Collectif bordelais Contre les Abus Policiers
Par C.L.A.P33
Le 13 juin 2015
Au BAL, à Paris, une exposition passionnante, « sans oeuvres et sans artistes » retrace l’histoire de l’utilisation de la photo par la justice, les criminologues et les ONG - des crimes parisiens de la Belle Epoque aux attaques de drones menées en secret par la CIA en 2012.
Avec en filigrane, cette question brûlante : comment l’image peut-elle faire vérité ?
Car des tribunaux à nos petits sièges internes d’arbitrages de la croyance, la différence n’est pas si grande. Ainsi, explique Diane Dufour, directrice du BAL et commissaire de l’exposition :
« Aujourd’hui, face à notre exposition quotidienne aux images, deux réactions prédominent : soit on estime que tout ce qui s’y lit est avéré, soit au contraire que tout est morcelé et manipulé. Evidemment, la réponse c’est ni l’un ni l’autre. Et c’est ça qu’on a essayé de montrer, en prenant ce cas très particulier de la photo médico-légale. »
Sherlock Holmes : l’oeil infaillible
A la fin du 19e siècle, les progrès de la psychologie discréditent le témoignage, en révélant combien la mémoire est peu fiable et sujette à reconstruction. Une nouvelle technique qui promet d’enregistrer le réel fait son entrée dans les tribunaux : la photographie.
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http://rue89.nouvelobs.com/rue89-culture/2015/06/13/limage-comme-preuve-crimes-belle-epoque-drones-259713
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