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8 octobre 2016 6 08 /10 /octobre /2016 10:31

Depuis Désarmons le 17 septembre 2016

Lors de la mobilisation contre la Loi El Khomri du printemps 2016, l’Etat français a redoublé d’imagination et de violence pour contenir, voire anéantir la contestation.

Débutant avec l’évacuation musclée de la fac de Tolbiac le 17 mars 2016, la répression s’est intensifiée au cours des mois.

Les 28 avril et 1er mai, le gouvernement a voulu donner un signal fort aux contestataires, en évacuant violemment la place de la République dans la nuit lors de la tentative d’y installer un « chateau », puis en divisant et en attaquant le cortège du 1er mai à grand renfort de grenades de désencerclement, utilisée de manière offensive.

Des centaines de personnes ont été grièvement blessées lors des manifestations qui se sont déroulées chaque semaine entre le 9 mars et le 5 juillet.

Les street medics sont intervenus auprès de personnes souffrants de multiples fractures, hématomes, malaises digestifs et respiratoires, causés par les différents armes de la police.

Tel un leitmotiv, le ministère de l’intérieur oppose les blessés parmi les forces de l’ordre à ceux des manifestants, trahissant par là son indifférence et son cynisme, alors même que l’immense majorité des blessés de la police est concernée par des ITT de moins de 3 jours (ongles cassés, bleus, entorses).

Profitant de l’opportunité offerte par l’état d’urgence et les mesures anti-terroristes, le ministère de l’Intérieur ne s’est pas contenté d’envoyer des milliers de policiers mater la révolte en cours, mais a également eu massivement recours à des pratiques répressives auxquelles nous n’étions pas encore habitués : encagements, usage intensif de grenades de désencerclement, distribution au domicile d’arrêtés d’interdiction de séjour (« interdictions de manif« ) et inculpations pour tentatives d’homicide contre des manifestants, intervention par « bonds tactiques » des Compagnies d’Intervention en tenue civile, fouilles systématiques des manifestants…

Lire la suite :
http://desarmons.net/?p=4953

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Laurent Theron, blessé à l’oeil le 15 septembre 2016 à Paris

Le jeudi 15 septembre 2016 vers 16h45, après l’arrivée de la manifestation contre la Loi Travail sur la place de la République, la police a fait à nouveau usage massif de grenades lacrymogènes, de grenades de désencerclement (DBD / DMP) et de tirs de LBD 40.

Voir notre article détaillé sur les grenades de désencerclement.
http://desarmons.net/?p=3273

Laurent Théron, 46 ans, syndiqué à SUD-Santé et secrétaire médical au sein du pôle Hospitalisation à domicile de l’AP-HP de Créteil, a reçu un projectile au visage, occasionnant la perte définitive de la vue de son oeil droit.

Son oeil a pu être reconstitué, mais l’impact a provoqué de multiples fractures des os du visage. Il a été pris en charge à l’hôpital de l’Hotel-Dieu, avant d’être opéré à l’hôpital Cochin.

Au moment de l’impact, Laurent Théron marchait les mains dans les poches et s’apprêtait à quitter la place, alors que la police effectuait des charges à l’encontre des manifestants.

La nature de la blessure laisse penser à celles occasionnées habituellement par les grenades de désencerclement, ce qui semble être confirmé par le fait qu’une personne se trouvant à côté de Laurent Théron a été blessé aux jambes.

Cependant, les fractures des os du visages n’excluent pas le tir d’un projectile plus large telle qu’une balle de LBD 40.

Les secours ont mis près de 55 minutes à parvenir sur place, mais les street medics ont pu intervenir avant.

Voir cet article sur Paris-Luttes.info
http://paris-luttes.info/paris-un-manifestant-eborgne-par-6688

Voir le fil Twitter de David Perrotin, journaliste @BuzzFeed (ex @metronews et @Rue89), témoin des faits.
https://twitter.com/davidperrotin/status/776436973166788608/video/1

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