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30 juin 2015 2 30 /06 /juin /2015 10:53

Le 25 juin 2015

Pour l'avocat de Mediapart et proche de François Hollande, l'espionnage américain est "choquant et détestable".

INTERVIEW - Invité de Thomas Sotto, jeudi sur Europe 1, Jean-Pierre Mignard, avocat du site Mediapart et ami de François Hollande, a estimé que la France pourrait accorder l'asile politique à Julian Assange, fondateur de WikiLeaks, et Edward Snowden, à l'origine de révélations sur les écoutes massives des services de renseignement américains.

"Ce sont des lanceurs d'alerte qui ne peuvent pas en l'état trouver protection dans la loi nationale", a estimé Jean-Pierre Mignard. "Si l'un et l'autre demandaient à venir en France, compte tenu du service qu'ils ont rendu l'un et l'autre, on pourrait effectivement les accueillir", a-t-il préconisé, rappelant que "la loi française autorise la République à donner asile à tout étranger persécuté en raison de son action en faveur de la liberté".

Jean-Pierre Mignard a qualifié de "choquant et détestable" l'espionnage par les services américains des conversations téléphoniques de trois présidents français. "Il y a aujourd'hui un problème qui, vu son ampleur, suppose peut-être un accord mondial", a-t-il estimé.

L'avocat a d'ailleurs sa petite idée pour obliger les Etats-Unis à cesser ces pratiques : intégrer le sujet dans les négociations actuelles du traité transatlantique (TAFTA). "Pourquoi est ce que l'Europe ne demanderait pas l'insertion dans ce traité d'une clause disant notamment que l'espionnage n'est pas autorisé ?", a-t-il suggéré. "C'est à l'Europe de taper du poing sur la table et peut-être à la France de prendre la direction du mouvement".

Source :
http://www.europe1.fr/politique/jean-pierre-mignard-la-france-pourrait-accueillir-assange-et-snowden-1360478

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28 juin 2015 7 28 /06 /juin /2015 11:45

Le 9 juin 2015

Emprisonné en 1971, accusé de braquage à main armée, Albert Woodfox fondera, avec ses co-détenus Robert King et Herman Wallace, une branche du Black Panthers Party dans la prison d’Angola. La répression sera féroce.

Accusés du meurtre d’un surveillant de la prison, les « Trois d’Angola » seront placés en isolement en 1972, et pour des décennies.

Aucun d’entre eux ne pliera sous cette torture blanche. Robert King a été libéré en 2001, Herman Wallace en 2013 - trois jours avant de mourir d’un cancer.

Albert Woodfox, lui, aura donc passé 43 ans en isolement et aura dû attendre qu’un juge fédéral avance des preuves de son innocence, malgré plusieurs invalidations précédentes de son procès pour discrimination raciale.

Le collectif anti-impérialiste Coup pour Coup 31 se réjouit de cette libération, mais n’oublie pas que partout dans le monde, les prisonniers politiques révolutionnaires subissent une répression particulièrement dure.

La mobilisation pour la libération de nos autres camarades enfermés doit continuer.

Libérez Georges Abdallah, Mumia Abu-Jamal, Leonard Peltier, Ahmed Sa’adat et tous les prisonniers politiques révolutionnaires !!

***
EDIT le 10 juin 2015 :  Alors qu'un juge fédéral avait ordonné la libération inconditionnelle d'Albert woodfox lundi 8 juin 2015, nous apprenons que le procureur a fait appel, hier, de la décision et bloque donc toute sortie dans l'immédiat, au moins jusqu'à vendredi 12 juin.

Nous tenterons de rester informer de la situation de ce militant révolutionnaire, enfermé en isolement depuis 43 ans. Pas une journée, ni même une heure de plus en prison ! Libérez Albert Woodfox !

EDIT le 13 juin 2015 : La cour d'appel a décidée de garder Albert Woodfox jusqu'au moment de son nouveau procès. Ca sera le troisième procès,bien que sa condamnation, pour un meurtre d'un gardien de prison, ait été cassée à deux reprises.

Source :
http://www.couppourcoup31.com/2015/06/albert-woodfox-est-libere.html

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28 juin 2015 7 28 /06 /juin /2015 11:24

Depuis Numérama le 8 juin 2015

Bernard Cazeneuve a indiqué dimanche que 36 sites internet avaient déjà été bloqués sur ordre du ministère de l'intérieur, sans qu'aucune explication détaillée ne soit fournie, ni que l'accusation aboutissant à la censure ne soit vérifiée par un magistrat.

 Au détour d'un communiqué de presse sur les arrestations opérées dimanche matin relatives à la tentative d'attentat déjouée de Villejuif, le ministère de l'intérieur a fait savoir que 36 sites internet avaient d'ores et déjà fait l'objet d'une mesure de blocage administratif, dans le cadre d'une stratégie globale de lutte contre le terrorisme mise en oeuvre par la France, qui "ne connaît aucune pause".

"Elle est permanente et renforcée chaque jour par les moyens supplémentaires que le Gouvernement mobilise. Tous les jours, nous procédons à des interpellations, nous empêchons des départs vers la Syrie et interceptons des individus de retour sur notre sol. Tous les jours, nous portons des coups au terrorisme", se félicite le ministre de Bernard Cazeneuve.

"A ce jour, 1750 individus sont recensés pour leur implication à un titre ou à un autre dans les filières djihadistes. 113 français ou résidents en France ont trouvé la mort sur le théâtre des opérations. 130 procédures judiciaires concernant 650 personnes sont en cours pour des activités liées au terrorisme. 60 interdictions  administratives de sortie du territoire ont déjà été prononcées, et une cinquantaine d’autres sont en cours d’instruction. 36 sites Internet faisant l’apologie du terrorisme ont déjà fait l’objet d’une mesure de blocage. Les mesures de la loi antiterroriste du 13 novembre dernier sont toutes en application. Les renforts supplémentaires pour nos services de renseignements annoncés par le Premier Ministre en janvier se mettent en place dans les délais prévus. Tous les services placés sous ma direction travaillent dans une totale coordination".

UNE CERTAINE VISION DE LA DÉMOCRATIE

Une totale coordination, mais pas une totale transparence. Comme le prévoit la loi anti-terrorisme de novembre 2014 qui n'a pas été présentée au Conseil constitutionnel, la liste des sites à bloquer établie par les services de l'Etat est transmise sans aucun contrôle judiciaire aux FAI, dans le plus grand secret.

Théoriquement, la procédure permet de contester le blocage après-coup, si l'on estime qu'il est abusif, soit que l'on édite un site censuré, soit que l'on soit lecteur d'un site censuré, privé de la liberté d'accéder à l'information (qui est un droit de l'homme à part entière, et même "la pierre de touches de toutes les libertés" (lire ici : klik !) selon la toute première session de l'ONU en 1946).

Mais comme l'a démontré les suites données à notre recours contre le blocage d'un média indépendant (Islamic-News.info - Lire ici : klik !) accusé de faire l'apologie du terrorisme, le ministère de l'intérieur ne juge pas utile de répondre aux demandes de levées de blocage, ni de se justifier (lire ici : klik !).

Il nous faudra aller jusqu'aux tribunaux, et peut-être jusqu'à une QPC, pour que soit peut-être enfin remis en cause le pouvoir confié à la police de censurer un média sans aucune explication ni aucun contrôle.

Existe-t-il, parmi les 36 sites bloqués, d'autres cas contestables comme celui du site Islamic-News ? Sauf à tomber par hasard sur un site bloqué, ou à en être averti par un tiers, il n'existe aucun moyen de le savoir. Ceci au nom de la lutte d'une démocratie contre l'autoritarisme islamiste.

Source :
http://www.numerama.com/magazine/33314-36-sites-internet-bloques-en-france-lesquels-et-pourquoi-mystere.html

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28 juin 2015 7 28 /06 /juin /2015 11:20

Le 25 mai 2015

Alors que son affaire redémarre, le principal inculpé dans l’affaire de Tarnac, Julien Coupat, répond aux questions de "L'Obs" sur son avenir judiciaire, la loi sur le renseignement et la France de l’après-Charlie.

Il ne s’était pas exprimé dans la presse depuis 2009. Après avoir été incarcéré six mois pour des accusations de "terrorisme", Julien Coupat était devenu à gauche un des plus puissants symboles d’une dérive autoritaire du pouvoir sarkozyste, accusé de monter en épingle une affaire de sabotage de caténaires SNCF pour créer un "ennemi intérieur". Leader intellectuel du groupe de gauche radicale dit "de Tarnac", il n’avait pas cessé depuis de dénoncer une manipulation policière, menant une rude bataille judiciaire aux côtés des autres inculpés.

On le sait désormais, le quinquennat socialiste n’aura pas inversé la tendance. Deux jours après le vote par l’Assemblée de la loi sur le renseignement, Julien Coupat, 40 ans, s’est donc vu signifier, le 7 mai dernier, une demande de renvoi en correctionnelle pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste", aux côtés de deux jeunes femmes, parmi lesquelles sa compagne Yildune Lévy. Un certain François Hollande, alors président du conseil général de Corrèze, territoire sur lequel se trouve Tarnac, avait pourtant pris la plume au printemps 2009 pour ironiser sur la qualification des faits en "terrorisme" et dénoncer une "affaire politique".

Aujourd’hui, Julien Coupat reprend la parole. Entretien.

L'Obs - Le parquet a de nouveau retenu la qualification de "terrorisme" dans votre dossier et demandé votre renvoi en correctionnelle. Comment prenez-vous cette nouvelle ?

Julien Coupat - Dans n’importe quel autre pays d’Europe, un dossier comme celui-ci aurait depuis longtemps donné lieu à relaxe avec de discrètes excuses des autorités. Mais nous sommes en France, et, comme l’écrivait Alexandre Herzen, "en France, quand on entre dans un tribunal, on recule de deux ou trois siècles". Dans son formidable autisme historique, la magistrature n’a manifestement pas eu vent de la chute de la monarchie. Elle croit pouvoir tout régler en coulisses, guetter des signes de la cour avant chacune de ses décisions, tordre le cou à toute logique et mettre à mort qui s’est rendu coupable de lèse-majesté. L’humanité à la Daumier des prétoires ferait bien de s’aviser de l’arrogance de son anachronisme. Ou bien elle devra constater de ses propres yeux que ce François Hollande avait bel et bien un parfait profil de Louis XVI.

Vous n’êtes plus que trois, au sein du groupe de Tarnac, à faire l’objet de poursuites. Avez-vous eu à un moment donné l’espoir d’un abandon définitif des charges ?

- Depuis le jour de nos arrestations, nous avons toujours trouvé hilarantes les charges qui pèsent contre nous. Et nous trouvons toujours aussi hilarant que le parquet s’appuie dans son réquisitoire, pour étayer l’accusation de "terrorisme", sur un livre en vente à la Fnac, "L’Insurrection qui vient", et le témoignage sous X d’un mythomane qui a reconnu au 20-heures de TF1 avoir été manipulé par la police antiterroriste. Les procureurs sont des écrivains de polars ratés. Leur littérature, pleine de "structures à finalité subversive clandestine", de "plans terroristes", de "tentatives de déstabilisation de l’Etat par la destruction des infrastructures ferroviaires", est manifestement le produit de l’imagination squelettique de gens qui regardent la vie depuis les fenêtres de leurs cabinets molletonnés. Leur mauvaise foi prête à rire. Mais, un peu comme pour le procès-verbal de filature D104, l’hilarité s’arrête quand vous prenez conscience que la magistrature a, dans son petit monde suspendu, le pouvoir de transformer, contre toute évidence, un faux grossier en "vérité judiciaire" – quand vous réalisez que tout cela est grotesque, mais que cela marche, et se dirige vers vous pour vous écraser.

Nous ne nous sommes pas battus, et nous ne nous battons pas, pour faire reconnaître on ne sait quelle innocence ni pour que la justice, dans sa grande mansuétude, daigne abandonner ses poursuites infondées. Nous nous battons parce que l’on a tenté et que l’on tente encore de nous détruire, de rayer définitivement de la carte la possibilité politique dont l’Etat a fait de nous un exemple.

Nous nous battons pour nous, pour nos proches, pour nos amis et pour tous ceux qui nous ont un jour exprimé leur sympathie, et ce malgré la disproportion massive des forces.

Plutôt que de faire prudemment marche arrière, l’appareil antiterroriste, ivre de sa toute récente popularité, insiste pour avoir le dernier mot dans l’enceinte de ses petits tribunaux. Qu’il sache que nous ne sommes pas de ceux qui se laissent faire, que nous préférerons toujours déchaîner les feux de l’enfer plutôt que de nous laisser piétiner, et que nous ne sommes pas seuls.

L’incrimination la plus grave, celle de "direction" d’un groupe terroriste, qui était initialement retenue contre vous et pouvait vous valoir les assises a finalement été abandonnée. De "chef" vous voici devenu simple "animateur"… Comment qualifieriez-vous votre rôle réel au sein de la collectivité de Tarnac ?

- De paratonnerre, plutôt.

Vos avocats ont réagi en disant que maintenir la qualification élargie de "terrorisme" au sujet de votre dossier ouvrait la voie à une "hyper-criminalisation des mouvements sociaux". Est-ce votre crainte, notamment suite à l’adoption de la loi sur le renseignement ?

- Nous vivons dans un monde qui va dans le mur à tombeau ouvert, et qui le sait. Les faits l’attestent tout autant que la production hollywoodienne. Ceux qui tiennent les rênes de la machine préfèrent qu’il en soit ainsi plutôt que de renoncer à la moindre miette de leur pouvoir. Ils s’attachent simplement à distiller dans la population le sommeil nécessaire, quitte à le peupler de cauchemars terroristes. C’est ce dont témoigne exemplairement le vote sans états d’âme de la nouvelle loi scélérate dite "sur le renseignement".

Que l’on en soit, quinze ans après le Patriot Act, après le rapport du Sénat américain sur la torture, après les révélations de Snowden, à adopter des mesures aussi exorbitantes dit à la fois le cynisme inoxydable et le pathétique mimétisme des gouvernants français.

Ils croient vraiment qu’ils vont pouvoir refaire avec quinze ans de retard le coup du néo-conservatisme martial, et que nous sommes tous trop bêtes, trop lâches et trop passifs pour nous en insurger.

Evidemment, le fait que le parquet, qui tenait son réquisitoire prêt depuis des mois, ait choisi le lendemain du vote de cette loi pour le faire fuiter dans "Le Monde" ajoute à l’impudence du geste. Le geste dit : "Oui, nous allons tous vous mettre au pas par un contrôle de masse au nom de l’antiterrorisme, et vous allez voir quel traitement nous réservons à ceux qui nous résistent."

Il est vrai que le seul espoir des gouvernants est de convaincre chacun qu’il n’y a pas d’autre choix que de les suivre, qu’il est vain de croire pouvoir construire d’autres mondes, insensé de s’organiser contre eux et suicidaire de les attaquer. C’est pourquoi Tarnac doit être décapité. C’est pourquoi les ZAD doivent être mises au pas, que ce soit par voie judiciaire ou avec l’aide de milices.

Lire la suite :
http://tempsreel.nouvelobs.com/loi-renseignement/20150511.OBS8735/exclusif-julien-coupat-le-cynisme-de-nos-gouvernants-est-inoxydable.html

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26 juin 2015 5 26 /06 /juin /2015 11:55

Transmis par le CSPCL le 10 juin 2015

MEXIQUE : les élections et au-delà. Au moins 127 personnes ont été arrêtées pendant les actions et les mobilisations contre le pouvoir.

Pendant la journée électorale mexicaine, diverses radios libres ont transmis de façon conjointe des nouvelles données par des équipes d’information réparties un peu partout au Mexique pour casser le blocus de l’information imposé et manipulé par les médias payants et vendus. Toute la journée du 7 juin et jusqu’à l’aube et pendant les premières heures du 8 juin, les témoignages de la révolte contre les élections et au-delà n’ont pas cessé de s’enchaîner.

Pour garantir coûte que coûte la farce électorale, des militaires, des policiers, des groupes de choc (paramilitaires) ont été déployés dans plusieurs villes du pays : Oaxaca, Guerrero, Michoacán, Chiapas… Les médias dominants, Televisa, TV Azteca, Tele Fórmula et Milenio, déchainent leur lynchage médiatique contre la rébellion croissante et minimisent la mobilisation.

Le mécontentement social est en ébullition du nord au sud du pays, la rage éclate à nouveau, il ne s’agit pas d’une simple colère passagère, mais de la conséquence d’une longue histoire d’abus, de répression, de mépris et d’autoritarisme exercés jusqu’au bout par l’État mexicain et les gouvernements successifs.

La révolte pré- et post-électorale a fait émerger une fois de plus les exigences, les luttes, les résistances des organisations, des collectifs, des individus qui continuent de lutter contre cet autoritarisme aveuglant, continuent de lutter – dans beaucoup de cas – pour l’autonomie, le respect de leurs us et coutumes propres, de leurs terres, de leurs territoires, contre le pillage démesuré des ressources, les expropriations, privatisations, assassinats, disparitions, emprisonnements, tortures.

Le Mexique est à bout, et dans cette révolte, les urnes nourrissantes du capitalisme ne représentent que la carcasse d’un système pourri qui continu de gonfler les portefeuilles de « ces messieurs-dames » les députés, les sénateurs, les narcos, les investisseurs, les hommes et femmes d’affaires, les hauts commandants de l’armée et de la police, tous malades de pouvoir et tous désireux de continuer cette guerre où tout leur est permis.

Oaxaca

Après les fortes mobilisations et suite aux actions de boycott des élections (les incendies des bureaux, de la propagande officielle et de bulletins électoraux…) plusieurs communiqués commençaient à rendre compte de cette mobilisation nationale qui s’est avérée intense, déterminée et fortement réprimée.

Lire la suite :
https://liberonsles.wordpress.com/prison-politique/

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26 juin 2015 5 26 /06 /juin /2015 11:30

CENTRE DES DROITS HUMAINS “TLACHINOLLAN”
LA POLICE FEDERALE TIRE SUR LA POPULATION DE TLAPA DE
COMONFORT (GUERRERO), SUITE A UNE OPERATION POLICIERE INFRUCTUEUSE.

Tlapa de Comonfort, Guerrero, Mexique; 7 juin 2015.

RELATION DES FAITS

Ce 7 juin 2015, dans le contexte de la journée électorale, aux alentours de 14h30, deux patrouilles numérotées 1699 et 1566 de la police fédérale (PF) avec au moins 24 policiers à bord ont procédé à une perquisition arbitraire des bureaux de la Coordination des Travailleurs de l’Education de l’Etat du Guerrero (CETEG), situés dans le quartier “colonia Tepeyac” de la ville de Tlapa de Comonfort, à côté des bureaux de la délégation régionale des services éducatifs du Secrétariat de l’Education du Guerrero (SEG).

Un groupe de professeurs fut alors violemment détenus, sans aucun ordre d’arrestation : 6 hommes, et parmi eux un mineur : Juan Sánchez Gaspar, Pablo Abad Díaz, Julián Ayerdi Chavelas, Raúl Sierra de Jesús, Francisco Ortega Vicente, Ángel Basurto Ortega, et deux femmes: Agustina Luna Martínez et Herlinda Iturbide Pinzón.

A noter que le professeur Juan Sánchez Gaspar fut arrêté á son domicile, situé à côté du bâtiment de la CETEG, dans lequel la Police Fédérale est entrée de manière arbitraire. Il faut signaler que le professeur Juan Sánchez Gaspar est le père de l’enseignant Juan Leuguín Sánchez, qui avait été brutalement frappé par la Police de l’Etat du Guerrero et par des groupes de personnes armées liées aux différents partis politiques, le vendredi 5 juin 2015 dernier dans cette même ville.

Après la détention des professeurs, au moins 35 éléments de la Police Fédérale sont revenus à nouveau dans la colonia Tepeyac à bord de 3 patrouilles portant les plaques 16998, 15442 et 17119, afin de perquisitionner de nouveau les installations de la CETEG et d’emmener deux camionnettes appartenant à la Coordination, raison pour laquelle deux grues appartenant à la direction du transit de l’Etat étaient également sur place.

Lire la suite :
http://espoirchiapas.blogspot.fr/2015/06/action-urgente-la-police-tire-sur-la.html

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24 juin 2015 3 24 /06 /juin /2015 12:57

Transmis par Soutien à la Z.A.D le 23 juin 2015

En soutien aux cop.ine.ain.s condamné/jugées pour avoir juste manifesté...

En manif, les clowns activistes défendent leurs idées avec pour seules armes : l'humour et la poésie !

Après la mort de Rémi Fraisse, tué par une grenade offensive le 26 octobre, des manifs s'organisent pour lutter contre la répression d'état et les violences policières.

Tous ces rassemblements sont interdits et fortement réprimés.

Charlie est un clown activiste.

Présent le 1er novembre à la manif de Toulouse, il est accusé par les policiers "d'outrage et de violence avec arme."

Jugé le jour même il est condamné à 6 mois de prison, 4 avec sursis, et 1800€ de dommages et intérêts.

Catherine et Manon sont des clowns activistes.

Présentes le 27 octobre à la manif d'Albi, elles sont accusées par les policiers "de violence en réunion sur les forces de l'ordre".

Ces accusations sont fausses.

SI TU TE TAIS LA VIOLENCE D’ÉTAT TUE.

Pour nous, pour nos enfants, parles-en.

Site d'infos :
http://www.libertederire.net

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23 juin 2015 2 23 /06 /juin /2015 12:14

Transmis le 12  juin 2015

Bonjour,

Réquisitoire - Légèreté du temps et mesure du silence - Place publique

Une proposition en trois séquences de la nouvelle conjoncture offerte après une fuite mystérieuse au lendemain du vote de la Loi sur le renseignement.

Entretiens avec Julien C., les premiers soutiens, et un petit rappel "Hollandais"

Le tout se trouve sur :
http://fragmentsduvisible.org/2015/

En vous souhaitant une bonne lecture,

À bientôt

Fragments du Visible

À faire tourner sans modération !

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23 juin 2015 2 23 /06 /juin /2015 11:49

Transmis par Elise le 19 juin 2015

Le TGI de Meaux vient de condamner deux membres du Collectif Romeurope du Val Maubuée pour avoir tenté de mettre à l'abri, pour quelques heures, quelques familles de Noisiel. Inique!!!

L'appel contre la décision de 1ère instance a été déposé ce matin !
En PJ le communiqué de Romeurope.

Merci de faire connaître cette décision indigne

Et d'envoyer votre soutien
csrmlv@gmail.com

***
Communiqué de presse

Condamnés pour délit de fraternité et de solidarité

« Liberté, égalité, fraternité », ce message inscrit aux frontons de nos institutions républicaines, est depuis sa création, une affirmation forte adressée à toutes les personnes qui vivent ou transitent dans notre pays.

Malheureusement s’il était la synthèse de nos valeurs républicaines, il est aujourd’hui continuellement mis à mal par un pouvoir qui dérive chaque jour un peu plus, et une Justice qui lui est trop souvent asservie.

Depuis plusieurs années, et par différents gouvernements, est conduite en France une politique d’exclusion et de stigmatisation vis-à-vis de nos concitoyens européens d’origine Roumaine ou Bulgare, et généralement qualifiés de « Roms ». Elle se traduit par la destruction systématique, à chaque expulsion, de tous les processus d’insertion, de soins, de scolarisation..., engagés par ces familles.

Fort heureusement, des citoyens se mobilisent contre cette politique raciste. En aidant ces populations à faire respecter leurs droits, ils militent de fait pour le respect des droits de l’homme, et les valeurs fondatrices de notre république et de notre démocratie.

On pourrait dans ces conditions supposer que l'intérêt de la Justice soit de soutenir ces militants, dès lors qu’ils sont mis à mal pour ce qu’ils défendent, par des pouvoirs locaux quels qu’ils soient.

Et bien non. C’est ce qui s’est passé vendredi 12 juin au TGI de Meaux (77) qui condamne lourdement 2 militants d’un collectif de soutien aux Roms.

Ceci parce qu’ils auraient, lors d’une expulsion, dont la légalité reste contestable, tenté de mettre des familles à l’abri du froid et des intempéries ce 27 janvier dernier sur la commune de Noisiel.

La température était à 2°, de nombreuses personnes étaient honteusement jetées à la rue, avec des nouveaux nés, des bébés, des personnes âgées, malades, handicapées...

Leur démarche s’avérait dès lors inévitable car les auteurs de l'expulsion n’avaient rien prévu, contrairement aux dispositions en la matière, et aux discours du premier ministre, pour protéger ces familles, que l'on expulse au motif qu’ils courent des risques sur les terrains qu'ils occupent...

Il aura fallu attendre 18 heures le soir, pour que la préfecture prenne la même décision que ces militants, en ayant elle le pouvoir de réquisitionner un gymnase, contre l’avis du maire de la commune.

Malgré l'absence totale d'éléments à charge hormis les dires de certains policiers-victimes, des contradictions évidentes, le revirement d'une partie civile à l'audience, et la brillante démonstration de l’avocate de ces deux militants, la juge a décidé qu’ils devaient tout de même être condamnés. Nous ne pouvons donc y voir in fine, que la mise en œuvre du délit de solidarité et de fraternité.

C’est une honte pour notre pays, c’est une honte pour cette Justice censée garantir notre Etat de droit. Les militants concernés ont donc décidé de faire appel de cette décision incompréhensible.

Les organisations signataires appellent donc à la mobilisation de toutes les forces démocratiques du pays, pour faire annuler cette décision, et garantir le droit à la solidarité et à la fraternité.

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23 juin 2015 2 23 /06 /juin /2015 11:10

Le 11 juin 2015

Bien sur que vous vous souvenez d’elle ! La Turquie toute entière se souvient d’elle !

Ceyda Sungur, la ‘femme à la robe rouge’ est passée au rang de véritable passionnaria dans la mémoire collective turque. Cette académicienne, militante de la première heure, était dans le parc de Gezi lorsque les flics ont chargé, un beau matin de juin 2013. Comme beaucoup d’autres femmes et hommes présents ce jour là, elle fit rempart de son corps devant les arbres, afin d’empêcher les pelleteuses de Tayyip de faire leur sale boulot.

Fatih Zengin, c’est ce poulet dopé aux hormones complètement enragé que l’on voit donner l’assaut de façon démente à ce moment là, courant derrière les militants pour les gazer et les frapper de toutes ses forces.

La presse était là, et l’incroyable scène fut filmée et photographiée sous tous les angles. Et très vite, les images firent le tour du monde…

La réponse des flics sur les militants pacifistes de Gezi fut tellement disproportionnée, que ce fut la goutte d’eau d’une politique d’austérité qui fit déborder le vase. Le soir même Istanbul se révoltait et descendait dans les rues, et ce fut l’étincelle qui embrasa la Turquie du Nord au Sud et d’Est en Ouest.

Cet instant d’une rare violence de ce flic gazant cette militante pacifiste et ses compagnons de lutte, qu’elle devint très vite “La femme en robe rouge”, icône moderne de la lutte contre la répression policière et le Pouvoir à Gezi, non seulement en Turquie mais un symbole universel et intemporel.

L’ironie de la résistance, le photographe Osman Orsal qui avait fait le fameux cliché, avait lui-même été blessé par la police le lendemain recevant une bombe de gaz lacrymogène en pleine tête.

Depuis toujours présents sur tous les fronts, les résistants se battent aussi bien dans la rue que par voies administratives et judiciaires. Ainsi, comble du dindon de la farce, une plainte a donc été déposée et en décembre 2014 contre Fatih Zengin, qui s’est retrouvé fissa devant le juge. Accusé d’abus de fonction [ce qui peut correspondre en France à violences par personne dépositaire de l'ordre public"], une peine de prison d’un an et demi jusqu’à 3 ans fut requise à son encontre.

Lors de cette première audience, le policier s’était défendu : “Nous avions des ordres insistant pour utiliser du gaz lacrymogène. J’étais pris dans la panique. J’ai aspergé du gaz.”. Quant à Ceyda, elle exprimait l’avis de tous les résistants : “S’il avait eu une arme dans sa main, cet homme aurait pu me tuer, comme le policier qui a tué Ethem Sarısülük”.

Fatih Zengin avait expliqué les conditions difficiles et la pression dans lesquelles les forces de sécurité intervenaient. En précisant : “Dans le parc nous avions en face de nous un groupe illégal”, et avait ajouté, ne craignant rien, pas même le ridicule, vu que les nombreuses images prises ce jour là démontrent le contraire : “Ils résistaient pour nous empêcher de faire notre travail et ils avaient commencé à nous attaquer verbalement et physiquement.”.

Le policier se plaignant du fait que son masque à gaz lui serrait trop, l’empêchant de respirer convenablement, et d’avoir souffert des gaz suite aux fuites, il avait exposé ses conditions de santé à l’époque. “J’ai été opéré trois fois de mon épaule droite, et malgré le rapport de mon médecin qui m’indiquait une quatrième opération, j’avais été obligé de travailler dans la souffrance pour combler le manque de personnel et la charge de travail à cette période.”

Le policier Fatih avait bien insisté que le jour de l’incident, autour de 13h, le groupe de résistants bien que sommés de se disperser, résistait; que ses supérieurs hiérarchiques avaient ordonné “d’avancer et d’utiliser les gaz”; et avait donc essayé d’avancer en utilisant le gaz de façon “proportionnelle”.

“Quand j’ai avancé, certains résistants sont tombés par terre dont cette dame. Elle s’est relevée subitement et j’ai continué d’asperger. Il m’était impossible de calculer la distance qui nous séparait”.

Fatih avait raconté qu’un des résistants lui avait donné un coup de pied, dans l’action, et qu’il avait répondu également par un coup de pied “reflexe”. “Comme j’ai déjà exprimé dans l’état de santé où j’étais, et dans la panique, malgré le fait que j’ai essayé d’intervenir de façon correcte,  j’ai pu avoir des gestes involontaires.”

“Notre supérieur Mesut Karabıyık nous avait autorisé d’utiliser les lacrymogènes, mais nous ne l’avions pas fait. Nous l’avons fait sur l’ordre donné par Ramazan Emekli, Sous Directeur de la Sécurité d’Istanbul.” Suite à cette déclaration de Fatih, cette première audience s’était terminée afin de prendre les témoignages des responsables hiérarchiques au 10 mars 2015.

Lors de la seconde audience, comme attendu, la responsabilité des ordres donnés concernant les répressions violentes devint une balle de ping pong que chaque responsable se renvoyait à son supérieur hiérarchique.

Mesut Karabıyık, le supérieur du policier Fatih, avait déclaré qu’il n’avait pas donné d’ordre pour l’usilisation de gaz, et qu’il navait pas vu Fatih en faire usage.

Zeki Bayrak, le responsable de l’équipe d’intervention avait apporté son témoignage à son tour : “Celui qui tient un talkie walkie derrière Fatih [sur les images] c’est moi. Je n’ai pas donné d’ordre à Fatih. Par contre j’ai bien entendu l’ordre d’asperger les résistants de gaz donné par notre sous Directeur Ramazan Emekli comme d’autres policiers autour de moi l’ont également entendu.”

Le Sous Directeur Ramazan Emekli avait alors à son tour catégoriquement nié l’accusation du policier Fatih, en déclarant : “Nous ne pouvons donner aucun ordre, c’est le responsable des équipes spéciales qui le fait. Je n’ai aucune idée sur les raisons pour lesquelles des gaz lacrymogènes ont été utilisées sur le peuple.” Il avait par la suite affirmé : “Après avoir regardé les vidéos de l’intervention dans les médias, je ne vois aucune raison pour que la police puisse utiliser des gaz.”

*****

Aujourd’hui, le 10 juin 2015, 2 ans après l’événement, le verdict est tombé.

Ironique, cette décision donne le sourire :
Le policier Fatih Zengin a été condamné à 20 mois de prison avec sursis.
Le Tribunal d’Istanbul a également condamné Fatih, à planter 600 arbres !

C’est une excellente nouvelle mais n’oublions pas que 5 jeunes personnes on été tuées par la police, dans les mêmes circonstances que Rémi à Sivens et leur meurtriers ne sont pas condamnés, ou jugés,  parfois leur identité n’a pas été révélée, les procédures judiciaires sont volontairement traînées. Ce dossier est sans doute tombé dans les mains d’un Juge qui a du bon sens, le verdict reste donc exceptionnel et symbolique.

Source :
http://kedistan.fr/2015/06/11/un-flic-de-gezi-condamne-a-planter-des-arbres/

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22 juin 2015 1 22 /06 /juin /2015 11:58

Reçu le 8 juin 2015

Ce mercredi 10 juin 2015 un peu avant 6h du matin, différentes équipes de l'anti-terrorisme ont perquisitionné 4 domiciles où habitent des compagnon.e.s ainsi que le local de lutte contre la maxi-prison "le passage". Ces perquisitions ont été effectuées dans le cadre d'une opération nommée "cavale".

6 compagnon.e.s ont été embarqué.e.s aux bureaux de la police fédérale, puis relâché.e.s autour de 13h après avoir été auditionnées...

Auditions auxquelles personne n'avait rien à dire.

Au-delà de l'informatique et des téléphones, l'attention des flics a spécialement été portée sur tout ce qui était propagande (revues, journaux, affiches,...) qui était épluchée et souvent emmenée.

Pour ce qu'on en sait pour le moment, ces arrestations font suite à une enquête ouverte en 2013 pour "incitation à commettre des actes terroristes" et "participation à une organisation terroriste".

Cette enquête est dirigée par le juge d'instruction De Coster.

LA PERMANENCE DU PASSAGE SERA ASSURéE ce mercredi à partir de 17h, et un POINT INFO est prévu à 19h.

Toujours en lutte contre la prison et le monde qui va avec.

La Lime

***

Depuis Indymedia Bruxelles le 12 juin 2015

Incitation ? INVITATION !

Il y a quelques jours des compagnonnes en lutte contre la construction de la plus grande prison de Belgique ont été perquisitionnées par la brigade anti-terroriste. Dans la bouche du pouvoir ce qu’on leur reproche s’appelle « incitation à commettre des actes à visée terroriste ».

Ces manœuvres judiciaires sont une attaque évidente aux idées et aux pratiques de lutte qui ne se contentent pas des miettes laissées par le pouvoir pour s’attaquer à l’Etat et au système qu’il consolide.

C’est une attaque aux luttes qui avancent la possibilité de s’organiser de manière directe face aux humiliations quotidiennes. Sans syndicats, sans partis ou autres petits chefs qui veulent gérer le système.

Ce à quoi l’État vise à travers ses lois (et ici celles plus spécifiques de l’« anti-terrorisme ») c’est qu’il n’y ait plus de contestation qui puisse s’exprimer en-dehors du cadre prévu par la démocratie pour calmer les insatisfactions inhérentes à un monde où le profit de quelques uns n’est possible que grâce à l’exploitation et à la domination des autres.

Ce à quoi l’État aspire c’est qu’il n’y ait plus de conflit qui s’oppose à lui sur des bases qui remettent en cause sa propre existence.

Et pourtant, en ces temps où de plus en plus de gens sont traités comme de vulgaires déchets de la machine capitaliste. En ces temps où le pouvoir met un coup d’accélérateur et que nos conditions de vies ne cessent de s’empirer ; ce ne sont pas les raisons de se révolter qui manquent !

Que ce soit à l’office des Etrangers, dans les bureaux de l’Onem, à l’école, au boulot, en taule ou psychiatrisées, il est assez clair que nos vies nous sont volées et que le conflit est inévitable si nous désirons les reprendre en main.

Alors quand des esprits rebelles décident de s’opposer à la construction d’une nouvelle prison à Haren. Que ces individus proposent de s’organiser ici et maintenant avec les gens qui se sentent concernés. Qu’ils et elles se donnent les moyens qui leur semblent bons pour enrayer les plans de l’Etat...

Nous nous reconnaissons dans leur lutte et nous sommes solidaires.

Laissons donc les accusations d’« incitations » à l’État et propageons partout et de différentes manières l’invitation à partager notre révolte contre la maxi-prison et le monde qui en a besoin ainsi que contre tout ce qui nous empêche de vivre librement.

Pour un monde sans fric ni flic.
Sans Etat ni patron.
Sans facho ni macho.

Solidarité dans la lutte.

Et bisous…

Source :
http://bxl.indymedia.org/spip.php?article7794

***
Un autre article sur le site de la lutte anti-prison
Aux incontrôlables
http://www.lacavale.be/spip.php?article228

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20 juin 2015 6 20 /06 /juin /2015 21:50

Transmis le 9 juin

Le 29 juin 2015, à 14h, au palais de justice de Toulouse, une personne passe en procès. Identifiée 1 74 09 99 etc, elle a été arrêtée le 6 mai, à 6h30 du matin, a subi 10h de garde-à-vue. Elle est accusée de « provocation publique à la commission d’un délit ou d’un crime ». Elle encourt cinq ans d’emprisonnement et 40 000 € d’amende.

L’objet du délit : un article paru le 1er mars, sur le site internet d’information, IAATA (Information Anti Autoritaire, Toulouse et Alentours).

Le contenu : Un compte-rendu critique de la manifestation à Toulouse du 21 février 2015, contre les violences policières et en soutien aux ZAD (Zones A Défendre).

Ce qui pose problème à la justice : on y trouve des propositions concrètes d’organisation des manifestant-e-s face à la violence policière.

C’est quoi ce site ? IAATA est un site d’infos, ouvert à la publication, dans lequel plus d’une centaine de personnes ont déjà posté des articles.

Pourtant, la justice attribue à une seule personne la responsabilité de l’ensemble des écrits, et pour cela l’érige en « directeur de publication ». Dans un contexte de surenchère répressive, le 26 octobre 2014, sur les terres d’un projet de barrage à Sivens (dans le Tarn), un manifestant, Rémi F. est tué par la gendarmerie.

S’ensuit à Toulouse une série de manifestations très encadrées par les forces de l’ordre et réprimées par la justice.

Bilan (provisoire) : 69 arrestations, 40 procès, des dizaines de milliers d’euros d’amende, des mois de prison avec sursis, 9 personnes écrouées, et des procédures toujours en cours...

Le pouvoir n’admet aucune opposition, aucune réaction collective. Il prend systématiquement pour cible tout ce qui lui résiste. Une manière de retourner la situation, de ne pas rendre de compte sur ses exactions en général et sur cet assassinat en particulier. Cette fois-ci, c’est sur internet que la justice cherche à créer de nouveaux coupables. Voilà comment un Toulousain, usager de médias libres, va se retrouver face aux juges.

Il s’agit par ce procès d’attaquer les médias libres (radios, journaux et sites internet indépendants) parce qu’ils sont des outils pour penser par soi-même, pour s’organiser et cesser de croire que les clés de la compréhension de ce monde sont majoritairement détenues par les médias de masse. Ceux-là mêmes qui imposent un prêt à penser unique, uniforme, univoque.

Autour de ce procès, c’est l’occasion de combattre une mécanique bien huilée : un bouc-émissaire poursuivi afin de dissuader des gens « coupables » de pratiques collectives, d’étouffer toute velléité d’action critique, de créer du repli et de la peur.

Se solidariser face à la répression c’est aussi défendre ces espaces qui diffusent un large éventail de courants de pensées, traitent de la réalité du terrain, et décortiquent les rapports concrets de domination.

Face au déploiement de l’arsenal répressif, pour ce procès comme pour tous ceux à venir, il est important de ne pas rester isolé-e face à la justice, de continuer de s’organiser et de se soutenir.
Rassemblement pic nic le 29 juin à 12h devant le Palais de Justice

Vous pouvez exprimer votre solidarité sonnante et trébuchante en envoyant des dons à l’ordre de « CAJ » (Caisse d’Autodéfense Juridique) c/o Canal Sud 40 Rue Alfred Duméril 31 400 Toulouse

Comité de soutien à 1740999
Contat : comitedesoutien@riseup.net

Pour info : plusieurs textes ont été publié sur cette "affaire"
- un premier texte signée par un large parnel de médias libres :
http://iaata.info/Face-a-la-repression-l-information-698.html
- le texte de iaata.info :
http://iaata.info/Censure-et-repression-a-Toulouse-iaata-info-sur-le-grill-704.html
- un texte de la personne inculpée :
http://iaata.info/1-74-09-99-192-168-0-1-en-proces-pour-lire-et-soutenir-la-presse-libre-728.html

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20 juin 2015 6 20 /06 /juin /2015 17:01

Depuis Reporterre le 9 juin 2015

Trois militants du collectif Anonymous sont appelés le 9 juin devant le tribunal correctionnel de Nancy. En cause : des attaques informatiques contre des sites institutionnels qui entendaient dénoncer la politique d’enfouissement de déchets nucléaires et le meurtre de Rémi Fraisse à Sivens. Ils encourent jusqu’à 10 ans de prison et/ou 150 000 euros d’amende.

Trois militants du collectif Anonymous, soupçonnés d’avoir mené en décembre 2014 et janvier 2015 des attaques informatiques contre des sites institutionnels, dont celui du ministère de la défense, sont appelés le 9 juin devant le tribunal correctionnel de Nancy. Les hacktivistes (contraction des mots hacker et activiste) entendaient dénoncer la politique d’enfouissement de déchets nucléaires et le meurtre de Rémi Fraisse à Sivens. Mais le procureur a retenu le délit d’« accès et maintien frauduleux » dans un système informatique « en bande organisée » : les trois Anonymous encourent jusqu’à 10 ans de prison et/ou 150 000 euros d’amende.

Cette étape supplémentaire dans la criminalisation des mouvements sociaux, au nom de la lutte contre la cybercriminalité et le terrorisme, illustre la dérive sécuritaire et les atteintes aux libertés publiques.

Opération GreenRights

On connaissait leurs actions contre la scientologie, leur soutien à Occupy Wall Street ou aux révolutions arabes. L’implication d’Anonymous dans les questions d’écologie ? Elle débute le 25 mars 2011, soit deux semaines après la catastrophe de Fukushima. Le collectif informel de hackers lance alors l’opération GreenRights, dans le but d’alerter contre les dangers du nucléaire.

Leur mode d’action consiste notamment en des DDoS (attaque par déni de service distribué), des attaques informatiques simples consistant à saturer de requêtes un site afin de le rendre temporairement inaccessible. Plusieurs géants de l’énergie seront ainsi visés, comme Général Electric ou BP, Enel puis EDF, dont le site sera bloqué pendant une douzaine d’heures, donnant lieu à une enquête de huit mois par la DGSI (ex-DCRI) aboutissant à trois arrestations.

En décembre 2014, une sous-section de l’opération GreenRights voit le jour. L’opération GPII, comme son nom l’indique, entend s’opposer aux grands projets inutiles et imposés, tels que la ligne TGV Lyon-Turin, le barrage de Sivens, l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, le Center Parc de Roybon, ou encore le centre d’enfouissement de déchets nucléaires Cigéo, à Bure, dans la Meuse. C’est dans ce cadre que sont lancées, courant décembre 2014, des attaques DDoS contre des sites web en relation avec Cigéo : celui du conseil régional de Lorraine, du conseil général de la Meuse, et différents sites de l’ANDRA, l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs.

Un gros coup est porté le 6 janvier, lorsque les hacktivistes prennent pour cible le ministère de la Défense, en réponse à la mort de Rémi Fraisse, tué par un gendarme en octobre 2014 sur le site du projet de barrage de Sivens. Le lendemain, 7 janvier, la tragédie de Charlie Hebdo conduit les Anonymous à stopper leur attaque sur le ministère, comme ils l’expliquent sur leur compte twitter. Mais l’Etat ne compte pas en rester là. L’affaire est saisie par la Juridiction inter régionale spécialisée (Jirs) de Nancy, et après quatre mois d’enquête par la DGSI, deux personnes sont arrêtées début avril à Reims et à Nancy, et placées sous contrôle judiciaire après 48h de garde à vue.

Un proche de la ZAD de NDDL, qui se définit en riant comme "jihadiste vert" mais, surtout, qui lutte "pour un monde différentE", sera interpellé à Nantes le 30 avril par un dispositif policier ubuesque.

Les trois hommes, soupçonnés d’avoir commis des attaques contre l’Andra, le ministère de la Défense et les sites institutionnels lorrains, encourent jusqu’à dix ans de prison et 150 000 euros d’amende et sont convoqués devant le tribunal correctionnel de Nancy le 9 juin.

La grosse artillerie - mais pas de préjudice avéré

De prime abord, ce qui frappe dans cette affaire, ce sont les moyens déployés par l’Etat pour des sites rendus inaccessibles quelques heures. "Ils sortent la grosse artillerie", résume Etienne Ambroselli, avocat du jeune Nancéen, perplexe devant un dossier d’enquête de 1 400 pages. "Je suis stupéfait par l’ampleur du travail mené en réponse à des actes qui n’ont pas donné lieu à un préjudice avéré. Ça semble totalement hors de proportions."

Même étonnement pour Stéphane Vallée, avocat du prévenu nantais : "Les moyens mis en œuvre afin de remonter à la source de simples DDoS interrogent. Il est clair qu’ils cherchaient à interpeller des Anonymous. Une telle débauche de moyens fait penser à une justice d’exception. Et le fait que le dossier soit confié à la JIRS donne aussi une connotation particulière." Cette juridiction regroupe en effet des magistrats du parquet et de l’instruction qui travaillent généralement sur des "affaires complexes" liées notamment à la "criminalité transnationale organisée".

Le DDoS, défini en termes juridiques comme "accès et maintien frauduleux, entrave et/ou altération d’un système de traitement informatisé de données à caractère personnel mis en œuvre par l’Etat", entre dans le carde de la loi Godfrain de 1988 qui institue une répression globale de la fraude informatique. Une législation récemment musclée par la loi de novembre 2014 contre le terrorisme, qui crée une circonstance aggravante lorsque les faits sont commis "en bande organisée".

Si ce terme colle assez mal au collectif Anonymous, décrit par le militant nantais comme "une idée, un drapeau, sans chef ni hiérarchie", cette question sera sans doute au cœur de la bataille juridique à venir. Pour Joseph Breham, avocat de "Triskel" dans l’affaire du hacking d’EDF, "une bande organisée suppose plus de deux personnes, une hiérarchie, et un plan d’action. Mais dans les usages, il suffit de trois personnes mises en cause pour que la circonstance de bande organisée soit retenue, comme c’est le cas dans cette affaire. Les actions menées ici sont une forme de désobéissance civile permettant de lancer un débat citoyen. Et cela pose une vraie question sur la notion de bande organisée".

"Tango down !"

Car au-delà des questions de sémantique, ce procès s’annonce comme éminemment politique. Où il est notamment question de liberté de pensée et d’expression autour de dossiers ultra sensibles (les GPII) qui donnent lieu à une vive opposition populaire. On ne compte plus, sur le terrain, les occupations de lieux, manifestations, blocages et sabotages divers qui ont permis de créer un rapport de force avec l’Etat dans les luttes sociales et environnementales de ces dernières années. "Ce dossier crée des ponts entre les luttes", constate Etienne Ambroselli. Pour lui, son client est "un jeune homme de son temps, qui n’est pas un informaticien mais un lanceur d’alerte".

Et si le DDoS est montré du doigt par les autorités comme faisant partie de l’arsenal de la fraude informatique, il est considéré par certains hacktivistes comme un mode d’action politique et légitime parmi d’autres, plutôt doux et qui n’endommage pas le site visé. Il fait d’ailleurs l’objet de revendications sur un compte Twitter, le plus souvent en utilisant l’expression "Tango Down" qui, dans le jargon militaire, indique que la cible a été touchée.

En fréquentant les chats IRC (Internet relay chat) d’Anonymous, ces salons de discussion dédiés à telle ou telle opération, on apprend que les DDoS sont comparés à "des sit-in numériques" ou à "des blocus". Un interlocuteur sur #operationgreenrights, forcément anonyme, raconte : "En 1995, le netstrike (littéralement grève numérique) a été inventé par un groupe italien. Il permettait à tous de participer à la saturation d’un site, simplement en réalisant un rafraichissement forcé d’une page à une heure donnée par un grand nombre de personnes." Une forme de DDoS à la portée de tous. Et qui ne fait pas de ses utilisateurs des criminels en puissance. Le premier "netstrike", datant de 1995, entendait protester contre les essais nucléaires français sur l’atoll de Mururoa. "Il est urgent d’expliquer qu’il y a une différence fondamentale entre un hacktiviste qui se bat pour des idées et un simple "cracker" qui cherche à faire de l’argent", martèle encore cet utilisateur d’IRC.

"Sittings numériques" et cyberattaques mis sur le même plan

De plus, à l’heure où l’ONU appelle la communauté internationale à prendre des mesures pour protéger les installations nucléaires d’éventuelles cyber-menaces, il semble capital de faire preuve de discernement quant à la nature des attaques. "L’hacktivisme apparaît souvent comme une catégorie fourre-tout, mêlant toutes formes de criminalité informatique conduite à des fins politiques", estime Félix Tréguer, co-fondateur de la Quadrature du Net. Il vient de publier une analyse juridique sur le droit pénal de la fraude informatique, dans laquelle il dénonce la confusion et les incohérences entourant ces questions.

"Les actes de protestation comme les DDoS sont mis au même plan que les « cyberattaques » menées par des acteurs étatiques, ce qui conduit à des procédures et des sanctions d’exception". C’est selon lui ce que montre le rôle joué par la DGSI dans l’affaire Greenrights : "La mobilisation d’agents du renseignement apparaît complètement disproportionnée, en particulier à l’heure où certains responsables politiques pointent le manque de moyens consacrés à l’antiterrorisme".

Par ailleurs, "un DDoS ou la défiguration d’un site d’une entreprise comme EDF – par exemple pour afficher sur la page d’accueil un placard revendicatif, également typique du répertoire d’action hacktiviste – sont punis bien plus sévèrement que leurs équivalents du monde physique", affirme encore Félix Tréguer.

Enfin, l’universitaire se désole de "la méconnaissance des réalités sociales et techniques d’Internet qui affecte certains magistrats", et qui "les conduit à exagérer la nature et la gravité des faits reprochés et à voir dans des activités banales un savoir-faire qui serait l’apanage d’une élite délinquante au sein du monde hacker".

C’est le cas notamment pour le militant interpellé à Nantes : la justice lui reproche notamment d’avoir agi via l’utilisation de proxys, de serveurs destinés à s’anonymiser, le fait de créer un compte Twitter destiné à revendiquer ses actions, la participation à un salon de discussion IRC, ou encore l’utilisation de pseudonymes - des actes normaux et courants chez beaucoup des utilisateurs d’Internet, revendiqués par beaucoup comme légitimes et nécessaires à l’ère de la surveillance généralisée.

Le procès à venir, reporté à la demande des avocats de la défense, permettra-t-il d’apporter une évolution manifestement nécessaire en matière de jurisprudence concernant le cyber activisme, ou donnera-t-il lieu à de nouvelles dérives répressives ? Réponse dans quelques mois.

Lire aussi : A Nantes, les méthodes de western de la police pour interpeller un suspect
http://www.reporterre.net/A-Nantes-les-methodes-de-western-de-la-police-pour-interpeller-un-suspect

Source : Isabelle Rimbert pour Reporterre
http://www.reporterre.net/Une-cyberaction-pour-protester-contre-le-meurtre-de-Remi-Fraisse-pourrait-mener

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