Depuis le D.A.L86, le 22 janvier 2013
Vendredi 1er février 2013 à partir de 9h aura lieu le procès en appel du campement du 30 mars.
Les sans logis et mal logés qui l’avaient mis en place s’étaient vus évacués violemment par la police, et ce sans motif, le 2 avril à partir de 9h du matin.
Comme à leur habitude, les policiers zélés ont traînés au tribunal 5 militants, dont certains étaient bien connus pour leur engagement politique, pour rébellion.
Début juillet les sentences étaient tombées : deux fois deux mois de prison fermes, deux mois avec sursis, 1500€ d’amendes, 1200€ de dommages et intérêts et 480€ de frais. Trois des 5 avait fait appel.
Pour de plus ample informations, voir ici :
http://dal86.fr/2012/10/29/relaxe-generale-pour-le-proces-en-appel-du-campement-du-30-mars/
Mais lors de l’appel du vendredi 9 novembre 2012 nous avons assisté à un petit coup de théâtre, le ministère public déstabilisé par les conclusions des avocats concernant l’illégalité de l’évacuation par la police du campement le 2 avril, a mis un genou à terre et à demandé que l’audience soit reportée.
D’une manière générale, les autorités à Poitiers et en particulier la police, se croient tout permis, se dispensent allègrement de respecter les lois en vigueur et s’assoient sur les décisions de justice lorsqu’il leur arrive de s’y référer.
Plus précisément concernant le Campement du 30 mars, pour que la police l’évacue, il aurait fallu qu’elle se fonde sur un texte ou qu’il y ait une situation d’urgence, genre trouble à l’ordre public. Et bien sûr il n’en était rien. Il aurait fallu alors un jugement.
Ce qu’il ne semble pas qu’elle ait eu.
Les commissaires habillés sur leur 31 avec leur casquette à dorures, avaient beau interroger incrédules leur avocat après la décision de renvoi : « c’est quoi ce bazar », il faut qu’ils se rendent à l’évidence : Eh oui, il y a des lois et des procédures, eh oui les gens ont des droits !
Lire la suite :
http://dal86.fr/2013/01/22/relaxe-generale-pour-le-proces-en-appel-du-campement-du-30-mars-2/