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16 juin 2015 2 16 /06 /juin /2015 10:23

Le 4 juin 2015

Ce jeudi, les services de police se sont mis en situation de guérilla urbaine sur le site d’exercice des pompiers, à Saint-Etienne.

Une heure intense d’exercice, avec protection des secours lors d’un accident contre une population hostile, charge de la section d’intervention, prise en charge d’un policier blessé par balles et interpellation des tireurs.

Voir le diaporama :
http://www.leprogres.fr/loire/2015/06/04/saint-etienne-une-heure-et-demie-d-exercices-anti-emeutes-tres-realistes

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11 juin 2015 4 11 /06 /juin /2015 12:32

Le 8 juin 2015

L'épouse de Raef Badawi s'est dit "choquée" par la décision de la Cour suprême saoudienne.

Ensaf Haidar espérait "qu'à l'approche du ramadan", les juges fassent preuve de clémence envers son mari. Ce ne fut pas le cas. La Cour suprême d'Arabie saoudite a confirmé, dimanche 7 juin, la peine de 10 ans de prison et de 1 000 coups de fouet contre le blogueur saoudien Raef Badawi pour "insulte à l'islam". Une décision irrévocable qui s'accompagne d'une amende d'un million de riyals (240 000 euros).

Interrogée au téléphone depuis le Canada où elle s'est réfugiée avec ses trois enfants, Ensaf Haidar s'est dit "choquée" par la décision que la Cour suprême a rendue "trois mois après avoir été saisie de l'affaire". L'épouse du blogueur, qui a fait campagne en Europe pour défendre la cause de Raef Badawi, n'a pas caché sa déception après "cette décision de la Cour suprême, finale et sans appel".

Raef Badawi, condamné en 2014, a subi une première séance de flagellation le 9 janvier, mais les séances suivantes ont été repoussées, d'abord pour des raisons de santé, puis pour des motifs non précisés. Son épouse a indiqué craindre que les séances de flagellation reprennent rapidement, peut-être "à partir de la semaine prochaine".

"Un jugement cruel et injuste"

Animateur du site internet Liberal Saudi Network et lauréat 2014 du prix Reporters sans frontières (RSF) pour la liberté de la presse, Raef Badawi est emprisonné depuis 2012. Farouche défenseur de la liberté d'expression, son site internet avait demandé la fin de l'influence religieuse dans le royaume saoudien, régi par le wahhabisme, une version stricte de l'islam.

Sa condamnation a été critiquée un peu partout dans le monde. Dimanche, Amnesty International s'est insurgée contre la décision de la Cour suprême saoudienne. "Il est odieux que ce jugement cruel et injuste ait été maintenu", a ainsi dit Philip Luther, directeur d'Amnesty pour le Moyen-orient et l'Afrique du nord. En refusant de revenir sur cette condamnation, les autorités saoudiennes "ont fait montre d'un mépris impitoyable vis-à-vis de la justice et des dizaines de milliers de voix qui ont appelé à sa libération immédiate et inconditionnelle à travers le monde", a-t-il ajouté.

Source :
http://www.francetvinfo.fr/monde/proche-orient/coups-de-fouet-et-prison-ferme-confirmes-pour-le-blogueur-saoudien_941663.html

***
Complément d'info
Quatre questions sur Raif Badawi, le blogueur condamné à 1 000 coups de fouet en Arabie saoudite
http://www.francetvinfo.fr/monde/proche-orient/quatre-questions-sur-raif-badawi-le-blogueur-condamne-a-1000-coups-de-fouet-en-arabie-saoudite_800561.html

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10 juin 2015 3 10 /06 /juin /2015 12:36

Bulletin N° 1 AU SUJET DES FAITS SURVENUS RECEMMENT DANS LA COMMUNAUTE AUTOCHTONE DE SANTA MARÍA OSTULA (25 mai)

*A LA SOCIETE CIVILE*

*A LA SEXTA NATIONALE ET INTERNATIONALE*

*AUX ORGANISMES SOLIDAIRES DE DEFENSE DES DROITS HUMAINS*

*AUX MEDIAS HONNETES*

Comme cela a été rendu public ce 25 mai 2015, aux alentours de 8 heures du matin, le comunero Cemeí Verdía Zepeda, Premier Commandant de la Police communautaire de Santa María Ostula et coordinateur général des Autodéfenses des municipalités d’Aquila, Coahuayana et Chiniculia (Costa Sierra de Michoacán) ont été pris en embuscade, lui et son escorte, par un groupe armé de narco-paramilitaires.

Les faits ont eu lieu au détour d’un chemin de la communauté au niveau du hameau dit “Los Otates”, situé entre la démarcation de la Cobanera et la route fédérale Manzanillo-Lázaro Cárdenas 200.

Le membre du groupe d’auto-défense Juan Manuel Satín Cándido, originaire de la communauté de San Miguel de Aquila, Michoacán, a été blessé, mais se trouve actuellement hors de danger.

En réaction, la communauté autochtone de Santa María de Ostula et les groupes d’autodéfense de la Sierra Costa de Michoacán ont déployé 2000 policiers communautaires depuis la sierra jusqu’á la côte pacifique tout le long du territoire communal d’Ostula, afin de parvenir à arrêter les agresseurs et les remettre aux autorités correspondantes.

Durant l’après-midi un commando de ce groupe narco paramilitaire a été localisé dans les montagnes situées entre le hameau dit de “La Marieta” et la démarcation d’Ixtapilla, oú eurent lieu une série de fusillades au vu du refus des agresseurs de se rendre à la police communautaire et aux groupes d’auto-défense. A l’heure actuelle un comunero membre de la police communautaire de Santa María Ostula a été tué, et il y a un nombre indéterminé de blessés.

Il nous faut alerter sur le fait que cette nuit, les affrontements continuaient.

C’est une agression supplémentaire dans la guerre entreprise par le crime organisé, quelques politiciens et quelques petits propriétaires de la municipalité d’Aquila contre la communauté autochtone de Santa María Ostula depuis que furent récupérés par la communauté en 2009 plus de 1000 hectares de terres qui lui avaient été spoliées par le crime organisé.

Dans ce cas plus particulièrement, on a pu identifier que les faits survenus aujourd’hui correspondent à une agression orquestrée et organisée par Mario Álvarez et Federico González, alias “Lico”, chefs locaux du cartel des Caballeros Templarios (Chevaliers du Temple) pour la zone de Costa-Sierra de Michoacán.

L’agression de ce jour répond aux efforts et aux actions de défense du territoire entreprises par la communauté depuis un an maintenant. Concrètement ce dernier samedi 23 mai, 106 hectares de terres récupérées, divisées en 53 parcelles, ont été confiées à des comuneros et des familles de la communauté afin d’être protégées et surveillées.

Cette action correspond à une décision prise par l’assemblée générale des comuneros de Santa María de Ostula, mise en œuvre à partir du 12 juin 2009 et à nouveau ratifiée le 30 janvier 2015, sur la base de la convention 169 de l’OIT, des articles 2 et 27 de la constitution politique des Etats-Unis Mexicains, des articles 101 et 102 de la loi agraire en vigueur, ainsi que des us et coutumes propres à la communauté autochtone de Santa María Ostula.

Il faut signaler ici qu’en réponse à tous les assassinats, agressions et disparitions forcées commis (32 personnes assassinées et 6 disparus), aucune action n’a été entreprise de la part des autorités fédérales ou des autorités du Michoacán pour arrêter et punir les responsables.

Il est de notoriété publique sur place que la réactivation de la police communautaire de Santa María de Ostula et la formation des groupes d’auto-défense ont provoqué la fuite vers l’Etat voisin du Colima des principaux responsables des cartels de la région, Mario Álvarez et Federico González. Malgré le fait qu’ils soient identifiés comme les délinquants responsables de tous les crimes commis récemment dans les municipalités de Chinicuila, Aquila et Coahuayana, ils n’ont jamais été arrêtés.

C’est particulièrement le cas de Mario Álvarez, qui se promène en public et de maniere cynique dans les rues principales du centre de la capitale de l’Etat de Colima.

Nous souhaitons faire savoir à la société civile, aux organismes de défense des droits humains, á la Sexta et aux medias de communication honnêtes qu’á la différence des faits survenus en 2010, 2011 et 2012, la communauté est aujourd’hui en situation de force, preuve en est la réaction organisée de la communauté de ce jour-ci. Nous informerons durant les prochaines heures de l’évolution des évènements dans la région.

Nous vous invitons à rester attentifs et en en état d’alerte au vu de la évolution des faits récents. Hausser le ton de quelque forme que ce soit est nécessaire afin de dénoncer les faits survenus, et pouvoir se mobiliser dans les prochains jours si nécessaire.

Bien à vous.

Equipe de soutien et de solidarité avec la communauté autochtone de Santa María Ostula

25 mai 2015

Autre témoignage :
http://www.aipazcomun.org/?p=13945

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6 juin 2015 6 06 /06 /juin /2015 11:32

Le 5 juin 2015

Deux ans après avoir révélé l’étendue du programme de surveillance massive de la NSA, le lanceur d’alerte américain réfugié en Russie a confié une tribune à Amnesty International. «Libération», «The New York Times», «Der Spiegel» et «El País» la publient en exclusivité.

Il y a exactement deux ans, trois journalistes et moi travaillions avec fébrilité dans une chambre d’hôtel de Hongkong, attendant de voir comment le monde réagirait face à la révélation que l’Agence nationale de la sécurité (NSA) enregistrait des informations relatives à presque chaque appel téléphonique aux Etats-Unis. Les jours qui ont suivi, ces journalistes et d’autres ont diffusé des documents révélant que les gouvernements de pays démocratiques effectuaient un suivi des activités privées de citoyens ordinaires qui n’avaient rien à se reprocher.

Au bout d’à peine quelques jours, le gouvernement américain a réagi en portant plainte contre moi en vertu de lois sur l’espionnage datant de la Première Guerre mondiale. Des avocats ont indiqué aux journalistes qu’ils risquaient d’être arrêtés ou cités à comparaître s’ils retournaient aux Etats-Unis. Des politiciens se sont hâtés de condamner notre initiative, la qualifiant d’antiaméricaine, affirmant même qu’il s’agissait de trahison.

En privé, il y a eu des moments où j’ai craint que nous n’ayons mis nos confortables existences en danger pour rien – et que le public réagirait avec indifférence ou ferait preuve de cynisme face aux révélations. Je n’ai jamais été aussi heureux d’avoir eu tort.

Deux ans plus tard, la différence est profonde. En l’espace d’un mois, le programme intrusif de suivi des appels de la NSA a été déclaré illégal par les tribunaux et désavoué par le Congrès. Après qu’une enquête de la Maison Blanche a déterminé que ce programme n’avait pas permis d’empêcher une seule attaque terroriste, même le Président, qui avait plus tôt défendu son bien-fondé et critiqué la révélation de son existence, a fini par ordonner qu’on y mette un terme.

Voilà le pouvoir d’un public informé. La fin de la surveillance de masse des appels téléphoniques privés en vertu de l’US Patriot Act, une victoire historique pour les droits de chaque citoyen, n’est que la dernière conséquence en date d’une prise de conscience mondiale. Depuis 2013, des institutions à travers l’Europe ont déclaré des lois et des opérations similaires illégales et imposé de nouvelles restrictions à ce type d’activités à l’avenir. Les Nations unies ont déclaré que la surveillance de masse constituait sans ambiguïté une violation des droits humains. En Amérique latine, les efforts de citoyens brésiliens ont mené à l’adoption du Marco Civil, la première Déclaration des droits de l’Internet au monde. Reconnaissant le rôle essentiel que joue un public informé dans la correction des dérives gouvernementales, le Conseil de l’Europe a préconisé l’adoption de nouvelles lois empêchant la persécution des lanceurs d’alerte.

Au-delà du droit, les progrès ont été encore plus rapides. Des experts travaillent inlassablement afin de revoir la sécurité des dispositifs qui nous entourent, ainsi que le langage d’Internet lui-même. Des failles secrètes dans des infrastructures essentielles, qui avaient été exploitées par des gouvernements afin de faciliter la surveillance de masse, ont été détectées et corrigées. Des mesures de protection technique de base telles que le chiffrage – un temps considéré comme ésotérique et superflu – sont désormais activées par défaut dans les produits d’entreprises pionnières comme Apple, ce qui garantit que même si votre téléphone est volé, votre vie privée reste privée. De telles évolutions structurelles sur le plan technologique peuvent permettre un accès à une protection de base du droit à la vie privée au-delà des frontières, défendant ainsi les citoyens ordinaires contre l’adoption arbitraire de lois ne respectant pas la vie privée, comme celles actuellement mises en œuvre en Russie.

Si nous revenons de loin, le droit à la vie privée – socle des libertés inscrites dans la Déclaration des droits américaine – reste menacé par d’autres programmes et autorités. Certains des services en ligne les plus populaires au monde sont devenus les partenaires des programmes de surveillance de masse de la NSA, et des gouvernements du monde entier font pression sur des entreprises technologiques afin qu’elles travaillent contre leurs clients plutôt que pour eux. Des milliards de données de géolocalisation et de communications continuent à être interceptées en vertu d’autres pouvoirs, sans considération pour la culpabilité ou l’innocence des personnes concernées.

Nous avons appris que notre gouvernement affaiblit intentionnellement la sécurité fondamentale d’Internet, par le biais de « portes dérobées » qui transforment la vie privée en livre ouvert. L’interception et la surveillance des métadonnées révélant les liens personnels et centres d’intérêt d’internautes ordinaires restent d’une ampleur sans précédent : pendant que vous lisez ceci, le gouvernement en prend note.

En dehors des Etats-Unis, les chefs des services secrets en Australie, au Canada et en France ont exploité des tragédies récentes afin d’essayer d’obtenir de nouveaux pouvoirs intrusifs, malgré des preuves éclatantes que ceux-ci n’auraient pas permis d’empêcher ces attaques. Le Premier ministre britannique, David Cameron, a récemment posé la question rhétorique suivante : « Voulons-nous autoriser un moyen de communication entre les gens que nous [l’Etat, ndlr] ne pouvons pas lire ? » Il a vite trouvé sa réponse, proclamant que, « depuis trop longtemps, notre société se montre tolérante et passive, disant aux citoyens : tant que vous respecterez la loi, nous vous laisserons tranquilles ». Lors du passage à l’an 2000, rares sont ceux qui auraient imaginé que les citoyens de pays démocratiques et développés seraient bientôt obligés de défendre la notion de société ouverte contre leurs propres dirigeants.

Pourtant, les rapports de forces commencent à changer. Nous assistons à l’émergence d’une génération post-terreur, qui rejette une vision du monde définie par une tragédie particulière. Pour la première fois depuis les attaques du 11 Septembre, nous discernons les contours d’une politique qui tourne le dos à la réaction et à la peur pour embrasser la résilience et la raison. Chaque fois que la justice nous donne raison, que la législation est modifiée, nous démontrons que les faits sont plus convaincants que la peur. Et, en tant que société, nous redécouvrons que la valeur d’un droit ne se mesure pas à ce qu’il cache, mais à ce qu’il protège.

Edward SNOWDEN

Source :
http://www.liberation.fr/monde/2015/06/05/edward-snowden-pendant-que-vous-lisez-ceci-le-gouvernement-en-prend-note_1323110

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6 juin 2015 6 06 /06 /juin /2015 11:22

Le 3 juin 2015

La Norvège a attribué mardi un prix pour la liberté d'expression à Edward Snowden, qui pourrait ainsi se rendre dans le pays scandinave sur fond de polémique.

Alors que le président des États-Unis Barack Obama saluait mardi l'adoption d'une réforme des moyens de surveillance de l'Agence de sécurité américaine (NSA), Edward Snowden, qui avait révélé leur ampleur, recevait dans le même temps le prix norvégien "Bjørnson" pour la liberté d'expression. Le jury, qui a fait valoir sa récompense pour "son travail de protection de la vie privée et pour avoir braqué une lumière critique sur la surveillance par les États de leurs citoyens et des autres", met tout de même la Norvège dans une délicate position.

Exilé en Russie depuis son inculpation pour espionnage aux les États-Unis, Edward Snowden a en effet été convié à se rendre dans le pays scandinave, le 5 septembre prochain, afin de recevoir sa récompense.

Pays allié des États-Unis, la Norvège pourrait être contrainte d'extrader l'homme de 31 ans, même si aucune demande en ce sens n'a pour le moment été officiellement formulée.

"Nous signalons à tous les gouvernements qu'il y a un seul endroit vers lequel il devrait voyager, et c'est les États-Unis pour répondre des accusations contre lui", a tout de même fait savoir la porte parole du département d'État, Marie Harf.

Comme en 2014, lorsqu'il avait reçu le prix suédois Right Livelihood, Edward Snowden pourrait donc opter pour une vidéoconférence plutôt que de venir en personne pour recevoir les 100.000 couronnes - soit 11.500 euros - promises au lauréat.

Source :
http://www.rtl.fr/actu/international/la-norvege-recompense-edward-snowden-7778573175

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4 juin 2015 4 04 /06 /juin /2015 18:26

Transmis par R. le 40 juin 2015

Pour la 3émé fois je passe en procès pour refus de prélèvement ADN.

Face au harcèlement de la justice je ne plierai pas. Je ne lâcherai rien non plus dans mon opposition au projet d' aéroport de Notre Dame des Landes.

Je vous invite à venir me soutenir à mon procès et par là même dire votre refus du fichage ADN.

Mais vous pouvez agir également là où vous êtes...

RDV le 10 juin 2015 à 13h
Tribunal de Grande Instance de Nantes.

Contre l'aéroport et son monde ,ensemble faisons des pas de coté.

A bientôt.

R

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4 juin 2015 4 04 /06 /juin /2015 17:32

Le 4 juin 2015

C'est avec une grande joie que nous avons appris aujourd'hui que Jean-Charles, camarade harcelé depuis de nombreuses années pour refus de prélèvement A.D.N, a été relaxé ce jour par la Cours d'Appel de Pau.

C'est une excellente nouvelle pour notre ami qui va enfin pouvoir souffler un peu au chapitre toujours plus épais de le répression des militant-e-s dans notre charmante République Française !

Le C.L.A.P salue le courage et l'engagement de Jean-Charles et encourage les juges qui statueront dans les prochains procès pour refus de fichage à s'inspirer du jugement qui vient d'être rendu !

De toute façon, one ne lâchera rien !

Hauts les coeurs !

Le collectif Contre Les Abus Policiers - C.L.A.P33

***
Transmis par Jean- Charles le 4 juin 2015

La cour d'appel a rendu son jugement dans mon procès en refus de prélèvement  adn en délit continu. C'est une relaxe !

Le jugement complet indiquera quelle jurisprudence peut se dégager mais à première vue, c'est le principe du délit continu qui est en cause

Merci à vous toutes et tous de m'avoir soutenu pendant toute cette période éprouvante, ce fut d'une grande aide pour tenir et rester debout

La solidarité est une arme !

Jean-Charles

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3 juin 2015 3 03 /06 /juin /2015 15:43

Depuis Numéra le 1er juin 2015

Le Général Devis Favier, Directeur général de la Gendarmerie nationale, souhaite que les forces de l'ordre puissent obtenir le brouillage des réseaux sociaux et le droit d'intercepter les SMS, lors de manifestations qui dégénèrent. "L'idée peut choquer", convient-il.

L'Assemblée nationale a publié le rapport (.pdf) réalisé par la commission d'enquête chargée de tirer les conséquences de la mort de Rémi Fraisse, tué par un tir de grenade de la gendarmerie sur la "Zone à Défendre" (ZAD) créée par des opposants au barrage de Sivens. Les députés y ont examiné plus largement les modalités que devaient prendre le maintien de l'ordre face aux manifestations improvisées et au phénomène des ZAD, "dans un contexte de respect des libertés publiques et du droit de manifestation, ainsi que de protection des personnes et des biens".

Présidée par le député écologiste Noël Mamère, la commission d'enquête a donc évoqué à travers ses nombreuses auditions la question de l'utilisation d'internet et en particulier des réseaux sociaux, pour appeler à manifester et s'organiser sur place face aux forces de l'ordre. C'est à cette occasion que le Général Devis Favier, Directeur général de la Gendarmerie nationale, a pu exprimer ses souhaits.

Tout d'abord, a-t-il fait remarquer, "nous ne sommes pas assez performants pour tout ce qui concerne les réseaux sociaux". Sans entrer dans les détails, il estime qu'un "travail colossal reste à mener dans l’exploitation des métadonnées pour développer une analyse prédictive des situations d’ordre public", c'est-à-dire pour être capable de savoir qui, où et avec quels soutiens s'organise une manifestation. "Il s’agirait d’examiner les situations avec la plus grande exactitude possible pour mieux dimensionner le nombre de forces engagées", prévient-t-il.

BROUILLER LES RÉSEAUX SOCIAUX, INTERCEPTER LES SMS

A cet égard le projet de loi Renseignement pourrait lui apporter satisfaction, puisqu'il confie aux services de renseignement la possibilité de collecter des données pour prévenir les "violences collectives de nature à porter atteinte à la sécurité nationale".

Par ailleurs, "nous devons, en cours d’opérations, aller plus loin dans l’exploitation des réseaux sociaux", souhaite le Général. "À l’occasion de manifestations, on observe que, par le biais de Twitter, de textos, des consignes de déplacement de tel point à tel autre sont données et les forces de l’ordre en sont réduites à suivre plus qu’à anticiper. De ce fait, les réactions ne sont pas forcément élaborées tactiquement au point qu’il arrive que des unités se dispersent et perdent leur force opérationnelle – point de départ de situations susceptibles de dégénérer".

"L’idée peut choquer mais il faudra examiner les conditions permettant, en situation dégradée, d’être plus contraignants sur les réseaux sociaux, d’examiner, sous le contrôle de l’autorité judiciaire et des autorités administratives, la question du brouillage et celle de l’interception de certains textos", a-t-il plaidé.

RECRUTER DES TAUPES SUR FACEBOOK

Jérôme Léonnet, chef du Service central du renseignement territorial (SCRT), a pour sa part expliqué que le SCRT utilisait "les logiciels dont se servent les entreprises [pour] identifier, par des mots-clés ou des scénarios, des mots d’ordre ou des réactions" sur les réseaux sociaux, et ainsi "glaner beaucoup d'informations sur les ZAD".

"Quand certains militants, plus impliqués, sont soucieux de confidentialité, nous employons d’autres moyens, comme le recrutement de sources. Nous avons des contacts même dans le monde de la contestation violente. À cet égard, nous partageons notre compétence avec la DGSI, qui travaille sur la prévention du terrorisme", a-t-il précisé, en niant toute utilisation de moyens d'interception des communications, réservés aux services de renseignement "du premier cercle".

En 2010, le gouvernement avait voulu censurer les appels à manifester sur les réseaux sociaux, en souhaitant obliger les organisateurs à passer par la procédure légale de déclaration préalable. L'ancien ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux avait alors pris contact avec Facebook pour obtenir le blocage des pages d'appels aux manifestations spontanées. Il s'agissait alors de réagir au phénomène aujourd'hui passé de mode des apéros Facebook, qui ont parfois connu des drames.

Le rapport de la commission d'enquête ne retient toutefois pas la proposition formulée par certains députés UMP, qui souhaitaient modifier la loi pour créer une présomption d'organisation de la manifestation à l'encontre de la personne qui lance en premier l'appel ou multiplie les SMS d'appel à s'unir dans un même lieu. "Avec les évolutions techniques et le rôle des réseaux sociaux, il est parfois très délicat de déterminer qui est l’organisateur de la manifestation. Sur ce sujet, plusieurs poursuites ont abouti à des décisions de relaxe du tribunal correctionnel de Paris, ce qui est le meilleur signe de la difficulté", avait constaté le procureur de Paris, François Molins, en soutenant la proposition, finalement écartée.

Source :
http://www.numerama.com/magazine/33266-la-gendarmerie-veut-brouiller-les-reseaux-sociaux-dans-les-zad-et-les-manifs.html

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1 juin 2015 1 01 /06 /juin /2015 09:28

Transmis par Svasti - Un message de Yanik

Salut les copains,

Tout d'abord merci pour votre soutien dans cette épreuve où on se retrouve écrasé par la machine judiciaire mais.... en cette belle journée du 28 mai au tribunal d'appel de Toulouse la vérité à parlé !

La vidéo apportée a fait son petit effet.

A l'audience le gendarme blessé (tjrs aussi costaud) souffre d'amnésie il ne se reconnait pas ,ne se voit pas sur la vidéo.

Ses 2 collégues témoins de la soit disant scène de violence où je casse la main du gendarme d'un seul coup de pied ?... pas là!!!

Expliquez nous... qlqes phrases à peine audibles, la partie civile est à cours d'arguments elle s'enfonce dans des attaques du style (vous êtiez à Sivens vous saviez ce qu'il s y passait... bon ben vous êtes coupable...)

Le procureur devant si peu d'éléments et surtout devant les seuls éléments présents (vidéo et nos temoignages) ne peut que se résoudre à demander ma relaxe sur l'accusation de violence et de maintenir l'accusation pour refus d'adn (tout de même!!!)

Pour Gaitan c'est plus compliqué comme il a été chahuté pas mal d'un coté puis de l'autre sur un terrain assez accidenté et en essayant d'échapper aux coups qui pleuvaient sur lui a donné la sensation pour le procureur d'aller au contact des gendarmes...il a maintenu contre lui le jugement prononcé en 1ere instance : 2 mois de sursis pour violence et 800 euro pour la partie civile (frais d'avocat)

Mais tout n'est pas fini!!!

Jugement rendu le  1er juillet à 14h à Toulouse

En attendant on y croit !

Salutations

Yanik

***
Depuis Repoterre le 29 mai 2015

Deux opposants au barrage de Sivens étaient jugés jeudi à Toulouse, accusés d’avoir fracturé la main d’un gendarme en septembre dernier. Mais la scène avait été filmée, et la vidéo montre que le gendarme en question a été frappé par... un de ses collègues. Reporterre publie la video : à vous de juger.

Toulouse, correspondance

« Madame la greffière, est-ce que la mécanique marche bien ? » De sa voix chevrotante, la présidente du tribunal s’enquiert auprès de la magistrate du bon fonctionnement de la vidéo. « Il faut mettre le cd-rom ! » insiste celle qui doit juger Yannick et Gaëtan. Ceux-ci sont accusés de "violences volontaires sur des dépositaires de l’autorité publique". Durant de longues minutes, la salle d’audience a les yeux rivés sur les écrans où défilent au ralenti les images de l’arrestation des deux manifestants le 15 septembre dernier.

Ce jour-là, les deux habitants du Tarn arrivent sur la ZAD du Testet un peu avant 9 heures du matin. Sensibles à la cause, ils sont venus en voisins, pour prêter main forte aux zadistes qui tentent d’empêcher l’avancée des engins de chantier. Dans un nuage de gaz lacrymogènes, ils sont repoussés par un cordon de gendarmes du PSIG (Peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie) avant d’être bloqués aux abords du Tescou, le petit cours d’eau qui traverse la zone humide.


Une quinzaine de personnes sont venues soutenir Yannick et
Gaëtan devant la cour d’appel de Toulouse.

« Tout était calme au début », explique Gaëtan. Le charpentier de 35 ans s’accroche nerveusement à la barre du tribunal. « Ensuite tout s’est passé si vite, je ne me souviens que des coups que j’ai reçus. » Condamné à deux mois de prison avec sursis, il est accusé d’avoir agrippé l’un des gendarmes présents : « C’est faux », répond-il. « Je me suis juste mis devant, parce qu’ils venaient de casser la caméra d’un manifestant. »

Cette séquence ne figure pas dans la vidéo de l’interpellation des deux opposants. Elle débute au moment précis où Gaëtan, en sweat à capuche marron, est frappé de coups de matraque télescopique. Au milieu de la mêlée, un autre opposant vêtu d’un sweat marron mais affublé d’une casquette blanche apparaît à l’écran, il s’agit de Yannick.

« Je suis venu porter secours à mon ami, la violence ce n’est pas dans ma culture », se justifie l’ouvrier en bâtiment de 42 ans dont le casier judiciaire est aussi vierge que celui de son collègue. Originaire de Lorraine, il raconte ce qu’il a vécu de son accent gouailleur sous le regard appuyé de la juge. « J’ai été jeté à terre et frappé au thorax. Ensuite je n’ai plus bougé. » Evacués manu militari par un groupe de gendarmes, les deux opposants sont ensuite tous deux emmenés en garde à vue.

Voir la vidéo au ralenti de l’arrestation de Gaëtan et Yannick :

Jugé en comparution immédiate le 19 septembre dernier, Yannick est condamné à cinq mois de prison avec sursis : il aurait fracturé la main du gendarme qui s’est porté partie civile. Fracture due à un coup de pied qui a occasionné 45 jours d’arrêt de travail (ITT). Gaëtan lui, a écopé de deux mois de prison avec sursis lors de cette première audience où la vidéo amateur avait pourtant été visionnée par le tribunal. « Mais la vidéo en vitesse réelle, qui ne dure que quelques secondes, est trop confuse », précise Eric Soulans, l’avocat de Yannick.

Voir la vidéo à vitesse réelle :

Cette vidéo a été tournée par David, qui vit à une dizaine de kilomètres de la ZAD. Fortement impliqué dans la lutte contre le barrage, et « devant le déploiement de force démesuré mis en place par les autorités », il se rend en septembre 2014 tous les jours sur le site, muni d’une petite caméra. Cité comme témoin, il raconte ce qu’il a vu et ce qu’il a filmé : « J’ai entendu gueuler à ma droite, j’ai vu une mêlée se former. Et j’ai surtout été choqué de voir un gendarme frapper quelqu’un qui était à terre. Un gant de sécurité a volé et le gendarme qui plaquait Yannick a fait une drôle de grimace. »

Si l’image à vitesse réelle est chaotique, on découvre dans la version au ralenti un gendarme muni d’un flashball donner plusieurs coups à Gaëtan, lequel est maintenu au sol par le militaire blessé. « On voit le coup de pied ! » s’écrie un soutien aux opposants depuis le fond de la salle.

Voir la vidéo au ralenti :

« Au moment précis où le gendarme reçoit un coup de pied, on voit bien que c’est un autre gendarme qui le frappe involontairement », martèle Claire Dujardin, l’avocate de Gaëtan. « Il est donc impossible que l’opposant ait donné un coup. On voit clairement que les gendarmes se sont blessés entre eux. » Pour les avocats des opposants qui plaident la relaxe, la vidéo tournée par David constitue une preuve flagrante et essentielle permettant de contredire les procès verbaux déposés par les gendarmes. En tout, cinq témoignages de militaires ont été déposés contre les deux Tarnais.

Sagement assis sur son banc, le gendarme blessé à la main affirme ne pas être en mesure de se reconnaître dans la vidéo. « Mais vous faites bien partie du PSIG, et tous n’ont pas votre carrure ! » s’exclame Maître Soulans qui identifie formellement le gendarme costaud comme celui qui porte un sac à dos sur la vidéo.

Une vidéo à laquelle l’avocate des militaires n’accorde aucun crédit : « Je ne pense pas que l’on puisse en tirer des arguments dans le sens où cette vidéo ne démontre absolument ce qu’ils disent car l’agression a eu lieu avant », s’entête Françoise De Angelis. L’explication ne convainc pas l’avocat général. Il demande la relaxe de Yannick en invoquant des « doutes » après le visionnage de la vidéo.

« Ce sont des victimes, mais qui ont été condamnées et considérées comme des responsables de cette violence », s’indigne Ben Lefetey. Le porte-parole du Collectif pour la zone humide du Testet constate : « Leur première condamnation était politique. A ce moment, les autorités n’arrêtaient pas de dire qu’il y avait des manifestants violents. Ils avaient besoin d’un exemple. »

Yannick et Gaëtan ont effectivement été les premiers opposants condamnés pour violences sur les forces de l’ordre. Les premiers d’une longue liste qui n’a fait que s’allonger au fur et à mesure de l’escalade des violences policières sur la ZAD du Testet avant le décès de Rémi Fraisse le 25 octobre dernier.

Tir de flash-ball à bout portant

A la fin de la vidéo amateur, on distingue le gendarme au flashball tirer sur un manifestant. La balle frappe les testicules de plein fouet. Une plainte a été déposée et l’enquête suit son cours. Selon l’extrait de cette vidéo, il a été tiré à moins de quatre mètres alors que légalement les forces de l’ordre doivent respecter pour ces tirs une distance minimale de sept mètres.

Voir la vidéo du tir de flashball :

L’utilisation de ce type d’armes avait fait débat lors de la commission parlementaire sur le maintien de l’ordre présidée par Noël Mamère. Le gendarme au flashball qui a donné un coup à son collègue sera-t-il inquiété ? Rien n’est moins sûr. La vidéo apportée par les opposants évitera-t-elle une erreur judiciaire et une condamnation pour Yannick et Gaëtan ? La décision a été mise en délibéré jusqu’au 1er juillet prochain.

Source :
http://reporterre.net/A-Sivens-une-video-montre-que-des

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1 juin 2015 1 01 /06 /juin /2015 08:49

Le 23 mai 2015

Lette d’Alejandro Diaz à 16 ans de son emprisonnement

À l’opinion publique
Aux médias de l’État, nationaux et internationaux
Aux médias alternatifs
A la Sexta
Aux organisations indépendantes
Aux défenseurs des droits humains et aux ONGs
Au Congrès National Indigène et à l’EZLN

Injustement emprisonné, appartenant à l’organisation [de prisonniers] Les Solidaires de la Voix de l’Amate, adhérent à la Sexta. Je suis enfermé dans la prison numéro 5 de San Cristóbal de Las Casas au Chiapas.

La justice ne se vend pas, ni ne s’achète, mais dans notre pays, c’est tout le contraire, ceux qui ont suffisamment d’argent font ce que bon leur semble. Le fruit de l’injustice fait que aujourd’hui, 11 mai 2015, cela fait 16 ans que je suis prisonnier, et ce malgré la promesse faite par le gouverneur Manuel Velasco Coello le 4 juillet 2013. Il s’était alors engagé à revoir mon cas auprès des autorités de l’État de Veracruz pour ma remise en liberté, mais depuis un an et 11 mois se sont écoulés et aucune réponse ne m’a été donnée. Une fois de plus j’exige que le gouvernement tienne parole et me libère, ainsi que les 6 prisonniers du terrain communal de San Sebastian Bachajon. En même temps, j’exige du président de la république qu’il fasse le nécessaire pour que le gouverneur de l’État de Veracruz me libère, ainsi que mes compagnons prisonniers de l’Etat d’Oaxaca, Puebla, Tlanixco dans l’État de Mexico, ainsi que les compagnons de la Tribu Yaqui dans l’État de Sonora.

Finalement, j’invite tous les compagnons, compagnonnes et organisations indépendantes à continuer d’exiger la justice véritable et la liberté de tous et de toutes les prisonnier-e-s politiques et de conscience dans le monde. Ensemble nous pouvons gagner la justice véritable.

Fraternellement
Solidaires de la Voix de l’Amate
ALEJANDRO DÍAZ SÁNTIZ,
Prison numéro 5, San Cristóbal de las Casas, Chiapas, 10 mai 2015.

****
Alejandro Díaz SántizAlejandro Díaz Sántiz, 34 ans, est un indigène Tzotzil originaire de Tsoeptic, Chiapas, il a été arrêté dans l’état de Veracruz il y a 16 ans, accusé d’homicide et condamné à 29 ans de prison, il est aujourd’hui incarcéré au centre pénitencier numéro 5 de San Cristobal de las Casas dans le Chiapas au Mexique.

Comme de nombreux détenues et détenus dans les prisons de cet État, Alejandro a été arrêté parce qu’au moment de sa détention il ne parlait pas espagnol, il a été brutalement torturé et contraint de signer une fausse déclaration, il n’a pas bénéficié d’un traducteur et comme beaucoup il n’avait pas d’argent pour payer un avocat.

Le cas d’Alejandro est exemplaire du fonctionnement de la justice au Chiapas et au Mexique en général, où le fait d’être indigène et pauvre est puni par de nombreuses années d’emprisonnement.

Alejandro a cherché sa liberté de différentes façons, en s’organisant avec les autres prisonniers au sein du Collectif « Les solidaires de la Voix de l’Amate », en adhérant à la Sixième déclaration de la Forêt Lacandonne, en participant aux jeûnes et grèves de la faim, dans le même temps il a prêté sa voix pour dénoncer les violations commises par les autorités à l’intérieur de la prison contre lui-même et contre les autres détenus.

L’organisation « Les Solidaires de la Voix de l’Amate », créée en 2009 regroupait au départ 1 femme et 8 hommes exposés aux mêmes injustices et arrêtés arbitrairement parce qu’ils et elles sont indigènes. Les Solidaires de la Voix de l’Amate sont devenus une référence organisationnelle au sein du surpeuplé Centre de Réinsertion Sociale des Condamnés n°5, dans la zone rurale de San Cristóbal de Las Casas, à présent Alejandro Diaz est le seul prisonnier de cette organisation, les autres compagnon-ne-s ont été libéré-e-s le 4 juillet 2013.

Traduction les trois passants / correction Val

Source :
https://liberonsles.wordpress.com/2015/05/21/chiapas-voix-depuis-la-prison-alejandro-diaz-a-16-ans-de-son-emprisonnement/

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30 mai 2015 6 30 /05 /mai /2015 08:44

Le 20 mai 2015

Communiqué de la Campagne contre la répression politique et la torture sexuelle, 9 ans après la répression à Texcoco et à San Salvador Atenco*

Nous n’oublions pas la répression des 3 et 4 mai 2006, à Texcoco et San Salvador Atenco. Elle a constitué un châtiment exemplaire, toute sa brutalité déversée sur nos corps, les fibres les plus sensibles de notre être ont été touchées et ensuite, exhibées.

La solidarité a été le prétexte utilisé par l’État pour assiéger, frapper, perquisitionner des domiciles, assassiner et torturer. Ce fut un acte de guerre contre l’Autre Campagne [aujourd’hui la sexta], ils ont essayé, par la terreur, de nous annuler, nous réduire, nous démobiliser.

La réponse a été merveilleuse, une vague de solidarité a réussi à rompre le siège policier à San Salvador Atenco, une campagne nationale et internationale a commencé, où des milliers et des milliers d’adhérents à la Sexta [nationale] et la Zezta Internationale ont obtenu la libération de ceux et celles qui avaient été emprisonné-e-s : L’alerte rouge lancée par l’EZLN [Armée Zapatiste de Libération Nationale] et son appel à mobilisations, les blocages des routes et les actions dispersées réalisées de part et d’autre du pays et du monde, le piquet de protestation [aux environs de la prison], les gardes, le barco**, les concerts solidaires, les cris depuis l’autre côté du mur de la prison. Tout cela, a été l’effort et le fruit de la solidarité et de l’organisation de nous tous et toutes qui sommes la Sexta et des gens solidaires d’en bas.

La violence est inhérente au capitalisme et à l’État, comme un binôme du système d’exploitation et de domination. Évidemment cette dernière n’est pas nouvelle, cependant à présent nous pouvons voir comment elle s’aggrave, s’approfondit et se socialise, ce qui plonge la société dans l’incertitude, la peur et la paralysie.

Il est de plus en plus évident que la répression est une pratique généralisée dans ce pays, nous avons vu avec horreur comment la politique d’en haut a annoncé une guerre contre le trafic de drogues, pour, dans les faits, la diriger contre la société, contre les gens d’en bas : des milliers de personnes ont été assassinées ; et de la même manière le crime fait aux femmes s’est déployé ; d’autres femmes et d’autres hommes, aussi par milliers, ont disparu ; beaucoup d’autres personnes ont été le bouc émissaire qui remplit les prisons, grâce aux déclarations auto-inculpatoires arrachées par les corps policiers et militaires après de terribles séances de torture au cours desquelles la torture sexuelle apparaît de plus en plus comme une pratique généralisée contre les femmes.

Cliquez sur ce lien pour lire le communiqué complet + videos :
https://liberonsles.wordpress.com/les-prisonniers-datenco/

Source :
https://liberonsles.wordpress.com/2015/05/19/mexico-campagne-contre-la-repression-politique-et-la-torture-sexuelle-9-ans-apres-la-repression-a-texcoco-et-a-san-salvador-atenco/

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28 mai 2015 4 28 /05 /mai /2015 12:25

Le 12 mai 2015

Julien Coupat, leader présumé du groupe de Tarnac est l'invité de Léa Salamé à 7h50. Il accepte pour la première fois de s'exprimer à la radio, sept ans après le début de l'affaire dite de Tarnac

Source :
http://www.franceinter.fr/emission-invite-de-7h50-julien-coupat-tarnac-l-un-des-plus-grands-fiascos-de-l-antiterrorisme

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26 mai 2015 2 26 /05 /mai /2015 19:06

Le 26 mai 2015

Ce vendredi 22 mai , 5 de nos collègues enseignant-es du collège de Bellefontaine impliqué-es dans le mouvement de grève de novembre-décembre derniers autour de la réforme REP + et du développement des emplois précaires dans l’éducation nationale apprennent par voie d’huissier qu’’une procédure de mutation imposée dans l’intérêt du service, assortie d’une procédure disciplinaire sont lancées à leur encontre.

Cet événement vient couronner une série de mesures de rétorsion visant la plupart des personnels qui se sont impliqués dans ce mouvement social. Nous subissons en effet depuis plus de 6 mois brimades, intimidations, propos méprisants, violences verbales, baisses des notations administratives, multiplication des rapports fallacieux, annulation de projets pédagogiques, intrusion dans une correspondance électronique privée, intimidation physique de la part du chef d’établissement, appuyés par une association de parents d’élèves peu représentative.

Qu’est ce que le Rectorat de Toulouse reproche aujourd’hui à nos collègues ?

« manquement à l’obligation d’exercer vos missions conformément aux instructions de vos supérieurs » « manquement à l’obligation de courtoisie et de respect de vos supérieurs hiérarchiques » « manquement à l’obligation de loyauté vis à vis de l’équipe de direction. »
Et parceque cela perturberait « gravement le bon fonctionnement du service public d’éducation » on les sanctionne, on les mute.

L’énumération des griefs est éloquente : tous reviennent à reprocher et sanctionner leur engagement dans la grève et la lutte de l’hiver dernier. Il s’agit ni plus ni moins d’une remise en cause de nos droits dont celui de faire grève.

Il y a deux mois une collègue était suspendue, aujourd’hui cinq collègues de plus sont victimes des représailles de la hiérarchie, quand cela s’arretera-t-il ?

Nous ne sommes pas dupes, à travers nos 6 collègues c’est tout notre mouvement social de cet hiver qu’on veut criminaliser et bien évidemment ceux à venir. Cela sonne comme un avertissement lancé à tous ceux et celles qui auraient l’idée de se battre pour défendre leur condition de travail et leur conception du service public d’éducation.

A l’heure des réformes libérales et des mesures d’austérité, le message qu’on nous envoie est clair : Aucune contestation ne sera tolérée, aucune tête ne doit dépasser des rangs !

Bellefontaine est en train de servir d’exemple, aujourd’hui c’est nous, demain à qui le tour ?

Nous, personnels en lutte à Bellefontaine
- exigeons l’arrêt des procédures à l’encontre de nos collègues
- appelons à un rassemblement devant le rectorat mercredi 27 mai à 14h, jour où nos 5 collègues sont convoqués pour consulter leurs dossiers professionnels dans le cadre de ces procédures.
- appelons l’ensemble des personnels à déposer des heures d’information syndicale dans leur établissement afin de réfléchir à des actions de solidarité
- appelons à une assemblée générale ouverte à toutes et tous pour organiser un rapport de force, y compris par la grève, contre la répression et le recul de nos droits !

Ne baissons pas la tête face aux menaces et aux intimidations de notre hiérarchie. Que vivent les luttes sociales !

Rassemblement mercredi 27 mai à 14h devant le rectorat
AG jeudi 28 mai à 18H à la Bourse du travail (lieu à confirmer)

Les personnels en lutte du collège Bellefontaine

Source :
https://iaata.info/Repression-du-droit-de-greveau-College-Bellefontaine-726.html

Une pétiton en ligne :
https://www.change.org/p/m-le-pr%C3%A9sident-de-la-r%C3%A9publique-fran%C3%A7ois-hollande-mme-la-ministre-de-l-%C3%A9ducation-nationale-najat-vallaud-belkacem-mme-la-rectrice-de-l-acad%C3%A9mie-de-toulouse-h%C3%A9l%C3%A8ne-bernard-r%C3%A9int%C3%A9grez-imm%C3%A9diatement-les-6-enseignants-sur-leur-lieu-de-travail-et-levez

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