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27 septembre 2011 2 27 /09 /septembre /2011 14:09

 

http://www.lanouvellerepublique.fr/var/plain_site/storage/images/nouvelle-republique.fr/actualite/politique/pes-de-450-indignes-manifestent-a-paris-pour-une-reelle-democratie/photo_1308489883980-1-0.jpg/33993103-1-fre-FR/photo_1308489883980-1-0.jpg_reference.jpg
Transmis par Gérard, le 23 septembre 2011

Le procès aux onze détenus pour un contrôle d’identité par la police française le 21 septembre Place de la Bourse à Paris a été reporté au 31 octobre 2011 à 9 heures par le Tribunal Correctionnel de Paris.

Parmi les onze détenus il y a sept hommes et quatre femmes, la majorité sont sans emploi et ont entre 27 et 37 ans, dix d’entre eux sont français et une de nationalité venezuelienne.

La seule charge qui pèse sur les imputés est la détérioration de bien public pour la vitre désajustée d’un fourgon de police.

Maître Brigitte Plaza a auditionné les détenus entre 1 heure et 3 heures 30, ils avaient été isolés dans des cellules différentes mais toutes leurs versions des faits ont coïncidé.

Les détenus présentaient des symptômes d’épuisement et étaient transis de froid.

L’un des détenus n’était même pas dans le fourgon d’où la défense doute du bien fondé des poursuites a son encontre.

Les imputés ont été libérés à 11 heures 30 aujourd’hui 23 septembre 2011 Quai de l’Horloge où une cinquantaine d’Indignés les attendaient.

International Commission 15M

http://www.paris.reelledemocratie.fr/node/511

http://www.convergencedesluttes.fr/index.php?post/2011/09/23/PROCES-DE-ONZE-INDIGNES-PARISIENS

http://www.fischer02003.over-blog.com/article-proces-de-onze-indignes-parisiens-85002006.html

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27 septembre 2011 2 27 /09 /septembre /2011 12:42

http://toute-lactu.com/wp-content/uploads/2011/05/indign%C3%A9s.jpg


Transmis par Sophie le 23 septembre 2011

Vendredi 23 septembre 2011, 1h55

Accrochez vous !

Réponse de la France aux questions du gouvernement espagnol quant aux répressions arbitraires dont sont victimes les marcheurs depuis le 17/9.

Je cite : "Les Indignés représentent une menace et un danger pour la sécurité intérieure de la France"

Il y a à cette heure de la nuit un flou sur les comparutions immédiates. Euh ce n'est pas facile d'avoir des compagnon en GAV au téléphone.....


Le 23 septembre 2011 Gilles a écrit :

- l'article :
http://www.lesinrocks.com/actualite/actu-article/t/70625/date/2011-09-22/article/letape-parisienne-mouvementee-des-marcheurs-indignes/

- 11 des interpellés hier (à la place de la Bourse) sont toujours en garde à vue ce soir ; la plupart doit comparaître en comparution immédiate demain à 13h30 ; il semblerait que deux d'entre eux, dont Hilmar, vénézuélienne qui était avec la marche de Toulouse et dont on a pu apprécier ici la générosité, comparaissent ce soir...

- sinon ce soir les indignés ont pu enfin établir tranquillement un campement... mais à Saint-Denis, qui a accepté de les accueillir, pas à Paris ; la police leur a interdit de rejoindre Saint-Denis à pied (et on se demande bien quelle loi ils transgresserait ainsi (*) ... donc ils ont dû prendre le métro
    
(*) hier à la place de la Bourse il leur a été reproché de contrevenir à : la loi sur le port du voile (les quelques masques étant assimilés à un voile) ; la loi interdisant les prières de rue (être assis en cercle serait assimilé à une prière de rue). Sans commentaire...

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27 septembre 2011 2 27 /09 /septembre /2011 11:42

 

http://static.mediapart.fr/files/imagecache/500_pixels/media_77342/resized-_Marche_indignes_Paris_17_septembre_2011.jpg

Transmis par Gérard, le 22 septembre 2011

COMMUNIQUÉ DE PRESSE MEDIA CENTER PARIS
 
Mercredi 21 Septembre 2011 – 22 heures
 
18 heures, Marcha Bruselas qui regroupe différentes marches depuis L´Espagne et la France est partie de Bercy en file indienne, sur le trottoir et dans le respect du code de la route en direction de Notre Dame de Paris. Il ne s´agit pas d´une manifestation, juste d´un déplacement de la marche vers un autre lieu. Marche, qui a déjà parcouru des milliers de kilomètres en France sans aucun souci.

Pendant ce temps à Notre Dame, trois camions de police et un autobus attendaient les indignés.

La marche se déroula dans un parfait silence sous les regards surpris des passants. Pas de police, tout se passe dans le calme. Au passage devant le Ministère des Finances, les gardes ferment les portes d´entrées avec entrain.

Nous avions fait un appel à la presse à Notre Dame, mais au vu des circonstances d´accueil plus que probable à Notre Dame, et ayant toujours à l´esprit les faits du 19 septembre derniers, les marcheurs décidèrent de célébrer l´assemblée Place de La Bourse.

Les Indignés se sont assis par terre devant l´édifice de France Press juste à côté de la Bourse.

Très vite des gendarmes sont arrivés sur place, les ont encerclés.

Les Indignés ont commencé leur assemblée, sans faire attention au large dispositif policier disposé autour d´eux.

De plus en plus de policiers ont continué à arriver, mais aussi des citoyens et des caméras. Un streaming a été mis en place par nos compagnons pour pouvoir suivre ce qui se passait en direct.

D´abord nous avons eu droit à un arrêté pour contrôle d´identité, le motif qui lui a été donné par l´agent : c´est une manifestation illégale. Les Indignés sur place se sont mis à résister pacifiquement demandant la libération du compagnon.

Par la suite, les gendarmes sont passés à arrêter tous les gens encerclés.

Les premiers groupes ont été emmenés par camion, trente personnes sont restées assises sur la place pendant que les forces de l´ordre préparaient l´autobus.

Très rapidement toutes les personnes encerclées ont été arrêtées, parfois avec violence comme nous avons pu constater via le streaming en live et emmenées vers une destination inconnue.

Une fois l´autobus rempli, les forces de l´ordre quittent la place de la Bourse, il reste beaucoup de monde et les Indignés se réorganisent pour décider des actions futures.

Au même moment, au Média Center Paris on s´informe.

Il résulte que :
Les indignés se sont fait arrêter par une brigade spéciale apparemment celle qui s´occupe de la sécurité du territoire.
Nous rappelons que les Indignés nous sommes un mouvement pacifiste qui depuis Mai a organisé beaucoup de manifestations et assemblées populaires à Paris sans qu´il n´y ait de dégâts ni de vandalisme, ni violence de notre part.

On nous reproche de ne pas avoir respecté deux lois : la loi du port du voile, et une nouvelle loi d´il y a trois jours qui interdisent au gens de s´assoir pour prier dans les lieux publics.

Les masques de déguisement utilisés par certains indignés ne sont nullement représentatif d´aucune religion, il s´agit de déguisement ! Les Indignés ne prient pas, ils s´assoient sur les places pour parler et échanger des idées.

Les personnes arrêtées ont été emmenées aux commissariats du dix huitième et dix neuvième arrondissements de Paris. Il s´agit d´une centaine de personnes.

Merci à tous les Officiers de Police Judiciaire du Sud de Paris qui se sont manifestés contre de ces mesures disproportionnées face à des personnes et citoyens pacifistes.

Le Ministère des affaires étrangères d´Espagne est intervenu aujourd´hui pour demander des explications sur le traitement réservé à ses citoyens en France.

http://www.paris.reelledemocratie.fr/node/504

http://www.convergencedesluttes.fr/index.php?post/2011/09/22/MEDIA-CENTER-PARIS

http://www.fischer02003.over-blog.com/article-media-center-paris-84939456.html

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25 septembre 2011 7 25 /09 /septembre /2011 16:03

 

http://www.stopextraditions.org/images/pancarte1.jpg
Note C.L.A.P33
Sonja Suder et Christian Gauger  sont deux militants allemands des mouvements radicaux des années 70.

 

*****
Transmis depuis StopExtradition

Sonja Suder et Christian Gauger ont été extradés vers l’Allemagne ce mercredi 14 septembre 2011, après 4 ans de procédure et 36 ans de vie en France. Elle, Sonja, âgée de 79 ans, lui, Christian 70 ans, reconnu gravement atteint par les séquelles d’un accident cardiaque puis cérébral.

Ils ont été enlevés de chez eux au petit matin, “à l’heure du laitier”, chargés, lui sur une ambulance, elle dans une voiture de police, livrés directement, ‘comme une lettre à la poste’, et finalement déposés l’un derrière la porte d’un hôpital carcéral, l’autre derrière le portail d’une prison pour femmes de haute sécurité, à Francfort s/M, République d’Allemagne.

Des hommes, tels des prédateurs autorisés, ont frappé avec Autorité à la porte de ce couple, de ces deux vieilles personnes, et les ont réveillés, emportés dans une réalité de cauchemar.

Une expertise médicale disposée le mois d’Avril dernier (octroyée par la Chancellerie en réponse à la demande in extremis de l’avocate, Me Irène Terrel) avait – pourtant ! – conclut à une incompatibilité des pathologies cardiaques et des séquelles neuro-psychiques de Christian avec une mise en détention. Le médecin expert auprès des tribunaux soulignait encore un risque de dégradation irréversible, avec risque d’effondrement psychique au cas où il serait séparé de sa compagne, elle seule capable de réordonner sa mémoire et de stimuler ses émotions et son articulation au réel.

Reprenons cette logique : nous – premier Ministre et garde des Sceaux – déclarons suspendre l’exécution de l’extradition à de nouvelles expertises (les dernières datant de deux ans)  ces expertises sont faites, elles sont défavorables à l’extradabilité au point de vue médical… donc (sans même attendre qu’elles soient communiquées à l’avocate à laquelle nous les avions concédées)… on extrade ! Il y a ici, au-delà des rouages des machineries judiciaires et politiques d’Etat et d’entre-Etats, une surenchère gratuite, un surplus de cruauté qui font de cet acte une ignominie qui compromet ces hommes de pouvoir !

Dans une déclaration faite publiquement à propos du cas de Roman Polanski, Monsieur Nicolas Sarkozy lui-même, avec l’autorité supposée attachée à son statut de Président de la République, avait rappelé un principe – la temporalité – et en avait conclu qu’une justice qui s’exercerait trente-deux ans après des faits, et à propos d’un homme âgé de 76 ans, serait une justice malade. [« Ce n’est pas une bonne administration de la Justice que de se prononcer trente-deux ans après les faits, alors que l’intéressé a aujourd’hui soixante-seize ans » – N. Sarkozy, Le Figaro.fr, 16.10.2009 ].

On pouvait s’autoriser à penser qu’il reconnaissait à ce principe d’un « délai raisonnable » requis – d’ailleurs énoncé dans le Droit comme une des conditions d’un « procès équitable » – la valeur de critère « égal pour tous », constitutive de toute légitimité possible.

De toute évidence, on se trompait : il s’agissait pour cet homme d’une règle aléatoire, à appliquer d’une façon discriminatoire, arbitraire, “à la tête du client”, à la mesure des connivences de castes…

En se reniant aussi lamentablement au moment d’exercer contre deux personnes une violence qu’il avait la faculté, et donc le choix de ne pas exercer, l’homme Nicolas Sarkozy a perdu la face. Qui le regarde en face, ne voit, comme l’enfant devant le roi nu, que ‘le reste d’un rien’ !

Maintenant, nous avons à Francfort deux otages d’un autre Etat, la République Fédérale d’Allemagne.

Les autorités judiciaires allemandes ne peuvent pas ne pas savoir pertinemment, qu’une instruction, qui commence 36 ans après les faits aussi longue et pénible soit-elle, ne pourra déboucher sur une condamnation [en Allemagne il n’y a pas de procès par contumace, et l’instruction est reprise au début quand les prévenus sont présents].

Il s’agirait donc ici d’une condamnation préventive à la peine de risque de mort.
Avec les avocats et les camarades en Allemagne, nous réclamerons donc, avant toute autre chose, une libération conditionnelle qui les réunisse.

Paris, le 19. IX. 2011
L’assemblée de soutien appelée par les personnes ayant animé le réseau « Maisons-abris, solidarité active »

Source :
http://www.stopextraditions.org/

***
Une vidéo explicative datant de novembre 2009

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21 septembre 2011 3 21 /09 /septembre /2011 13:07

 

http://streisand.trollab.org/occupywallstreet%20Paris/29.jpg



Transmis par Gérard, le 20 septembre 2011

Informations locale (paris), globale (wall street) et interne au  milieu des gens en lutte (indymédia paris et indignés)

Depuis deux jours, la police française a bléssé plusieurs indignés (de la marche européennes des indignés de Madrid a Bruxelles) en étape à Paris : un bras cassé samedi et deux blessés hier, dont une femme espagnole dans un semi-comas.

Les arrestations : 20 samedi et 100 hier apparemment.

Samedi, on fêtait l'arrivée des marcheurs européens à bastille. Et hier, une tentative de campement a st germain semble t il.

La répression devrait maintenant raisonnablement rassembler totos, anonymous, féministes et  indigné français.

Dans le monde, il n'y a pas eu de victime aussi sérieuse dans le mouvement des indignés et là une femme du mouvement espagnol est dans le comas en France : il faut faire quelque chose !!

Depuis deux jours {aussi} , les anonymous et les indignés américains occupaient un square a coté de wall street et avaient essayé d'occuper la bourse ( premier échec). Ils invitent tous les américains devenus chômeurs à cause de la crise de les rejoindre; ils invitent également à ce que n'importe quelle personne du globe vienne aider à se réapproprier  la démocratie en acte à travers l'occupation de la bourse comme  symbole du capitalisme mondial, avec les américains déjà sur place.

Ce matin, les policiers ont enlevé le campement, violemment (du sang sur les video).

Cessons les polémiques internes indymédia-indignés en ces temps de répression et de possible effervescence !

Sortons de nos identités politiques uniques, please et grève humaine pour tous !

PEACE and  COLLECTIVE ACTION AGAINST REPRESSION

Indymédia mondial qui pour rappel, s'associe politiquement tant aux anonymous qu'aux indignés, qu'aux militants totos mondiaux retransmet des vidéos de la répression policière de ce matin.

****
Complément d'info

Photos des arrestations
http://streisand.trollab.org/occupywallstreet%20Paris/

Sarkozy aux indignés : cassez-vous pauvres cons !
http://reflets.info/sarkozy-aux-indignes-cassez-vous-pauvres-cons/

50 indignés détenus à Paris
http://poetesindignes.wordpress.com/category/articles-actualites/

Informations indignés
http://poetesindignes.wordpress.com

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14 septembre 2011 3 14 /09 /septembre /2011 17:20

 

http://www.ladepeche.fr/content/photo/biz/2011/09/09/201109091269_w350.jpg
Transmis par Gérard depuis La Dépêche du Midi

Le 10 septembre 2011

D'après les parents d'élèves FCPE, la situation est très critique dans une vingtaine d'écoles du département aux effectifs très chargés. Les parents organisent une manif mardi à la préfecture.

Un collectif pour la défense des sans-papiers réunissant entre autres la Cimade et le Réseau Éducation Sans Frontières 31 ont organisé jeudi soir une fausse cérémonie de remise des prix P.A.P.O.N (Prix Attribué Pour Obéissance Notoire) au cours de laquelle plusieurs préfets et une fonctionnaire toulousaine ont été nommément mis en cause.
Lire ici :
http://clap33.over-blog.com/article-toulouse-prix-p-a-p-o-n-le-prefet-de-gironde-prime-83831233.html

Le préfet de la Haute-Garonne s'est indigné des propos tenus. « Ils portent atteinte tant aux personnes qui travaillent à la préfecture qu'à la mémoire des victimes de la déportation » dit Henri-Michel Comet dans un communiqué. Le préfet rappelle que « la France est une terre d'accueil pour les étrangers qui respectent les règles de la République ».

Il précise qu'en 2010 « 100 000 personnes ont été accueillies par le service de l'immigration et de l'intégration de la préfecture (en augmentation de 11 % par rapport à 2009). 40 000 titres de séjour ont été délivrés dont 19 000 pour une première demande.

Sur 1 875 mesures de refus d'un titre de séjour, 700 ont abouti à une décision d'éloignement. La moitié des personnes concernées ont quitté la France volontairement.

1 400 de ces décisions défavorables ont été soumises à l'appréciation du juge (en augmentation de 16,5 % rapport à 2009) ; 80 % des décisions du préfet ont été confirmées. Par ailleurs, 1 200 personnes ont été naturalisées en Haute-Garonne en 2010 ».

Au ministère de l'Intérieur, les services de l'État ont aussi été choqués que l'on associe le nom de Papon à celui de préfets en poste.

Le ministère a prévenu qu'il soutiendrait toute action pénale qu'intenteraient des fonctionnaires ainsi défavorablement distingués.
 
Source :
http://www.ladepeche.fr/article/2011/09/10/1163472-prix-p-a-p-o-n-l-indignation-du-prefet.html#xtor=EPR-1

 

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14 septembre 2011 3 14 /09 /septembre /2011 02:26

 

http://mvistatic.com/of-photos/2011/09/05/ca10_3167842_1_px_512__w_ouestfrance_.jpg
Transmis par le CAAMLG

Le 7 septembre 2011

Hier soir, Daniel, président de l'association des Don Quichotte de Caen a été interpellé par la police puis placé en garde à vue suite à ses déclarations dans le Ouest France.

Il avait déclaré "qu'à compter du 15 octobre, les militants occuperaient les bâtiments vides de l'État". Il a donc été interpellé pour délit d'intention.

Il a été relâché ce matin et devrait être convoqué devant un tribunal au mois d'octobre.

L'article incriminé daté du lundi 5 septembre 2011

L'association « Les Enfants de Don Quichotte », qui s'est imposée par son combat en faveur des mal-logés, organisait, dimanche, une foire aux greniers avec animation et concerts. En dépit de la pluie, les amateurs s'y sont pressés nombreux.

Dans l'après-midi, Daniel Dubosq, président de la délégation normande des « Don Quichotte », a indiqué qu'à compter du 15 octobre, les militants occuperaient les bâtiments vides de l'État.

« Dans le Calvados, cette initiative nationale visera les bâtiments de la gendarmerie du centre-ville de Caen et la caserne de Bretteville-sur-Odon. Nous ouvrirons des appartements, nous installerons des tentes et nous accueillerons les mal-logés. »

Selon Daniel Dubosq, 680 familles ont été expulsées de leur logement depuis la rentrée 2010 : « L'actuel préfet accorde volontiers les forces de l'ordre pour les expulsions. »

Source :
http://forum.resistances-caen.org/arrestation-du-president-des-don-quichotte-de-caen-t3514.html

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3 septembre 2011 6 03 /09 /septembre /2011 17:20

 

http://download.blogs.arte.tv/38421/108230_cimg6158.jpg


Pioché su Bellaciao

Samedi 3 septembre 2011 - 14h17

Opération coup-de-poing de douze militants anti-aéroport, vendredi matin, dans les arbres d’un square, à Nantes. Ils ont été délogés par le GIPN dans la soirée.

11h. Douze opposants à l’aéroport Notre-Dame-des-Landes s’installent dans les arbres du square Élisa-Mercoeur, en plein centre de Nantes. Ils sont équipés de cordes et grimpent le plus haut possible, à une vingtaine de mètres parfois. Ils ont emporté avec eux provisions, bouteilles d’eau, matelas, sacs de couchage... Ils crient « Non à l’aéroport ». Des banderoles sont déployées : « Vinci hors de nos vies », « Contre la réalité bétonnée, semons la résistance contre l’aéroport »... Ce square est situé en face du chantier du carré Feydeau, dont Vinci est le maître d’ouvrage.

11h30. Un dispositif policier est mis en place. Des militants se regroupent au pied des arbres pour soutenir leurs amis. Les policiers effectuent des contrôles d’identité, auxquels certains refusent de se soumettre. Un militant est placé en garde à vue pour rébellion.

14h. Le square est maintenant quadrillé par des effectifs de police en tenue et du service d’ordre. D’autres interpellations ont lieu, soit pour refus de contrôle d’identité, soit pour s’être opposé aux forces de l’ordre. Les militants, dans les arbres, crient toujours « ni avion, ni expulsion », au milieu des familles entières, promeneurs, curieux qui traversent le square. Les automobilistes, nombreux sur cet axe très emprunté, ont les yeux rivés sur la cime des arbres.

19h15. Le GIPN de Rennes intervient à la demande du ministère de l’Intérieur. L’expulsion est motivée par un « risque de trouble à l’ordre public et mise en danger des personnes ». Des effectifs de la compagnie départementale d’intervention se déploient tout autour du square. Des CRS bouclent le périmètre. La circulation sur le cours du Commandant-d’Estienne d’Orves est interrompue. D’autres militants rejoignent l’attroupement qui s’est formé aux abords du square. Les pompiers mettent leur grande échelle à disposition du GIPN.

19h50. Une première opposante est délogée par le GIPN. Il faut près d’une demi-heure aux policiers expérimentés pour la faire descendre en rappel, l’intervention étant périlleuse. Après avoir protesté, elle n’oppose pas de résistance. Il n’en est pas de même pour les autres. Un militant reçoit un coup de taser pour avoir tenté d’échapper aux policiers. Coup de chaud parmi les militants, regroupés en bas derrière le cordon de CRS. Ils s’emportent. Et reçoivent aussitôt du gaz lacrymo. Des hommes sont embarqués. Au même moment, une collision entre une voiture et un tram ajoute à la confusion générale.

22h. Les derniers opposants sont descendus des arbres. Le calme revient progressivement. Ils sont conduits à l’hôtel de police pour vérification de leur identité. Ceux qui se sont rebellés sont placés en garde à vue, les autres sont libérés. Quoi qu’il en soit, ils ont atteint leur objectif : faire parler d’eux, au prix d’une mobilisation intense des forces de sécurité.


http://www.nantes.maville.com/actu/actudet_-Les-anti-aeroport-dans-les-arbres-pour-etre-vus_dep-1977804_actu.Htm

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Commentaire à cet article sur Belleciao

Commentaire 1
Les 3 personnes interpellées le matin ont toutes été relachées : elles sont accusées de rébellion ou complicité de rébellion, et seront convoquées au tribunal courant mai 2012.

Suite à la charge par les CRS des personnes en soutien au sol, vers 21h, 2 personnes ont été interpellées, après s’être fait sévèrement tabasser. À 13h30 ce 3 septembre, l’une d’entre elle a été relachée et également accusée de rebellion ; l’autre est actuellement toujours en garde à vue.

Vers 22h, les dernier-e-s occupant-e-s des arbres du parc Elisa Mercœur se sont finalement fait délogé-e-s par le GIPN, à grand renfort de nacelles et de coups de Tazer. Elles ont ensuite été immédiatement embarquées au poste et rapidement relachées, exceptée une personne - ’tazée’ à plusieurs reprise dans son arbre perchée - encore en garde à vue, au moment où nous écrivons ces lignes.

La répression de cette action d’occupation qui se voulait être un moment de dialogues et de rencontres avec la population nantaise, démontre - une fois de plus - la volonté des pouvoirs publics de museler, criminaliser, diviser et affaiblir l’oppostion au projet d’aéroport. Sous ses airs démocratiques, le projet d’aéroport avance à grands coups de tonfa : comme toujours, la répression s’abat sur tout-e-s celleux qui refusent leur monde, qu’il s’agisse d’oppositions à des projets d’aménagement ou encore par leur participation à des mouvements de résistances.

Récemment, Jacques Auxiette implorait la préfécture de "passer au karsher" les occupant-e-s de la ZAD : sans aucun complexe, il appelle à la répression du mouvement d’opposition. Les évenements du 2 septembre montre que la préfecture a bien recu le message. Nous en prenons bonne note ! La lutte contre l’aéroport et son monde continue, et nous ne nous laisserons pas abattre par leur pratiques démocratiques !

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Commentaire 2
L’article ci-dessus de Nantes maville ouest france du 3 09/2011 dont l’extrait cité "coup de chaud parmi les militants, regroupés en bas derrière un le cordon de CRS . Ils s’emportent . Et reçoivent aussitôt du lacrymo. Des hommes sont embarqués ."

Il faudrait préçiser que les fourgonnettes s’étaient regroupées pour préparer une intervention sur les personnes présentes.

Coup de tension. pour sûr, un gros malabar en uniforme intervient finement en uppercut direct sur un militant, les autres allant à son aide et demander d’arrêter de le taper se sont fait gazez . Les enfants présents de même.

Tout cet armada grande échelle , gipn, je ne sais combien de crs pour une trentaine de personnes pacifiques . Cela rime à quoi ?

A voir les photos sur :
http://blogs.arte.tv/Au_pied_du_mur/frontUser.do?method=getHomePage

***
Source :
http://bellaciao.org/fr/spip.php?article120042


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2 septembre 2011 5 02 /09 /septembre /2011 21:19

 

http://mc.saliceti.free.fr/IMG/arton12084.jpg
Pioché sur Bellaciao

Le 2 septembre 2011

Depuis ce vendredi matin, des arbres du parc Elisa Mercœur (près de Bouffay à Nantes) sont occupés par une dizaine d’opposantes au projet de métropole Nantes-Saint-Nazaire, qui comprend notamment l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes.

Les flics sont rapidement arrivés sur place et semblent avoir reçu pour ordre de nous intimider. En deux vagues, une petite vingtaine de personnes qui étaient présentes au sol ont été arrêtées brutalement alors qu’elles chantaient, diffusaient des tracts et installaient un pique-nique.

Les compagnonnes sont toujours perchées, c’est possible de passer les soutenir.

Plus d’infos ou de rendez-vous dès que possible. Voici le texte du tract distribué sur place :

Sur un arbre perché !

Toi passant-e qui arpente sans cesse les rues le nez rivé au sol, nous grimpons aux arbres pour que, l’espace d’un instant, tu lèves les yeux au ciel... Nous occupons ce parc pour partager avec toi un moment de dialogue et de rencontre.

Depuis plusieurs années, a émergé un mouvement de lutte contre le projet d’aéroport de Notre Dame des Landes, qui a notamment pris la forme d’une vague d’occupation. Au cœur des 1600 hectares de terres agricoles confisquées, de bocages menacés et de forêts en sursis, nous créons des lieux de vie collective. Cabanes dans les arbres, jardins potagers, fermes, caravanes, constructions de pailles et maisons réinvesties, constituent autant d’îlots de résistance à l’aéroport. La ZAD, est devenue une zone à défendre pour celles et ceux qui ont décidé de s’installer sur place pour y vivre.

La construction de l’aéroport s’inscrit dans un projet plus vaste : celui de la Métropole Nantes Saint Nazaire. Partout, la ville se transforme et se densifie. Les chantiers se multiplient, comme celui de la SOGEA juste en face de ce parc. Ce sont autant de marchés juteux pour les entreprises du BTP, comme Vinci, dont l’unique souci est le profit à court terme, qu’elles qu’en soient les conséquences sociales et écologiques. Les aménageurs planifient l’urbanisation massive sans que la population n’ait aucun contrôle sur ces projets qui transforment les paysages environnants en un désert de béton. La construction d’un aéroport à Notre Dame des Landes permettra de déplacer ou de réduire la zone de bruit autour de l’aéroport Nantes Atlantique. Le bien être des habitants de la zone de bruit est un argument brandi par Jean Marc Ayrault pour des raisons bassement électoralistes. En réalité, le remaniement de la zone de bruit permettra une transformation complète de l’espace urbain : multiplication des chantiers, augmentation des loyers, segmentation de la ville entre un centre ville vitrine sous surveillance et des quartiers populaires relégués en périphérie.

Aéroports, déchetteries, autoroutes, incinérateurs, centrales nucléaires, usines, nul n’en veut dans son voisinage immédiat, tandis que le système ne cesse de promouvoir des modes de vie qui nous rendent dépendants de telles infrastructures. La lutte contre l’aéroport n’est pas qu’une lutte locale menée par celles et ceux qui refusent d’être survolés en continu par des avions. L’aéroport, comme toutes les infrastructures industrielles, participe de la destruction à terme de la globalité de notre planète. Les laisserons-nous faire ?

La résistance par l’occupation permet l’expérimentation de nouveaux modes de vies et d’organisation, en dehors du carcan de l’État et du marché. Les lieux occupés de la ZAD sont autant de grains de sable incrustés dans la machine à bétonner. Mais l’État répressif au service de Vinci, cherche et cherchera par tous les moyens à bétonner la ZAD, et planifie pour cela notre expulsion. Les 6 et 15 septembre à Saint Nazaire puis à Nantes, se dérouleront les procès des lieux de vie menacés d’expulsion. Venez nous rendre visite, nous rencontrer sur la ZAD, nous soutenir le 15 septembre lors du procès à Nantes, ou tout simplement discuter avec nous dans ce parc.

La terre entière est une zone à défendre ! N’attendons plus de l’État qu’il le fasse à notre place !

Source :
http://bellaciao.org/fr/spip.php?article120028

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20 août 2011 6 20 /08 /août /2011 14:02

 

http://www.francesoir.fr/sites/default/files/dynimagecache/0/5158/3659/458-0-5158-3659-494-351/sihemsouidomertapolice.jpg
Transmis depuis la Ligue des Droits de l'Homme de Toulon

Le 13 août 2011

Le tribunal administratif de Paris a examiné vendredi 12 août une requête en référé déposée par l’avocat de Sihem Souid, ex-agent à la police aux frontières (PAF), contre son exclusion de 18 mois, dont six ferme, signifiée le 26 juillet pour manquement au “devoir de réserve” – il lui est reproché d’avoir publié un livre dénonçant le climat raciste et homophobe de son service. Le tribunal administratif de Paris a rejeté cette demande samedi 13 août – ce qui ne préjuge pas du jugement au fond.

Rappelons que la Ligue des droits de l’Homme soutient sans réserve Sihem Souid.

Lire ici :
http://www.ldh-toulon.net/spip.php?article4204

******

Le long combat de Sihem Souid

par Eric Kuoch, Lexpress.fr, le 12 août 2011

Cette jeune fonctionnaire de police, suspendue par le ministère de l’Intérieur pour avoir publié le livre Omerta dans la police et manqué ainsi au "devoir de réserve", cherche à obtenir la levée de ces sanctions, ce vendredi, devant le tribunal administratif de Paris.

Sihem Souid le dit et le répète : il n’est pas question, pour elle, de baisser les bras. Cette fonctionnaire de police âgée de 30 ans espère que son combat contre l’administration française cessera vendredi matin, devant le tribunal administratif de Paris. Celui-ci, saisi en référé par son avocat, Me William Bourdon, doit examiner la sanction de 18 mois de suspension, dont 12 avec sursis, prise le 26 juillet à l’encontre de la jeune femme pour "manquement au devoir de réserve". Son livre, Omerta dans la police, publiée aux éditions du Cherche Midi, est au coeur de ce conflit. Elle y porte un regard très critique sur certains de ses collègues.

Tout commence en avril 2009, quand cette jeune femme en poste depuis 2006 à l’aéroport d’Orly, s’indigne du comportement qualifié de "raciste", "sexiste", et "homophobe", de plusieurs fonctionnaires de la Police de l’air et des frontières (PAF). Avec sept de ses collègues, Sihem Souid décide de déposer plainte. Mais le dossier sera classé sans suite.

Cette démarche, considérée comme une provocation par sa hiérarchie, marque le début d’un feuilleton judiciaire. Accusée par la PAF d’Orly d’avoir fourni des documents internes à un journaliste, Sihem Souid est suspendue une première fois en juin 2009. Elle réussit à prouver son innocence, puis à être réintégrée le 23 novembre de la même année, au service de la prévention à la Préfecture de police de Paris.

"C’est un acharnement pur et simple"

Le conflit est relancé avec la publication de son livre, en octobre 2010. "Je ne pouvais pas ne pas en parler. Les actes dont j’avais été témoin étaient indignes des principes républicains que la Police est sensée suivre", explique-t-elle à LEXPRESS.fr.

L’ouvrage sort le 14 octobre 2010, et connaît un fort retentissement. Dès le lendemain, elle comparaît devant le tribunal correctionnel de Créteil pour "divulgation du secret professionnel", soit les mêmes raisons qui lui ont valu une exclusion temporaire.

Dans l’attente de jugement, cette procédure judiciaire se double d’une procédure disciplinaire, c’est à dire interne à la police, sur intervention du ministère de l’Intérieur. "C’est un acharnement pur et simple, estime Sihem Souid. Lorsqu’ils enclenchent la machine, c’est pour vous démolir, rien d’autre." A la suite de la parution du livre, le ministère la suspend, le 1er décembre 2010, pour "manquement au devoir de réserve."

"La sanction est disproportionnée avec les faits reprochés"

Sihem Souid pense voir le bout du tunnel le 18 mars 2011, quand le tribunal correctionnel de Créteil lui donne finalement raison et prononce la relaxe. Elle est une nouvelle fois réintégrée le 1er avril. Une petite victoire judiciaire. Mais la machine administrative, elle, ne s’arrête pas. Nouvelle convocation le 28 avril. A peine un mois après sa réintégration, elle se retrouve devant le Conseil de discipline de l’Inspection Générale des Services (IGS), où elle va bénéficier d’un coup de pouce des élus syndicaux...

"On a boycotté la réunion, car l’administration devait nous délivrer l’ouvrage de Mme Souid, pour que l’on puisse l’examiner. On ne peut pas se réunir sur un dossier sans le connaître", explique Philippe Bouchu, élu Unsa-intérieur. Mais rien n’y fait, Sihem Souid retourne devant ce même Conseil le 24 mai. Et le couperet tombe : 18 mois de suspension sans salaire, dont 12 mois fermes. "La sanction est disproportionnée avec les faits reprochés", se désole Philippe Bouchu.

Offensive médiatique

En réaction, Sihem Souid lance une offensive médiatique, et plaide sa cause auprès du grand public. Claude Guéant, le ministre de l’Intérieur, met deux semaines à valider la sentence. Le 26 juillet, celle-ci est officialisée, mais ramenée à 18 mois d’exclusion, dont 6 mois fermes. "Claude Guéant a fait un geste", reconnaît Philippe Bouchu. L’intéressée, elle ne décolère pas : "C’est parce qu’il a senti la pression médiatique, qu’il a réduit la peine. De toute façon je n’abandonnerai pas, j’irai jusqu’au bout. Je n’ai commis aucune faute."

Impatiente de connaître la décision du tribunal administratif, elle a déjà prévu une stratégie en cas d’échec. "Si demain, ça ne donne rien, le Conseil d’Etat me donnera raison, annonce-t-elle. Et si au Conseil d’Etat, ça ne marche pas, je saisirai la Cour Européenne des Droits de l’Homme. Il y a une jurisprudence européenne qui restreint le devoir de réserve..."

Sihem Souid n’a pourtant rien d’une mauvaise élève de la police. Major de sa promotion, elle représente même, d’après Philippe Bouchu, "un modèle d’intégration républicaine". Ces deux années de lutte n’ont pas altéré son moral. "J’ai confiance en la justice française, assure-t-elle. La France ne peut se permettre d’avoir de tels manquements à l’esprit républicain. Et je suis déterminée à les combattre".

Source :
http://www.ldh-toulon.net/spip.php?article4582

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18 août 2011 4 18 /08 /août /2011 08:30

 

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Paris le 14 août à 7h00 : La police lâche des gaz lacrymogène sur des familles.

Les mères de famille qui manifestaient sur le trottoir du 24 rue de la banque depuis 23h30, ont été aspergées de gaz lacrymogène, lors d’une intervention des CRS vers 4h30 du matin, pour arracher une bâche sortie pour abriter les mères de famille de la pluie.

Projeté devant l’entrée de l’immeuble, du gaz est monté dans le local où sont hébergées 13 familles avec 24 enfants, souvent des nourrissons, ainsi que les femmes enceintes, et a incommodé des bébés. 5 femmes ont été conduites à l’hôpital, dont deux femmes enceintes, un femme âgée, et deux femmes asthmatiques. Elles sont actuellement en examen.

Cet acte est disproportionné contre des manifestantes non violentes, contre de femmes souvent vulnérables, à la santé fragile, aggravée par leurs mauvaises conditions de vie.

Nous demandons l’ouverture d’un enquête sur cette agression policière.

***************************
Réinstallation sur le trottoir du 24 rue de la banque – 13 août 23h45.

Pour la quatrième fois depuis fin juillet, les familles sans abri et prioritaires DALO s’installent sur le trottoir, afin de demander aux pouvoirs publics de les reloger. Après les marches de la journée (ce matin à Montreuil avec les expulsés de la rue des Sorins, et cet après midi de la passerelle Senghor, avec les DALO et les sans abris), les familles et personnes sans abris qui dorment chaque nuit dans les bureaux du DAL, 24 rue de la banque avec des familles prioritaires DALO s’installent dans la rue pour se faire enfin entendre des pouvoirs publics.

34 ménages dorment actuellement toute les nuits dans les locaux de « Droit Au Logement », faute d’un hébergement décent et durable, soit 68 personnes dont 24 enfants, 13 familles avec enfants, 3 femmes seules, et 18 évacués du 19 rue Caillés (Paris 18e) à la suite d’un arrêté de péril, se sont retrouvés à la rue après quelques nuitées quelques semaines ou quelques mois d’hôtel, ou à la suite de leur expulsion, ou après des difficultés familiales...

Benoist Apparu a prétendu qu’il n’y aurait pas de familles à la rue : encore un engagement non tenu. Les démarches entreprises auprès du SAMU social depuis le début du mouvement le 16 juillet, soit 4 semaines, n’ont donné aucun résultat, hormis quelques nuits d’hôtel puis une remise à la rue pour les plus chanceuses.

Les différentes installations de nuit depuis le 16 juillet, début du mouvement :

Nuit du 28/29 juillet, rue de Sèvre, à la sortie du square Boucicaut , installation la veille : intervention de police à 7h du matin, les familles sont chassées dans le métro.

Nuit du 4/5 août, 24 rue de la Banque : la police déloge les familles et les enfants qui dorment, à 3h du matin, détruisent les tentes et les bâches, et chassent les familles dans le métro.

Nuit du 9/10 août, installation sur le trottoir du 24 rue de la banque, intervention de police à 1h du matin. 50 personnes sont interpellées, conduites dans trois commissariats parisiens et libérées entre 3 et 5h du matin après un contrôle d’identité.

Plan d’urgence, respect et application des lois :

L’hébergement immédiat, sans condition, décent,et durable de toute personne à la rue, conformément à l’article L345-2 et suites du code de l’action sociale et des familles.

Le relogement des prioritaires DALO, dans les délais, et un programme de rattrapage sur 6 mois pour les 20 000 prioritaire DALO non relogés en ile de France, laissés pour compte par l’Etat et le Gouvernement, dont les 300 familles du square Boucicaut /rue de la Banque.

Un grand plan de mise à disposition ou réquisition de logements et bureaux vacants appartenant aux grands propriétaires publics et privés, pour tenir ces objectif à moindre coût et dans des délais rapides.

L’arrêt immédiat des expulsions sans relogement, la réalisation massive de logements sociaux accessibles, la baise des loyers et des charges, l’abrogation des mesures de marchandisation du logement social...

Agenda :

Prochaine marche, samedi 20 août, 14h passerelle Léopold Senghor (Solférino) :

Samedi 3 septembre : journée de grève dans l’urgence sociale et manifestation pour le Droit au logement et des moyens pour l’hébergement – 14h Sèvre Babylone

Source :
http://blog.dal-info.org/reinstallation-sur-le-trottoir-du-24-rue-de-la-banque.html

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12 août 2011 5 12 /08 /août /2011 08:08

 

 

Retour sur un fait - Pioché sur Wikistrike

Le 20 juillet 2011

L’Union européenne a décidé de réintroduire la peine de mort pour les insurgés. Vous ne le croyez pas ? Les médias ne vous l’ont pas appris ? Alors asseyez-vous et attachez vos ceintures.
 
Tous les Etats membres de l’Union européenne ont aboli la peine de mort. Lors d’émeutes, c’est la prison qui est la pire sanction qui attend les insurgés. Or le Traité de Lisbonne admet de nouveau la peine de mort pour les insurgés au sein de l’Union européenne. A la suite de la crise économique, elle s’attend à de graves troubles dans beaucoup d’Etats membres. C’est pourquoi elle tient à ce que le Traité de Lisbonne entre en vigueur le plus rapidement possible.
 
En juin 2008, les Irlandais l’ont refusé et bloqué ainsi son entrée en vigueur. Il vise à étendre considérablement le pouvoir des 27 commissaires de l’Union européenne, à mettre en place un président puissant, à réduire à l’état de vestiges les lois nationales des Etats membres et à rendre possible la peine de mort dans certains cas.

L’entrée en vigueur du Traité permet explicitement de «réprimer [si nécessaire], conformément à la loi, une émeute ou une insurrection».

La peine de mort pourra être prononcée dans l’UE pour sanctionner «des actes commis en temps de guerre ou de danger imminent de guerre».

Cela a été précisé en petits caractères dans le Bulletin officiel de l’Union européenne du 14 décembre 2007 et dans les commentaires à propos de la Charte des droits fondamentaux qui aurait force de loi si le Traité entrait en vigueur. Il semble que personne n’ait lu ce passage car l’article 2 («droit à la vie») de la nouvelle Charte des droits fondamentaux dispose que «nul ne peut être condamné à la peine de mort ni exécuté.»

Cela paraît incontestable, mais dans un passage en petits caractères on trouve les exceptions :
«La mort n’est pas considérée comme infligée en violation de cet article dans les cas où elle résulterait d’un recours à la force rendu absolument nécessaire :
a) pour assurer la défense de toute personne contre la violence illégale;
b) pour effectuer une arrestation régulière ou pour empêcher l’évasion d’une personne régulièrement détenue;
c) pour réprimer, conformément à la loi, une émeute ou une insurrection.»

 
C’est ainsi que l’abolition de la peine de mort est relativisée et invalidée.

Selon l’alinéa c), il sera donc possible dans l’UE, malgré l’interdiction officielle de la peine de mort, d’y recourir pour «réprimer, conformément à la loi, une émeute ou une insurrection».

Le saviez-vous ? Le Bundestag allemand a voté en avril 2008, à une majorité de deux tiers, avec les voix de la CDU, du SPD, du FDP et des Verts, pour l’abandon de la souveraineté en faveur de l’UE, le Traité de Lisbonne et la réintroduction de la peine de mort pour des insurgés qui y est inscrite. La chancelière Angela Merkel a salué le Traité comme étant un «grand projet».
 
Avec l’entrée en vigueur du Traité de Lisbonne, le gouvernement de l’UE devient un gouvernement central puissant, comme celui de l’ex-Union soviétique. Les différentes républiques perdront beaucoup de leur importance et devront renoncer à leurs intérêts individuels pour le bien de l’Empire. Les Irlandais qui, contrairement aux Allemands, avaient été consultés par référendum sur le Traité et l’abandon de leur souveraineté qu’il impliquait l’avaient rejeté en juin 2008 également à cause du retour de la peine de mort.

A l’automne 2009, il y aura en Irlande une seconde tentative. Pour que tout marche comme prévu, les 27 commissaires européens se sont mis d’accord en secret, le 18 mars, à Bruxelles, sur le fait de modifier plusieurs lois irlandaises avant le référendum.

Ainsi l’UE a mené en Irlande, en dépit de l’interdiction de la propagande politique dans les médias étatiques, une campagne politique en faveur du oui au Traité de Lisbonne, campagne financée avec l’argent des contribuables européens.

Afin que les Irlandais votent «correctement» lors du second référendum, cet automne, les 27 pays de l’UE se sont mis d’accord, le 18 mars à Bruxelles, pour aller à la pêche aux voix. Par exemple, les évêques qui prêchent dans les églises en faveur du Traité de Lisbonne, et donc de l’abandon de la souveraineté irlandaise, recevront de l’argent provenant des caisses de l’UE.

En tête de la campagne figure la direction du Parlement européen.

Elle a même annoncé publiquement qu’elle voulait que le «non» irlandais soit corrigé le plus vite possible, même au moyen de pressions directes exercées sur les évêques irlandais. De nombreux commissaires de l’UE ont estimé que c’était probablement un peu trop audacieux et ils se sont mis d’accord pour acheter des votes en secret. 
 
Extrait de :

Udo Ulfkotte, «Vorsicht Bürgerkrieg!
Was lange gärt, wird endlich Wut.»
pp. 361-363. Kopp Verlag, 2009
(Traduction Horizons et débats)
ISBN 978-3-938516-94-2

Source :
http://wikistrike.over-blog.com/article-reintroduction-de-la-peine-de-mort-en-europe-devinez-qui-y-aura-droit-79864487.html

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9 août 2011 2 09 /08 /août /2011 13:02

 


Transmis par Svasti

Le 31 juillet 2011

ENVOI EN NOMBRE

Bonjour à toutes et tous

Il y a quelques jours, j'ai attiré votre attention sur le décret n° 2011-795 du 30 juin 2011 autorisant les forces de l'ordre à utiliser contre la foule certaines armes à feu pour le maintien de l'ordre public dans certaines circonstances.

Par ailleurs, un Décret jumeau (le Décret n° 2011-794 du 30 juin 2011 publié le même jour dans le même JO officialise l'élargissement des niveaux hiérarchiques susceptibles d'engager ces armes (et les forces qui les portent) "en y ajoutant les commandants de groupement et de compagnie de gendarmerie départementale", qui deviennent par la force de ce décret capables de décider de l'usage de la force, et de la gradation de la riposte à apporter à des troubles de l'ordre public.

Jusqu'à présent, seuls les groupes spéciaux d'intervention (RAID, GIGN, GIPN) étaient habilités à utiliser ces armes de "snippers", et ce contre des individus forcenés ou pour la protection des personnalités, sur ordre exprès de la hiérarchie.

Désormais, ils sera possible de les engager (afin de permettre justement l'utilisation de leur arme de précision "au cas où...") dans des opérations courantes de maintien de l'ordre, autrement dit, dans le but de "surveiller" et "d'encadrer" n'importe quelle manif' de quartier !

L'article 431-3 du Code Pénal, qui encadre les conditions d'engagements de la force dans les opérations de maintien de l'ordre, stipule de manière assez vague pour permettre une large latitude d'appréciation que :

Constitue un attroupement tout rassemblement de personnes sur la voie publique ou dans un lieu public susceptible de troubler l'ordre public.

Un attroupement peut être dissipé par la force publique après deux sommations de se disperser demeurées sans effet, adressées par le préfet, le sous-préfet, le maire ou l'un de ses adjoints, tout officier de police judiciaire responsable de la sécurité publique, ou tout autre officier de police judiciaire, porteurs des insignes de leur fonction.

Il est procédé à ces sommations suivant des modalités propres à informer les personnes participant à l'attroupement de l'obligation de se disperser sans délai.

Toutefois, les représentants de la force publique appelés en vue de dissiper un attroupement peuvent faire directement usage de la force si des violences ou voies de fait sont exercées contre eux ou s'ils ne peuvent défendre autrement le terrain qu'ils occupent.

Les modalités d'application des alinéas précédents sont précisées par décret en Conseil d'Etat, qui détermine également les insignes que doivent porter les personnes mentionnées au deuxième alinéa et les conditions d'usage des armes à feu pour le maintien de l'ordre public.

"... si des violences ou des voies de fait sont exercées contre eux..." : les forces de l'ordre, souvent sensibles sur ce sujet, sont généralement les seules juges de la "voie de fait".

L'escalade qui mène à l'engagement de fusils de guerre est très proche à ce stade, et la police peut se réfugier derrière un paravent à géométrie variable, qui peut être interprété en sa faveur à tout moment ("... ou s'ils ne peuvent défendre autrement le terrain qu"ils occupent."

C'est une redoutable porte ouverte à l'escalade totalitaire au nom de la "sécurité".

Cette mesure a été prise par décret, donc sans débat parlementaire, ni a fortiori public, en pleine période de vacances.


Que peut-on faire ?

La seule action possible (à mes yeux) est de diffuser largement l'information afin que les citoyens s'en emparent en les invitant à interpeller leurs élus.

Voici pour exemple le courriel que je viens de lui envoyer. (si vous voulez faire de même mais que vous ne connaissez ni son nom, ni son adresse courriel, vous trouverez l'information sur le site de cyberacteur.
Allez à l'adresse suivante :
http://www.cyberacteurs.org/institutions/index.php?PHPSESSID=3b3e39ba8ccf00105a5200595d7b3274

choisissez dans le champ had hoc votre département et vous aurez la liste de vos députés avec leur courriel. Un copier coller et c'est fait).

Le gouvernement doit savoir que les citoyens sont vigilants et qu'on ne leur fera pas avaler n'importe quoi. Ne nous laissons pas envahir par l'impression que de toute façon ça ne servira à rien, car c'est au nom de cela que tout dérive.

Amicalement,

Philippe

PS vous pouvez utiliser ce texte ainsi que la lettre au député

__________________________________________________

Madame,

Je viens avec stupeur d'apprendre que les forces de l'ordre sont désormais autorisées à utiliser (en riposte, nous dit-on, mais comment être certain que ce sera là le seul usage qui en sera fait ?) une redoutable arme de guerre contre des civils : le fusil à répétition de précision calibre 7,62, et ce au cours d'opérations de "maintien de l'ordre" !

Le texte autorisant cette horreur est celui-ci :
--------------------------------------------------------

JORF n°0151 du 1 juillet 2011 page 11269
texte n° 17


DECRET
Décret n° 2011-795 du 30 juin 2011 relatif aux armes à feu susceptibles d'être utilisées pour le maintien de l'ordre public

NOR: IOCJ1113072D
-------------------------------------------------------

Il est légitime de s'interroger : pourquoi un Gouvernement prend-il par Décret une telle mesure ?

La France est-elle menacée de guerre civile ? L

es affidiés du pouvoir sont-ils en position de faiblesse face à la volonté d'une population qui les décrient de plus en plus ouvertement ?

Le pays est-il au bord d'un chaos que les détenteurs actuels des pouvoirs, des privilèges et des richesses devraient craindre ?

Mais si nous sommes un tant soit peu en Démocratie, la volonté du Peuple ne doit-elle pas primer sur celle de ses représentants du moment ?

Dès lors, qu'est-ce qui justifie d'autoriser les forces de l'ordre sous la responsabilité du Ministère de l'Intérieur à utiliser des armes de guerre jusqu'ici réservées aux forces de la Défense Nationale en opération de guerre ? Et ce contre des civils ?

Je présume que cette mesure, prise sans aucun débat préalable ni public ni parlementaire, devrait faire a minima l'objet d'une Question au Gouvernement, et je vous invite vivement, en tant que Députée de ma Circonscription, à en prendre l'initiative.

Je vous informe par ailleurs que je mettrai tout en oeuvre pour diffuser et faire connaître cette déplorable mesure à tous mes réseaux, afin que ce décret ignoble soit abrogé le plus rapidement possible.

Veuillez recevoir, Madame, mes plus sincères salutations,

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