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14 novembre 2015 6 14 /11 /novembre /2015 11:29

Le 12 novembre 2015

A partir de 2016, les policiers seront équipés de GoPro, censées améliorer la confiance entre forces de l’ordre et population. Cette mesure, qui remplace celle, enterrée, des récépissés, est contestée par des associations.

C’est une mesure destinée à faire oublier l’enterrement d’une promesse électorale majeure. Le 26 octobre, lors d’un comité interministériel délocalisé aux Mureaux (Yvelines) dix ans après les émeutes urbaines, le Premier ministre, Manuel Valls, a annoncé pour début 2016 la généralisation des « caméras-piéton » sur les policiers. Installées au niveau de la poitrine ou de l’épaule des fonctionnaires, ces 4 500 GoPro garantiront, selon le gouvernement, « une traçabilité des échanges entre police et citoyens, et permettront d’apaiser les tensions quotidiennes ».

Ainsi, l’exécutif entend reconquérir une crédibilité auprès de la population des quartiers populaires, particulièrement échaudée par l’abandon du récépissé devant initialement lutter contre les contrôles au faciès. Bernard Cazeneuve, qui était porte-parole du candidat Hollande en 2012, sait mieux que personne la valeur hautement symbolique de ce récépissé dans l’optique de retisser un lien de confiance entre la police et les citoyens.

Dans notre interview, le ministre de l’Intérieur le martèle : avec les caméras-piéton, qui feront partie du projet de loi « égalité et citoyenneté » présenté en conseil des ministres en février 2016, il pense « faire infiniment mieux ».

« Rapport de force »

Sur le terrain, le dispositif recueille l’assentiment, voire l’enthousiasme, des policiers. Déjà expérimentées sur 200 patrouilles en zones de sécurité prioritaire (ZSP), les caméras-piéton auraient le don de faire baisser la pression. « Les fonctionnaires qui ont testé les caméras en sont vraiment contents, et ceux qui n’en ont pas encore en demandent, observe Nicolas Comte, d’Unité SGP-FO (classé à gauche). Pourtant, au départ, nous étions dubitatifs car nous redoutions l’aspect gadget et fragile des caméras. Mais ça a vraiment pour effet de calmer tout le monde lors des phases opérationnelles. »

Un sentiment diamétralement opposé à celui du collectif Stop le contrôle au faciès, qui s’étonne que les caméras-piéton « soient vendues comme un rempart contre les pratiques abusives » : « D’abord, les caméras seront allumées et éteintes par les policiers eux-mêmes, ce qui ne rompt pas l’asymétrie du rapport de force, relève Nassim Lachelache, porte-parole de l’association. Pour que la transparence soit totale, il aurait fallu qu’elles soient actives vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Sinon, comment savoir que les 20 ou 30 contrôles d’identité réalisés dans la journée l’ont été à chaque fois sur des personnes noires ou arabes ? »

Et de poursuivre : « Nous nous interrogeons également sur les droits d’accès aux images. C’est déjà très compliqué d’obtenir les bandes dans le cadre de la vidéosurveillance. L’idéal serait d’y accéder sur simple demande du défenseur des droits. Mais nous doutons que le gouvernement choisisse cette voie.»

Stockage des images

Pour le moment, rien n’a filtré des souhaits de l’exécutif quant à l’encadrement juridique de l’usage et du stockage des images. Cet été, la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) a été saisie pour avis. Ce dernier sera rendu public au moment de la divulgation du projet de loi.

Dans son rapport d’activité 2014, la Cnil prenait les devants et pointait la nécessité de « prévoir un encadrement adapté pour assurer le respect de la vie privée » : « En matière de vidéoprotection, la loi prévoit l’interdiction de visualiser les images de l’intérieur des immeubles d’habitation et, de façon spécifique, celles de leurs entrées. Elle prévoit également que le public doit être informé, "de manière claire et permanente", de l’existence du système de vidéoprotection et de l’autorité ou de la personne responsable. Ces garanties sont difficilement applicables aux dispositifs de caméras mobiles : par définition, la détermination a priori des lieux filmés par des caméras mobiles est difficile, de même que l’installation de panneaux d’information sur le dispositif vidéo. Il importe dès lors de prévoir un encadrement adapté pour assurer le respect de la vie privée. »

Un impératif souligné également par le Conseil d’Etat, qui a rappelé au gouvernement qu’il ne pouvait agir par décret.

Source :
http://www.liberation.fr/france/2015/11/12/police-feu-orange-pour-les-cameras-pieton_1412624

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