Depuis Rebellyon, le 12 juillet 2013.
Le 14 juillet dernier, lors de la fête annuelle de Rebellyon, un site lyonnais de cartographie participative et de ressources contre la vidéosurveillance était lancé ! Notre manière à nous de fêter les 10 ans de flicage des voies publiques lyonnaises. Et on n’a pas chômé pendant l’année, avec plein de complices qui n’aiment pas non plus être filmés : sur Lyon plus de 1500 caméras ont été recensées dans l’agglomération, signalements qui permettent de mieux se protéger de la vidéosurveillance tout en informant sur la prolifération inquiétante et les évolutions technologiques. Et le projet a depuis été lancé dans 25 autres villes.
Septembre 2011 : le maire de Lyon fête tranquillement l’anniversaire des dix ans de la vidéosurveillance à Lyon, en compagnie de journalistes complaisants, dans un QG tenu secret. En 2001, lors de l’installation des premières caméras, Collomb avait pourtant essuyé un feu nourri d’oppositions.
Une décennie plus tard, plus aucune voix ne se fait entendre localement contre le déploiement et le renforcement de la surveillance à distance. Pire : les médias locaux clament que tout le monde est désormais d’accord et que le dispositif est utile. Le collectif de Rebellyon, un site d’infos alternatives lyonnais, lance alors un appel pour la mise en place d’une cartographie participative des caméras de l’agglomération, histoire de remettre un peu de piquant dans cette affaire.
En juillet 2012, grâce à l’aide de quelques complices, un site lyonnais est lancé, augmenté d’une revue de presse régulièrement mise à jour sur le sujet. Il permet à n’importe qui de signaler facilement l’emplacement d’une caméra, son orientation, sa photo, et qui en est l’opérateur (les caméras privées sont, pour la première fois, également repérées).
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http://rebellyon.info/Sous-surveillance-net-un-an-et.html