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3 septembre 2011 6 03 /09 /septembre /2011 11:35

 

http://www.come4news.com/images/stories/new/ecoute-telephonique.jpg
Pioché sur Le Monde

Le 2 août 2011

Malaise et silence dans la majorité. La révélation, jeudi 1er septembre par Le Monde, que la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) avait espionné notre collaborateur Gérard Davet suscite l'inquiétude au plus haut sommet de l'Etat, qui attend de voir quelle tournure va prendre l'affaire.

"Nous n'avons pas de commentaires à faire sur une affaire judiciaire en cours", a ainsi expliqué Franck Louvrier, conseiller en communication de Nicolas Sarkozy. "Le ministre de l'intérieur s'est exprimé là-dessus, c'est très bien, nous n'avons pas d'autres réactions à apporter", a complété Matignon.

Jeudi, M. Guéant avait reconnu que la DCRI a bien réalisé des "repérages de communications téléphoniques" afin "de rechercher l'auteur de la divulgation à l'intérieur de l'administration de procédures judiciaires, ce qui est tout à fait scandaleux". Une pratique totalement illégale, en violation des législations sur les écoutes téléphoniques et la liberté de la presse.

Derrière son refus de commenter la procédure en cours, l'exécutif a pris toutefois toute la mesure de l'affaire et cherche une porte de sortie politique. Le gouvernement réfléchit à d'éventuelles sanctions contre de hauts responsables policiers. "Je pense que Bernard Squarcini [patron de la DCRI] ne pourra pas tenir longtemps. S'il dit : 'c'est moi tout seul', la messe sera dite", affirme un proche du président de la République.

L'enjeu est de savoir si l'affaire remontera plus haut jusqu'à Claude Guéant, très proche de M. Squarcini et à l'époque secrétaire général de l'Elysée, ou jusqu'à Brice Hortefeux, l'ancien ministre de l'intérieur. Interrogé par Le Monde sur la question de savoir s'il y aurait des sanctions prises contre Bernard Squarcini et Frédéric Péchenard, directeur général de la police nationale, Claude Guéant a répondu "bien évidemment non". "MM. Squarcini et Péchenard sont des grands serviteurs de l'Etat et de l'intérêt général, ils font leur devoir et ils ont toute ma confiance", a-t-il ajouté.

La hiérarchie policière, elle, ne souhaite pas s'exprimer avant d'être entendue par la juge Sylvia Zimmermann, qui instruit la plainte du Monde, et se prépare à traverser une tempête. Des convocations pourraient être lancées dans les prochaines semaines.
Dans la majorité, la même discrétion observée par l'exécutif a été suivie par les responsables UMP. Seul le député de Paris Bernard Debré a déclaré qu'il est "intolérable d'étudier, de fliquer les journalistes".

La gauche, en revanche, tire à boulets rouges. Lors d'un meeting jeudi soir à Colombes (Hauts-de-Seine), François Hollande, candidat à la primaire socialiste, a expliqué gravement que "ce comportement doit être dénoncé. Nicolas Sarkozy voulait être à la tête d'une République irréprochable, il est à la tête d'un Etat suspect". Dans un communiqué, le maire PS de Paris, Bertrand Delanoë, a évoqué une affaire d'une "immense gravité". Même tonalité pour le premier secrétaire par intérim du PS, Harlem Désir, qui a qualifié, jeudi soir sur Europe 1, de "véritable affaire d'Etat" que le contre-espionnage ait pu examiner les appels téléphoniques d'un des journalistes du Monde et a demandé "une enquête".

Laurent Fabius, ancien premier ministre, parle lui de "pratique très condamnable". Pour Manuel Valls, invité sur Radio Classique, vendredi, "dans tout autre pays (…) les hauts responsables de la police nationale et du renseignement intérieur auraient déjà dû démissionner. Ils ne respectent pas la loi. Aujourd'hui même, je vais demander au président de la commission des lois d'auditionner le ministre de l'intérieur, (…) le directeur des renseignements intérieurs et (…) le directeur général de la police nationale".

Arnaud Leparmentier et Vanessa Schneider

Source :
http://www.lemonde.fr/politique/article/2011/09/02/un-journaliste-du-monde-espionne-claude-gueant-couvre-les-policiers_1566720_823448.html#ens_id=1566031&xtor=RSS-3208

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