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17 novembre 2009 2 17 /11 /novembre /2009 22:41



Transmis par Hacktivismes

SAMEDI 21 NOVEMBRE  2009
de 15h à 20h
au CICP,  21ter rue Voltaire  Paris 11ème
métro rue des Boulets (ligne 9)


Bonjour à tous,


Vous le savez Résistons ensemble contre les violences policières et sécuritaires est un vrai réseau : sans chefs, ni porte-paroles, sans cotisations, sans encartement… c’est ainsi qu’il fonctionne depuis plusde 7 ans avec son petit journal mensuel (79 numéros déjà, son site et ses deux listes de diffusion, ses guides juridiques ….)

Chaque année le réseau tient son Assemblée Générale sa seule instance décisionnaire lors de laquelle les présents débattent des questions politiques posées pendant l’année écoulée, définissent les priorités du réseau pour l'année à venir notamment en validant des propositions de bulletins spéciaux sur des thèmes particuliers, prennent en compte critiques et propositions d'amélioration concernant l’élaboration du petit journal, désignent les modérateurs de liste info et l’équipe de rédaction.

Il est donc important que le maximum de monde soit présent. (si problème de transports, on pourrait ramasser un peu de fric parmi les présents pour aider ceux et celles qui viennent de loin).

Les débats,propositions ,critiques par écrans interposés sont, bien sûr, importants, mais rien ne remplacera les discussions « physiques », donc faites un effort. Si possible signaler votre venue par avance.


L’ordre de jour proposé :


  1) Bilan du fonctionnement des listes, du site et du bulletin

  2) Propositions de thèmes de numéros spéciaux à valider ( pour l'instant nous avons reçu les propositions suivantes : bulleti spécial sur les centre de rétention + actualisation du bulletin spécial sur les lois sécuritaires ...) et constitution de groupes de travail

  3) Désignation de modérateurs de la liste infos

  4) Débat de fond sur les articles qui ont donné lieu à des discussions sur les listes ou ailleurs :
  - sauvons quelle recherche ?
  - œil pour oeil
  - burkagoule
  - Joachim on n'oublie pas
  - Faire comme les Conti partout
  -« Oh pinaise, c’est la guerre. Ça pète de partout. »


 5) Diffusion de « Résistons ensemble » sur papier.


Les modérateurs, l’équipe de rédaction


Pour ceux et celles qui ne peuvent absolument pas venir, envoyer à l’AG votre opinion, suggestions, critiques….


Nous avons réservé une salle, pour le :


SAMEDI 21 NOVEMBRE  2009  de   15h à 20h  au CICP,  21ter rue Voltaire (pas l’avenue !), Paris 11ème  ; métro : rue des Boulets, (ligne 9)

http://resistons.lautre.net/

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15 novembre 2009 7 15 /11 /novembre /2009 17:57

Suite aux événements du 10 octobre survenus à Poitiers, Patrick Dubreucq a été incarcéré à la prison de Vivonne. Jugé coupable d'avoir lancé une pile en direction des forces de l'ordre, il a été condamné à huit mois de prison, dont quatre mois ferme.

Parce qu'il vit de minima sociaux, la justice n'a pas considéré qu'il présentait les garanties nécessaires à sa remise en liberté. Son procès en appel aura lieu le jeudi 19 novembre à 16 h 30 au palais de justice de Poitiers.

Le Comité poitevin contre la répression des mouvements sociaux, composé d'individus soutenus par des associations, des syndicats et des partis politiques (Alternatifs Poitiers, les Verts-Vienne, le Nouveau parti anticapitaliste, l'Organisation communiste libertaire, le Parti de gauche 86, la section de Poitiers du Parti communiste français, SUD Education 86 et SUD Etudiants Poitiers), ainsi que le Collectif Justice pour tous appellent à deux nouveaux rassemblements :

- le 18 novembre à 18 heures devant le palais de justice de Poitiers, pour exiger l'acquittement de Patrick ;

- le 19 novembre, toujours au palais de justice, pour lui témoigner notre soutien lors de ce nouveau procès.

A Tours, les organisations SUD Solidaires, le Collectif départemental de soutien aux sans-papiers, le NPA, Alternative libertaire et les Amis de Demain le grand soir appellent également à un rassemblement mercredi 18 novembre, à 18 heures, place Jean-Jaurès. Elles proposent aux Tourangeaux qui le peuvent de participer au rassemblement et au procès en appel le lendemain à Poitiers en organisant un covoiturage.

Le procès en appel de Samuel Bastard et de Jean-Salvy Compte - qui, comme Patrick Dubreucq, avaient été écroués après leur procès le 12 octobre dernier - devait se dérouler le 10 décembre prochain ; il a été reporté au 14 janvier 2010.

Comme Patrick Dubreucq, ces deux étudiants sont des boucs émissaires ; ils ont été condamnés à six mois de prison, dont un ferme, mais, contrairement à Patrick, Samuel et Jean-Salvy ont été remis en liberté le 23 octobre.

Trois autres personnes (Charles, Léo et Candice), condamnées à de lourdes peines de prison avec sursis pour des faits aussi dérisoires que les trois précédemment citées, passeront en appel ce même 14 janvier.


Enfin, le 5 janvier 2010 aura lieu le procès d'une mineure, et, le 23 février, celui de Sarah et d'Angel pour refus de prélèvement d'ADN.

Quant aux trois personnes qui ont été arrêtées le 17 octobre, on ignore toujours le sort qui leur est réservé.

Signez et faites signer massivement la pétition demandant la libération de Patrick et la relaxe de tous les inculpés.
http://3cites.free.fr/spip.php?article18

Apportez un soutien financier : chèques à l'ordre d'ACRATIE –
à envoyer à ACRATIE, 86310 La Bussière (avec la mention « Solidarité Poitiers » au dos).

Ecrivez à Patrick : Centre pénitentiaire de Poitiers Vivonne, Patrick Dubreucq, n° d'écrou 145, Champ de Grolles, 86370 Vivonne.

Pour la justice, contre la répression, continuons la mobilisation !
_____________
- Justice pour Tous – http://www.justicepourtous.org/ -
soutien@justicepourtous.org
- Le Comité Poitevin contre la Répression des Mouvements Sociaux -
http://antirepression.unblog.fr - antirep@free.fr
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12 novembre 2009 4 12 /11 /novembre /2009 16:22
Stop au nouveau programme répressif et mortifère !


Pour la protection des réfugiés et des droits des migrants plutôt qu’un régime de contrôle des frontières européennes inhumain et renforcé Non au programme répressif de Stockholm !

Les 30 novembre et 1er décembre 2009 à Bruxelles :

Manifestations transnationales à l’occasion de la réunion des ministres de la justice et de l’intérieur européens !

Après celui de Tampere et la Haye, c’est le programme de Stockholm qui constitue le nouveau plan quinquennal pour la Justice et les Affaires Intérieures au sein de l’UE et de ses états membres.

Ce nouveau programme entend soi-disant construire « une aire de liberté, de justice et de sécurité. » En réalité, l’UE va continuer à renforcer son régime de surveillance et de contrôle et va promouvoir une politique de sécurité dans le domaine de la vie sociale, mettant en péril les droits civiques et la vie privée, en dépit de tous ses beaux discours.

Les victimes en seront les réfugiés et migrants, désignés par le terme « illégaux » et ainsi dénoncés et criminalisés, traqués par les garde-frontières nationaux et l’agence européenne Frontex.

À travers la « fiche de route de Stockholm », les gouvernements, à l’échelle nationale aussi bien qu’européenne, augmentent les régimes de contrôle frontalier jusqu’à instaurer un véritable état de guerre, ainsi le rôle de Frontex dans la militarisation des frontières de l’UE va être accentué à nouveau.

Plusieurs milliers de personnes ont déjà trouvé la mort et se sont noyées durant leurs tentatives pour rejoindre l’Europe, des centaines de milliers ont été placées en détention et expulsées.

L’expulsion est une pratique quotidienne à tous les points de passage des frontières européennes externes : de la Hongrie, la Slovaquie jusqu’à l’Ukraine, de la Grèce jusqu’à la Turquie, de l’Italie à la Libye, de l’Espagne au Maroc.

Les Etats de l’Ouest qui appartiennent à l’espace Schengen, ainsi que le Royaume-Uni jouent un rôle prédominant dans l’externalisation des contrôles migratoires. Les accords de Dublin forcent celles et ceux qui, cherchant asile, fuyant les persécutions, parviennent à échapper aux contrôles frontaliers et gagnent le sol européen, à rester là où ils arrivent -dans les pays de l’Est ou du Sud de l’UE-, ou à y retourner.

Les réfugiés fuient les zones de guerre, de persécution, les pays dévastés.
Fuyant aussi la misère et la pauvreté, les migrants cherchent une vie, des perspectives meilleures.

Les industries des pays de l’Ouest sont responsables d’une catastrophe climatique historique qui accélère davantage l’appauvrissement. Ce sont les armes économiques des pays de Nord qui entraînent des destructions, des déplacements partout au Sud.

Il est donc désormais impossible de distinguer clairement les migrations forcées des autres types de migrations, toutes reflètent et questionnent le système politique global, injuste et complexe.

Qu’il s’agisse de celles et ceux qui franchissent les frontières à Ceuta ou à l’est de l’Europe, qu’il s’agisse des boat people de la mer méditerranée, qu’il s’agisse des luttes contre les centres de rétention et pour la régularisation et l’égalité des droits partout en Europe, personne ne peut plus ignorer la dimension transnationale des migrations et des luttes des migrants.

Le contexte est partout le même : des femmes, des hommes, des mineurs, des enfants, qui fuient ou exercent leur droit à circuler, doivent faire face à des mauvais traitements, à des discriminations : ils/ elles sont arrêtés et placés en détention dans des camps fermés ou des prisons inhumaines ; leurs droits fondamentaux sont remis en cause, ils/elles sont exploités dans des boulots sous-payés, bien souvent victimes du chantage de leurs employeurs et menacés d’expulsion.

Une Europe « juste et sûre », c’est une Europe complètement autre, qui a besoin :

- d’une protection étendue pour les réfugiés en y incluant toutes les circonstances de danger
-  d’un accès égal pour tous à un système d’asile amélioré, dans le pays de son choix
-  de nouvelles possibilités juridiques pour migrer vers des conditions de vie meilleures et plus sûres
-  d’instaurer la liberté de circulation et d’installation pour tous, indépendamment de l’origine ou de l’identité.

La satisfaction de tous ces besoins ne serait qu’une première étape pour une autre Europe dans un autre monde, où les droits sociaux et politiques seraient les mêmes pour toutes et tous.

Nous vous invitons donc à deux jours de manifestations diverses à Bruxelles

les 30 novembre et 1er décembre :


30 novembre :

14h : conférence de presse avec des experts et des témoignages de ce qui se passe aux points de passage des frontières de l’UE

17h : Manifestation publique (installation en référence à la lutte des boat people ; projections, avec des témoignages de Pagani et Patras, Ceuta et Calais.)

19h30 : débat : comment résister contre la guerre aux réfugiés et migrants ?
Pour la protection des réfugiés et des droits des migrants plutôt qu’un régime de contrôle des frontières inhumain et renforcé !

1er décembre :

-   9h : à la station Schuhmann : Action de protestation près de l’immeuble où se rencontrent les ministres de la justice et de l’intérieur européens ...

Appel de CSUR

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6 novembre 2009 5 06 /11 /novembre /2009 14:15



Out of control !

Groupe activiste de travail contre les “architecture de sécurité en Europe”
19 – 22 novembre 2009, Allemagne


Les politiques de sécurité en Europe ces vingt dernières années ont permis d’augmenter prodigieusement la puissance du contrôle social de l’état. Les nouvelles technologies, législations, techniques et doctrines ont été établies par l’appareil judiciaire, policier et militaire. Les forces de contrôle se regroupent, tandis que les fronts de luttes se multiplient.


Les conflits n’ont pas manqués bien-sûr.

Des quartiers populaire à la vidéo-surveillance, du contrôle des frontières physiques aux frontières numériques, les bases de données, le contrôle des télécommunications, les nouvelles technologies de fichage ADN – ou biométrique, les satellites et les drones dotés de caméras, le blocage des sites web, la répression des militants et des migrants, le “contrôle des foules”  lors des contre sommets ou la répression des cultures alternatives telle la freeparty, la mainmise de l’état s’étend.


Mais la résistance est trop ponctuelle et spécifique pour atteindre le succès. Des manifestations aux actions directes, des meetings aux procédures judiciaire, des discours aux émeutes, rares sont les initiatives qui ont su trouver une résonance durable dans la population et arrêter la marche qui nous mène à une société de contrôle.


Il y a beaucoup de luttes et beaucoup d’acteurs dans ces luttes, mais il y a peu de place pour la rencontre et trop peu de convergence. Il y a pourtant un grand besoin de travailler à une compréhension commune des changements qui affectent l’architecture européenne de sécurité.


Surveillance et contrôle glissent vers une répression préventive, et proactive. Les nouvelles législations, directives et traités devraient aider l’Union Européenne à devenir un “état“ à part entiere avec plus de pouvoirs et plus d’institutions. Le “traité de Lisbonne” ou le “programme de Stockholm”,  développeront les directives de la politique de sécurité de l'Europe pour les cinq prochaines années. L’U.E veut mettre en place une nouvelle stratégie de sécurité.


Tel est le paradoxe du thème sécuritaire lorsqu’on aborde les questions qui le concernent – nouvelles technologies, répression, contrôle des migrants et restriction des libertés publique, l’attaque est transversale mais la résistance est aussi généralisée qu’elle est divisée.


Nous en appelons à la création d’une convergence des résistances au travers de rencontres et de campagnes politiques. Nous voulons faire se rejoindre les luttes de différents pays et de différentes milieux politiques.

Nous ne sommes pas naïfs. Nous savons que cela nécessitera du temps, de l'esprit de synthèses et de l'implication.

Nous regardons donc ce projet comme un processus à long terme pour rendre claire la vision du système de contrôle européen et de la résistance à son encontre.


Nous proposons 4 niveaux d’ateliers :

Les moyens & les outils

Nous voulons faire des recherches sur les nouvelles technologies qui sont utilisées pour la surveillance proactive et le contrôle des bases de données et des réseaux (SIS, VIS, Europol-IS, Eurosur), les logiciels utilisés pour traiter ces données et “prévoir les comportement déviant”, les satellites utilisés par la police et les services de renseignement, les drones de vidéo-surveillance, les armes non-létales, le contrôle des frontières, la robotique, la surveillance et contrôle Internet, hacking gouvernemental, contrôle des foules. Nous voulons étudier les nouvelles directives et nouveaux traités, comme “l’initiative suédoise”, “le traité de PrUm”, “le traité de Lisbonne” et “le programme de Stockholm”.


Les idées et les concepts

Après les recherches sur les moyens de contrôle et de restriction des libertés, nous voulons comprendre les stratégies et théories sur lesquelles repose la société sécuritaire.
Les approches possibles sont la militarisation de la société à travers “l’esprit de défense”, la doctrine de “la guerre révolutionnaire” pour le contrôle des populations, la création d’une ’société de bases de données" ou les politiques proactives contre les “comportements déviants”.


Les acteurs

Considérant les changements de paradigmes des politiques intérieures de sécurité en Europe, nous voulons comprendre qui les ont initiés, pour le compte de qui et quels sont leurs objectifs. Les acteurs sont par exemple : les partis politiques, les compagnies de défense et de sécurité (Siemens, EADS, Finmeccanica, Thalès, SAP ou Nexter), think tanks, les armées, les institutions internationales comme l’OTAN, l’UE et le G8, mais aussi les institution europeenne comme Europol, Eurojust ou Frontex.


Comment lutter contre la dérive totalitaire de nos sociétés européennes

Le moment est venu de regarder nos action avec un esprit critique. Nous ne suggérons pas d’établir l’une des nombreuses luttes ‘prioritaires’ ou transversale, ni appeler les autres à le faire. Nous voulons nous demander, collectivement, quelles sont les pratiques effectives contre le nouvel ordre sécuritaire européen. Notre tâche est d’échanger sur les expériences passées, mais plus encore d’établir des actions communes et convergentes
Les luttes actuelles, à un niveau européen (campagnes nationales et européennes contre Frontex, rétention de données, bases de données ou “programme de Stockholm”), peuvent nous aider.


Le meeting devrait faciliter la mise en réseau des activistes.


Nous voulons organiser ce meeting des convergences pour comprendre les stratégies et logiques en œuvre au niveau européen et les interactions entre les 27 états. Si nous arrivons à dégager un vue d’ensemble plus claire, nous sommes persuadés de pouvoir évoluer du stade de la compréhension et de l’analyse à celui de la structuration et de l’organisation de la résistance.


Le meeting a lieu du 19 au 22 novembre 2009.


Les organisateurs prennent en charge les places pour dormir, la nourriture, matériel – papiers, stylos, board… et une proposition de structure (les dépenses pour la nourriture devra être partagée par les participants).


Nous avons quelques fonds pour aider ceux dont le prix du trajet est trop élevé, aussi n’hésitez pas à venir de toute l’Europe !


Contactez nous pour participer outofcontrol@riseup.net et dites nous vos besoins en place pour dormir, aide pour le trajet ou propositions ou souhaits.


Plus d’info sur la politique intérieure de sécurité en europe : 
http://stockholm.noblogs.org et http://euro-police.noblogs.org
.

Task force “out of control” du réseau Dissent !

--
SCALP-Reflex, groupe parisien du Réseau No Pasaran!
scalpreflex[@]samizdat.net
21 ter rue Voltaire
75011 Paris
01.43.48.54.95.

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5 novembre 2009 4 05 /11 /novembre /2009 18:15



Pour la troisième fois, les Amis d’Orwell proposent un cycle de conférences sur le sécuritaire à l’université populaire de Saint-Denis, tous les jeudis de novembre, de 19 h à 21 h, à la bourse du travail de Saint-Denis (métro : porte de Paris)

Au cours de ce cycle, nous nous proposons d’aborder la société de contrôle à travers des exemples de la vie quotidienne (délit d’outrage, vidéosurveillance) ainsi que des réflexions sociologiques et politiques.

Comment ce système se met-il en place et pourquoi ?

Jeudi 5 novembre

Délit d’outrage ou abus de pouvoir ?

Jean-Jacques Reboux, auteur de romans noirs et responsable des éditions Après la lune, a été victime du délit d’outrage.
Avec d’autres militants ayant osé contester la toute puissance policière, il a créé le Collectif pour une dépénalisation du délit d’outrage (Codedo, http://codedo.blogspot.com/)
Ils ont lancé une pétition "Pour en finir avec le délit d’outrage et le délit d’offense au président de la République".

Jean-Jacques Reboux a écrit Lettre au garde des Sceaux pour une dépénalisation du délit d’outrage (avec Romain Dunand, éditions Après la lune, juin 2008), Lettre ouverte à Nicolas Sarkosy, ministre des libertés policières (éd. Après la lune, octobre 2006).

Jeudi 12 novembre

À qui profite la vidéosurveillance ?

Noé Le Blanc démontre l’inefficacité des caméras de surveillance en s’appuyant sur plusieurs études britanniques dont celle du ministère de l’Intérieur publiée en février 2005. La vidéosurveillance, qui rate son objectif avoué, dissuader et détecter les délits, est surtout un marché lucratif de normalisation et de contrôle des pauvres.

Noé Le Blanc, journaliste, auteur notamment de l’article Sous l’œil myope des caméras, Le Monde diplomatique, septembre 2008 et de l’article Télésurveillance, Revue du Mauss permanente, 14 décembre 2008

Jeudi 19 novembre

Face à la surveillance, les comportements qui dérangent

Lois antiterroristes, fichage, puces RFID… Comment pouvons-nous faire face à la montée en puissance d’un mécanisme qui relève tant des logiques de contrôle des populations et des territoires (à des fins politiques et économiques) que des logiques de façonnement de la vie sociale ?

Notre attitude très ambivalente face aux nouvelles formes de surveillance "consentie" (facebook, téléphones portables, cartes de fidélité, carte navigo, etc.) pose la question du partage effectif d’une valeur : la défense des libertés fondamentales.

Comment assurer la protection de cette valeur sociale qui est de plus en plus souvent volontairement sacrifiée soit au nom de la sécurité, soit au nom du confort, de la distinction, voire de la sociabilité ?

Anastassia Tsoukala est juriste et criminologue, maître de conférences habilitée à diriger des recherches à l’université de Paris XI, rédactrice en chef associée de la revue de sociologie politique Cultures & Conflits.

Elle a écrit notamment « La légitimation des mesures d’exception dans la lutte antiterroriste en Europe », dans Cultures & Conflits, 61 – Antiterrorisme et société, printemps 2006

Jeudi 26 novembre

Société de contrôle, vers un nouveau totalitarisme ?

L’accélération technologique est l’autre nom de l’expansion totalitaire. La société de contrôle, nous l’avons dépassée ; la société de surveillance, nous y sommes ; la société de contrainte, nous y entrons.[…]

Le contrôle n’est pas la maîtrise, ni l’emprise, ni la commande, ni le pouvoir, mais la vérification. Un inventaire. Un état. Un fichier de biens : objets, cheptel esclaves. (Extraits de "Terreur et possession : Enquête sur la police des populations à l’ère technologique")

Pièces et main-d’œuvre (http://www.piecesetmaindoeuvre.com), plus connu sous le nom de PMO, réunit des militants grenoblois qui dénoncent l’alliance entre les élus, la recherche et les entreprises de la région pour le développement des nouvelles technologies dans un but mercantile et dans un total mépris vis-à-vis de notre environnement et des populations.

PMO a écrit :
Terreur & Possession – Enquête sur la police des populations à l’ère technologique, éd. L’Échappée, 2008, 334 p. ;
Le Portable, gadget de destruction massive, éditions de L’Échappée, 2008, 94 p. ;
RFID : la police totale, éd. L’Échappée, 2008, 80 p. ;
Aujourd’hui le nanomonde. Les nanotechnologies, un projet de société totalitaire, éd. L’Échappée, 2008, 430 p. ;
Nanotechnologies/ Maxiservitudes, L’Esprit frappeur, 2006, 133 p.

Tous les cycles de l’université populaire de Saint-Denis sur le site
http://www.dionyversite.org/

Les Amis d’Orwell, l’émission de Souriez, est diffusée sur Radio libertaire, 89.4, un mardi sur deux, de 16 h à 17 h.
Ecouter toutes les émissions :
http://souriez.info/Ecoutez-les-amis-d-Orwell

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5 novembre 2009 4 05 /11 /novembre /2009 17:52

Une centaine d’habitants de la cité des Navigateurs, à Choisy-le-Roi, et des élus municipaux ont défilé hier après-midi sous la pluie, en silence et sous escorte policière, pour protester contre l’interpellation musclée de quatre jeunes habitants de la cité dans la nuit de jeudi à vendredi.

Cette manifestation pacifique dénonçait de façon générale l’attitude des forces de l’ordre, jugée provocante voire agressive par certains habitants.


« Ils l’ont passé à tabac »

Ces tensions entre jeunes et policiers sont peut-être à l’origine des interpellations qui auraient dégénéré vers 3 heures dans la nuit de jeudi à vendredi dernier.

D’après le parquet de Créteil, une patrouille composée de trois agents a été appelée sur place pour mettre fin à des dégradations de véhicules. Les policiers auraient alors été pris à partie par un groupe de jeunes.

Une seconde patrouille arrive en renfort. Des échauffourées violentes puisque les six policiers ont tous été blessés. L’un d’entre eux a bénéficié d’une ITT (interruption temporaire de travail) de six jours.

Les agents se lancent ensuite à la poursuite de leurs agresseurs.

Trois suspects sont arrêtés. Mais, toujours d’après le parquet, un quatrième homme aurait tenté de se réfugier chez des habitants.

Lorsque les policiers lui mettent la main dessus, il leur oppose une résistance farouche qui entraîne une réplique virile des gardiens de la paix.

« Ils l’ont passé à tabac, s’insurge Fadela, chez qui l’homme se serait réfugié. Il a passé la soirée avec mon mari. Moi, je dormais. C’est au moment où il est sorti pour rentrer chez lui que cinq policiers ont fait irruption chez moi. Je me suis levée et nous avons tenté de les empêcher de l’emmener. Tout le monde criait. »

Malika Duraud, responsable de l’association Citoyenneté Entraide Solidarité, organisatrice de la marche, dispose de clichés de la cage d’escalier tachetée de sang. D’après elle, celui de la victime. « Hier, des policiers du commissariat de Choisy m’ont confirmé qu’il avait le nez cassé », précise-t-elle.

Les quatre suspects sont actuellement détenus à la prison de Fresnes. Ils doivent être jugés en comparution immédiate au tribunal correctionnel de Créteil mardi.

Malika Duraud a récolté les témoignages écrits de Fadela et d’un autre témoin pour les transmettre à l’avocate de la victime.

Cette dernière doit déposer plainte au nom de la victime auprès de l’inspection générale des services (IGS), la police des polices. 

Source :

Le Parisien  02.11.2009

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26 octobre 2009 1 26 /10 /octobre /2009 00:51
"En 2008, 4300 personnes ont été interpelées pour "aide illicite à des immigrés en situation irrégulière". En effet depuis quatre ans, la loi prévoit que toute personne ayant « facilité ou tenté defaciliter l’entrée, la circulation ou le
séjour irréguliers d’un étranger en France» peut subir une peine «de cinq ans d’emprisonnement et une amende de 30 000 euros ».

C’est ce que le Groupe d’information et de soutien aux travailleurs immigrés (Gisti) a baptisé le « délit de solidarité ».
Comment réagir face à cette criminalisation de la solidarité?
Qu’implique-t-elle dans nos rapports sociaux au quotidien?"

Ce Forum est organisé avec le collectif Docomoto dans le cadre de leur 4è journée de projections-débat sur le thème "Frontière(s)", qui se déroulera au studio de l'Ermittage (20è arrondissement de Paris)
dimanche 25 octobre à
partir de 15h30.


Interviendront : Anzoumane Sissoko (porte-parole de la CSP75 : collectif des sans-papiers de Paris), Emmanuel Terray (anthropologue) et Stéphane Maugendre (président du Gisti).

Le débat sera animé par Mohammed Ouaddane (association Trajectoires).


Seront projetés durant la journée trois films : un pour les enfants en début de journée, un documentaire ("Aider") qui ouvrira le débat et une fiction d'Abderrahmane Sissako le soir.
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24 octobre 2009 6 24 /10 /octobre /2009 10:46
Transmis par Svasti

Salut à toutes, salut à tous
 
Un stage de formation à l'action directe non-violente est en préparation pour la région bordelaise
 
Au cours de ces stages, sur un week-end,  sont proposés des ateliers, de positionnement philosophique, de confrontations, juridique, médias, techniques de désobéissance civile etc.....
 
Les stages sont aussi et surtout une plate forme d'echange et de partage autour de la non violence et de la désobéissance civile 
 
Si vous etes interessé-e-s pour y prendre part et que vous vous sentez en accord avec l'esprit du manifeste ci dessous, contactez moi
 
Jean-Charles
05 58 04 81 60
 
Merci de diffuser dans vos réseaux  
 
 
Le Manifeste des Désobéissants
 
 

Bonjour à tous,

Nous sommes un certain nombre à penser
que la situation inquiétante de notre planète nous impose de retrouver le chemin de formes d’action et de lutte plus efficaces et plus radicales. Nous croyons que la réalité des rapports de force que nous subissons en matière de nucléaire civil et militaire, de protection de l'environnement contre les pratiques de certaines multinationales, de mondialisation de l’injustice sociale, etc. exigent de renouer avec une culture de la désobéissance civile/civique, de l'action directe non-violente, du refus radical et ludique.

Conscients des limites liées aux modes traditionnels de mobilisation (pétitions, manifestations...), qui ne nous valent que de trop rares victoires, et n'attirent plus guère les nouvelles générations de militants, nous avons décidé de former un réseau informel de militants de l'action directe non-violente. Parce que nous voulons nous battre pour la défense de la vie et de la justice sociale, nous avons décidé de nous organiser en un groupe de volontaires et d'activistes prêts à agir de manière directe et non violente aussi souvent que nécessaire et possible.

 

Dans ses concrétisations (stages, rencontres, débats, événements de convergence des luttes), le manifeste des désobéissants est donc une plateforme d'échange et de rencontre autour de la non-violence active et de la désobéissance civile. Il se veut un outil que chacun doit s'approprier. Ainsi, la responsabilisation et l'autonomisation sont favorisées et essentielles pour aller vers une émancipation individuelle et collective tout en développant des solidarités actives.

 

Nous sommes des faucheurs d'OGM, des démonteurs de panneaux publicitaires, des clowns activistes, des dégonfleurs de 4x4 de ville, des inspecteurs citoyens de sites nucléaires, des intermittents du spectacle, des activistes écologistes, des hébergeurs de sans-papiers, etc. Nous pensons que nos luttes et nos méthodes relèvent d'une dynamique alter-mondialiste plus indispensable que jamais, et que c'est ensemble, et dans l'action directe non-violente, que nous rendrons possible la transformation radicale de notre société, et de ce fait notre survie à tous dans un monde redevenu vivable.

En espérant vous compter nombreux parmi nous,


Le collectif initiateur du Manifeste des Désobéissants
Télécharger le Manifeste au format pdf
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17 octobre 2009 6 17 /10 /octobre /2009 15:46

Poitiers: l'appel du Le Comité poitevin contre la répression des mouvements sociaux

Trouvé sur internet: ceci ; le collectif solidarité prisonnier  de valence apporte un soutien aux  entollés de Poitiers,  nous en parlerons à l'émission de radio lundi 19 octobre   à 18h15.

Lundi 19 octobre (18h30) place d’Armes à Poitiers

Infos sur les événements du 10 Octobre:

Le Comité poitevin contre la répression des mouvements sociaux communique

Le 12 octobre 2009, à la suite de la Journée anticarcérale organisée le 10 par le Collectif contre la prison de Vivonne, se tenait le « procès » des 8 inculpés.

Un procès marathonien et caricatural dans la forme comme dans le fond. Pendant huit heures trente se sont étalés au grand jour les contradictions flagrantes des témoignages policiers ainsi que l’acharnement du procureur contre les inculpés. Au même moment, le ministre de l’Intérieur Brice Hortefeux, venu précipitamment à Poitiers, a exercé par ses déclarations un gros coup de pression sur l’institution judiciaire – en demandant des peines de prison ferme pour tous, sans se soucier des preuves, et en violant une fois de plus l’indépendance de la justice vis-à-vis du pouvoir exécutif.


A 1 h 15 du matin, le couperet est tombé
 :

  • Nathalie : Déclarée coupable de détention de feux d’artifice ; 2 mois avec sursis
  • Charles : Déclaré coupable de détention de feux d’artifice ; 2 mois avec sursis
  • Patrick : Déclaré coupable de violence sur commissaire (jet de pile) ; 8 mois dont 4 avec sursis et 800 euros d’amende
  • Serge : Déclaré coupable de dégradations volontaires sur bien privé ; 6 mois avec sursis, 2 ans de mise à l’épreuve (obligation de soins, d’activité et de dédommagement) et 2 850 euros d’amendes
  • Samuel : Déclaré coupable de violence sur commissaire ; 6 mois dont 5 avec sursis
  • Jean-Salvy : Déclaré coupable de violence sur officier de police ; 6 mois dont 5 avec sursis
  • Léo : Déclaré coupable de dégradations volontaires par incendie et jets de pierre ; 6 mois avec sursis
  • Candice : Déclarée coupable de dégradations volontaires sur un bien d’utilité publique ; 6 mois avec sursis et mise à l’épreuve, 300 euros d’amende pour refus d’ADN et 650 euros pour la Mairie de Poitiers

Vont également avoir lieu, le 5 janvier prochain, le procès d’une mineure pour rébellion et refus de prélèvement d’ADN et, le 23 février, celui de deux autres personnes également pour refus de prélèvement d’ADN (ainsi que pour refus de prise de photo et d’empreintes concernant l’une d’entre elles). Enfin, nous venons d’apprendre que le parquet a décidé de faire appel afin d’aggraver les lourdes peines déjà prononcées scandaleusement. L’acharnement du pouvoir à réprimer sans distinction ni ménagement les fractions de la jeunesse précarisée, les militants politiques et syndicaux, les milieux populaires et les SDF ne s’arrêtera donc pas là !


Le procès du 12 octobre et les verdicts prononcés servent pour le gouvernement à jeter quelque chose en pâture à l’opinion publique, alors qu’il peine à prouver l’efficacité de sa politique aussi bien dans le domaine économique que social. La mise en branle du rouleau compresseur médiatico-politique pour criminaliser toute une jeunesse – à travers une description apocalyptique des événements du 10, où on a vu sans cesse revenir les termes d’« émeute », de « casseurs » et d’« ultra-gauche » – a permis d’occulter la répression sauvage et totalement gratuite qu’a exercée le soir même du 10 octobre, durant cinq heures, une horde de policiers désireux de trouver des boucs émissaires au « Numéro 23 », le local qu’une association à caractère culturel et artistique avait mis à disposition afin que puissent se tenir un débat et un concert en clôture de la Journée anticarcérale.


Lors de la manifestation, nous avions noté l’effectif plus réduit qu’à l’ordinaire de la police pour canaliser des formes d’expression politique qu’elle jugeait condamnables et illégales. A 20 heures, nous avons pu remarquer, en revanche, une augmentation spectaculaire de ses forces et de son zèle dans sa chasse aux « pseudo-coupables » : dégradation du matériel de musique (pour plusieurs milliers d’euros) par le versement de jus d’orange dessus et une série de coups de matraque ; distribution de coups également sur les personnes présentes, qui étaient venues débattre puis assister au concert ; contrôles d’identité humiliants (avec obligation de rester assis ou couché, mains sur la tête, durant toute la durée de l’opération). Ces interrogatoires musclés se sont terminés par la mise en garde à vue de 3 personnes, et des menaces de faire fermer le local ont suivi.


Au même moment, le centre-ville subissait un quasi-couvre-feu : arrêt des concerts organisés par Poitiers Jeunes dans le cadre des Expressifs, interdiction de pénétrer dans certains quartiers – l’impressionnant dispositif policier donnant à Poitiers une ambiance de chasse aux jeunes et aux précaires, avec une oscillation entre gardes à vue et garde-à-vous très inquiétante…


Le Comité poitevin contre la répression des mouvements sociaux appelle chacun-e à se mobiliser en tous lieux (facs, lycées, espaces publics) pour manifester son soutien aux condamnés et à leurs familles.

 

Abandon de l’instruction judiciaire !

Solidarité avec les condamnés !

Libération des incarcérés !

Non à la répression des mouvements sociaux !

Le Comité poitevin contre la répression des mouvements sociaux appelle à un

Rassemblement lundi 19 octobre à 18 h 30 place d’Armes

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15 octobre 2009 4 15 /10 /octobre /2009 11:39
DE L'AIR, DE L'AIR, OUVREZ VOS FRONTIÈRES
 
Tout comme à Calais, Mardi 22 Septembre la préfecture d'Indre et Loire  et sa petite armée de fonctionnaires et de flics Tourangeaux se sont de nouveau distinguées par leur savoir-faire irréprochable et leur tact,  tout compte fait très professionnel.

 A 6h, ils débutaient la journée à grands coups de pompes pour expulser le squat des « glycines », jetant à la rue une bonne vingtaine d'occupants,dont pas mal d'enfants, et bazardant toutes leurs affaires avec, sur le trottoir.
 
Ce lieu réquisitionné devait permettre de faire face aux marasmes des autorités politiques dites « compétentes », qui ont toutes jusque là refusé de satisfaire à leurs obligations légales en matière de  logement des demandeurs d'asiles.

Toutefois le Préfet a fini par se réveiller, découvrant avec encore un bon train de retard cette initiative de différents collectifs, associations, demandeurs d'asiles et squatteurs...

Tous ces occupants qu'ils soient D.A. ou non, se sont rencontrés autour du même sentiment d'étrangeté face à ce monde qui se maintient de toutes ses forces et sa violence dans une gestion infinie de sa propre déroute.
 
 Une fois jetés à la rue, nous nous sommes tous directement retrouvés, pour que soit au minimum dégagée une solution de relogement pour les familles, sur le parvis d'une de ces autorités « compétentes ».

Devant les portes de la mairie, s'est alors interposée une rangée de flics et de vigiles, nous refusant toutes possibilités de négociation et de rencontre avec un élu. N'importe lequel aurait pourtant fait l'affaire.

Comme à leur habitude, ils nous affirmèrent protéger un bâtiment vide.

Pour en être sûr nous avons donc insisté, frappant dans nos mains et  toquant aux vitres de la forteresse socialiste. Peut être certains d'entre nous, les éléments les plus « incontrôlables » dira-t-ON, ont ils dans la confusion des évènements osé chanter? Nous n'en sommes plus très sûrs...

Néanmoins, arrivèrent précipitamment de nombreux renforts évidemment indispensables, nous arrachant un mégaphone pour l'exploser au sol. L'un des flics tenta alors de nous agripper, mais gêné par le zèle de ses coéquipiers, il tomba plutôt maladroitement dans les escaliers.

Faut il ici préciser que nous retrouvions une bonne partie des mêmes troupes, qui lors de l'expulsion des « glycines », et en maintes occasions déjà, s'étaient permis très ouvertement et en public de nous menacer individuellement de représailles.

Bref, tout congestionné de colère, le policier se relevant se mit à décocher des coups, frappant l'un d'entre  nous en plein visage, lui éclatant les lunettes et lui ouvrant l'arcade.

Arrêté, il sera ensuite conduit à l'intérieur de la mairie. Il aura au moins fallu ça, pour que l'un de nous pénètre les murs de cette enceinte fortifiée.

Une autre personne se fit rattraper dans un coin de la cour par le même flic. D'autres policiers vinrent alors en faction devant, masquant ainsi les conditions d'interpellation plutôt violentes.

Souhaitant cessez-là le massacre, les familles et leurs soutiens  partirent par l'une des artères les plus fréquentées de Tours. Mais la B.A.C., tout de noir vêtu et sans que rien ne permette de les identifier, se jeta de nouveau sur le groupe, tazer à la main, matraque et coups de tonfa dans les genoux, raflant ainsi deux nouvelles personnes au milieu de la cohue.
 
Les 4 interpellé-e-s seront gardé-e-s 25h en garde à vue, leurs auditions n'ayant pris respectivement qu'un quart d'heure chacune. Leur seront reproché entres autres, rébellions, violences sur agents, incitations à l'émeute, et le plus magistral de tous: vol d'une casquette de flic.

Surement s'imaginent-ils que tout comme eux, nous partageons un certain  fétichisme pour les attributs républicains. Toutefois il y a de quoi s'inquiéter, car cette fois-ci, c'est une casquette qu'ils ont glissée dans les poches de nos sacs, mais qu'inventeront-ils la prochaine fois...?

Entre les blagues vaseuses des policiers et leurs propos habituels sur la fameuse « préférence nationale », l'un d'entre eux s'est tout de même permis de dire, à un camarade entrain de se rhabiller devant lui, suite à une fouille obligatoire: " rhabille-toi vite avant que je te pète la rondelle ".

Leurs rapports sont tous aussi extravagants que maladroits, faisant état de coups de mégaphone que nous leur aurions porté au visage, en profitant pour les rouer de coups de pied, etc, etc...

Mais leurs allégations ne sont même pas en accord avec leurs propres vidéos, transmises ensuite au procureur. Ce dernier a d'ores et déjà du abandonner une partie des chefs d'inculpations, mais afin de ne pas désavouer complètement ce tabassage en règle, les poursuites judiciaires demeurent.

UN PROCÈS EST PREVU LE 8 DECEMBRE, A 9H.

Nous avons déjà  récolté plusieurs témoignages de passants, ainsi que des images de ces évènements.
 
La police et l'administration ne se contente plus simplement d'occuper nos rues, ou de régenter l'intégralité de nos vies, il leur faut  maintenant très concrètement s'attaquer à celles-ci. L'Etat a réussi à nous imposer et à nous habituer petit à petit à la présence de ses outils de Contrôle. Maintenant, il resserre très logiquement l'étau, laissant parfois ça et là le corps d'un jeune des cités, mort juste pour l'exemple, trainer sur le trottoir, organisant de véritables rafles dans certains quartiers, ou pire des chasses à l'homme comme dans les bois du Calaisis.

De construction de prisons et de nouveaux lieux d'enfermement, en nouvelles techniques de maintient de l'ordre, l'Etat teste et aiguise ses armes. Nous rappelons juste à titre d'information qu'une directive européenne obligatoire d'ici un an, prévoit de porter la durée maximale des séquestrations de prisonniers immigrés, à 18 mois, avant que ceux-ci ne soient ensuite déportés, par charters au delà des frontières de la forteresse européenne.

Il est certes évident que l'Etat s'est autonomisé et qu'il protège de plus en plus ouvertement les intérêts de certains en particuliers, mais il n'en demeure pas moins le miroir de notre société. S'appuyant sur un racisme et une ségrégation déjà enracinés, les gouvernants n'ont eu pour masquer les échecs répétés de leurs politiques, qu'à agiter les poupées fantasmagoriques désignant les migrants et leurs soutiens comme des ennemis de l'intérieur.

Ces catégorisations que tente d'établir l'Etat et qui sont allègrement reprises dans les médias, visent à marginaliser nos luttes pour une société plus égalitaire, en y distillant la peur et la division.
Ce genre de politique qui justifie la recrudescence et la banalisation des violences policières, conduit à nous cloisonner toujours plus, à nous enfermer et parfois pire à dénoncer notre voisin. Elle permet à l'État  de nous reprocher la violence qu'il s'autorise à lui-même.

Dés lors, la violence et la répression ne s'arrêtent plus même aux  murs des commissariats, on les retrouve partout, que ce soit dans le silence citoyenniste du plus grand nombre, ou dans les foyers de micro-fascismes qui parcourent la société. Les membres du collectif de soutien aux demandeurs d'asiles et aux sans papiers ont le lendemain de ces
événements Tourangeaux, reçu des appels et des mails lourds de menaces et de propos fascistes.
 
Moins de trois semaines après, suite à la manifestation anti-carcérale de Poitiers, une parodie de justice satisfait les désirs du pouvoir médiatique et politique, et inflige à huit manifestant.e.s des peines allant d'un mois à quatre mois fermes pour trois d'entre eux. La peine la plus spectaculaire (huit mois dont quatre fermes) eu égard au motif reproché revient à un militant du CSDASP de Tours. Il est accusé de jet  de pile sur grand-chef-commissaire-principal qui, à cette occasion, pour gonfler ses fins de mois se fait porter partie civile et réclame 800 euros de dédommagement.
 
Au sort et a l'acharnement que réserve encore l'Etat et tous les « croquemorts » qui accompagnent ce cadavre républicain, à celles et  ceux qui refusent de se soumettre, aux sans-papiers et aux squatteurs révoltés  qui persistent à vouloir rester là où apparemment ils ne devraient pas être, nous répondons que nous aussi nous affinons nos solidarités et que celles-ci continueront aussi longtemps qu'il est nécessaire d'ouvrir de nouvelles portes, de tracer inlassablement de nouvelles lignes de fuite à travers cette société sclérosée...
 
 ... De l'air! De l'air!
OUVREZ VOS FRONTIERES...
 
 
 Le CSDASP de Tours sera présent sur le pont de fil samedi 17 Octobre à 15 heures pour discuter échanger, se retrouver. Chacun.e.s peut apporter de quoi boire, manger, faire de la musique contre le bruit des bottes et le silence des pantoufles.

 SOLIDARITE et LIBERTE !
 
 
csdasp37@no-log.org
 http://www.csdasp37.free.fr
 0634196498
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15 octobre 2009 4 15 /10 /octobre /2009 11:33

Au cours du mois de juin, une maison occupée proche du Vigan (30), se fait perquisitionner. Certains de ses habitants sont soupçonnés de vol à la roulotte. En fait, après avoir travaillé, ces derniers rencontrèrent des difficultés afin de récupérer leur salaire. Ils décidèrent d'alerter les salariés travaillant encore pour le même patron, mais également d'exiger vivement leur dû, qui leur fût remis non sans difficultés.

Au cours de la soirée suivant «l'altercation», le véhicule du patron aurait été cambriolé.

Dès lors la perquisition s'en suit chez les premiers soupçonnés et une personne est placée en garde à vue (Gauthier). Au cours de celle-ci, il est disculpé du vol, mais les flics veulent parrallèlement obtenir ses empreintes, sa photo et son ADN, celui-ci refuse mais accepte de signer une Reconnaissance Préalable de Culpabilité.

À savoir : la comparution en RPC est une procédure récente du droit français, créée pour alléger le calendrier judiciaire. Lors de la GAV si le prévenu accepte de reconnaître sa culpabilité sur un délit, en l'occurence le refus d'ADN, il passera devant un procureur à huis clos, accompagné de son avocat, pour s'accorder sur une peine. Si aucun accord n'est trouvé, passage en procédure pénale habituelle.

Le refus de prélevement ADN, est puni d'un an d'emprisonnement ainsi que d'une amende de 15.000 euro. À la création du Fichier National Automatisé des Empreintes Génétiques en 98, l'État avait dressé l'épouvantail du délinquant sexuel pour en «justifier» la mise en place. En 2003, et cela sans surprise, les infractions les plus banales rentrent dans le fichier.

De plus le refus de prélèvement ADN est un délit permanent, on peut être condamné et être reconvoqué indéfiniment.

Aujourd'hui le prélèvement ADN est quasi systématique lors des GAV, les procès pour refus sont de plus en plus nombreux. Justice et science font apparaître l'ADN comme preuve irréfutable, ce qui est très contestable car il existe des patrimoines génétiques similaires, [et l'empreinte génétique peut être altérée par la vieillesse, les maladies, le fait de fumer].

Le fichage ADN rentre dans une logique étatique de contrôle permanent sur nos vies, l'État, ses flics et ses scientifiques se sont dotés d'un panel large d'outils de surveillance via la diversification et la fusion des
fichiers policiers (EDVIRST, CRISTINA, FNAEG) ; les caméras, le développement de la biométrie (puces RFID).

Des fichiers de police tels ceux d'EUROPOL vont jusqu'à ficher les personnes dites «susceptibles de passer à l'acte», ce qui laisse entendre qu'il existerait une prédisposition génétique à des attitudes criminogènes.

Le refus du fichage s'inscrit dans une lutte qui va outre celle du fichage en lui-même, c'est une lutte contre un système qui tend à garder tout contrôle sur nos vies aussi bien en exploitant qu'en réprimant.

Le 19 octobre Gauthier passera au tribunal de Nîmes, dans le cadre d'une RPC, à aucun moment il ne pense pouvoir s'accorder sur une quelconque peine avec le procureur. Il exige la relaxe pure et simple. Ainsi, si celle-ci n'est pas prononcée, aucun autre arrangement ne sera possible et une procédure pénale s'en suivra.

Un appel à soutien est lancé, un rassemblement aura lieu à l'extérieur du tribunal.

Créer des solidarités hors tribunaux permet de ne pas se cantonner à une défense juridique mais de poser nos exigences dans la rue, rééquilibrer le rapport de force. Et au-delà de notre soutien à Gauthier, c'est un refus du flicage en général que nous poserons ce jour là à Nîmes.

Venons nombreux

devant le Tribunal de Grande Instance de Nîmes
à 8h15 le 19 octobre.

CONTRE LE FICHAGE ! CONTRE LE FLICAGE !

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4 octobre 2009 7 04 /10 /octobre /2009 21:28

Groupe Multiprofessionnel des Prisons
18 rue de la Poste
94250 Gentilly
Tel : 01 48 38 76 84
Email : antoine.lazarus.gmp@gmail.com,



La prochaine réunion du GMP aura lieu
le Mardi  6 octobre 2009
Début 19 h - 22h30 fin
Maison des sciences de l'homme 52-54 Bd Raspail 75006 Paris
(En face de l'Hôtel Lutétia - Métro Sèvres Babylone et Saint Placide)


Première partie :
Échange-discussion des informations depuis le mois dernier

Deuxième partie :
La loi pénitentiaire, des changements ?

avec :

- Florence Aubenas, présidente de l'OIP
- Hugues de Suremain chargé des question juridiques à l'OIP qui a suivi pas à pas les débats parlementaires
- Jean Jacques Urvoas député du Finistère, co-responsable du texte pour le groupe socialiste à l'assemblée nationale, il est une des personnalités marquantes qui techniquement et politiquement ont porté le débatparlementaire.

Voici quelques unes des questions que nous vous proposons d'aborder :

- En quoi, liée ou pas aux règles pénitentiaires européennes, cette loi est-elle aujourd'hui révélatrice d'une évolution profonde des principes qui guidaient les missions confiées à la prison en France ?

- Qu'en sera s'il du respect du principe républicain de l'égalité de tous, donc des détenus par rapport au droit commun ?

- Que penser de la mission explicite de "prévention de la récidive" assignée aux établissements. Les taux de récidives entrant dans les critères de leur évaluation. Effets bénéfiques et pour qui, effets pervers ?

- Que signifie l'entrée en force du recours aux savoirs et pratiques de mesures et prédictions comportementales, qui à l'intérieur de la prison observent, examinent, classifient chaque détenu pour lui imposer des modalités d'incarcération variables décidées par la seule volonté administrative ?

- Evidemment on ne pourra pas manier des outils comportementaux sans l'aide des outils de la psychologie donc des personnels ayant des formations en psychologie, psychiatrie, médecine.

- Le dossier de la question du secret médical partagé avec l'instance administrative punitive est donc ouvert avec les batailles d'intérêts : intérêt de l'institution, intérêt des personnels, intérêt de la personne détenue dans ses droits de sujet humain.
Cette question oppose assez violemment les volontés de l'administration pénitentiaire soutenue par une partie des parlementaires auxquels s'opposent ceux qui défendent, au nom de valeurs qu'ils jugent supérieures à l"utilitarisme sécuritaire", les principes éthiques et protecteurs et de lien social du secret médical.

Cette séance du 6 octobre sera quasiment en prise directe avec l'actualité puisque la Commission Mixte réunissant les représentants des deux assemblées et qui aura à traiter notamment de la question du secret médical partagé ou pas avec l'instance administrative  pénitentiaire se réunit le lendemain.

Pour le GMP,
Antoine Lazarus


Comme d'habitude, toutes les personnes intéressées sont invitées.

Merci de bien vouloir diffuser cette invitation, autour de vous, notamment à ceux et celles qui n'ont pas d'adresse électronique et que nous ne pouvons pas joindre.

***
Prochaines réunions en 2009 :
Chaque premier mardi du mois sauf au mois d'août à l'adresse habituelle

Mardi 3 novembre
Mardi 1 décembre

Les réunions en 2010 auront lieu, comme à l'accoutumée le premier mardi de chaque mois.

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22 septembre 2009 2 22 /09 /septembre /2009 20:08


Transmis par Gérard

Athénée Libertaire
7 rue du Muguet à Bordeaux


Vendredi 25 septembre 2009, à partir de 17hrs

Débat Rencontre avec Maurice Rafsjus Journaliste, historien, et militant


Maurice Rajsfus est né à Aubervilliers en 1928, de parents juifs polonais morts à Auschwitz.

Rescapé de la rafle du Vel d'Hiv, il s'est impliqué dans les luttes anticolonialistes et également dans les combats antifascistes et antiracistes.

Le fait d'être citoyen français ne l'a pas empêché de se trouver aux côtés des Algériens qui se battaient pour leur indépendance, de 1954 à 1962.

De la même manière, son origine juive n'a pas constitué un obstacle pour affirmer sa solidarité avec les Palestiniens, dans leur volonté de créer un Etat laïque et démocratique.

Il est à l'origine de la création de l'Observatoire des libertés publiques et du bulletin "Que fait la police ?" recensant les violences policières.

Il est l'auteur d'une cinquantaine d'ouvrages à caractère historique, politique ou polémique sur  la Seconde Guerre mondiale, le rôle des forces répressives d' hier et d'aujourd'hui, le conflit israélo-palestinien...

Il vient de publier "A vos ordres, plus jamais" aux Editions du Monde Libertaire en 2009, qui suit "Les mercenaires de la république"  publié en 2008 aussi aux Editions du Monde Libertaire et "Portrait physique et mental du policier" ed. Après la lune.

Couverture de "A vos ordres, plus jamais" :
http://www.atheneelibertaire.net/img/Maurice_Rajsfus_A_VOS_ORDRES_.jpg

Editions du Monde Libertaire :

http://editions.federation-anarchiste.org/

Pour le thème de la rencontre Maurice Rajsfus interviendra sur une histoire noire de la police.

Il est à Bordeaux aussi comme intervenants dans les débats de Clin d'Oeil pour la projection du film de Robert Guedidian "L'armée du crime" projeté du mercredi 23 septembre au mardi 13 octobre par Clin d'Oeil dans les cinémas de proximité de gironde (ACPG 05 56 46 06 55 - http://www.acpaquitaine.com/)

Pour le programme de l'Athénée Libertaire
:
http://www.atheneelibertaire.net/

Participation aux frais : prix libre.

Evènement organisé par l'Athenée Libertaire.

Athénée Libertaire
7 rue du Muguet à Bordeaux
05 56 81 01 91


Liste de diffusion :

infos@atheneelibertaire.net
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