Le 3 octobre 2012
Vidéosurveillance, écoutes téléphoniques, traces sur internet…, les dispositifs de surveillance se multiplient, conduisant parfois à des dérives. Le salarié est protégé et bénéficie dans certains cas du vide juridique, mais l’employeur ne peut rester neutre quand la pérennité de son affaire est menacée.
Cela ressemblait à une boîte de suggestions. Tout ce qu’il y’a de plus normal...à une exception près : son emplacement au milieu du fumoir.
Un jour, alors que les employés sont en pleine discussion, l’un d’eux renversa la boîte par inadvertance.
Surprise ! Une caméra était installée dans le boîtier.
Conséquence : l’entreprise en question a été condamnée pour atteinte à la vie privée.
Bien qu’en essayant de justifier cette caméra par une mesure de sécurité, elle n’obtiendra pas gain de cause.
De nos jours, les nouvelles technologies «fliquent» le salarié dans un nombre croissant d’entreprises. Rien de plus facile désormais que de traquer le temps consacré à autre chose que le travail, filtrer les mails, consulter les sites internet visités...
Pourtant, l’outil ne devrait pas servir à autre chose que ce à quoi il est destiné. L’ordinateur n’a pas pour fonction de moucharder, pas plus que les caméras de surveillance à révéler autre chose que les vols.
Un consultant soulignait à cet égard que depuis les attentats terroristes qu’a connus le Maroc, plusieurs entreprises se sont empressées de mettre en place des caméras pour des raisons de sécurité. Toutefois, ces outils sont parfois utilisés de manière suspicieuse.
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http://www.lavieeco.com/news/la-vie-eco-carrieres/quand-les-salaries-sont-fliques-par-leur-employeur-23349.html