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30 mai 2020 6 30 /05 /mai /2020 11:01

 

 

 

L'ancien policier mis en cause dans la mort de George Floyd après une interpellation a été arrêté et inculpé d'homicide involontaire, vendredi.

Cette nouvelle va-t-elle empêcher une quatrième nuit d'affrontements à Minneapolis (Etats-Unis) ? Le policier mis en cause dans la mort de George Floyd après une interpellation a été arrêté et inculpé d'homicide involontaire, a annoncé vendredi 29 mai le procureur du comté de Hennepin, où se trouve la ville de Minneapolis. Pour éviter de nouveaux débordements, le maire a annoncé, vendredi, l'instauration d'un couvre-feu. Suivez la situation dans notre direct.

Couvre-feu à Minneapolis dans la nuit de vendredi à samedi. Le maire l'a décrété vendredi, après trois nuits d'affrontements. A partir de vendredi 20 heures (1 heure du matin GMT, soit 3 heures du matin, heure de Paris) jusqu'à 6 heures le lendemain matin (soit 13 heures à Paris), les rues de la ville devront être désertées, à l'exception des forces de l'ordre, des pompiers et du personnel médical.

Donald Trump dit avoir parlé avec la famille de George Floyd. C'est ce qu'il a déclaré, vendredi. "Je comprends la douleur", a déclaré le président américain depuis la Maison Blanche. "La famille de George a droit à la justice", a-t-il ajouté. "Les habitants du Minnesota ont droit à la sécurité", a poursuivi le dirigeant américain, évoquant les trois nuits d'affrontements à Minneapolis.

Le policier mis en cause arrêté et inculpé d'homicide involontaire. "L'ancien officier de police de Minneapolis Derek Chauvin a été inculpé par le bureau du procureur du comté de Hennepin de meurtre (au 3e degré) et d'homicide involontaire", a déclaré Mike Freeman. Peu avant, le département de la Sécurité civile du Minnesota avait annoncé l'arrestation de Derek Chauvin.

Quatre agents limogés. Les policiers impliqués dans l'arrestation violente de George Floyd ont été limogés mardi. Ils avaient été laissés en liberté alors qu'une enquête a été ouverte par le FBI, la police fédérale aux Etats-Unis. "Nous coopérerons totalement à l'enquête", a assuré Medaria Arradondo, le chef de la police de Minneapolis. Les caméras portées par les policiers, qui étaient allumées, pourraient clarifier les circonstances de l'interpellation. Outre Derek Chauvin, les trois autres policiers ont également été arrêtés et risquent d'être inculpés dans cette affaire.

Le maire de Minneapolis réclamait l'arrestation du policier mis en cause. Jusqu'à cette arrestation, aucune inculpation n'avait encore eu lieu, alimentant la colère et les frustrations de la population. Le maire de Minneapolis, Jacob Frey, s'est demandé "pourquoi l'homme qui a tué George Floyd [n'était] pas en prison".

 

AFP)
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28 mai 2020 4 28 /05 /mai /2020 11:30

Le 13 mai 2020
Meurtres et mensonges d’État : la police française a tué au moins 12 personnes durant le confinement

Durant ces 2 mois de confinement, si un certain nombre de violences policières ont pu être dénoncées grâce aux images et aux révoltes dans les quartiers populaires et mises en lumière dans les médias, les morts liées aux interventions de la police sont restées dans l’angle mort.

Malgré un article publié le 20 avril sur cette situation, largement relayé et suivi de tribune, aucun média national n’a titré sur ces morts.

À la fin de ce confinement, ce sont 12 personnes qui sont mortes à cause de la police.

À ce rythme, personne ne peut continuer à parler de bavures isolées.

Ils s’agit de meurtres systémiques validés par l’État français.

Le macabre bilan

- 5 personnes mortes dans un commissariat
- 3 personnes mortes suite à des tirs à balles réelles
- 2 personnes mortes suite à une poursuite routière
- 2 personnes mortes en sautant dans le vide

Lire la suite :
https://rebellyon.info/Meurtres-et-mensonges-d-Etat-la-police-22286

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28 mai 2020 4 28 /05 /mai /2020 08:34

Bulletin numéro 190 du 10 mai 2020, du réseau Résistons Ensemble.

« Le peuple aide le peuple » graffiti à Marseille Résistons Ensemble no 190 du 10 mai 2020

C’est le chaos. Face au virus ce pouvoir de bras cassés criminels est incapable d’assurer ses devoirs les plus élémentaires.

En plus du désastre sanitaire, une nouvelle vague de chômage et de malnutrition déferle. La seule activité étatique qui émerge c’est la répression, le contrôle et le fichage de la population laborieuse.

Le régime de la « double peine » (voir RE 189) qui frappait déjà les quartiers populaires s’étend à tout le pays.

L’État se croyait tout permis.

Les dernières batailles contre la loi travail, le mouvement de Gilets Jaunes, la grève contre la réforme des retraites n’ont pas été victorieuses, néanmoins cela a laissé des appuis et une certitude : si on laisse la direction entre les mains de ces gens-là, ils vont tous nous crever.

Sur ce terreau riche des expériences politiques, poussent des collectifs, des réseaux de solidarité inédits et autonomes : fabrication de masques, de blouses pour les hôpitaux, aide aux devoirs, collectes de nourriture, de médicaments, manifs de casseroles, banderoles de solidarité aux fenêtres, manifs de premier mai pourtant interdite, grèves des loyers...

C’est local, basé sur la confiance et dans cette résistance populaire, jeune et vieux, immigrés, militants, sans papiers, mères de familles, chômeurs arrivent à se retrouver.

Face aux violences et crimes policiers dus aux « opérations de respect du confinement », les plus jeunes ont riposté dans les quartiers populaires.

Suite à l’agression d’un jeune homme par la BAC à Villeneuve-la-garenne, des syndicats et organisations ont refusé de mettre dos à dos la police et les jeunes et appellent à constituer une chaîne humaine le 11 mai au départ de l’Ile Saint Denis où a eu lieu une autre agression filmée.

Allant plus loin, des groupes des GJ et autres soutiens légitiment, dans une tribune, le droit des quartiers à répondre par la violence aux violences policières.

Souvenons-nous, à la fin des années 60, le Black Panther Party for Self Defense, une organisation révolutionnaire de Noirs américains, entendait contrôler la police armes à la main, et, en même temps, organisait des petits déjeuners pour les enfants des quartiers et travaillaient étroitement avec les autres révoltés sociaux, comme des étudiants blancs d’extrême gauche et des groupes de latinos ou d’indiens américains.

Les résistances actuelles tendent vers les mêmes buts, ici et là des formes organisées apparaissent, comme les Brigades de solidarité populaire ou comme l’appel « Bas les masques ! « pour un mouvement populaire » lancé par des personnels de la santé en lutte (www.baslesmasques.co).

L’État macroniste se prépare à l’éventualité d’une révolte populaire, la preuve ?

Cette fiche par du ministère de l’éducation nationale à l’occasion de la réouverture de écoles qui enjoint les équipes éducatives de repérer « les replis communautaristes portant atteinte au pacte républicain » et « toutes les manifestations de séparatisme » passant notamment par la « critique des discours d’autorité », afin d’« effectuer des signalements » des élèves concernés.

Le philosophe allemand Friedrich Nietzsche affirmait que c’est du chaos que naîtra une « étoile dansante ».

Dans le chaos créé sur le dos du Coronavirus par Macron et sa troupe, la promesse d’une étoile dansante, d’une autre société digne et libre est bien là.

Au sommaire

- « Le peuple aide le peuple » graffiti à Marseille
- Le fiasco français face à l’épidémie
- L’abandon des plus pauvres et des plus fragiles
- L’état d’urgence sanitaire contre les droits des travailleurs
- La police travaille

Lire l’intégralité et télécharger ce bulletin mis en page au format pdf.
http://resistons.lautre.net/spip.php?article60
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28 mai 2020 4 28 /05 /mai /2020 06:10

le 24 mai 2020

Quelques jours seulement après le décès de Sabri Choubi – qui a perdu la vie au volant de sa motocross dans des circonstances encore floues - plus d’un millier de personnes ont arpenté les rues d’Argenteuil (95) au cours d’une marche blanche lui rendant hommage, ce jeudi 21 mai.

Organisée par ses proches et sa famille, cette marche a été dynamisée par les jeunes d’Argenteuil qui n’entendent pas baisser les bras pour obtenir Justice.

Lire la suite :
https://www.lameute.info/posts/une-jeunesse-au-front-pour-sabri-choubi

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28 mai 2020 4 28 /05 /mai /2020 04:23

Le 27 mai 2020

La mort de ce quadragénaire au cours d'une opération de police le 25 mai indigne la communauté Afro-Américaine des États-Unis.

ÉTATS-UNIS - Colère et indignation dans les rues de Minneapolis.

Des milliers d’habitants se sont rassemblés mardi 26 mai sur la “Chicago Avenue”, lieu où George Floyd a perdu la vie durant une opération de police la veille.

Ce quadragénaire a été appréhendé par les forces de l’ordre pour des délits mineurs.

La scène, filmée par une passante sur Facebook Live, montre un homme (non armé) plaqué au sol sur le ventre par un policier qui l’immobilise avec un genou sur le cou.

George Floyd se plaint pendant de longues minutes de ne pas pouvoir respirer et d’avoir mal. Il décédera quelques minutes plus tard à l’hôpital.

La vidéo de cette arrestation musclée a suscité la colère des Afro-Américains qui rappelle pour beaucoup la mort tragique d’Eric Garner en 2014.

Ce fait divers avait déclenché un mouvement de protestation et d’émeutes dans le pays.

À Minneapolis, des milliers d’anonymes ont manifesté pour demander justice.

Dans le cortège, on pouvait lire sur les affiches “Je ne peux plus respirer”, “Justice pour Floyd” ou encore “arrêtez de tuer des Noirs”. 

Le limogeage express des quatre policiers impliqués dans cette affaire n’a pas calmé la colère de la communauté noire américaine.

Dans la soirée, des affrontements ont éclaté à Minneapolis entre les manifestants et les forces de l’ordre qui ont répliqué en faisant usage de gaz lacrymogène et de grenades assourdissantes.

Un poste de police a été dégradé et des voitures endommagées, comme vous pouvez le voir ci-dessous.
https://twitter.com/BLongStPaul/status/1265443691671388160

Ailleurs dans le pays d’autres rassemblements ont été organisés mardi 26 mai comme à Chicago.

Mercredi 27 mai, Donald Trump a lui-même pris la parole sur le sujet, affirmant “qu’à sa demande”, le FBI et le département américain de justice s’était saisi de l’affaire.

“Mes pensées vont à la famille et aux amis de George. Justice sera rendue”.

Source :
https://www.huffingtonpost.fr/entry/apres-la-mort-de-george-floyd-manifestations-et-affrontements-a-minneapolis_fr_5ece079bc5b6d40c1d559376

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18 mai 2020 1 18 /05 /mai /2020 13:28

Le 15 mai 2020

Un jeune homme est décédé dimanche 17 mai au matin après un accident de moto à Argenteuil (Val-d’Oise), alors qu’une voiture de la BAC était à proximité. Une enquête a été ouverte par le parquet de Pontoise.

Dimanche 17 mai au matin, selon le Parisien, Sabri, un jeune homme de 18 ans est décédé à l’hôpital après un accident à moto la nuit précédente, dans le quartier du Val-d’Argent Nord, à Argenteuil (Val-d’Oise).

Une enquête a été ouverte par le parquet de Pontoise afin de déterminer les circonstances de sa mort, alors même que certains habitants mettent en cause une équipe de la Brigade anticriminalité (BAC) qui circulait dans le quartier au moment du drame.

Dans la nuit de dimanche, dans la foulée de cet accident, des tensions ont éclaté entre une trentaine de jeunes personnes et les forces de l’ordre dans ce même quartier, avec notamment des tirs de mortiers et des feux de la part des premiers.

Les seconds, eux, ont répondu par des tirs de gaz lacrymogène. Vers minuit, le calme était de retour.

Lire la suite :
https://www.lesinrocks.com/2020/05/18/actualite/societe/argenteuil-une-enquete-ouverte-apres-le-deces-dun-jeune-homme-a-moto/

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23 avril 2020 4 23 /04 /avril /2020 10:35

Depuis Rouen dans la rue, le 18 avril 2020

Le confinement a entrainé avec lui des situations répressives inédites, ubuesques et absurdes, illégales et anticonstitutionnelles selon de nombreux avocats pénalistes. Nous nous sommes entretenus avec une avocate pénaliste, Chloe Chalot, pour faire le point sur toutes ces questions.

Une femme a été verbalisée devant l’EHPAD de son mari alors qu’elle lui parlait à la fenêtre, ailleurs ce sont des SDF et à Rouen il a été reproché à une mère de sortir acheter des couches quand elle aurait pu utiliser un torchon selon les policiers. Comment expliquer les absurdités des verbalisations pour violation du confinement ? Quelle est la marge de manœuvre du policier dans l’interprétation du texte ?

Chloe Chalot : La marge de manœuvre des forces de l’ordre est énorme s’agissant de cette infraction et c’est bien tout le problème. Le texte de loi prévoit les exceptions autorisant des déplacements ponctuels hors de chez soi (les fameuses cases à cocher sur l’attestation de déplacement éditée par le gouvernement).

Ces exceptions sont toutefois décrites en des termes très généraux qui peuvent représenter un nombre infini de situations qui ne sont pas listées précisément par la loi.

Qu’est-ce qu’un achat de première nécessité ? Qu’est-ce qu’un motif familial impérieux ? Pourquoi acheter des couches pour son enfant ne serait pas un achat de première nécessité ? Pourquoi se rendre au chevet de son père mourant ne serait pas un motif familial impérieux ?

Comme rien n’est vraiment défini, ce sont les policiers et gendarmes qui décident ce qui est autorisé et ce qui ne l’est pas lors des contrôles et qui, de facto, se retrouvent à faire la loi.

Or, ils doivent normalement uniquement faire appliquer la loi, pas la créer de toute pièces, et selon des critères qui défient parfois toute logique.

Ainsi, c’est le texte de loi lui-même qui permet les abus et leur ouvre la porte, en donnant toute latitude aux forces de l’ordre pour déterminer qui est légitime à se trouver dans la rue et qui ne l’est pas.

Au-delà de la question de l’interprétation par les forces de l’ordre des motifs de sortie, des témoignages rapportent qu’elles ajoutent parfois des conditions non prévues par la loi, comme le fait de remplir son attestation au stylo et non au crayon papier ou de faire ses courses dans un délai d’une heure.

Il faut strictement s’y opposer, ces conditions ne sont pas légales.

Que risquerait une personne sortant de chez elle sans attestation ?

 Chloe Chalot :Toute personne méconnaissant “ l’obligation de se munir du document justifiant d’un déplacement autorisé ”, c’est à dire étant dans l’espace public sans aucun justificatif, est susceptible de se voir sanctionnée d’une amende de 135 € à la première verbalisation et de 200 € à la seconde.

Néanmoins, c’est ubuesque et difficile à entendre pour la juriste que je suis que la seule rédaction d’une attestation à soi-même suffise à être en règle aux yeux de la loi.

Quelle est la différence entre déclarer oralement au policier « je vais au supermarché » et l’écrire à l’avance sur un bout de papier ?

Il est parfaitement absurde que la première personne risque une contravention et que la seconde soit parfaitement en règle, alors que leurs situations sont factuellement identiques et que se signer un papier n’a jamais constitué une preuve régulière en droit français.

Grande nouveauté, la répétition du “non-respect répété de l’interdiction de déplacement” devient un délit après plusieurs verbalisations. Plusieurs personnes ont d’ailleurs été incarcérées. Mais le tribunal correctionnel de Rennes a relaxé une personne poursuivie pour cette infraction et a suivi les arguments de l’avocat selon lequel ce délit serait illégal. Pourrait-on savoir pourquoi exactement ?

Chloe Chalot : Ce délit, adopté à la va-vite par le gouvernement pour accentuer l’autorité de l’ordre de confinement et réprimer avec vigueur ceux ne s’y conformant pas (concrètement, les renvoyer en comparution immédiate), pose un nombre incommensurable de problèmes juridiques.

Nous sommes un grand nombre de professionnels du droit à penser qu’il est inconstitutionnel en ce qu’il ne respecte pas plusieurs principes cardinaux.

La présomption d’innocence en particulier, puisqu’au moment où il est reproché à une personne d’être sortie une quatrième fois de chez elle sans motif légitime, les verbalisations précédentes ne sont pas devenues définitives.

En pratique, cela signifie qu’elles sont encore contestables, le délai pour exercer un recours et s’opposer aux amendes étant toujours en cours.

Puisqu’elles sont encore contestables, la personne verbalisée est présumée innocente ; on ne peut donc retenir contre elle les trois premières sorties sans motif, pourtant exigées pour constituer le délit.

Mon Confrère Raphaël Kempf a déposé une question prioritaire de constitutionnalité, contestant la conformité de ce délit à plusieurs grands principes à valeur constitutionnelle (tous les détails sur les arguments juridiques exposés dans une interview sur le site Lundi matin.

Depuis, plusieurs autres recours identiques ont été déposés devant d’autres tribunaux correctionnels qui ont également décidé que la question était sérieuse et l’ont transmise à la Cour de Cassation. Nous sommes actuellement en attente des suites.

Une autre difficulté juridique, confirmé par le jugement de relaxe du tribunal correctionnel de Rennes, résulte de l’inscription des contraventions dans un fichier qui n’est pas prévu à cette fin mais pour recueillir les infractions au code de la route !

Le fichier a ainsi été complètement détourné de son usage légal.

En urgence, le gouvernement a voulu rectifier le tir et a prévu par arrêté du 16 avril que les verbalisations pour non-respect du confinement pourraient désormais y être inscrites.

Néanmoins, les verbalisations antérieures inscrites dans ce fichier sont à mon sens illégales.

Dernière remarque, il est parfaitement absurde que le gouvernement ait souhaité que ce délit soit puni d’une peine d’emprisonnement à l’heure où il est urgent de vider les prisons françaises, véritables foyers de contamination en puissance au vu des taux de surpopulation carcérale, des conditions d’incarcération et d’accès au soin.

Quels sont les recours dont disposent les personnes qui voudraient contester une amende ?

Comme pour les contraventions de stationnement ou de participation à une manifestation interdite, il faut attendre de recevoir par voie postale l’avis d’amende et suivre la procédure de contestation indiquée au verso, sans régler l’amende.

Le règlement empêche toute contestation ultérieure, il ne faut donc surtout pas la payer.

La contestation peut se faire personnellement ou par l’intermédiaire de l’avocat de son choix. J’encourage vivement les personnes verbalisées de façon abusive à contester les amendes reçues.

Source :
https://rouendanslarue.net/absurdites-des-verbalisations-pouvoir-du-policier-valeur-de-lautorisation-papier-illegalite-du-delit-que-faire-en-cas-damende-entretien-avec-lavocate-chloe-chalot/

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23 avril 2020 4 23 /04 /avril /2020 09:24

Le 20 avril 2020

Depuis dimanche, plusieurs quartiers populaires se sont embrasés, après qu'un homme ait été grièvement blessé par la police à Villeneuve-La-Garenne samedi. Une étincelle qui révèle qu'avec le confinement répressif et l'Etat d'urgence sanitaire, le gouvernement fait payer cher la crise aux habitants des quartiers populaires.

« Quand ça va repartir comme en 2005, il ne faudra pas s’étonner. » Ces mots sont ceux du rappeur Dosseh, prononcés après qu’un homme en moto ait été gravement blessé à la jambe par la police samedi à Villeneuve-la-Garenne.

Comme une prophétie, depuis dimanche soir plusieurs quartiers populaires se sont embrasés.

D’abord à Villeneuve-la-Garenne, où la colère s’est exprimée par une nuit de révolte.

Le Bondy Blog rapporte ainsi : « pendant deux heures, les jeunes des quartiers de la ville ont défié les forces de l’ordre à coups de mortiers et de poubelles incendiées. »

Mais aussi dans d’autres villes de banlieue parisienne à Fontenay-sous-Bois, Saint-Ouen, Aulnay-sous-Bois, Villepinte, ou encore Neuilly-sur-Marne, et dans d’autres cités de France comme à La Reynerie à Toulouse, Amiens Nord, ou à Lormont près de Bordeaux, des jeunes ont bravé le confinement pour protester contre les violences policières.

La réponse de l’Etat, classique, a consisté en déploiement spectaculaire de forces de police, sans hésiter à réprimer y compris les journalistes comme l’a montré l’interpellation de Taha Bouhafs dans la soirée.

En effet, depuis que l’épidémie de coronavirus est arrivée dans l’hexagone, la gestion de la crise par le gouvernement se résume à des mesures répressives et antisociales avec la mise en place de l’Etat d’urgence sanitaire le 23 mars dernier.

L’impréparation et la stratégie catastrophique du gouvernement, responsable de la casse du système de santé public et de la recherche, l’a mené à imposer un confinement brutal et répressif, à défaut d’être capable d’une stratégie sanitaire à la hauteur de la pandémie mondiale.

Dans le sillage du racisme d’Etat et des politiques répressives mises en place contre les habitants des quartiers populaires en bonne partie issus de l’immigration post-coloniale, la gestion policière de la crise sanitaire exacerbe donc l’exclusion sociale et la misère dans ces quartiers déjà touchés par les inégalités, tandis que la police a les mains libres, plus que jamais.

« Si on remplit le frigo, on chope le corona »

Dans les quartiers populaires, le confinement imposé brutalement par le gouvernement s’est traduit par une perte de revenus important pour beaucoup de familles qui reposaient sur un salaire précaire, notamment dans les secteurs des services ou de la restauration touchés par la crise.

Comme Fatoumata, habitante d’une cité HLM dans l’Essone (91), sans-papiers d’origine ivoirienne et femme de ménage dans les hôtels, qui a perdu son emploi au mois de mars avec la fermeture des établissements touristiques.

Effrayée par la présence policière renforcée à l’idée de subir un contrôle d’identité, « elle n’est pas sortie de chez elle depuis le début du confinement » et dépend avec sa fille de l’aide alimentaire d’une association de quartier rapporte Le Monde dans une enquête réalisée sur l’insécurité alimentaire dans les quartiers populaires depuis le début de la crise sanitaire.

En effet, de nombreuses familles survivent aujourd’hui grâce à l’aide d’associations caritatives et de collectifs de quartiers.

A Clichy-sous-Bois, encore selon Le Monde, l’augmentation du nombre de personnes se présentant lors des distributions alimentaires organisée par le collectif Aclefeu et le centre social Toucouleurs, est édifiant : « 190 personnes se sont présentées la première fois, 490 la deuxième, puis 750. »

Toujours en Seine-Saint-Denis, département le plus pauvre de France métropolitaine, le service social de l’université Paris VIII à Saint-Denis a été sollicité par pas moins de 1.000 étudiants en demande d’aide alimentaire.

Et pour ceux qui doivent continuer à travailler, ces « petites mains invisibles » qui continuent à faire tourner la société en plein confinement comme les infirmières ou les caissières des supermarchés, la situation n’est pas meilleure.

Stéphane Lafeuille, éboueur à Champigny-sur-Marne témoigne à la journaliste du Monde : « Avec mes collègues intérimaires, on vit dans la grande précarité. Si on remplit le frigo, on chope le corona. »

En effet, comme beaucoup, ce quarantenaire payé au SMIC travaille avec des contrats journaliers et ne peut donc même pas exercer son droit de retrait pour exiger des protections sanitaires efficaces à son employeur : « Aujourd’hui encore, on fait nos tournées avec des petits gants en plastique, alors que les poubelles des particuliers débordent (…) L’angoisse est permanente, si j’attrape le virus, je n’ai rien, aucun filet de sécurité. »

« Marché rouge » et répression policière

A Marseille, le Macdonald de Saint-Barthélemy a été réquisitionné par les travailleurs et habitants des quartiers Nord pour organiser les distributions alimentaires et stocker la nourriture dans les chambres froides – contre l’avis de la direction de MacDonald’s France.

En effet, dans la cité phocéenne, de nombreux collectifs se sont organisés pour venir en aide aux populations les plus précaires : migrants, SDF, familles sans revenus, travailleurs pauvres, Nair Abdallah, membre du collectif Maison-Blanche, témoignait le 9 avril pour Révolution Permanente : « Les familles commencent à nous dire qu’elles ne mangent plus rien, par exemple une mère de famille nous a expliqué qu’elle ne mangeait que de la soupe à l’oignon avec ses trois enfants depuis plus de trois jours. »

Mais le 10 avril, lors d’une distribution organisée par le collectif El Manba dans le 1er arrondissement de Marseille, la police est intervenue et a verbalisé cinq militants, accusés de ne pas respecter le confinement et les gestes barrières, avant de laisser le « marché rouge » reprendre.

Le collectif a répondu dans un communiqué : « Cela ne nous amuse pas de risquer d’enfreindre des mesures de sécurité sanitaire, mesures que nous ne remettons pas en question. Cependant il y a une urgence à organiser la solidarité envers les personnes les plus touchées par cette crise ; et nous savons que là-dessus, nous n’avons rien à attendre de l’Etat, puisque confinement ou pas, il maltraite au quotidien ces personnes. »

Mettant en lien cette situation avec la répression et le racisme d’Etat qui s’abattent habituellement dans les quartiers populaires, exacerbée en période confinement, les militants du collectif poursuivent dans leur communiqué : « Le nombre de contrôles au faciès des personnes racisées explose, et des exilé.e.s à la rue nous racontent que les contrôles musclés, tabassages, gazages et poursuites en voiture sont plus que jamais quotidiens. Quand les rues sont vidées de témoins potentiels, toute place est laissée à l’impunité policière. »

En effet, cet acte n’est pas isolé. A Toulouse, le chroniqueur social indépendant Yves Faucou relate dans un article publié sur son blog le 9 avril qu’« un camion plein de nourriture de la Banque alimentaire dont la cargaison était destinée à au moins 800 personnes vivant dans des squats » a été arraisonné par la Préfecture de Police de Haute-Garonne.

Tandis que mercredi 8 avril, Mohamed Gabsi, 33 ans, sans domicile fixe en grande précarité, est mort après s’être fait interpellé pour non respect du confinement à Béziers. Le premier décès entre les mains de la police depuis le début du confinement.

Et si les habitants des quartiers populaires sont aujourd’hui en première ligne, il faut encore se rappeler qu’il y a encore à peine quelques mois, c’étaient les Gilets Jaunes sur les ronds-points, puis les grévistes de la RATP contre la réforme des retraites dans les dépôts de bus et les manifestations qui faisaient les frais de la répression policière.

« Théo et Adama te rappellent pourquoi Zied et Bouna couraient »

Confrontée quotidiennement à la misère, le confinement exacerbe l’exclusion pour les jeunes des quartiers populaires.

La « continuité pédagogique » semble bien difficile pour tous les jeunes scolarisés, trop pauvre pour avoir le matériel informatique nécessaire et une connexion internet. Comme Sofia, lycéenne de Clichy-sous-Bois elle aussi interrogée par Louise Couvelaire dans Le Monde, qui n’a « pas d’ordinateur, pas d’imprimante, un seul téléphone pour quatre enfants » et pointe à la fois les « droits qu’elle n’a jamais eu » et les « les chances qu’elle n’aura jamais plus ».

Condamnés à rester en famille dans des logements exigus, parfois insalubres, le confinement s’avère être un calvaire pour tous ces jeunes, qui n’ont d’autre alternative que de croiser la police en sortant au pied des immeubles de ces grandes cités HLM. 

Sofian, 21 ans, se rendait à son travail. Livreur pour Amazon, forcé de travailler malgré la pandémie, sa vie ne valant apparemment pas plus que les profits de son entreprise, il sortait pour se rendre à son travail.

Il aperçoit des policiers au loin, et ayant oublié son attestation, il tente de partir rapidement.

La suite, une vidéo qui a viralisé sur les réseaux sociaux en témoigne, où l’on entend les cris de douleurs du jeune homme.

D’abord matraqué alors qu’il est immobilisé au sol, les policiers de la BAC l’emmènent sous le porche d’un bâtiment pour continuer à le tabasser à l’abri des regards.

Ce déferlement de violences policières se combine ainsi avec les attaques antisociales du gouvernement contre le monde du travail, et en premier lieu des précaires.

En ces temps de crise sanitaire et économique, les habitants des quartiers populaires jouent donc le rôle de variable d’ajustement structurelle sur le marché du travail pour les classes dominantes, « premiers embauchés et premiers licenciés » comme le résume le sociologue et militant des quartiers Saïd Bouamama dans son article « Immigration et lutte des classes ».

Cela implique pour le pouvoir en place de maintenir une pression permanente sur ces jeunes de banlieues souvent issus de l’immigration, par des intimidations policières régulières et en les excluant des emplois « stables ».

Mais tout ça ne serait rien si les habitants des quartiers populaires ne servaient pas enfin d’épouvantail au gouvernement, aux grands médias, et à l’extrême droite qui leur imputent « le non-respect du confinement » pour chercher à masquer la gestion catastrophique de la crise sanitaire, conséquence de l’absence de moyens dans les hôpitaux et la recherche due aux politiques néolibérales de casse du service public.

Pour toutes ces raisons, il faut s’opposer à « l’union nationale » prônée par Macron et le MEDEF, qui sert d’emballage à la politique répressive et raciste du gouvernement pour faire payer cher la crise aux travailleurs et aux habitants des quartiers populaires.

Pour unifier notre camp social, il est donc nécessaire que l’ensemble des organisations du mouvement ouvrier dénoncent en premier lieu cette surenchère sécuritaire, les crimes policiers et le racisme d’Etat qui s’abattent plus spécifiquement contre les habitants des quartiers populaires, et portent un programme qui exige l’embauche de tous les précaires en CDI, l’interdiction des licenciements, l’arrêt des expulsions et la réquisition des logements vides pour donner un toit à tous, le contrôle des prix des denrées alimentaires par la population et les travailleurs de la branche agroalimentaire face à la crise qui vient, ainsi qu’une stratégie sanitaire qui s’attaque réellement au virus plutôt qu’à la population avec la mise en place d’un dépistage massif pas seulement pour ceux qui ont des symptômes et des masques efficaces pour tous.

Wadii Adi

Source/Vidéos :
https://www.revolutionpermanente.fr/Nuits-de-revolte-dans-les-quartiers-Quand-ca-va-repartir-comme-en-2005-il-ne-faudra-pas-s-etonner

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23 avril 2020 4 23 /04 /avril /2020 07:43

Le 20 avril 2020

Le week-end dernier a été animé par des mouvements de révolte dans les quartiers populaires, suivis par de grands déploiements de forces de l’ordre en pleine période de confinement.

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9 avril 2020 4 09 /04 /avril /2020 17:24

Le 9 avril 2020

Un homme de 33 ans qui venait d'être interpellé par la police municipale de Béziers pour non-respect du couvre-feu en cette période de confinement est mort au commissariat dans la soirée du mercredi 8 avril.

C'est vers 22h30 ce mercredi soir qu’un homme de 33 ans a été amené au commissariat de Béziers, dans l'Hérault, par les policiers municipaux de la ville.

Celui-ci venait d'être interpellé pour non-respect du couvre-feu mis en place dans la commune par le maire Robert Ménard en cette période de confinement, rapporte Midi Libre.

L'homme dont l'arrestation a été "difficile", selon le Parquet, est décédé quelques instants plus tard dans les locaux du commissariat malgré les massages cardiaques tentés par les policiers et l'intervention des sapeurs-pompiers.

La victime était un toxicomane bien connu à Béziers et par la justice, selon nos confrères. Il avait déjà été interpellé avec difficulté par les policiers municipaux.

Le 5 avril dernier, il avait notamment été placé en garde à vue pour un vol à l’arraché. En tout, la victime a été condamnée à huit reprises depuis 2005.

Comportement très agressif et difficile de le menotter

Selon les déclarations des policiers, la victime aurait "refusé le contrôle, aurait adopté à leur encontre un comportement très agressif, justifiant selon eux de procéder à son interpellation".

Toujours selon les policiers, l'homme aurait alors "résisté fortement et longuement à l'interpellation" et il aurait été difficile de le menotter et "de le faire entrer à l'arrière de leur véhicule en le maintenant sur le ventre".

"Un policier municipal se serait alors assis sur les fesses de l'individu encore très excité dans le but de le maintenir jusqu'à sa conduite" au commissariat, selon le récit du procureur.

"Il se serait calmé au cours du bref transport, les trois policiers affirmant l’avoir entendu 'ronfler', leur laissant penser qu’il s’était endormi", a-t-il relaté.

Mais à leur arrivée dans la cour du commissariat, "l'individu interpellé était inconscient", et les gestes de secours prodigués par des policiers puis par les secours l'ont été "en vain".

Enquête pour "homicide involontaire" ouverte

Le sous-préfet de Béziers mais aussi le procureur de la République de Béziers se sont déplacés sur les lieux.

Ce dernier a ouvert une enquête pour "homicide involontaire" et ordonné une autopsie qui aura lieu vendredi dans la journée afin de déterminer la cause du décès.

Le décès du trentenaire a été constaté vers 23h30 par un médecin du SMUR, "après plus de trois quarts d'heure de tentative de réanimation dans les locaux du commissariat de police de Béziers", explique le procureur dans un communiqué envoyé ce jeudi.

Sans emploi, l'homme était né à Béziers. Il était père de trois jeunes enfants à la garde de leur mère, dont il était séparé.

Source :
https://www.ladepeche.fr/2020/04/09/beziers-interpelle-pour-non-respect-du-confinement-un-homme-meurt-au-commissariat,8839429.php

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19 mars 2020 4 19 /03 /mars /2020 20:48

Le 9 mars 2020

Philippe Ferrières est décédé, à 36 ans, lors de son interpellation le soir du 23 mai 2019. Le détail de la conclusion d’expertise de l’autopsie est accablant pour le policier qui a pratiqué une clé d’étranglement.

Les conclusions de l'autopsie que nous révélons sont accablantes pour Pierre A., le brigadier qui a pratiqué une clé d'étranglement sur Philippe Ferrières, décédé lors de son interpellation, le 23 mai dernier à Drancy.

Le document en date du 26 février jette une lumière crue sur les circonstances de la mort de ce père de famille de 36 ans, père d'un enfant de 7 ans.

Ses auteurs précisent notamment l'« aspect asphyxique des deux poumons », un « œdème cérébral avec suffisions (infiltration du sang dans les tissus) », une « lésion hémorragique récente au niveau de l'épiglotte (larynx) ainsi que des muscles latérolaryngés droits et gauches ».

Des relevés « compatibles avec une mort par syndrome asphyxique secondaire à une compression cervicale », confirment les légistes.

« Caractère tardif ou imparfait du placement en PLS »

Cette note vient appuyer le discours l'ex-femme du défunt, qui maintient depuis dix mois la version d'« un placage ventral, une clé trop musclée et trop longue, pratiquée alors que Philippe agonisait et qu' il avait pris de la cocaïne, ce que les fonctionnaires savaient ».

Elle dénonce également « la lenteur des trois policiers primo intervenants alors que Philippe agonisait au sol, les mains entravées ».

Et pour cause : à la lecture de ce document, on se demande si Philippe Ferrières n'était pas déjà mort lorsque les fonctionnaires ont pensé à réagir, au moins vingt minutes après l'avoir laissé à terre et entravé.

Les légistes précisent ne pas pouvoir savoir « si le placement immédiat en position latérale de sécurité — contesté par de nombreux témoins — aurait pu éviter l'asphyxie et le décès ».

« Le caractère tardif ou imparfait du placement en position latérale de sécurité » est noté, même si les spécialistes ne savent « dire s'il a pu occasionner ou aggraver les lésions constatées ».

A la question de savoir si « les signes de compression » asphyxiques et l'examen des tissus permettent d'apprécier la force déployée (par le policier) », les médecins n'apportent pas non plus de réponse.

« Des similitudes avec le cas de Cédric Chouviat »

Le rapport n'évoque d'ailleurs pas l'incidence de la cocaïne sur son décès mais constate que « le sujet ne présente pas de signe d'une maladie ».

Une donnée importante : peu de temps après les faits, le parquet avait communiqué que la drogue consommée par la victime aurait pu être « à l'origine d'une intoxication aiguë ».

Carenne et son ex-mari Philippe Ferrières.DR

« Dans cette affaire, il y a beaucoup de similitudes avec le cas de Cédric Chouviat », plaide Me Arié Alimi, sollicité par l'ancienne femme de Philippe Ferrières.

L'avocat est aussi conseil de la famille de ce livreur à scooter victime d'un accident cardiaque après un contrôle de police le 5 janvier, à quai Branly (VIIe).

Violences et dégradations

Cette nuit du 23 mai, les conditions d'intervention sont complexes : c'est l'ex-femme de Philippe Ferrières qui avait appelé la police parce qu'il tente de s'introduire chez elle contre son gré, alcoolisé et sous cocaïne.

L'ex-femme raconte que les addictions de son conjoint avaient eu raison de leur couple.

Depuis décembre 2018, il avait l'interdiction de l'approcher, dans le cadre d'un contrôle judiciaire.

Il aurait dû être jugé le 29 mai au tribunal pour des violences et dégradations, après avoir défoncé la porte d'entrée de son ex, le 10 décembre 2018.

Les policiers écartés de Drancy

Dans la foulée de la mort de Philippe Ferrières, l'IGPN avait été saisie, puis une information judiciaire ouverte le 4 juin pour recherche des causes de la mort.

Contactée, la Préfecture de Police de Paris n'a pas souhaité commenter « une enquête en cours ».

Selon nos informations, les trois policiers primo intervenants, dont un brigadier, exercent toujours leur métier mais ne sont plus en poste à Drancy.

Interrogée au sujet des accusations d'habitants qui assurent que des policiers ont effacé des vidéos compromettantes, la préfecture de police nous avait indiqué que deux équipages de policiers avaient été entendus par l'IGPN.

L'enquête pour recherche des causes de la mort est toujours en cours.

Source :
http://www.leparisien.fr/amp/seine-saint-denis-93/mort-lors-d-une-interpellation-a-drancy-la-these-du-syndrome-asphyxique-confirmee-09-03-2020-8275740.php

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19 mars 2020 4 19 /03 /mars /2020 19:04

Le 10 mars 2020

Les vidéos sont géolocalisées et "conservées sur un serveur" et pourront être transmises à la justice.

L’application intitulée "Urgence violences policières" est pour l’instant disponible sur Android et devrait prochainement l’être sur iOS.

Des familles de victimes de "violences policières" lancent ce mardi une application pour filmer les interventions des forces de l’ordre avec pour objectif de récolter des "preuves" en cas de manquements, ont-elles indiqué.

Appelée "Urgence violences policières", l’application permet de filmer en direct les interventions des forces de l’ordre et d’envoyer les images à l’association de familles, selon l’une de ses membres, Amal Bentounsi.

Les vidéos sont géolocalisées et "conservées sur un serveur" et pourront être transmises à la justice, ajoute la militante.

Faire office de "preuves"

Dans ce genre d’affaires, les vidéos jouent un rôle majeur et peuvent faire office de "preuves", assure-t-elle. Quand il n’y a pas d’éléments matériels, comme une vidéo, c’est "très difficile de poursuivre en justice", ajoute-t-elle.

L’application est pour l’instant disponible sur Android et devrait prochainement l’être sur iOS.

L’association doit la présenter au public dans plusieurs villes de banlieue parisienne, dont Villiers-le-Bel (Val-d’Oise) ou Mantes-la-Jolie (Yvelines), cette semaine.

À l’origine de l’application : l’Observatoire national des pratiques et des violences policières (ONVP) qui regroupe plusieurs familles de victimes de "violences policières" dont Amal Bentounsi.

Son frère, Amine, a été tué d’une balle dans le dos par un policier en 2012 en Seine-Saint-Denis.

En 2017, le policier a été condamné en appel à cinq ans de prison avec sursis, le tribunal estimant qu’il n’avait pas agi en état de légitime défense.

Source :
https://www.sudouest.fr/2020/03/10/violences-policieres-des-familles-de-victimes-lancent-une-application-pour-filmer-la-police-7304571-10407.php

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9 mars 2020 1 09 /03 /mars /2020 16:58

14 mars 2020 - Journée internationale de lutte contre les violences policières

Collectifs de familles, collectifs de victimes, quartiers populaires, syndicalistes, militants, gilets jaunes, tous ensemble pour manifester notre rage contre les violences policières, contre les violences judiciaires de leurs dénis de justice, contre leurs injures médiatiques.

Pour nos tué.es, nos mutilé.es, nos blessé.es, nos humilié.es

Lire l'appel :
https://paris.demosphere.net/rv/76687

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Guides juridiques - C.L.A.P33
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Nous n'oublierons pas
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Violences Policières

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L'impact disproportionné
de l'état d'urgence

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