Le 20 janvier 2020
La vidéosurveillance intelligente s'installe à Marseille, deux associations tentent de la faire suspendre.
La Quadrature du Net et la Ligue des droits de l’homme viennent de déposer un recours devant le tribunal administratif de Marseille contre un nouveau système de vidéosurveillance intelligente mis en place par la mairie de la cité phocéenne.
Un dispositif sur lequel la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) n’a pas été consultée...
Ce n’est pas (encore) de la reconnaissance faciale mais elle est déjà âprement combattue : à peine déployée, la vidéosurveillance « intelligente » marseillaise, révélée par Télérama en décembre, est attaquée devant la justice.
Vendredi 17 janvier, deux associations, la Quadrature du Net et la Ligue des droits de l’homme, ont déposé un recours devant le tribunal administratif de Marseille, réclamant – en urgence – la suspension du dispositif.
Celui-ci, déployé par la municipalité à la fin de l’année 2019, prévoit d’automatiser une cinquantaine de caméras (sur un parc de 1800 yeux) grâce à un logiciel capable de repérer un objet abandonné, d’identifier automatiquement une rixe ou de suivre le déroulement d’une manifestation, y compris en captant le son alentour.
Après l’interdiction successive de la reconnaissance faciale dans deux lycées marseillais et niçois et des mouchards de Saint-Etienne, l’heure est à la vigilance renforcée face au nouveau fantasme sécuritaire matérialisé par la safe city.
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