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28 mars 2011 1 28 /03 /mars /2011 19:54

 

http://www.mikaz.fr/blog/images/2008/05/bombes.jpg

 

Transmis par le CAJ31

Le 25 mars 2011

Le rendu du procès du « grafito » sera donné le 20 avril…

Rappel des faits :

Un graffito sur le parcours de la manifestation toulousaine du mardi 12 octobre 2010.


Qu’est-ce qu'il y avait marqué ? "Grève générale définitive", "on se laissera pas faire" ou quelque chose dans ce goût-là. Un morceau de mobilisation vite effacé par les agents municipaux. Une action de plus dans un mouvement général de protestation…

Le lendemain matin 6h30, à coup de bélier la police rentre dans une maison, arrête deux personnes et les emmène. Le prétexte ? Le graffito, une arrestation ratée et un commissaire vexé par la solidarité de manifestantEs en colère.

Le procès après un premier report a eu lieu ce mercredi 23 mars 2011 au TGI de Toulouse.


Un procureur spécialement mobilisé pour l’occasion, des policiers partie civile, le décor est planté. Il faut faire d’un tag anodin et d’une arrestation ratée le procès de la menace fantasmée d’une mouvance imaginaire. Les peines demandées sont lourdes comme l’ont été l’arrestation et la garde à vue.

Une année de sursis assortie de ferme pour un supposé appel à l’émeute et trois mois avec sursis pour le tag…

Le 20 avril, nous saurons si les juges ont décidé de suivre le parquet ou l’avocat de la défense qui a, lui, demandé la relaxe au vu d’un dossier complètement vide.

Que tout cela finisse, et pas seulement ce procès, mais tout ce qui le rend possible.

Toulouse le 24 mars 2010.

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24 mars 2011 4 24 /03 /mars /2011 13:43

 

http://daniellesimonnet.org/wp-content/uploads/2010/04/dessin186_titom_anti-pub.png

 

Transmis par Hacktivismes depuis Rebellyon

Après la lec­ture de nom­breux arti­cles sur ce sujet, je tiens à faire part de mon vécu main­te­nant que j’ai pu digé­rer ce qui est arrivé à un pote.

Nous étions quatre et reve­nions d’un concert dans le 7e arron­dis­se­ment de Lyon. Un de nous quatre, appe­lons-le S., est un anti-pub avéré ; nous sommes d’accord avec ce qu’il pense mais pas­sons rare­ment à l’acte. Ce soir là, S. avait une bombe de pein­ture dans son sac, nous avons donc décidé de nous faire un pan­neau publi­ci­taire.

En pleine reven­di­ca­tion anti-pub, une pre­mière voi­ture de la police natio­nale arrive. Nous avons tout de suite com­pris que l’on allait se faire embar­quer. Très bien, c’est la loi, on est quatre, on reven­di­que quel­que chose en en dégra­dant une autre. Jusque là rien de sur­pre­nant, c’est la suite…

Nous pen­sions nous faire embar­quer tous les quatre, mais c’est seu­le­ment moi et S. qui avons été contrôlé par les deux pre­miers flics arri­vés sur les lieux. Nous tour­nions la chose à la rigo­lade avec nos deux potes qui ne se fai­sait pas contrô­ler, et les flics riaient avec nous, à coup de : « On revient dans 5 minu­tes, on en a pour 1 heure » ou « Laissez moi finir au moins et après je viens avec vous ».

Nous n’avons pas ri long­temps.

10 minu­tes après le début de l’inter­pel­la­tion, 3 autres véhi­cu­les de la police natio­nale, dont la BAC sont arri­vées sur les lieux. Les deux pre­miers flics ont laissé tomber la rigo­lade et sont entrés dans un rap­port de force. Comme s’il fal­lait prou­ver aux autres flics qu’ils savaient frap­per et faire croire que nous étions résis­tants !

Par la suite, pro­cé­dure clas­si­que de la garde à vue, on t’envoie d’une cel­lule à une autre, en pas­sant par l’éthylotest, la PJ, la fouille… La fouille tient le moment clé de l’his­toire. Pour ma part aucun pro­blème, même si le flic qui m’a fouillé s’est limité, mais pour S., et ça je ne l’ai vu que le len­de­main, ils lui ont démonté la gueule.

Je suis passé à la fouille avant lui, on s’est croisé dans les cou­loirs, et aus­si­tôt qu’il est entré dans le local de fouille, je n’ai pas entendu quelqu’un se faire fouiller, mais quelqu’un se faire tabas­ser. Le len­de­main une fois que l’on décide de te trans­fé­rer je réap­per­çois S. dans le cou­loir ! Oeil cocar­disé, boucle d’oreille arra­chée, S. titu­bant… Je viens de com­pren­dre les bruits étouffés de la salle de fouille après mon pas­sage.

Après notre trans­fert au com­mis­sa­riat du 7e, nous avons été mis dans une autre cel­lule avant de passer devant l’IPJ pour les dépo­si­tions. Cette cel­lule rem­plie de pisse et où l’on ne pou­vait poser le pied a fait rire les flics quand il m’ont vu mar­cher dedans car ils m’avaient retiré mes lunet­tes et je n’y voyais pas à 1 mètre.

Lors de notre sortie j’ai attendu S., qui est sorti un peu après moi avec ces pre­mière paro­les : « J’ai jamais eu aussi peur de ma vie ».

Est-ce normal quand on sort du com­mis­sa­riat, même si c’est pour une petite dégra­da­tion de bien publi­ci­taire ?

Merci.

P.-S.
Le tag a été effacé dés le lendemain, mais la tête de S. a gardé des traces pendant deux semaines…

Source :
http://rebellyon.info/Temoignage-sur-les-violences.html

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16 mars 2011 3 16 /03 /mars /2011 14:38

 

http://static.skynetblogs.be/media/19494/3107693312.jpg

 

Transmis par Résistons Ensemble

Linge sale

03/03/2011


Sergio LABAYEN /Journaliste, traduit par Ursoa PAROT

Il était une fois en Navarre, un site Web qui s'était fait un devoir de trier le linge sale de cette démocratie sui generis. C'était un porte-voix qui dénonçait les tortures, la guerre sale, les abus policiers, la cruauté et le chantage de la politique pénitentiaire infligée aux prisonniers et prisonnières politiques basques. C'était aussi un projecteur éclairant le bourbier où pataugent nos droits civils et politiques : illégalisations, fraudes électorales, interdictions d'actes publics, fermetures de médias, amendes, agressions, veto, censures...

Tous lieux et proportions gardés, c'était le WikiLeaks façon navarraise : parler de ce que d'autres taisent, fouiller dans les égouts du système, montrer ce qu'ils veulent nous cacher, aborder les affaires réservées, les sujets brûlants, l'interdit, le politiquement incorrect. Tout cela dans un contexte où le pouvoir coupe systématiquement les ailes à ceux qui mettent en cause la version officielle. Et, bien sûr, nous avons tous l'intime conviction que les ministres de l'Intérieur mentent comme des scélérats, mais qu'il est compliqué de le dire haut et fort, surtout quand des dizaines de milliers de policiers et une poignée de juges stars peuvent te tomber dessus et te pourrir la vie ou du moins une partie.

Je parle, bien entendu, d'apurtu.org. Je parle d'Oihana, Edurne, Koldo et Pitu, sur lesquels ils ont lancé tout un régiment militaire et une campagne infâme de mensonges. Ils les ont maintenus quatre jours au secret et, il y a un mois exactement, nous craignions qu'ils ne soient torturés. Heureusement ce ne fut pas le cas pour eux, bien qu'une arrestation dans ces circonstances soit déjà en elle-même un mauvais traitement et une agression injustifiable.

Pour boucler ce scandale, le juge Grande-Marlaska a émis il y a quelques jours un nouvel arrêt décrétant le «gel préventif» du site Web pour une durée de quatre mois, ainsi que la fermeture des liens vidéo sur YouTube, le profil de Facebook, le compte de Yahoo... De fait, apurtu.org a disparu de la Toile, et ces jours-ci, le reste des pièces de la censure continuera à tomber. Nous sommes ainsi face à une nouvelle fermeture «préventive» d'un média, un autre porte-voix censuré au nom de la gueulante ultra du «tout est ETA», un autre sabotage du droit qui est le nôtre d'informer et d'être informés dans un contexte de liberté d'expression et où le délit ne soit pas de dénoncer des tortures mais le fait même de torturer.

Face à cette situation, la seule option possible est de mettre en marche un nouveau projet qui prenne la place dérobée au précédent, ce qui dans l'espace de communication basque est déjà devenu un rituel, un acte réflexe. Dans ce sens, après la rafle policière, un groupe de journalistes navarrais et divers collectifs de communication populaire avons décidé d'ouvrir le site Web ateakireki.com, avec lequel nous voulons favoriser le dépassement définitif de toutes les situations d'atteinte aux droits humains, civils et politiques qui sont actuellement perpétrés contre les citoyens et citoyennes de Navarre. Et s'il faut remettre en question les versions officielles et trier le linge sale, eh bien ! nous le ferons, bien que nous souhaitions ne plus devoir traiter ces sujets un jour prochain.

A cela, je voudrais ajouter un élément qui me semble important : indépendamment de son contenu, apurtu.org a supposé en Navarre et même dans tout Euskal Herria, à mon avis, une authentique innovation quant au style de communication, la façon de comprendre l'information, l'usage des nouvelles technologies. Pitu a su adopter un modèle qui est la marque de l'avenir de cette profession : il apparaissait dans les conférences de presse et les actes publics avec sa moto et sa panoplie d'homme-orchestre (appareils de photos et vidéo, tripode, magnétophone, ordinateur portable), et dans l'heure toute l'information était déjà sur la Toile et très vite après la vidéo. C'est pour cela que ce projet a eu un tel succès.

Les principaux journaux basques ont commencé à inclure des vidéo-reportages dans leurs éditions digitales quelques années après Apurtu qui était toujours le média le plus rapide quand il s'agissait de diffuser l'information à sa disposition avec la plus grande variété de formats. Pitu n'a jamais fréquenté la faculté de journalisme et, peut-être pour cela, il a vu aussi clairement les nouvelles clés : être petit, être réactif, être multimédia, travailler et communiquer sur la Toile. Il avait toujours une longueur d'avance et, aux dernières nouvelles, il était déjà en train de se spécialiser en retransmissions en direct sur Internet.

C'est pour tout cela qu'ils l'ont emmené et qu'ils le garderont en otage tant qu'il leur plaira. Quel beau triomphe de la démocratie ! Quelle incroyable victoire !

Quelle honte ! Quel linge sale ! Pitu askatu !

Source :
http://www.lejpb.com/paperezkoa/20110303/251549/fr/Linge-sale

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15 mars 2011 2 15 /03 /mars /2011 11:32

 

http://media.paperblog.fr/i/381/3812176/police-partout-justice-part-L-1.jpeg

 

 

Transmis par Hacktivismes

Nous vous faisons parvenir pour information ce communiqué de notre groupe local (Ardennes) à propos de l'inculpation de manifestants lors de la manifestation du 28 octobre sur les retraites.

Pour attac 08
Claudette MORAINE

COMMUNIQUE ATTAC 08

Le 24 février, ont été jugés au tribunal correctionnel de Charleville-Mézières, huit manifestants à la suite d'incidents devant le local de l'UMP de cette même ville.

Un inculpé s'est vu infliger 105 heures de Travail d'Intérêt Général. Six autres manifestants ont été condamnés à des peines de prison allant de 3 à 8 mois avec sursis. Le huitième a pour sa part été condamné à un an de prison ferme.

Ce procès a duré 10 heures. Et pourtant, tout semblait joué d'avance : malgré l'excellente plaidoierie des quatre avocats de la défense, la juge a retenu les réquisitions extrêmement sévères de la procureur.

ATTAC 08 constate que la juge a refusé de reconnaître la nullité des preuves apportées par l'accusation, à savoir une vidéo surveillance illégale.

ATTAC 08 dénonce le fait que dorénavant la Justice cautionne que les services de police puissent, sans aucune autorisation, filmer des citoyens à leur insu.

ATTAC 08 s'indigne que la juge n'ait pas pris en compte une accumulation de faits avérés. Pourtant ils illustrent bien l'ampleur de la provocation à laquelle l'ensemble des manifestants a été soumis et notamment :

- la décoration des vitrines de l'UMP avec des affiches provocatrices pour le passage des manifestants au lieu de baisser le rideau, comme l'aurait fait tout commerçant un peu inquiet,

- le placement de caméras en face du local, preuve que les autorités s'attendaient bien à quelque chose ce jour-là,

- le placement préventif d'un cordon de force de l'ordre pour protéger ce local,

- le déclenchement de gaz lacrymogènes alors qu'aucun incident notoire ne s'était encore déroulé, ce qui ne pouvait que faire monter le tension. La Justice accepterait-elle de banaliser le gazage de citoyens sans que des raisons gravissimes puissent le justifier, comme ce fut le cas récemment à Anduze par exemple ?

Ce procès reflète le climat de la France actuelle où l'on veut à toute fin faire taire les citoyens qui s'opposent à des réformes successives au service des plus riches et au détriment des plus faibles. Attac 08 estime que cette situation est très grave : nos libertés et notre démocratie sont en jeu.

D'ores et déjà, nous lançons un nouvel appel à la solidarité et au soutien de ces huit manifestants et nous espérons un procès en appel digne et équitable.

ATTAC 08

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13 mars 2011 7 13 /03 /mars /2011 14:14

 

http://www.leprogres.fr/fr/images/8085406B-0FB2-454A-9D85-64420B4FDA85/LPR_03/les-esprits-se-sont-echauffees-lorsque-cette-realisatrice-independante-a-ete-prise-a-partie-par-les.jpg

Les esprits se sont échauffées lorsque cette réalisatrice indépendante a été prise à partie par les CRS

/Photo Christophe Teyssier

http://www.leprogres.fr/fr/images/DDE37E09-5123-4CE6-B696-571057AFB587/LPR_03/photo-christophe-teyssier.jpg

 

Transmis par Microcebus depuis Le Progrès

Publié le 03/03/2011 à 12:52

Ambiance tendue ce matin au Puy-en-Velay autour de la visite de Nicolas Sarkozy. Quelque 300 personnes, venues manifester, ont été contenues par les CRS alors que sur le passage du cortège présidentiel, c'est un homme brandissant un pancarte "Casse toi" qui a été emmené à l'écart.

En marge de la visite de Nicolas Sarkozy au Puy-en-Velay ce matin, trois cents manifestants se sont regroupés place de la Libération : syndicats, membres du PPVV (opposants au projet de centre d'enfouissement de déchets de Cayres), enseignants, salariés en grève...

Un cortège bruyant mais bon enfant. Pourtant, vers 11h45, la situation s'est brusquement emballée lorsque les CRS ont pris à partie une réalisatrice indépendante venue filmer le rassemblement. Charges, coups portés, manifestants jetés à terre... les échauffourées ont été brèves mais particulièrement violentes.

Afin de contenir les opposants au chef de l'Etat, les forces de l'ordre ont fait usage de gaz lacrymogènes et bouclé le site en installant des barrières pour "parquer" les contestataires jusqu'au départ de Nicolas Sarkozy.

Si le calme était peu à peu revenu, l'ambiance restait tendue et aux abords de la place de la Libération, on comptait plus de trente cars de CRS pour environ huit cents hommes.

Parallèlement, un homme a été interpellé dans la foule qui s'était massée derrière les barrières installées sur le parcours que le président de la République a effectué à pied pour monter jusqu'à la cathédrale. Brandissant une pancarte sur laquelle était inscrit "Casse toi", l'opposant a crié à plusieurs reprises ce slogan alors que Nicolas Sarkozy arrivait à sa hauteur.

Il a alors été immédiatement mis à l'écart par une personne en civil avant d'être emmené plus loin une fois le cortège présidentiel parti.

A noter que toutes les personnes ayant pu se positionner sur le parcours du chef d'état avaient préalablement fait l'objet d'une fouille systématique au détecteur.

Source :
http://www.leprogres.fr/actualite/2011/03/03/visite-de-sarkozy-au-puy-coup-de-chaud-chez-les-manifestants?image=DDE37E09-5123-4CE6-B696-571057AFB587#galery

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8 mars 2011 2 08 /03 /mars /2011 19:33

 

http://www.lexpress.fr/medias/292/xavier-mathieu-conti_76.jpg

 

Transmis par Philippe

A l'attention de Monsieur le Président du tribunal correctionnel de Compiègne.

Le 3 mai 2011, une nouvelle fois Xavier Mathieu, un des porte-parole des travailleurs de Continental Clairoix en lutte contre leurs licenciements, est convoqué devant le tribunal correctionnel de Compiègne.

Cette fois c’est pour avoir refusé de se soumettre au relevé de son empreinte ADN, après la condamnation de la cour d’appel d’Amiens, aux côtés de cinq autres camarades, à une simple amende, suite à la manifestation à la sous-préfecture de Compiègne en Avril 2009.

Cette demande de soumettre à un tel test, dans un fichier qui à l’origine ne devait concerner que les délinquants sexuels les plus graves (pédophiles, violeurs), est en soi une humiliation et une atteinte à la dignité de tous les militants à qui cela est demandé.

Si cette affaire de test ADN qui avait été classée il y a un an, au moment des fortes mobilisations, est ressortie aujourd’hui à l’initiative du parquet, sous le contrôle du gouvernement, c’est que le pouvoir veut s’acharner sur les travailleurs de Continental, et en quelque sorte les punir d’avoir tenu tête jusqu’au bout à la coalition implicite entre ce géant de l’industrie et le gouvernement.

Et au-delà il s’agit de considérer comme des délinquants méritant un fichage systématique les travailleurs qui refusent de baisser la tête et entendent se battre pour leurs droits.

Aussi les soussignés demandent qu’on mette fin à ces discriminations insupportables, à cet acharnement indigne, que le parquet arrête ses poursuites, et qu’au moins le tribunal prononce la relaxe et qu’on arrête de vouloir transformer en délinquants qui doivent être fichés ceux qui ont le courage de se battre pour leurs droits et leur dignité.

Signer la pétition :
http://www.mesopinions.com/petition-pour-la-relaxe-de-xavier-mathieu-petition-petitions-4bd70fe8a599a35d4dba90d91287e6a7.html

 

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4 mars 2011 5 04 /03 /mars /2011 23:35

 

http://2.bp.blogspot.com/-mOdnS3rnGIw/TV3q8wvA96I/AAAAAAAAAJU/AD16tpuuQV4/s320/DSC06489.JPG

 

RETOUR SUR UN FAIT

Transmis depuis Vie et Habitat choisis

Jeudi dernier, pendant le procès de Tom et Léa (lire ici : http://0z.fr/llOqd), dans la "bataille", les CRS ont trouvé leur bouc-émissaire, et l'ont bien choisi: jeune, avec des  dreadslocks et un sac à dos.. facile, il a accepté d'être jugé en comparution immédiate. 

Défendu par un avocat commis d'office et injustement condamné à 3 mois de prison ferme.. !

A t-il manqué à ce manifestant-attrapé notre soutien sans conditions? Non.


Il a été rédigé aussitôt par chacun une "lettre au procureur", ainsi qu'une liste de contacts des témoins de la scène afin de pouvoir entamer une démarche construite.

Nous le considérons comme "prisonnier politique", et nous faisons suivre au procureur les photos et vidéos qui témoignent que ce n'est pas lui qui ai lancé la canette, ainsi que de la démesure de la répression policière de ce jours là. (transmettez par mail à vieethabitatchoisis@hotmail.fr)

Ce résultat est un bien la preuve de notre manque d'organisation face à leurs stratégies drôlement rodées et du manque d'informations de la part des manifestants, car si nous étions plus préventifs encore, nous anticiperions et réagirions beaucoup plus vite. Mais ça vient!

Nous encourageons chacun et chacune à s'informer et informer sur le comportements à adopter en cas de manifestation même pacifique, afin de ne rien leur offrir qui puissent leur servir.

Le Syndicat de la Magistrature, fidèle à sa tradition d’accompagnement des luttes et des revendications du mouvement social, a rédigé un «Guide du manifestant arrêté». (cliquer pour visionner)

Nous n'irons plus manifester comme nous allions au marché...

Source :
http://vieethabitatchoisis.blogspot.com/2011/02/3-mois-ferme-pour-un-manifestant.html

 

Une marche de soutien à Bruno a été organisée. Voir les photos :

http://antiloppsi2.net/215-photos-de-la-marche-de-soutien.html#forum104

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1 mars 2011 2 01 /03 /mars /2011 18:24

 

http://ugtg.org/IMG/jpg/Logo_UGTG-4.jpg

 

Transmis par Christian

 

Pointe-à-Pitre, le 18 Février 2011

Au Mouvement Ouvrier et démocratique français,
Au Mouvement Ouvrier et démocratique mondial,
Au Comité international contre la répression, CICR,
Chers Camarades, Chers Amis,

L’Etat colonial français veut se venger après la fière mobilisation du peuple Guadeloupéen avec le LKP en 2009. Il veut se venger et singulièrement de l’UGTG.

Depuis la suspension de la grève générale qui a abouti à la signature de l’Accord sur les salaires du 26 février (Accord BINO) et à la signature du protocole du 4 mars 2009, l’Etat français n’a pas cessé de harceler les travailleurs, en particulier ceux de l’UGTG, en les condamnant à des peines de prison ferme ou avec sursis, à des milliers d’euros d’amendes, en les mettant en garde à vue, en diabolisant, en discréditant sans cesse l’action syndicale.

Les magistrats français se sont mobilisés le jeudi 10 février 2011 pour défendre l’indépendance de la justice et cela en réponse aux propos de Nicolas Sarkozy mettant en cause la responsabilité des juges et des policiers suite à l’assassinat de la jeune Laëtitia en France. Cette mobilisation avait pour but de réaffirmer la séparation des pouvoirs d’une part, tout en mettant en exergue le manque de moyens pour rendre la justice « au nom du peuple Français », d’autre part. Ce mouvement s’est normalement étendu à la Guadeloupe.

Mais, au vu de ce qui se passe dans notre pays nous sommes amenés à nous poser la question : la justice est-elle réellement indépendante en Guadeloupe ?


Car en Guadeloupe, la machine répressive fonctionne à plein régime ; jugez-en vous-mêmes à travers ces quelques exemples parmi tant d’autres :
Mardi 14 Septembre 2010, l’ensemble de la salle d’audience (y compris la prévenue Régine DELPHIN déléguée syndicale de l’UEC-UGTG (Union des employés du commerce) est évacuée à la demande du président du tribunal qui refuse à notre camarade le droit légitime de s’exprimer en créole. Elle est condamnée à sans avoir pu se défendre ni son avocat plaider, à un mois de prison avec sursis et plus de 10 000 euros d’amendes par la Cour d’Appel de Basse-Terre pour des faits liés à la mobilisation des salariés de la société SODIMAT qui exigeaient l’application de l’accord BINO.

Charly LENDO et José NAEJUS (Dirigeant de l’UGTG et l’UTHTR, Union des Travailleurs de l’Hôtellerie et de la Restauration) sont convoqués devant le tribunal de Basse-Terre.

A l’audience, le président, visiblement embarrassé, fait remarquer au procureur la faiblesse de l’accusation. Et pourtant, nos deux camarades, reconnus innocents dans cette affaire montée de toutes pièces entre la direction de l’hôtel, la gendarmerie et la préfecture, sont condamnés à 1000 euros d’amendes pour avoir refusé de se soumettre à un prélèvement ADN.

Charly LENDO et Tédy COUPIN (Dirigeants de l’UTHTR-UGTG, C. Lendo est aussi secrétaire général adjoint de l’UGTG) sont convoqués devant les tribunaux à la demande des patrons de l’hôtellerie qui se plaignent d’avoir été menacés par les deux camarades dans le cadre des réunions NAO. Une simple plainte du patron de GHTHG (Groupement des Hôteliers de Guadeloupe) aura suffi pour faire convoquer nos deux camarades devant les tribunaux.

Pourtant, Bruno TIMA, délégué du personnel à la Distillerie DAMOISEAU, se présente à la gendarmerie du Moule pour déposer plainte contre Hervé DAMOISEAU, gérant de l’usine, car ce dernier l’aurait menacé de mort en représailles au mouvement de grève en cours. Curieusement, la gendarmerie du Moule refuse d’enregistrer la plainte.

Gabriel BOURGUIGNON, Secrétaire Général de l’UTAS-UGTG, Dirigeant de l’UGTG qui a déjà passé un mois en captivité sans procès en 2002 et libéré suite au versement d’une caution de 15 000 euros. Il est à nouveau convoqué devant les tribunaux ainsi que Michel MADASSAMY dans l’affaire dite « TEXACO – SARA ».

Rappelons-nous aussi l’information judiciaire ouverte par le parquet, après la signature de l’accord général du 04 mars, à l’encontre d’Elie DOMOTA, Secrétaire Général de l’UGTG, pour incitation à la haine raciale et à l’extorsion de signature. Cette tentative de déstabilisation faisait suite à une première tentative d’intimidation du porte parole du LKP pour incitation à la commission de meurtre et tout cela afin, une fois de plus, de jeter le discrédit sur l’UGTG et sur le LKP.

Ce sont aussi, dix jeunes de Petit-Canal emprisonnés pendant un mois sans procès, car soupçonnés, sans aucune preuve, d’être à l’origine d’un incendie durant le mouvement LKP. Ils doivent pointer chaque semaine à la gendarmerie.
Aujourd’hui encore, ce ne sont pas moins d’une quinzaine de militants de l’UTHTR-UGTG et de travailleurs dont : Yanise FONTAINE, Bétrice CHARLES, Blaise YENGADESSIN, Franck DAMBA, Elie DOARED, Betty MONTOUT, Florent LATCHOUMAYA, Alix LENDO, Téty COUPIN, Julio LENDO, Edmonde POLIPHENE qui sont convoqués devant un juge d’instruction pour être mis en examen pour homicide involontaire indirect, blessures indirectes, mise en danger de la vie d’autrui et entrave à la liberté de la circulation. La justice française veut les rendre responsables, et singulièrement Charly LENDO, de la mort accidentelle d’un jeune cyclomotoriste en février 2009 durant le mouvement LKP.

Et pendant ce temps, l’enquête sur la mort de Jacques BINO, militant CGTG et membre du Mouvman Kiltirel AKIYO, aura été bâclé. Les patrons qui avaient organisé des milices contre les travailleurs en lutte n’ont jamais été entendus.

Les avocats qui défendent l’UGTG sont eux aussi menacés. C’est le cas de Maître Sarah ARISTIDE, qui a fait l’objet de menaces, d’intimidations et d’agressions et qui a même été sauvagement molesté par des gendarmes le 22 octobre 2010 alors qu’elle tente de rentrer dans le palais de justice pour assurer la défense de Charly LENDO convoqué pour refus de prélèvement ADN. Cette agression a entraîné une interruption de travail.

Une plainte a été déposée par l’avocate, et une motion de solidarité adoptée par le Barreau de l’Ordre des avocats de Guadeloupe qui s’est constitué partie civile.

Sarah ARISTIDE et son confrère Patrice TACITA ont été mis en examen pour diffamation pour avoir porté plainte contre un magistrat et dénoncer les écoutes téléphoniques dont ils étaient victimes.

Ce sont également trois journalistes de la télé publique qui sont mis en examen pour complicité de diffamation pour avoir publié l’affaire dite des écoutes téléphoniques illégales.

Chers camarades, chers amis,
Ces éléments ne sont que quelques exemples d’exactions perpétrés par le pouvoir français et sa justice en Guadeloupe.

Ils veulent bâillonner le mouvement syndical, ils veulent faire taire tous ceux qui osent dire NON AU MEPRIS,  NON A LA PWOFITASYON, RESPECT DES ACCORDS.

L’UGTG réaffirme qu’elle continue le combat pour la pleine et entière application des accords du 26 février 2009 (Accord BINO) et du 04 mars 2009 et notamment pour la mise en oeuvre d’un plan d’urgence pour la formation et l’insertion des jeunes ; pour l’accès des cadres et diplômés Guadeloupéens au poste à responsabilité ; pour l’arrêt des poursuites à l’encontre des syndicalistes ; pour l’arrêt de la pwofitasyon sur les prix ; pour la défense, la sauvegarde de notre culture et la pratique de notre langue, le créole.

Au nom de la solidarité ouvrière internationale, au nom de la démocratie, au nom du droit des Travailleurs de Guadeloupe et de leurs organisations syndicales luttant pour leurs légitimes revendications, nous faisons appel au soutien et à la solidarité.

Le Secrétaire Général
Elie DOMOTA
______________________________________________________________________________
Rue Paul Lacavé – Assainissement – 97110 POINTE.A.PITRE
Tél : 05.90.83.10.07 Fax : 05.90.89.08.70 E-mail : ugtg@wanadoo.fr

 

Source :

http://caamlg.free.fr/?p=245

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26 février 2011 6 26 /02 /février /2011 12:26

 

http://medias.lepost.fr/ill/2011/02/18/h-20-2410450-1298050725.jpg

 

Transmis par Hacktivismes le 21 février 2011

 

Lettre ouverte d’un militant du Groupe d’Action Non-Violentes Antinucléaires (GANVA ) blessé par les forces de l’ordre lors de l’action de blocage du train de déchets radioactifs La Hague-Gorleben, le 5 novembre 2010 à Caen.

A l’heure où les violences policières exercées contre les manifestants se multiplient il est intéressant de revenir sur le cas des militants du GANVA blessés par les CRS lors de l’action de blocage du dernier convoi de déchets nucléaires à destination de l’Allemagne.

Nous avions stoppé le train en nous entravant sur la voie à l’aide de tubes en acier dans lesquels nous nous étions menottés. Procédé classique et non-violent utilisé depuis bien longtemps par les militants antinucléaires.

Lors de notre désincarcération, cinq militants ont été blessés dont trois grièvement aux mains, ce qui est une première. Parmi ces trois personnes, deux ont subi des brûlures au troisième degré entrainant des ruptures de tendons, le dernier ayant eu deux tendons directement sectionnés par la lame de la disqueuse thermique utilisée par les CRS.

Nous avons déposé plainte pour « violences aggravées par personne dépositaire de l’autorité publique » auprès de la procureure de Caen. Qui a rapidement classé cette plainte sans suite ... La procureure se fourvoie en justifications plus aberrantes les unes que les autres : elle met notamment en avant le « refroidissement permanent des tubes »... Les tubes métalliques, chauffés à blanc par le contact de la disqueuse, ont en effet été refroidis à l’aide... de bouteilles d’eau minérale ! Elle parlera également de la haute technologie des tubes, de la grande dévotion des CRS... On ne reviendra pas ici sur la haine et le mépris des forces de l’ordre : insultes, menaces, crachat au visage. Cette dimension essentielle du maintien de l’ordre n’a même pas été évoquée dans le classement sans suite. De même en ce qui concerne les coups de disqueuse sur la main de l’un des nôtres...

Conclusion de la procureure : « L’action de police […] avait eu pour but de préserver la vie et l’intégrité physique des manifestants. »

Action de la police dont voici le résultat : 

http://www.hns-info.net/local/cache-vignettes/L520xH416/ganva1-08d7d.jpg

 

http://www.hns-info.net/local/cache-vignettes/L520xH390/ganva2-852c1.jpg

Le tribunal qui nous a jugé pour nos actes avait lui aussi fait preuve d’une grande perspicacité en qualifiant nos brûlures, ayant pénétré la chair jusqu’à ce que les tendons rompent, de « brûlures superficielles ».

Trois mois plus tard, après plusieurs opérations, greffes de peau et rééducation intensive, deux des blessés sont toujours dans l’incapacité d’exercer leur activité professionnelle.

Nous déposons une nouvelle plainte ce jour, avec constitution de partie civile, auprès du doyen des juges d’instruction de Caen. Le nucléaire est une industrie guerrière, dangereuse, polluante, nocive pour l’homme et son environnement.

Elle produit des déchets hautement toxiques pour des centaines de milliers d’années, mettant en péril non seulement notre avenir mais aussi celui des générations futures. Voilà pourquoi, malgré tous ses efforts, l’État nucléaire toujours plus sécuritaire et violent, ne nous fera pas taire tant que notre leitmotiv ne sera pas réalité :

« Nucléaire : Plus jamais ! »

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22 février 2011 2 22 /02 /février /2011 11:04

 

http://1.bp.blogspot.com/-w3SidEcUJbE/TV3aP-myx6I/AAAAAAAAAI4/8LgQmne_A9w/s400/DSC06455.JPG

 

Le jeudi 17 février 2011 se tenait à Toulouse le procès de Léa et Tom et/ou de leur pertinente yourte sur la commune d'Arrout.

Alors que l'on empêche les personnes venues en soutien d'entrer dans le tribunal, les violences policières répondent aux manifestant-e-s pacifistes.

A suivre deux vidéos et le témoignage de Marie, pioché sur le site de l'Association Vie et Habitat.

 

 

Témoignage de Marie 

Je voudrais témoigner de l'agression policière que j'ai vécu hier, lors du rassemblement de soutien pour le procès de Tom et Léa à la cour d'appel de Toulouse.

On nous a tout d'abord interdit l'entrée d'une audience publique.


Puis, alors que nous étions rassemblés pacifiquement devant les grilles du tribunal, sur ordre du commissaire, nous nous sommes fait chargés par la compagnie de CRS qui bloquait l'entrée. Ils ont entrepris de s'occuper de manifestants à coups de matraque.

A ce moment, nous nous sommes assis au sol, à l'image de notre pacifisme et de notre non-violence, l'état d'esprit dans lequel nous étions venu soutenir Tom et Léa.

Les CRS ont quand même lancé une grenade à déflagration et deux lacrymos.


Je tiens à signaler que des enfants, même des nourrissons, étaient présents et jouaient tranquillement pendant ce rassemblement pacifiste. Notamment les deux filles d'un couple d'amis avec qui nous étions venus.


Je reste très choquée d'avoir vu ces enfants terrorisés par la violence de la scène, de les avoir vu pleurer en demandant pourquoi? De voir des parents essayés d'expliquer à leur enfants que la peur a changé de camps.

Depuis quand s'en prend-on à des enfants  ?

Peut-être depuis que les forces de l'ordre se permettent de passer leur nerf sur le peuple.

Frustration mal gérée ou manœuvre planifiée visant à inverser les rôles en troublant l'ordre public? Et faire pencher la balance d'un jugement...

MARIE

Source :

http://vieethabitatchoisis.blogspot.com/2011/02/est-ce-une-reponse-au-mal-logement.html

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21 février 2011 1 21 /02 /février /2011 16:38

 

http://1.bp.blogspot.com/-w3SidEcUJbE/TV3aP-myx6I/AAAAAAAAAI4/8LgQmne_A9w/s400/DSC06455.JPG

 

Transmis par Gérard depuis l' association Vie et Habitat

 

Est-ce une réponse au mal-logement...?!

Le procès de Léa et Tom et/ou de leur pertinente yourte sur la commune d'Arrout, hier jeudi 17 février 2011.

Devant la grille de la Cour d'appel à Toulouse...

 

http://4.bp.blogspot.com/-hhLX5u94DYQ/TV3pNVnLJdI/AAAAAAAAAJI/5_rLvrs5gZ4/s400/DSC06428.JPG

 

(les médias disent : "200" personnes  (JT FR3 17/02/11 MP)...? bon ben , on va dire "200 ou +" !! mais c'est pour ne pas trop leur faire peur, car la réalité c'est que :


45 000 personnes ou organisations ont signés la pétition en moins de 2 mois!)

    * 200 personnes ou + (45 000!)

Et plusieurs associations et coordinations nationales représentées, et Comité de soutien, Halem, le Dal, Vie et Habitat Choisis (6 membres du conseil d'animation de l'asso, quelques membres actifs et sympathisants venant parfois de Drôme!) ainsi que tous les Individus Libre et Solidaires venant de la France entière... pour soutenir Léa et Tom en appel, au coté du Maire et la maman Christiane Roche.. (voir la lettre au Président de la République)

 

http://3.bp.blogspot.com/-fszgnNQQeIc/TV3mhvL4qKI/AAAAAAAAAI8/94qc-eYGsNM/s400/DSC06413.JPG

 

    * 200 personnes aussi, (ou 45 000+++!)

Pour affirmer d'une manière Citoyenne et Pacifique, l'urgente nécessité de reconnaitre enfin l'existence d'un Éco-Habitat Réversible, Digne et Confortable, et qui soit une Réponse Pertinente et Valorisante pour les Hommes les Femmes et les Enfants, comme pour les Territoires.

 

http://2.bp.blogspot.com/-2ExyWFcRbzY/TV4T22So1SI/AAAAAAAAAKE/ssDBzrbzNwE/s320/DSC06421.JPG

 

    * + Clément redonne rdv pour le 22/02/2011 à 8h00 au tribunal,  pour la famille LIEVY (le representant en photo ci dessus) dont les grands parents ont connus camps d’internement pendant le gouvernement de Vichy qui passe en procès contre Mr le maire, pour propos diffamant (voir ici l'article : http://www.halemfrance.org/spip.php?article77)

    * + 1 car Noël Mamere était témoin, et a soutenu la plaidoirie de l'avocate Caroline Macary.

 

http://2.bp.blogspot.com/-8iFPk1oDljY/TV3vRcbCUQI/AAAAAAAAAJo/4z6QbnErgpc/s320/DSC06514.JPG

 

Seulement voilà, la réalité la voilà toute simple, nous étions pacifique nous l'assurons, et un petit groupe d'entre nous attendait de pouvoir entrer pour assister au procès (public), mais voilà :
Les CRS ont laissés passer au compte goutte, les avocats, noël Mamère, les médias, les prévenus puis finalement les 2 parents et le maire, et quelques 5 autres personnes à peine et aucune des associations présentes n'a pu assister au procès, pourtant public !

Plus de 200 personnes présente malgré tout pour les soutenir...

 

Comment expliquer la charge soudaine de ces gars en costumes de Robocop alors que des enfants, même des nourrissons, étaient présent et jouaient tranquillement pendant ce rassemblement pacifiste.!!!  (attention âmes sensibles)

 

http://1.bp.blogspot.com/-w3SidEcUJbE/TV3aP-myx6I/AAAAAAAAAI4/8LgQmne_A9w/s400/DSC06455.JPG

 

"En marge de l’audience, une altercation opposant les Policiers devant le tribunal et une dizaine de personnes qui souhaitaient malgré les instructions du procureur, assister à cette audience, a éclaté aux alentours de 16h." dit AriègeNews..!!


Or, Personne, PERSONNE ne nous a jamais fait parvenir cette info : les CRS à l'entrée de la grille nous ont demandé d'attendre ... (d'abord "14h", puis "ça a pas commencé", pi "y a plus de place") sans jamais nous donner plus d'informations.

    *
      Et alors que n'était passé que 5 personnes à peine, et puis, sans prévenir, ce sont bien eux seuls (et non la foule) qui ont chargé et donné avec forces les coups..

Il n'y a JAMAIS eu aucun mouvement de provocation qui puisse justifier une telle charge !

 

http://4.bp.blogspot.com/-nutYJfo7KeM/TV4RSIWdpAI/AAAAAAAAAKA/_zDBt1SvF0k/s400/DSC06456.JPG

 

    * Dans les cris, la pagaille, mains en l'air nous nous sommes alors assis, demandant le calme...

    * Et alors que nous tentions de consoler les enfants et rassurer les personnes choquées, ils ont tiré une bombe lacrymo qui fait : "Bang"!

 

http://3.bp.blogspot.com/-UVQ3Ds49bPA/TV3p00KQKBI/AAAAAAAAAJM/ZCnJwwr76ko/s400/DSC06474.JPG

 

http://4.bp.blogspot.com/-kpDERjs27NQ/TV3qU8QHfTI/AAAAAAAAAJQ/P7YOwZmHZp0/s400/DSC06476.JPG

 

...et le vent à retourné les gaz vers eux !
(dans la salle d'audience aussi le gaz se sentait, nous ont raconté Léa et Tom).


Il n'y a JAMAIS eu aucun mouvement de provocation de la part des Manifestants qui puisse justifier une telle charge ! Au contraire ! Cette violence est inexplicable, démesurée et complètement inutile.. 

Retour au calme, indigné, choqué, déterminé...

 

http://4.bp.blogspot.com/-yVfoeUL9Thw/TV3sB6vy8nI/AAAAAAAAAJY/yI2eQZu0Lnw/s320/DSC06502.JPG

 

Une plainte au procureur sera déposée.

 

http://2.bp.blogspot.com/-TpfroZSSe0k/TV3uZczjmpI/AAAAAAAAAJk/JGd4lcoiWe8/s320/DSC06512.JPG

 

La porte restera close.

 

http://4.bp.blogspot.com/-abHxeBmF4oM/TV3s4-tsI6I/AAAAAAAAAJc/j7m8gOLMjTg/s320/DSC06507.JPG

 

Compte rendu rapide du procès, délibéré prévu le 19 mai : à suivre...

 

http://4.bp.blogspot.com/-9SJmJpe3Pjc/TV3wHTZqfbI/AAAAAAAAAJs/CDn7yjZJjjk/s320/DSC06517.JPG

 

Un groupe est parti manifester devant chez la police, une personne ayant été emmenée en garde à vue.

 

http://2.bp.blogspot.com/-mOdnS3rnGIw/TV3q8wvA96I/AAAAAAAAAJU/AD16tpuuQV4/s320/DSC06489.JPG

 

Reste la question...

 

http://4.bp.blogspot.com/-CA1dfcM1yQc/TV3tgOisrAI/AAAAAAAAAJg/8DvyNPVNBiA/s640/DSC06511.JPG

 

Source :

http://vieethabitatchoisis.blogspot.com/2011/02/est-ce-une-reponse-au-mal-logement.html

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21 février 2011 1 21 /02 /février /2011 12:06

 

http://oclibertaire.free.fr/local/cache-vignettes/L520xH351/penser-40d92.jpg

 

Transmis par Christian


Salut tout le monde ,
 
Après un deuxième repport du procès,  celui- ci devrait bien avoir lieu le 21 mars prochain.

Faites le savoir autour et alentour.

Messages ou/ et textes de solidarité à envoyer à la boîte postale :

OCL c/o Egregore
B.P. 1213
51058 Reims cedex

ou sur notre émission de radio l'EGREGORE chaque lundi à 19h-20h.
03 26 02 33 74

 

ou encore sur notre site :
http://oclibertaire.free.fr/

oclibertaire@hotmail.com
 
A bientôt,
 
Jean-Noël

 

***

Arrêté à la sortie de la Radio primitive à l’issue de notre émission de radio « l’EGREGORE » par une escouade, puis inculpé suite à deux plaintes de la DCRI et des BAC, l’un de nos camarades de l’OCL passera en jugement au TGI de Reims le Lundi 21 mars prochain à 14h. Une fois de plus nous ferons de ce moment un temps fort de la lutte sociale et ainsi, nous  mettrons à jour les ficelles et la stratégie du pouvoir  à nous réduire.

Aujourd'hui il n'est pas besoin de multiplier les exemples pour voir combien l'étau répressif se resserre un peu plus sur nos existences publiques comme privées. De la présence systématique des forces de l'ordre dans les cortèges de nos manifestations à la tentative d'interdiction d'une conférence sur la Palestine, de la multiplication des procès contre de jeunes militants au flicage de l'espace public par la vidéo surveillance, notre ville n'échappe pas a un phénomène qui se développe partout ailleurs. La répression aux multiples facettes qui s’exerce aujourd’hui dans l’Hexagone ne doit pas être analysée comme une «dérive» par rapport à une situation antérieure «normale».


Cela fait plus de 30 ans que, de loi d’exception en loi d’exception, d’extension en extension de la législation répressive, les gouvernements qui se sont succédés ont accompagné, chacun à leurs manières, les offensives patronales pour «restructurer l’économie» (c’est-à-dire baisser le prix de la main-d’oeuvre) et empêcher le peuple d'y répondre par la révolte. De même, l’action policière actuelle est à dénoncer non comme une «dérive» ponctuelle, mais comme s’inscrivant dans une logique coercitive d’envergure. Il n'y a qu'à constater le quotidien de ceux qui vivent dans les quartiers, ceux dont la couleur de peau est différente de la norme ou ceux qui n’ont pas le luxe de posséder ce torche-cul qu’est la carte d’identité.

Il faut vraiment être le dernier des syndicalistes pour ne pas savoir que la police est une bande d'hommes armés au service des possédants et ce quelles que soient leurs orientations politiques.

Même si aujourd'hui la colère monte, toutes les luttes sociales se heurtent à une fin de non-recevoir brutale de la part de la classe dominante ; les conflits durs mais isolés se multiplient pourtant aucune victoire majeure ne se dessine, et nos maigres acquis se réduisent comme peaux de chagrin, les expériences de ces derniers mois, ont montré que des mouvements sociaux pouvaient être puissants, mais ne pas parvenir pour autant à s’unifier en dépassant l’inertie des séries de journées d’action sans perspective.

Or dans le contexte de crise actuelle, la mise en place d’un ordre qui alimente sa politique sur la réaffirmation continuelle de son pouvoir, en mettant en scène des peurs, en les manipulant dans un sens voulu, en fabricant des boucs émissaires, en construisant des consensus contre des menaces imaginaires et des minorités déclarées nuisibles et sans cesse réinventées (asociaux violents, anarcho-autonomes, sans-papiers, jeunes des cités, Roms, “gens du voyage”, élèves turbulents et leurs familles, mendiants, pauvres…) est bien la preuve d'une stratégie politique et donc sociale, globale.

 

L'objectif ? Toujours le même, diviser, catégoriser et empêcher ainsi toutes possibilités d'union des opprimés entre eux. Les raisons de la modification de la nature du pouvoir sont multiples. Mais de toute évidence, il y a un lien entre la fin de l’Etat-providence et les contre-réformes libérales. Son remplaçant c’est l’Etat policier et punitif qui joue et rejoue le grand spectacle sécuritaire du maintien de l’ordre, de la sanction, de la coercition et de la menace afin d’obtenir une nouvelle forme, sinon d’adhésion, du moins de loyauté: l’obéissance par la peur dans un moment où il peut craindre aussi des rébellions sociales multiples. Dans cette affaire tous ceux qui sortiront des sentiers battus de la contestation raisonnable se verront voués aux gémonies de la répression.

Cette analyse nous la réalisons à partir de ce que nous sommes : des militants anarchistes révolutionnaires. La répression, nous la connaissons depuis plus de 30 ans de participations aux luttes de la région. Il ne s'agit pas pour nous de passer pour des victimes innocentes mais de faire de cette  répression, un moment de confrontation, un point de rencontre, bref une arme retournée contre celui qui l’emploie.

Aujourd'hui l'un de nos camarades de l'Egregore, militant révolutionnaire et membre actif du comité de soutien aux inculpés de la manifestation anti-Fillon du 19 novembre 2009 va être jugé pour outrages commis à l'encontre de policiers lors de manifestations publiques. L’enjeu, pour nous, est ici double : développer une solidarité concrète pour remporter une victoire certes locale mais significative contre la logique répressive et refuser la stratégie de la peur en signifiant que la tactique policière du harcèlement n'a pas de prise sur nous : la rue nous appartient ici, maintenant et pour toujours.

Car même armés de leurs matraques et de leurs flashballs les séides de l’Etat ne nous impressionnent pas, nous savons bien qu’il suffirait de peu de choses pour que la peur change de camp, les peuples du Maghreb aujourd’hui en luttes ne le démontrent que trop bien.

Pour faire reculer l’offensive de l’Etat et inverser les rapports de force, nous avons besoin de luttes qui ouvrent des brèches, modifient les conditions du possible et permettent à nos refus de s’exprimer.

Face à l'Etat policier notre arme c'est la solidarité.


De la répression du mouvement lycéen, on oublie pas.

Révolutionnaires-Anarchistes (OCL)


lechatnoir@clubinternet.fr

 

Mensuel courrant Alternatif, BP 1213 51100 Reims.  

Tout les lundi l’Egregore sur Radio Primitive 92.4 De 19 à 20h.

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19 février 2011 6 19 /02 /février /2011 12:00

 

http://storage.canalblog.com/56/52/108368/55553598.jpg

 

Pour compléter l'article "Il faut que cesse le harcèlement de militants !"
http://www.antirep86.fr/2011/02/06/il-faut-que-cesse-le-harcelement-de-militants/ 

vous trouverez ci-après le le récapitulatif du harcèlement sur Poitiers que le Comité poitevin contre la répression des mouvements sociaux vient de réaliser.

L'appel du commissaire Papineau contre les six de la Fête de la musique prend tout son sens dans ce cadre là.

Lire le récapitulatif depuis 2008 :
http://www.antirep86.fr/2011/02/16/recapitulatif-du-harcelement-sur-poitiers/

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Guides juridiques - C.L.A.P33
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