Amnesty avant d’ajouter:

“Nous exhortons la police de Hong Kong à faire preuve de la plus grande retenue avant de décider de déployer des canons à eau. Cette puissante arme de police ne devrait être utilisée de manière proportionnée que lorsque le niveau de violence est tel qu’il ne peut être maîtrisé en visant directement les personnes impliquées dans des actes de violence”.

Des canons à eau avaient été utilisés pour la première fois, dans le cadre du mouvement de protestation à Hong Kong, dimanche 25 août dans le quartier de Tsuen Wan.

La France amatrice de canons à eau bleue

Cette technique n’est pas inédite puisqu’en France notamment, les gilets jaunes ont déjà eu affaire à cette même eau bleue lors de certaines de leurs manifestations, notamment lors de leur acte 23 le 20 avril.

Selon les informations de Franceinfo, il s’agit de bleu de méthylène, un marqueur temporaire qui teint les vêtements ou la peau des manifestants et est stocké dans un petit réservoir du canon à eau. Il permet ensuite aux forces de police de procéder à des interpellations.

Une autre technique de marquage des manifestants avait également été évoquée par Christophe Castaner à la suite d’un acte 18 particulièrement violent : les PMC (produits de marquage codés).

Sur France Inter, le ministre de l″Intérieur avait expliqué : “Si vous cambriolez un commerce, vous ne vous en apercevez pas, mais il y a un jet de produit marquant sur vous, qui permet ensuite d’identifier que vous étiez là et que vous êtes responsable du cambriolage.”

“Il y a deux types de marqueurs. Un qui est un marqueur coloré qui fait que si vous êtes marqué, au moment d’une infraction par exemple, et qu’on vous retrouve deux heures plus tard dans le métro, il sera plus facile de faire un lien. (...) Les autres sont appelés ‘ADN’ (...) Ce sont des marqueurs transparents qui font que quelques semaines plus tard, si l’enquête aboutit à penser que c’est vous qui êtes responsable, vous êtes interpellé, on va retrouver des traces. On pourra dire, tel jour à tel heure vous étiez devant tel magasin”.

En 2018, les substances projetées par les canons à eau avaient soulevé de nombreuses questions après que des manifestants ont remarqué que le liquide avait une odeur nauséabonde, notamment lors des manifestations du 1er mai.

Les forces de l’ordre avaient alors démenti avoir utilisé de l’eau sale ou odorante, mais il s’est avéré qu’un ”émulsifiant de type protéinique” avait été déversé sur les militants.

Ce produit est un additif mélangé à l’eau et constitué de sang séché, d’os broyés et de poudre de sabots de bovins servant généralement aux pompiers à éteindre plus rapidement un incendie.

Le canon à eau utilisé avait apparemment servi à éteindre un incendie de barricade, puis été réquisitionné contre les manifestants.

Des résidus étaient restés coincés et avaient été mélangés avec l’eau, lui donnant ainsi une mauvaise odeur.  

Source :
https://www.huffingtonpost.fr/entry/hong-kong-pourquoi-police-teint-leau-de-ses-canons-en-bleu_fr_5d6a66a3e4b09bbc9eefad7f

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30 août 2019 5 30 /08 /août /2019 15:13
Agnès Chow et Joshua Wong, les leaders de la contestation, ont été arrêtés.

Le 30 août 2019

La situation est de plus en plus tendue entre la police et les manifestants.

Où sont passés les leaders du mouvement pro-démocrate à Hong Kong ? Selon leur parti, plusieurs figures de la protestation hongkongaise ont été arrêtées ce vendredi, alors que la ville se prépare à un nouveau week-end de manifestations, pourtant interdites par la police.

Deux des grandes figures de ce mouvement, Joshua Wong et Agnes Chow, tous deux âgés de 22 ans et très populaires au sein de la contestation actuelle, ont été arrêtées ce vendredi, a annoncé leur parti. « Notre secrétaire général@joshuawongcf vient d’être arrêté ce matin vers 07h30 », a tweeté le parti Demosisto.

« Il a été poussé de force dans un monospace banalisé, dans la rue, en plein jour. Nos avocats suivent désormais le dossier. » Agnes Chow a été interpellée à son domicile, selon le parti.

Arrêté en montant dans l’avion

La police s’est bornée à annoncer l’arrestation de deux personnes de 22 ans, en ne les désignant que par leur nom de famille, Wong et Chow, et en les accusant notamment d’en « inciter d’autres à participer à un rassemblement non autorisé ».

Le site Hong Kong Free Press a fait état de son côté de l’arrestation jeudi soir du militant indépendantiste Andy Chan.

Le fondateur du Parti national (HKNP), minuscule formation indépendantiste interdite par les autorités en 2018, a été interpellé alors qu’il était sur le point d’embarquer dans un vol à destination du Japon, selon Hong Kong Free Press qui cite un porte-parole de la police.

Ce coup de filet intervient alors que l’exécutif hongkongais peine à répondre à la crise politique et à un mouvement de contestation inédit qui se caractérise aussi par une créativité sans précédent quant à ses modes d’action.

D’autant plus qu’un nouveau rassemblement massif est prévu samedi pour marquer le cinquième anniversaire du refus par Pékin d’organiser des élections au suffrage universel dans la ville.

Décision qui fut le déclencheur du « Mouvement des parapluies », marqué par 79 jours d’occupation du cœur financier et politique de Hong Kong.

Mais la police a invoqué des raisons de sécurité et interdit cette manifestation, mesure radicale qui pourrait au contraire déclencher de nouveaux heurts avec des militants radicaux prêts à en découdre.

Une manifestation pourtant convoquée par le Front civil des droits de l’homme (FCDH), une organisation non violente qui a été à l’origine des plus grands rassemblements de ces derniers mois. En particulier celui du 18 août qui avait réuni 1,7 million de personnes selon les organisateurs, sans aucun débordement.

Dans une lettre au FCDH, la police dit redouter que certains participants commettent des « violences » ou des « actes de destruction ». Le Front a déposé un recours contre l’interdiction.

L’armée chinoise prête à intervenir

Vendredi matin, un de ses chefs de file, Jimmy Chan, a annoncé que l’appel à manifester serait retiré si l’interdiction était confirmée, et ce pour ne pas envenimer la situation.

Dimanche, la police avait déployé des canons à eau et même effectué pour la première fois un tir de sommation avec une arme à feu lors d’une manifestation autorisée qui avait dégénéré.

L’armée chinoise, qui n’a en principe pas à intervenir à Hong Kong, mais qui compte une garnison dans la ville, a adressé jeudi un nouvel avertissement en procédant devant des caméras à la relève de ce détachement de milliers de militaires.

Plus de 850 personnes ont été interpellées depuis le début de la mobilisation.

Le mouvement a depuis considérablement élargi ses revendications, qui renvoient toutes à la dénonciation d’un recul des libertés et de l’ingérence grandissante de la Chine dans les affaires de la région semi-autonome, en violation du principe « Un pays, Deux systèmes » qui avait présidé à la rétrocession.

Source :
https://www.20minutes.fr/monde/2592599-20190830-hong-kong-leaders-contestation-disparaissent-avant-week-end-mobilisation-interdit-police

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29 août 2019 4 29 /08 /août /2019 15:20

Le 14 août 2019

Grande chaîne humaine de la place des Nations à Genève jusque devant l'ONU pour dénoncer la violence de l'Etat Français par l'utilisation de l'arme de guerre le LBD

Genève (Suisse),
Pace des nations à 12h

Réservation, inscription Accès libre
Information Un départ se fait du parking de l'aéroport vers 10h pour les personnes venant en voiture

Les reportages et statistiques sont nombreuses concernant les conséquences de l'utilisation des armes de guerre que sont le LBD, la grenade de désencerclement, et les lacrymogènes de plus en plus nocifs et agressifs.

On découvre les données du documentaliste David Dufresne, et on apprend aussi via les médias Suisse - information censurée en France - que le LBD est une commande hors-catalogue spécifique émise par le ministère de l'Intérieur Français :
 

Le Collectif ONU Gilets Jaunes avait déjà mené une action pour encourager l'ONU et l'UE à dénoncer l'hiver dernier les abus du pouvoir Français, ce qui avait fait grand bruit, sans pour autant sensibiliser le pouvoir autiste et sociopathe en place.

Les juristes se penchent sur les textes de lois Suisses et Internationaux autant pour faire interdire la commercialisation que l'utilisation de ces armes de guerre utilisées contre un public non-armé.

Pour ce faire, le 31 aout prochain, les Gilets Jaunes Suisses organisent une grande chaîne humaine de la place des Nations à Genève jusque devant l'ONU en portant un flambeau dans lequel se trouvera un rapport dénonçant la violence de l'Etat Français par l'utilisation de l'arme de guerre le LBD, remis à l'ONU pour obtenir son interdiction commerciale et utilisation

Source :
https://blogs.mediapart.fr/865434/blog/140819/chaine-humaine-pour-denoncer-la-violence-detat-et-lutilisation-du-lbd-en-france

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29 août 2019 4 29 /08 /août /2019 13:40

Le 26 août 2019

L’important dispositif policier mis en place pour le contre-sommet du G7 a tué dans l’œuf toute tentative de contestation hors des parcours officiellement balisés. Pendant ce week-end, les mobilisations se sont fracassées contre la répression policière barricadant le G7 à Biarritz.

« Vous les journalistes, vous êtes les mouches qui suivent le coche ». Devant l’un des nombreux ponts bloqués de Bayonne, dans le Pays basque, les gendarmes mobiles ne cachent plus leur mépris envers les professionnels de l’information, ce dimanche 27 août 2019. Une subtile référence aux insectes coprophages qui illustre parfaitement l’esprit des forces de police pendant ce G7 : la répression. Journalistes, organisateurs ou ONGs, personne n’y a échappé.

Les observateurs dans le viseur des forces de police

Deux observateurs d’Amnesty France ont été arrêtés, fouillés puis bloqués près de 2 heures, par les forces de l’ordre sur un parking de la ville de Bidart. Plusieurs membres de la Ligue des droits de l’Homme (LDH) ont été abusivement arrêtés à la suite d’un contrôle d’identité.

Ces observateurs des pratiques policières, dûment identifiés avec leurs chasubles de la LDH, étaient témoin d’un contrôle d’identité… avant de se faire embarquer.

La plateforme organisatrice a vu plusieurs de ses participant-es espagnol-es arrêté-es et reconduit-es à la frontière. Du coté des militant-es, le bilan n’est pas meilleur. Une centaine d’interpellations, dont près de la moitié des personnes placées en garde à vue, selon la légal team.

Des rassemblements annulés par la plateforme organisatrice

Face à un tel déploiement des forces de l’ordre, les deux plateformes organisatrices Alternatives G7 et G7 EZ ont annulé, dès samedi soir, leurs sept « rassemblements pacifiques » simultanés près de Biarritz, pour « encercler » symboliquement le G7. Elles dénoncent un « dispositif policier surdimensionné » et un « climat sécuritaire ».

Dimanche, la plupart des participant-es avaient quitté le camping, ou cherchaient désespérément des appels à se mobiliser.

« On peut voir le verre à moitié vide ou à moitié plein », confie Sébastien Bailleul du CRID, le Centre de recherche et d’information pour le développement. « Mais vu les conditions dans lesquelles nous avons dû travailler, nous sommes ravis d’avoir réussi à organiser quelque chose ». La manifestation déclarée à Hendaye, à 30 km de Biarritz et des chefs d’État, a réuni 15 000 personnes samedi matin, selon les organisateurs.

La marche des portraits échappe à la répression

Seule manifestation non déclarée que les policiers ont laissé se dérouler, la marche des portraits, organisée par ANV COP 21, Alternatiba et Bizi. « On ne savait pas comment la police allait réagir. Mais ils nous ont laissé faire », explique Txetx Etcheverry, cofondateur de ces organisations écologistes. Est-ce parce que leur action n’était pas très « radicale » ?

« Radicalité ne veut pas dire violence », rétorque-t-il.

« Les gens qui sont allés contre les flics ont fourni les images dont avait besoin le gouvernement Macron pour justifier d’avoir pris une population en otage. »

Un reportage réalisé par Laury-Anne Cholez et Etienne Gratianette.

Source :
https://radioparleur.net/2019/08/26/contre-sommet-g7-repression/

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29 août 2019 4 29 /08 /août /2019 13:07

Le 29 août 2019

La tenue du sommet du G7 à Biarritz (24-26 août) et du contre-sommet a donné lieu, entre le 19 et le 26 août, à 119 gardes à vue qui ont été suivies ou le seront d'une cinquantaine de poursuites judiciaires, a indiqué jeudi le parquet de Bayonne.

Au total, ce sont 168 interpellations qui ont eu lieu avant et pendant le sommet des chefs d'Etat, dans les villes de Bayonne, Urrugne ou Hendaye principalement, a indiqué à l'AFP le procureur de la République à Bayonne, Samuel Vuelta-Simon.

"Les manifestants ont pu s'exprimer et il n'y a pas eu de casse ou blessés", s'est par ailleurs félicité le magistrat.

Parmi les interpellations, "16 personnes ont fait l'objet de mesures d'éloignement car sous le coup d'interdiction de territoire français et d'autres avaient déjà des peines à exécuter, applicables immédiatement", a-t-il détaillé.

C'était notamment le cas de trois Allemands, âgés de 18 à 22 ans, arrêtés lors d'un contrôle routier à Biarritz et considérés comme potentiellement dangereux.

Jugés vendredi 23 août en comparution immédiate à Bayonne à la veille de l'ouverture du G7, ils avaient écopé de deux à trois mois de prison ferme.

"Une cinquantaine de cas seront audiencés devant le tribunal jusqu'au mois de décembre", a ajouté M. Vuelta-Simon, pour des cas notamment de "participation à un groupement en vue de commettre des dégradations ou des violences", de "violences et outrage sur personnes dépositaires de l'autorité publique" ou de "transport et port d'arme".

Trois enquêtes, confiées à la police judiciaire de Bayonne, sont toujours en cours, dont l'une sur l'agression de deux policiers, motards, le vendredi 23 août, à Urrugne, pris à partie par une dizaine de manifestants radicaux.

Une enquête pour violences volontaires en réunion sur personne dépositaire de l'autorité publique a été ouverte : "les deux fonctionnaires de police sont très choqués, même si aucune blessure physique importante n'est à déplorer", selon Samuel Vuelta-Simon. S

ix suspects avaient été arrêtés et mis hors de cause. L'enquête pour identifier les auteurs des violences est toujours en cours.

Par ailleurs, un couple de Landais arrêté avant l'ouverture du G7, soupçonné d'avoir dégradé des radars et peint des tags anti-G7, pro-Gilets jaunes et pro-blacks-blocs, sera jugé le 9 septembre par le tribunal correctionnel de Dax.

Un peu plus de 13.000 policiers et gendarmes avaient été déployés pour le sommet et la crainte de violences avait mobilisé 17 procureurs, 70 avocats et 300 places en cellules chaque jour.

Jeudi, le parti basque local EHBai a dénoncé dans un communiqué de presse "la démesure du dispositif policier et sécuritaire déployé en Pays basque pendant plus d'une semaine", pointant un "état de siège permanent" et une "répression très forte".

Source :
https://actu.orange.fr/france/g7-et-contre-sommet-119-gardes-a-vue-une-cinquantaine-de-poursuites-selon-le-parquet-CNT000001iccH3.html

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29 août 2019 4 29 /08 /août /2019 12:59

Le 29 août 2019

La police hongkongaise a interdit la tenue ce samedi d'une nouvelle grande manifestation pro-démocratie en invoquant des raisons de sécurité, ont annoncé les organisateurs, alors que des rassemblements le week-end dernier ont été émaillés de graves violences.

La manifestation de samedi est organisée par le Front civil des droits de l'homme (FCDH), une organisation non violente qui a été à l'origine des plus grands rassemblements de ces derniers mois dans l'ex-colonie britannique.

Et notamment de celui du 18 août qui avait réuni 1,7 million de personnes selon les organisateurs, sans aucun débordement. Mais dans une lettre adressée jeudi au FCDH, la police dit redouter que certains participants ne commettent des « violences » ou des « actes de destruction ».

En évoquant de précédentes manifestations, la police relève que les manifestants ont non seulement « allumé des incendies et bloqué des routes, ils ont aussi utilisé des bombes incendiaires, des billes d'acier, des briques, des lances, des barres métalliques et diverses armes artisanales pour commettre des destructions de biens publics à grande échelle, perturber l'ordre social et infliger des blessures à autrui ».

Cette interdiction est annoncée quatre jours après que la police eut déployé dimanche des canons à eau et même effectué pour la première fois un tir de sommation avec une arme à feu lors d'une manifestation autorisée qui avait violemment dégénéré.

La manifestation de samedi prochain devait marquer le cinquième anniversaire du refus chinois de réformes politiques à Hongkong, qui avait été un déclencheur du « Mouvement des parapluies» . Cette mobilisation s'était traduite par 79 jours d'occupation pacifique des rues de Hongkong en 2014, sans que Pékin ne fasse la moindre concession politique.

Le FCDH, qui était déjà à l'origine de manifestations monstres en juin et juillet, a annoncé son intention de faire appel de cette interdiction.

« Vous pouvez voir que la police accélère son plan d'action, et vous pouvez voir que (la cheffe de l'exécutif hongkongais) Carrie Lam n'a en fait aucune intention de permettre à Hongkong de retrouver la paix, mais cherche au contraire à attiser la colère des citoyens avec des mesures dures », a déclaré aux journalistes Jimmy Sham, leader du FCDH.

Le Front invitait les manifestants samedi à se rassembler dans le centre de Hongkong avant de marcher en direction du Bureau de liaison, bâtiment qui abrite les relais du gouvernement central chinois dans l'ex-colonie britannique.

Mais le rassemblement comme la marche sont interdits.

Lors de la manifestation du 18 août, il avait seulement eu l'autorisation d'organiser un rassemblement dans un grand parc du centre de la ville.

Mais les manifestants avaient ensuite défilé dans les rues. La foule dépassant largement la capacité du parc, les autorités ne s'étaient pas opposées à ce que le cortège gagne les quartiers de Wanchai et Central.

Source :
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/hongkong-la-police-interdit-une-grande-manifestation-prevue-samedi-20190829

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29 août 2019 4 29 /08 /août /2019 10:39

Le 29 août 2019

L'inspection générale de la police (IGPN), la police des polices, a été saisie de 313 enquêtes judiciaires "pour des suspicions de violences policières" lors de manifestations des "gilets jaunes", a indiqué jeudi le secrétaire d'Etat à l'Intérieur Laurent Nuñez.

Sur l'ensemble de ces enquêtes, "un peu plus de la moitié ont été transmises aux parquets pour appréciation", a déclaré M.Nuñez sur LCI, précisant qu'il n'y avait "pas encore" de poursuites engagées contre des policiers.

Fin mai, le procureur de Paris Rémy Heitz avait assuré que des policiers mis en cause pour des violences lors de manifestations de "gilets jaunes" seraient renvoyés devant le tribunal correctionnel "d'ici la fin de l'année".

La gestion du maintien de l'ordre, en particulier l'usage du lanceur de balles de défense (LBD), une arme de force intermédiaire accusée d'une vingtaine d'éborgnements, a fait l'objet de vives critiques de la part de manifestants, d'avocats, de partis politiques et de défenseurs des libertés publiques.

Selon les "gilets jaunes", 23 personnes ont été éborgnées depuis le début du mouvement le 17 novembre, cinq ont perdu la main, un a été amputé d'un testicule, un a perdu l'odorat et une "dizaine" de manifestants ont eu d'autres blessures graves (à la mâchoire, au pied...).

Selon les chiffres du ministère de l'Intérieur arrêtés à la mi-mai, 2.448 blessés ont été recensés côté manifestants et 1.797 parmi les forces de l'ordre, sans plus de précisions sur la gravité des blessures.

Source :
https://actu.orange.fr/france/gilets-jaunes-l-igpn-saisie-de-313-enquetes-judiciaires-selon-nunez-CNT000001ic7R3.html

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29 août 2019 4 29 /08 /août /2019 10:16

Le 27 août 2019

Invité du JT de France 2 lundi, le président de la République a salué le travail des forces de l'ordre mobilisées lors de la crise des "gilets jaunes", assumant avoir maintenu l'usage des controversés lanceurs de balles de défense (LBD).

"La violence était telle, qu'il était impossible de dire 'on arrête les LBD, on désarme'." Invité du 20 Heures de France 2 lundi 28 août, Emmanuel Macron est revenu sur les polémiques qui ont entouré les opérations de maintien de l'ordre, au cours de la crise des "gilets jaunes".

Pour le président, la répression policière était une nécessité. "Dans quelle situation nous serions-nous mis ? Dans celle de ne plus pouvoir tenir.

Je suis allé à la préfecture du Puy-en-Velay (Haute-Loire, NDLR), qu'on a voulu brûler. J'ai vu des agents qui ont failli mourir par la folie collective."

 "La violence était telle qu'il n'était pas possible, d'un seul coup, de dire 'On arrête les LBD, on désarme'", considère Emmanuel Macron.

Emmanuel Macron est ensuite revenu sur le sujet brûlant des violences policières. Pour le président de la République, "le pire a été évité". Il estime qu'il n'y a pas eu de violences "irréparables" de la part des forces de l'ordre.

Même s'il reconnaît des blessures "inacceptables", Emmanuel Macron refuse de blâmer les policiers. "Ce qui est inacceptable avant tout, c'est la violence des manifestants, des blacks blocs, de tous ceux qui, au fond, ont travesti ce qu'était ce mouvement. (...) Nos forces de l'ordre ont fait un travail remarquable, qui nous était demandé."

Le président a également évoqué la nécessité de mener une réflexion profonde pour "éviter de manière durable ces situations (de violence)", qui usent les effectifs policiers. "La police française n'est pas là pour que ces scènes se passent. Les policiers ne s'engagent pas pour avoir à vivre ce qu'ils ont vécu, à devoir tirer sur des gens très violents avec des LBD."

Près de 2.500 manifestants ont été blessés en six mois. Vingt quatre personnes ont été éborgnées et cinq autres ont eu la main arrachée. Plus de 13.000 balles de LBD ont été tirées entre novembre et mars, point d'orgue de la contestation.

Source :
https://actu.orange.fr/france/gilets-jaunes-pour-emmanuel-macron-il-n-y-a-pas-eu-de-violences-irreparables-de-la-part-des-forces-de-l-ordre-magic-CNT000001i8A37.html

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19 août 2019 1 19 /08 /août /2019 16:21

Qu'est-ce qui se passe à Bure ?
https://bureburebure.info/qu-est-ce-qui-se-passe-a-bure/

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Le 19 août 2019

Les contrôles d’identité continuent à Bure&environs mais récemment plusieurs personnes ont refusé de donner leur identité ou n’ont pas fourni les documents nécessaires à leur identification, puis ont refusé de donner leurs empreintes et photos ce qui constitue un délit : refus de signalétique, et placement en garde-à-vue.

Dans un cas récemment, les flics ont réussi à trouver par eux-même l’identité de la personne, qui est sortie de garde-à-vue avec une convocation à un procès (auquel elle a été condamnée à des jours-amendes). Dans plusieurs autres cas, des personnes sont allées en garde à vue et sont sorties sans suites : en voici un exemple.

En allant au festival des Bure’lesques, des copaines ont subi (comme tout le monde ce week-end là) un contrôle d’identité. Deux d’entre elles ont refusé de donner leur identité. Elles ont été embarquées au comissariat de St-Mihiel (à 60 km de Bure, c’est beaucoup plus amusant), pour une vérification d’identité puis une garde à vue pour refus de donner leurs empreintes digitales.

Mais le procureur de la République de Bar-Le-Duc, Olivier Glady, avait plus d’un tour dans son sac. Il a décidé que les deux copaines avaient l’air bien jeunes, qu’il y avait donc une suspicion de minorité, et qu’elles devaient être remises à l’aide sociale à l’enfance (ASE). (Elles étaient toutes les deux majeures.)

Les gendarmes ont donc eu un nouveau moyen de pression pour pousser à donner les identités réelles et vérifiables : c’était le seul moyen de prouver qu’elles avaient plus de 18 ans. Sinon, elles allaient être envoyées dans un terrifiant foyer pour mineur, peut-être à l’autre bout du département…

Encore une fois, c’est révoltant de se rendre compte que juste à cause de son âge, on peut être envoyé par le procureur où bon lui semble, sans raison pénale ; qu’on doit être en permanence sous la responsabilité de ses parents, et, si on n’en a pas, sous celle de l’État.

Mais le plus insupportable a été le sentiment d’être, visiblement uniquement sur la base de leur apparence, « rabaissées » au rang de mineures (un sentiment qui en dit long sur le mépris que notre société réserve aux plus jeunes que soi).

L’une des personnes a choisi à ce moment-là de donner son identité, son témoignage :

« Lors de mon contrôle d’identité, je n’ai pas donné d’identité mais j’ai assuré être majeure. L’Officier de Police Judiciaire qui s’occupait de la copine est venu nous voir pour me demander quelle était l’identité de cette personne et notament son âge car ils ne savaient pas, à en juger sa seule apparence, si elle était majeure ou mineure.

Lors de ma garde à vue, je n’ai pas non plus donné d’identité et tout s’est bien passé jusqu’à deux heures avant la fin des 24 heures, avant la fin présumée de ma privation de liberté. Mais, à ce moment-là, mon Officier de Police Judiciaire m’informe que le procureur de la république (Glady) suspectant ma minorité demande mon placement en foyer pour mineurs.

Après plusieures questions, j’apprends que ce foyer peut être aux quatre coins de la Meuse (département dans lequel j’étais retenue) et que de toute façon il me faudra aussi là-bas justifier mon identité pour pouvoir retrouver ma liberté.

Usée par 24 heures de garde à vue, voyant que de toute manière le fait de donner mon identité chez les gendarmes ou à l’assistante sociale sera le même puisque le procureur de la république le connaîtra et pressée car il fallait donner au plus vite mon identité pour qu’ils puissent la vérifier, j’ai cédé.

Une fois mon identité donnée, l’Officier de Police Judiciaire de l’autre personne prend mon nom et dit «c’est pour l’otage», pour faire pression pour qu’elle aussi elle donne son identité.

Il me semble aujourd’hui avoir cédé beaucoup de chose sous la pression, ce qui n’était pas nécéssaire puisque j’aurai pu partir beaucoup plus facilement du centre pour mineurs.»

L’autre n’a pas donné d’identité, elle a effectivement été remise à un éducateur de l’ASE, qui l’a emmené dans un centre d’accueil d’urgence pour mineurs. Et le plus ridicule est que, très loin du foyer décrit par les gendarmes, c’était un centre ouvert, à Commercy, sans gendarme ni surveillant, d’où elle a pu partir sans problème. Elle a simplement été déclarée « mineur en fugue » par les éducateurs (pour se couvrir de la responsabilité). Donc, comme toujours, ce n’était que du bluff de la part des gendarmes.

Le lendemain cette personne a de nouveau été contrôlée. Après la vérification d’identité, elle a été directement ramenée au centre pour mineurs, sans être placée en GAV, au grand desespoir des gendarmes. Le rôle de l’ASE n’étant pas d’accueillir des majeurs, il lui a très rapidement été demandé de partir.


A noter que l’ASE est organisée par département (décentralisation), il est donc probable que les choses ne se passent pas pareil en dehors de la Meuse.

D’après le code civil (article 375-3, 4 et 5, sur l’assistance éducative), « si la protection de l’enfant l’exige, le juge des enfants peut décider de le confier […] à un service départemental de l’aide sociale à l’enfance ».

Mais, « en cas d’urgence, le procureur de la République du lieu où le mineur a été trouvé a le même pouvoir ». Le procureur doit dans ce cas saisir le juge des enfants dans les 8 jours.

Nous souhaitons souligner à l’occasion de cet article l’invisibilisation des contraintes des mineures, des pressions et structures d’enfermement spécifiques, de l’inégalité juridique que provoque le statut de mineur et de l’âgisme de l’Etat et de la société en général.

Source :
https://bureburebure.info/ton-identite-ou-le-foyer-pour-mineurs-un-nouvel-exemple-de-repression/

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19 août 2019 1 19 /08 /août /2019 16:14

Le dimanche 18 août 2019

Nous ne laisserons pas notre camarade devenir le trophée de chasse d’un ministre fasciste !

Vincenzo, condamné en 2012 à 12 ans de prison pour avoir manifesté au contre sommet de Gênes en 2001 et à une manifestation anti fasciste à Milan en 2006 risque d’être renvoyé en Italie purger sa peine.

Nous, Comité de soutien de Vincenzo nous opposons à cette condamnation injuste et refusons de livrer notre ami à un gouvernement fasciste !

Lors de l’audience du 14 août, Maître Glon, avocate de Vincenzo a demandé un délai à la Cour d’appel de Rennes afin d’obtenir un complément d’informations auprès des autorités italiennes.

La réponse à cette requête sera rendue vendredi prochain.

Il nous reste peu de jours pour réagir !

Nous voulons utiliser ce temps pour créer un rapport de force à l’avantage de Vincenzo et créer des Collectifs d’individus, où les organisations ont leur place.

Des collectifs se mobilisent déjà partout en Europe le lundi 19 Août à 18h00 pour une majorité devant leur mairie, pour créer leurs collectifs locaux.

Vous pouvez entrer en contact avec nous rapidement via le mail intercom.vinc chez gmail.com ou sur le site sur lequel vous trouverez également toutes les informations et les tracts à imprimer.

Comité de Soutien Vincenzo, Rochefort en Terre

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Aujourd’hui, nous pouvons annoncer la création de comités de soutien lundi prochain suite à des rassemblements à Guingamp, Morlaix, Brest, Pontivy, Lorient, Auray, Rennes, Nantes, Lango, St Malô, Angers. Nous attendons des retours d’autres villes, de Bretagne comme Douarnenez, St Nazaire, mais également de l’Hexagone voir plus largement d’Europe. Nous n’avons pas de relais sur St Brieuc.

Après vous avoir remercié de votre réactivité, on va donc vous en demander un peu plus ... Avez des contacts sur d’autres villes, en Bretagne, en France ou en Europe ? Si oui les contacter et les mettre en lien avec nous ?

Nous sommes également preneur-se-s de soutiens de personnalités (musicien-ne-s, écrivain-ne-s, champion-ne-s du monde de lancé de bigorneaux, ... )

La première étape proposée est cette mobilisation du lundi 19 à 18h et la création le même jour d’un maximum de comités.

Nous reviendrons ensuite vers vous pour nous accorder et sommes à l’écoute pour toutes propositions et autres questions.

comite.soutien.vincenzo chez gmail.com

Comité de soutien à Vincenzo
https://www.comite-soutien-vincenzo.org/

****
Les faits

Jeudi 8 Août, Vincenzo qui vit à Rochefort en Terre (Morbihan) depuis 8 ans, sans aucune histoire et complètement intégré à la vie locale, est arrêté par la police. Son arrestation à lieu sous mandat d’arrêt européen. Il est emmené au centre de détention de Vézin le Coquet, pour une procédure d’extradition.
L’origine des faits

Vincenzo avait participé tout d’abord en 2001 à Gênes à la manifestation contre le G8 et en second lieu en 2006 à Milan à une manifestation anti-fasciste non autorisée.

Ce sont ces 2 faits qui lui sont reprochés par la justice italienne.

De nombreux militants avaient été arrêtés à Gênes et une quinzaine de personnes avaient été condamnées à des peines lourdes (8 à 15 ans fermes) sous le chef d’inculpation officielle de « Dévastation et saccage ». Vincenzo en faisait partie. Devant cette inculpation injuste et disproportionnée, il décide d’échapper à la prison et arrive alors à Rochefort en terre.

Un comité de soutien pourquoi ?

Pour de multiples raisons :

Parce qu’avant tout Vincenzo est notre ami, notre voisin, notre camarade.

1/ La légitimité de la condamnation à 2 niveaux :

– Par rapport à la manifestation de Gênes, la répression policière a été condamnée par différentes instances internationales, dont l’une des dernières en 2015 par la Cour Européenne des droits de l’homme. L’Italie a été condamnée pour n’avoir jamais poursuivi en justice, ni même identifié, les auteurs de violences policières contre des militants altermondialistes, en marge du sommet du G8 à Gênes en 2001. Des mauvais traitements pourtant assimilables à des « actes de torture » selon la CEDH. Ce qui bien évidemment peut questionner la légitimité du jugement.

– Le chef d’accusation sur lequel est basé le jugement « Dévastation et saccage », considéré comme un crime contre l’ordre public. Ce crime a été introduit par le code Rocco de 1930 (donc en période fascisante) et est encore en vigueur aujourd’hui pour réprimer les révoltes de rue. Ce code permet de condamner à des peines de prison de 8 à 15 ans, sans avoir à prouver la culpabilité des inculpés. Il est suffisant de se trouver à un endroit où a lieu le désordre… Le contexte de création de ce chef d’inculpation questionne là-encore la légitimité de cette condamnation.

2/ Le caractère éminemment politique de cette arrestation et extradition.

En effet, l’extrême droite participe de plus en plus fortement au gouvernement italien. Vincenzo ayant été fortement engagé dans la lutte antifasciste, et les accusations prononcées contre lui étant liées à des actions anti-fascistes, il semble plus qu’évident qu’il servira d’exemple dans cette affaire.
Un comité de soutien pour quoi faire concrètement

Notre 1er objectif est de bloquer la procédure d’extradition, ou au moins la retarder au maximum, afin de donner le temps pour assurer une vraie défense.

Nous espérons qu’il reste en France et ne soit pas « livré » à la justice italienne.

Si vous voulez vous joindre ou soutenir, différents moyens possibles :

Vous informer sur les actions en cours via le site :
www.comite-soutien-vincenzo.org
/ page Facebook @soutienvincenzo,

Nous contacter pour participer au comité de soutien :
comite.soutien.vincenzo chez gmail.com

Soutenir financièrement les frais inhérents pour assurer une défense digne de ce nom.

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19 août 2019 1 19 /08 /août /2019 16:04

Le 21 juin 2019

Un dossier de La Quadrature du Net

La Quadrature du Net est contre la reconnaissance faciale, d’accord : mais pourquoi ? Dès qu’on aborde le sujet en public, on voit se dessiner deux attitudes opposées.

D’un côté, le solide bon sens qui ne voit pas pourquoi on se priverait de la possibilité d’identifier efficacement les criminels dans une foule, et pour qui tous les moyens sont bons, puisque la fin est juste.

De l’autre côté, la peur réflexe devant cette technique de surveillance – souvent plus vive que devant d’autres techniques de surveillance pourtant très répandues – parce qu’elle est exploitée au cinéma comme outil d’un pouvoir policier totalitaire.

C’est entre ces deux pôles, fantasme contre fantasme, qu’on peut essayer de comprendre les enjeux de la reconnaissance faciale.

Lire le dossier :
https://www.laquadrature.net/2019/06/21/le-vrai-visage-de-la-reconnaissance-faciale/

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19 août 2019 1 19 /08 /août /2019 15:48

Le 9 août 2019

Dimitri Alleaume a reçu un rappel à la réglementation de la part de la Sécurité sociale, qui lui reproche d'avoir administré une page Facebook pendant son arrêt maladie. Une démarche qui s'apparente selon lui à une « tentative d'intimidation ».

La Sécurité sociale garde un œil attentif sur le mouvement des Gilets jaunes et sur les bénéficiaires de l'assurance maladie qui y prennent part.

Une précaution à n'en pas douter légitime pour prévenir d'éventuels abus, mais qui ne manque pas d'interpeller dans certains cas.

Ainsi, Dimitri Alleaume, un Gilet jaune de l'Eure, a eu la mauvaise surprise de recevoir un courrier du service de lutte contre les fraudes de l'organisme, qui lui adressait un rappel à la réglementation.

Sa faute ? Avoir administré un compte Facebook de Gilets jaunes alors qu'il était en arrêt de travail. L'organisme, qui lui rappelle que selon l'article L323-6 du code de la Sécurité sociale, il est dans l'obligation de « s'abstenir de toute activité non autorisée » pendant son arrêt de travail, estime en effet qu'il a exercé « des activités incompatibles avec ces obligations en tant qu'administrateur du groupe Facebook "Blocage en marche 27" ».

« Vous avez géré ce compte, participé à des manifestations, et donné diverses interview dans différents médias », précise en outre la Sécurité sociale dans ce courrier daté du 25 juillet, auquel RT France a eu accès.

« Oui j'ai géré ce compte, j'ai participé à des manifestations et donné des interview dans différents médias. Mais j'ai respecté mes heures de sortie légales, donc je ne comprends pas le but de ce courrier », explique Dimitri Alleaume à RT France.

En arrêt du 15 au 24 novembre 2018 pour dépression, puis 30 novembre au 5 janvier après s'être coincé le dos dans le cadre de son travail, il affirme avoir respecté les recommandations de son médecin, qui non seulement n'avait émis aucune restriction à la sortie de son domicile, mais l'avait également encouragé à ne pas rester enfermé, afin de rencontrer du monde.

Surtout, Dimitri Alleaume ne comprend pas en quoi l'administration de sa page Facebook pose problème : « C'est aberrant. On peut gérer une page Facebook de chez soi. Il ne faut pas de grandes capacités physiques pour cela. »

Selon lui, le fait que l'Assurance maladie ait mis ce point en avant n'est pas dénué d'arrière-pensées politiques.

«Je pense que c'est un moyen de pression. C'est une intimidation. C'est pour faire comprendre que vous pouvez avoir des convictions, des choix politiques quelconques, mais qu'à partir du moment où vous commencez à déranger, on vous dit "restez à votre place, parce qu'on a des moyens de pression" », estime-t-il.

« J'ai l'impression qu'on mène une cabale contre les Gilets jaunes, alors qu'on est un mouvement pacifiste, on est arrivés dans la rue parce que tout augmentait et on en avait marre », soutient-il encore.

La démarche interpelle d'autant plus que Dimitri Alleaume n'administrait pas cette page sous sa propre identité, mais en utilisant un pseudonyme, ce qui interroge sur la façon dont l'organisme est parvenu à remonter jusqu'à lui : « Je m'aperçois qu'on est observés, surveillés sur nos activités, dès qu'on commence à avoir trop de poids dans ce conflit social. Depuis le début du mouvement, on a l'impression qu'on est fichés, catalogués comme des gens qui provoquent des troubles ou je ne sais quoi. C'est hallucinant d'en être arrivé là aujourd'hui. »

D'un point de vue légal, Maître Villatte de Peufeilhoux, avocat au barreau de Marseille, se demande en quoi administrer un compte Facebook serait incompatible avec le fait d'être en arrêt de travail et donc susceptible de remettre en cause le versement des indemnités journalières.

« Dans ces conditions-là, ça voudrait dire que n'importe qui, qui se retrouverait en arrêt de travail, n'aurait finalement plus le droit à aucune activité. Et là se poserait la question de savoir dans quelle mesure un malade pourrait encore avoir une vie sociale », explique-t-il à RT France.

Des considérations qui n'entament en rien la détermination de Dimitri Alleaume à poursuivre un combat qu'il estime légitime.

« Avoir tous ces bâtons dans les roues renforce encore plus nos convictions et notre envie d'aller jusqu'au bout », clame-t-il, avant de conclure : « Le combat va être dur, mais c'est pas pour autant que je m'arrêterai. »

Source :
https://francais.rt.com/france/64926-gilet-jaune-averti-par-secu-adminitre-page-facebook-arret-maladie

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19 août 2019 1 19 /08 /août /2019 15:39

Le 9 septembre prochain, se tiendra à Luxembourg, devant la Grande chambre de la Cour de Justice de l’Union européenne, l’audience sur la loi Renseignement française et l’obligation de conservation généralisée des données de connexion.

Cette audience marque l’aboutissement de presque quatre années de procédures, engagées depuis le 30 novembre 2015 par La Quadrature du Net, FDN et FFDN, au travers des Exégètes amateurs, rejoints par Igwan.net.

Le résultat pourrait bouleverser tout le régime de surveillance français.

Pour rappel, il s’agit d’un contentieux qui concerne la conformité du régime français de surveillance au regard du droit de l’Union européenne. A la suite de nos procédures devant les juridictions françaises depuis 2015, le Conseil d’État a accepté l’année dernière de poser à la Cour de Justice de l’Union européenne cinq questions sur cette conformité : trois questions qui concernent la loi Renseignement votée en France en 2015 et deux questions qui concernent l’obligation pour les acteurs de l’Internet de conserver pendant un an les données de connexion sur l’ensemble de la population (voir à cette occasion le site de campagne que nous avions lancé).

Nous étions déjà longuement revenu dans plusieurs articles sur ce contentieux, n’hésitez pas à les relire pour bien comprendre les enjeux de ce dossier :

  • dans cet article du 10 juillet 2018, à l’occasion de deux audiences devant le Conseil d’État, nous rappelons tout l’historique de ce contentieux. Il y a d’un côté, la loi Renseignement adoptée en juillet 2015 (nous avons attaqué avec FDN et FFDN les décrets d’application de cette loi dès le 30 novembre 2015). Il y a de l’autre côté, le régime de conservation des données de connexion de l’ensemble de la population imposé aux acteurs de l’Internet (que nous avons attaqué en septembre 2015, également avec FDN et FFDN) ;
  • dans ces articles du 26 juillet 2018 et du 27 novembre 2018, nous revenons, à la suite de cette audience, sur la décision du Conseil d’État qui a enfin accepté de poser à la Cour de justice de l’Union européenne les cinq questions citées plus haut qui sont susceptibles de remettre en cause la compatibilité du droit français au droit de l’Union ;
  • enfin, dans cet article du 13 décembre 2018, nous détaillons les arguments que nous avons soulevés devant la Cour de Justice de l’Union européenne et qui seront donc discutés lors de l’audience à venir.

L’audience du 9 (et peut-être 10 si l’audience se prolonge) septembre sera donc d’une importance capitale : son issue pourrait remettre en cause l’ensemble du régime de surveillance en France.

La participation de La Quadrature du Net a un coût (transport et hébergement) qui n’était pas prévu dans notre budget annuel, alors même que notre objectif de dons annuel n’est toujours pas atteint.

Pour nous aider sur cette action et pour que La Quadrature du Net puisse continuer son combat, faites un don sur don.laquadrature.net.

Source :
https://www.laquadrature.net/2019/08/12/recours-contre-le-renseignement-francais-audience-devant-la-cour-de-justice-de-lunion-europeenne-le-9-septembre-2019/

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