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3 juin 2019 1 03 /06 /juin /2019 10:09

Le 31 mai 2019

Dans une interview exclusive au Parisien – Aujourd’hui en France, le procureur de la République de Paris, Rémy Heitz, dresse le bilan judiciaire des six mois de mobilisation des Gilets jaunes. Concernant les Gilets jaunes blessés :  « Des policiers seront renvoyés en correctionnelle »

La police n’a que peu appréciée d’être “livrée en pâture” pour avoir appliqué les ordres de leur hiérarchie.
Le syndicat France Police – Policiers en colère pointe les “donneurs d’ordres”

“Aujourd’hui, le régime politique est sauvé. La Macronie n’a plus besoin de ses larbins pour se protéger du peuple en colère. On peut donc livrer en pâture aux chiens quelques soldats pour faire oublier ce qui s’est passé et pourquoi ça s’est passé”

Dans un communiqué lapidaire, le syndicat France Police – Policiers en colère a attaqué frontalement l’Exécutif suite aux déclarations du procureur de la République de Paris.

“Pendant que nos collègues vont passer au trapèze, les donneurs d’ordres, eux, ne sont toujours pas inquiétés par la justice et coulent des jours heureux sous les ors des palais de la République."

"Macron, Philippe, Castaner et Nunez sont les cerveaux et les donneurs d’ordres de la terrible répression mise en place dès le 17 novembre pour écraser le mouvement des Gilets jaunes et éviter ainsi d’apporter une réponse politique à la crise."

"Alors que les syndicats de police Alliance, Unité SGP Police FO et Unsa-police appelaient à toujours plus de répression, France Police – Policiers en colère a été le seul syndicat de police à dénoncer la stratégie du maintien de l’ordre, pressentant le risque juridique pour nos collègues.”

Des policiers qui avaient déjà tiré la sonnette d’alarme

Le syndicat France Police – Policiers en colère avait déjà remis en cause les “donneurs d’ordres”, et ce, à de très nombreuses reprises, dénonçant également la répression inédite à l’encontre des Gilets Jaunes. Les membres du syndicat n’hésite d’ailleurs pas à reprendre le fameux “On ne lache rien” des Gilets Jaunes dans leur communiqué afin de rappeler de quel côté eux se placent.

"Le syndicat France Police – Policiers en colère a été souvent critiqué en interne pour ses positions durant la crise des Gilets jaunes. Les faits aujourd’hui nous donnent malheureusement raison. Pour avoir appliqué les ordres, nos collègues vont se faire lyncher, non pas sur l’autel de la raison d’Etat, mais bien immoler sur le bûcher des intérêts politiques particuliers de quelques-uns."

"Notre organisation syndicale étudie toutes les voies de recours légales pour faire traduire les véritables responsables de ce fiasco démocratique, qui dure maintenant depuis plus de six mois, devant les autorités judiciaires compétentes."

"Dès lors qu’un policier sera condamné, il faut que ceux qui ont encouragé ces violences présumées soient également poursuivis, jugés et condamnés. Nous ne lâcherons rien."

"Force et honneur."

Le syndicat VIGI va plus loin !

Le syndicat VIGI qui, lui aussi, a souvent dénoncé les ordres donnés aux policiers sur le terrain, va plus loin et n’hésite pas à quelques menaces à peine voilées contre le Président de la République.

Dans un tweet, le syndicat rappel que si le président veut être plus proche du peuple, ils pourront toujours obéir au fameux “qu’ils viennent me chercher” lancé par le Président de la République, et ainsi laissé passer les manifestants…

"Le syndicat VIGI réagit lui aussi aux déclarations du procureur de la République de Paris dans un communiqué, n’hésitant pas a remettre en cause l’impartialité du Procureur de Paris."

"La France a été classée par l’ONU entre le Mozambique et le Venezuela dans sa gestion du maintien de l’ordre durant le mouvement des Gilets Jaunes."

"La France a également été condamnée par la Cour Européenne des Droits de l’Homme le 23 mai 2019, pour l’opacité de sa Justice concernant les enquêtes visant la police qui ne sont ni rapides, ni effectives, ni impartiales."

"Aujourd’hui le Procureur de Paris, Monsieur Remu HEITZ, qui a été choisi personnellement par le Président de la République Emmanuel MACRON, déclare dans une interview au Parisien, que des « policiers seront envoyés en correctionnelle ». S’il faisait preuve d’autant de diligence dans l’affaire BENALLA-MACRON, on pourrait le croire impartial et non téléguidé une fois de plus par l’Elysée."

"D’ailleurs la porte-parole du gouvernement Madame Sibeth NDIAYE a confirmé que c’était une volonté politique sur LCI, en parlant d’un lien de confiance entre la population et la police. Oui cette même personne qui assume de mentir pour protéger le Président de la République."

"Les dérapages et les fautes professionnelles n’ont pas été sanctionnées directement, ce qui aurait permis d’abaisser les tensions et le niveau de violence. Pire le Ministre de l’Intérieur, Christophe CASTANER, a nié ces violences illégitimes, engendrant une escalade de la violence dont les policiers ont été les premières victimes, tout en encourageant les comportements non professionnels."

Le syndicat VIGI pointe du doigt les responsabilités du Ministre de l’Intérieur, de Didier Lallemand, Préfet de Police de Paris, et de Eric Morvan, Directeur Général de la Police Nationale.

"Nous invitons nos collègues à se rappeler qu’ils sont une police républicaine au service du peuple et non une milice au service du pouvoir. Le peuple n’abandonnera pas sa police, comme le montre encore les derniers sondages. Le gouvernement et la haute hiérarchie de la Police Nationale nous abandonnerons, en espérant qu’offrir notre tête en sacrifice leur permettra d’acheter la paix sociale, comme c’est déjà si souvent le cas dans certains quartiers."

"Après six mois sur le pont tous les weekends, au mépris de notre santé et d’une vie familiale équilibrée, nous invitons nos collègues à penser à eux. Il est temps de protéger notre santé et d’aller voir un médecin, pour éviter l’épuisement professionnel et des bavures dû à la fatigue."

"Nous invitons nos collègues à respecter les ordres du Président de la République Emmanuel MACRON, qui veut être en prise directe avec le Peuple :

 « On ne peut pas être chef par beau temps et vouloir se soustraire lorsque le temps est difficile. S’ils veulent un responsable, il est devant vous. Qu’ils viennent le chercher »

De quoi inquiéter le pouvoir Exécutif alors qu’il espère pouvoir enterrer le mouvement des Gilets Jaunes avant l’été.

Source :
https://webinfo-france.com/comme-un-vent-de-revolte-chez-les-policiers

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3 juin 2019 1 03 /06 /juin /2019 09:53

Le 1er juin 2019

Guy Mettan est député au Grand Conseil de Genève, le Parlement du canton genevois. Et il est parti en guerre contre les lanceurs de balles de défense (LBD).

Employées par les forces de l'ordre depuis les début de la mobilisation des "gilets jaunes", ces armes sont accusées d'avoir mutilé de nombreux manifestants. Dans une interview à la chaîne RT France, mercredi 29 mai, cet élu suisse a confirmé qu'il avait déposé une résolution demandant au Conseil fédéral d'agir en faveur d'une interdiction des exportations de LBD vers la France.

La France est le plus gros acheteur de LBD suisse

Car les LBD utilisés dans les rues françaises sont fabriqués par l'armurier helvète Brügger & Thomet, dont le siège social est implanté non loin de Berne, à Thoune. Et parmi les 25 pays qui importent des LBD de Suisse, la France est sur ces cinq dernières années le plus gros acheteur, comme le révèle le Conseil fédéral dans un avis rendu fin mars.

Mais "il existe une ordonnance fédérale sur l'exportation d'armes qui interdit de vendre des armes létales aux Etats en guerre d'une part et aux Etats qui les utiliseraient contre leur population civile d'autre part", relève Guy Mettan. Le député fait référence à l'ordonnance sur le matériel de guerre qui encadre depuis 1998 le commerce des armes de guerre dans son pays.

"On peut estimer que l'usage intempestif de ces lanceurs de balle de défense fait par les forces de l'ordre dans certaines manifestations de 'gilets jaunes' enfreint cette ordonnance fédérale."
Guy Mettandans une interview à RT France

Le Conseil fédéral indique que "les demandes d'exportation sont évaluées au cas par cas" et que cette "évaluation se fonde sur les critères de l'article 5" de l'ordonnance. C'est lui qui fixe les motifs pour lesquels "l'autorisation concernant les marchés passés avec l'étranger et la conclusion de contrats (...) n'est pas accordée".

Le commerce d'armes de guerre est donc exclu pour les entreprises suisses "si le pays de destination viole systématiquement et gravement les droits de l'homme". Ou "s'il y a de forts risques que, dans le pays de destination, le matériel de guerre à exporter soit utilisé contre la population civile".

Une arme considérée comme "matériel de guerre"

Au regard de la réglementation internationale comme nationale, le LBD est bien classé comme "matériel de guerre" relevant de la catégorie A2, au même titre que les autres "lanceurs" et "lance-projectiles" – le Défenseur des droits français n'a d'ailleurs pas manqué de le noter dans un rapport.

Le LBD est également considéré comme "matériel de guerre" par la loi fédérale helvète sur le matériel de guerre, pointe le Conseil fédéral suisse dans son avis.

Le LBD n'est en revanche pas désigné comme une "arme létale", contrairement à ce que sous-entend le député helvète. Le LBD est "une arme dite sublétale", "c'est-à-dire conçue pour que la cible ne soit pas tuée", indique l'avis du Conseil fédéral suisse. Côté français, le Défenseur des droits l'écrit aussi dans son rapport : le LBD est un "moyen de force intermédiaire", à l'instar des Taser et Flash-Ball.

Selon la définition retenue par les autorités françaises et reprise par le Défenseur des droits, ces "'armes non létales', 'sublétales', 'semi-létales' ou encore 'à létalité réduite' ont vocation à offrir une solution intermédiaire entre l'inefficacité d'une intervention physique au moyen de gestes techniques et le risque de tuer au moyen d'une arme à feu".

Mais ce critère de létalité n'entre pas en ligne de compte dans le débat suisse, car la loi fédérale sur le matériel de guerre "se borne à définir les armes indépendamment du risque spécifique de blessure qu'elles recèlent', souligne l'avis du Conseil fédéral.

Dans sa résolution mentionnée par le site Politis, Guy Mettan fait valoir que "la situation est aggravée par l'emploi par la France de munitions plus dangereuses et non conformes au mode d'emploi du fabricant suisse".

Sous le feu des critiques après les premières mutilations imputées aux tirs de LBD, l'armurier helvète avait en effet révélé que "les munitions utilisées en France n'ont pas été conçues, fabriquées ni livrées" par ses soins. Cité par L'Express, il affirmait même qu'"en cas d'utilisation de munitions des autres fabricants, il y a le risque que la précision baisse et le risque de blessure augmente considérablement".

Dans Capital, la police nationale, expliquant son choix, répliquait que les munitions suisses ne répondaient pas au cahier des charges français.

Une résolution avant tout "symbolique"

Une résolution adoptée à une écrasante majorité par les députés européens, mi-février, en pleine crise des "gilets jaunes", va dans le sens de Guy Mettan. Sans jamais mentionner la France, le Parlement européen y "condamne le recours à des interventions violentes et disproportionnées par les autorités publiques lors de protestations et de manifestations pacifiques".

Une première version du texte critiquait même explicitement "le recours à certains types d'armes à létalité réduite par les forces de police contre des manifestants pacifiques. Et demandait "l'interdiction du recours à certains types d'armes et dispositifs à létalité réduite", dont le LBD 40.

Les conclusions d'un groupe d'experts des droits de l'homme des Nations unies, accablaient, elles, clairement la France, à la mi-février. Ceux-ci dénonçaient de "sévères restrictions à la liberté de manifester" et accusaient notamment Paris d'un "usage disproportionné d'armes dites 'non-létales'", dont les LBD.

Guy Mettan reconnaît toutefois que son "action" est avant tout "symoblique" et fait observer qu'"une résolution n'a pas la même force qu'une loi". Il remarque en outre que "la procédure fait que le traitement de cette résolution va prendre du temps". Il l'évalue à 6 voire 18 mois. La régulation des ventes de matériel de guerre fait débat en Suisse, constate Le Temps. Le Conseil national, la chambre basse, voulait transférer ce pouvoir d'autorisation d'exportations d'armes au Parlement, mais mi-mars le Conseil des Etats, la chambre haute, s'y est opposé.

Source :
https://www.francetvinfo.fr/economie/transports/gilets-jaunes/gilets-jaunes-la-suisse-peut-elle-interdire-les-exportations-de-lbd-vers-la-france-comme-le-souhaite-un-depute-helvete_3468795.html

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3 juin 2019 1 03 /06 /juin /2019 09:31

Le 3 juin 2019

Les mots sont particulièrement forts : "déni collectif", "impunité", "omerta". Car en voulant enquêter sur les violences qui se produisent en prison, l'OIP s'est rapidement heurté à un mur. "Ces données n'existent pas", précise laconiquement le rapport, pour justifier l'absence d'informations précises pourtant réclamées au ministère de la Justice. Personne n'y recense le nombre de plaintes contre des personnels pénitentiaires, ni les poursuites engagées, encore moins les condamnations.

En revanche, il reste les témoignages, similaires et assez nombreux. Le Défenseur des droits, par exemple, a traité pour la seule année 2018 "250 saisines mettant en cause des personnels de surveillance" (dont plus de 60 % pour des affaires de violences). L'OIP assure de son côté avoir reçu "près de 200 signalements en deux ans". D'où cette enquête pendant douze mois, qui recoupe notamment des témoignages, des entretiens, des suivis de dossiers.

Violences avec ou sans situation de crise

Elle pointe plusieurs phénomènes précis : "Des violences perpétrées par des détenus mais avec la complicité de personnels de surveillance", "des violences préméditées" voire parfois "de véritables expéditions punitives", et des "violences systémiques", plus rares, mais "rendues possibles par le silence, voire la complicité, de leurs supérieurs hiérarchiques". Mais le plus souvent, les violences recensées sont liées à un contexte de tension.

e rapport cite par exemple un cas à Réau, en décembre 2014 : "Un détenu demande à aller au sport. Le surveillant d’étage refuse et lui demande de réintégrer sa cellule. Mécontent, le détenu réclame de voir son chef : il est roué de coups par le surveillant. Alors qu’un certificat médical atteste de nombreux hématomes, plaies et ecchymoses sur le visage et de douleurs à l’épaule du détenu, le surveillant indique, dans un compte-rendu d’incident, qu’il a 'dû utiliser la force strictement nécessaire afin de maîtriser ce détenu'".

À partir des éléments recueillis, l'OIP a ainsi réalisé une "radiographie" de ces violences pénitentiaires. Le rapport de force, forcément déséquilibré, est la principale "source de dérives".

Un surveillant raconte ainsi :

"Vous connaissez la formule magique ? 'Nous avons utilisé la force strictement nécessaire.' Vous mettez tout dedans, c’est ça qui est magique. Mais le 'strictement nécessaire', c’est du pipeau."

Le recours à la force est souvent le résultat d'une escalade, "davantage en réaction à une situation de violence ou à une menace potentielle que par une nécessité de maintien de l’ordre".

L'Observatoire estime qu'il y a aussi des violences "préventives", utilisées "pour prévenir d’hypothétiques agressions – ou justifiées après coup par la menace supposée". Dans ce dernier cas, "sous couvert d'une intervention [...] on dira que c'est parce qu'il s'est débattu qu'il a fallu employer la force", raconte laconiquement un directeur de prison. "Et dans ces cas-là, _bon courage pour définir s'il y a eu usage proportionné ou excessif de la force_..."

"Les détenus pètent des câbles, disent qu'on ne le dénonce pas"

Mais bien plus inquiétant, le rapport recense aussi des violences "hors situation de crise, préméditées ou punitives". "Il n’est pas rare que ces violences soient déployées en guise de représailles, pour punir les détenus d’un comportement qui aurait déplu", détaille l'OIP. "Elles sont le fait d’une petite minorité de personnes qui, souvent, sont identifiées par leurs collègues – voire par leur hiérarchie – et connues pour leurs écarts de comportement." Parfois au grand désespoir des autres surveillants eux-mêmes.

L'OIP dévoile ainsi un courrier anonyme envoyé par des surveillants d'un établissement du sud-est de la France, dénonçant un collègue violent, qui "maltraite" ou "pousse à la faute" les détenus. _"_C’est une raclure qui nous met tous en danger. Des fois, les détenus pètent des câbles et veulent calmer leurs nerfs sur nous. Ils disent qu’on ne le dénonce pas, mais on n’en peut plus parce que la direction le protège […] Si vous ne faites rien, on va finir avec un mort. Je ne fais pas ce métier pour ça."

Et contrairement à la croyance populaire, ces violences ne visent pas toujours des "fortes têtes" ou des éléments violents et perturbateurs. Un personnel pénitentiaire témoigne : "En détention, c’est la loi du plus fort. On ne va pas s’attaquer au détenu qui est dangereux. On va plutôt essayer de concilier avec lui. Quand un détenu dont on n’a pas peur est agaçant, si on sait qu’il n’a pas de pouvoir, c’est beaucoup plus facile de lui nuire."

"Déresponsabilisation collective"

Pourquoi ces affaires dépassent-elles si rarement les murs des prisons, au point qu'on en entend rarement parler ? Le rapport identifie trois causes principales. D'abord le traitement de ces affaires par la justice, qui aboutit à une impunité presque systématique. "C’est vraiment un parcours du combattant, et le détenu a beaucoup à perdre", explique ainsi un directeur de prison. Les classements sans suite sont aussi très nombreux, dès le niveau du parquet. De plus, dès le départ, de nombreux détenus connaissent de toute façon très mal leurs droits et ignorent comment amener une affaire de violences devant les tribunaux.

Ensuite, il y a le silence de l'administration pénitentiaire. Personnels et direction sont souvent découragés par les conséquences que peuvent avoir une dénonciation ou un témoignage contre un collègue, notamment sur l'ambiance générale dans leur établissement (déjà particulièrement tendue).

Enfin, il y a l'impact limité qu'ont les organes de contrôle extérieurs, comme l'OIP et le Défenseur des droits. Limité en termes de droit (puisque leurs avis et signalements n'ont pas de valeur contraignante), mais aussi en termes d'impact dans nos esprits à tous. "Comme si, une fois encore, le sort réservé aux personnes détenues n’intéressait personne", regrette le rapport de l'OIP. "Comme si, également, leur statut de prisonniers les privait de la possibilité d’être perçus et reconnus comme des victimes."

Source :
https://www.franceinter.fr/justice/prisons-un-rapport-pointe-l-omerta-qui-entoure-les-violences-des-surveillants-sur-les-detenus

Complément d'info
Violences des gardiens de prison sur détenus : "Ils s'arrangent pour que ça ne se sache pas"
https://www.franceinter.fr/justice/violences-des-gardiens-de-prison-sur-detenus-ils-s-arrangent-pour-que-ca-ne-se-sache-pas

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16 mai 2019 4 16 /05 /mai /2019 11:32

Le 7 mai 2019

Selon les autorités, une partie des manifestants auraient « volé » le défilé du 1er mai à Paris. Depuis le cortège, et à écouter les témoignages, c’est un autre tableau qui se dessine.

Au niveau de la Pitié-Salpêtrière et sur le boulevard Saint-Marcel, des milliers de personnes de tous âges ont été contenues dans une immense nasse, progressivement refermée à coups de matraques et de lacrymogènes.

Une partie d’entre-elles ont dû se réfugier dans les halls d’immeubles pour éviter l’écrasement et la suffocation. Fidèles aux consignes données, les forces de l’ordre ont fait preuve d’une agressivité qui, loin de se limiter à ses adversaires déclarés, a brutalisé l’ensemble de la manifestation.

Mercredi 1er mai, il y a ce qui s’est passé dans l’enceinte de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, dont le détail est maintenant connu. E

t il y a ce qui s’est passé à l’extérieur, dans la gigantesque nasse de manifestants encerclés par la police et qui s’est prolongée pendant environ une heure, à l’intersection du boulevard de l’Hôpital et du boulevard Saint-Marcel, où Basta ! était présent.

La partie centrale de la manifestation, très dense, compacte sur toute la largeur, n’y a pas seulement été bloquée, puis copieusement arrosée de lacrymogènes au moment de ladite « intrusion » dans l’hôpital, vers 16h15.

Le cortège y a en fait, peu à peu, été littéralement disloqué à coups de matraques, de gaz, de grenades et de canon à eau.

Lire la suite :
https://www.bastamag.net/Tout-le-monde-voulait-echapper-aux-forces-de-l-ordre-comment-la-machine

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14 mai 2019 2 14 /05 /mai /2019 17:24

Le 14 mai 2019

La barre des 70 000 personnes incarcérées a été franchie il y a un an et ce nombre n'est jamais repassé au-dessous.

Au total, 71 828 personnes étaient incarcérées dans les prisons françaises au 1er avril selon le ministère de la Justice (pdf), mardi 14 mai, ce qui constitue un nouveau record en France.

La barre des 70 000 détenus avait été franchie en avril 2018, et leur nombre n'est plus repassé au-dessous, même en période estivale où l'activité judiciaire est traditionnellement ralentie et le nombre de placements en détention moindre.

Depuis 2011, la tendance a toujours été à la hausse.

Dans le détail, le pays compte 83 887 personnes écrouées, mais 12 059 condamnés font l'objet d'un placement sous surveillance électronique ou d'un placement à l'extérieur.

Afin de lutter contre une surpopulation chronique, le gouvernement a prévu dans sa réforme de la justice, qui vient d'entrer en vigueur, de multiplier les alternatives en milieu ouvert, ainsi que la création de 7 000 places de prison d'ici 2022.

La loi redéfinit également l'échelle des peines, en proscrivant l'emprisonnement pour les très courtes peines, tout en garantissant l'application des peines d'emprisonnement de plus d'un an.

Avec cette dernière mesure, "plusieurs milliers" de personnes n'auront plus la possibilité d'un aménagement de peine entre un et deux ans, avec le risque "d'augmenter" la surpopulation carcérale, a estimé la contrôleure générale des lieux de privation de liberté (CGLPL) Adeline Hazan, lors de la présentation le 27 mars de son rapport annuel.

Source :
https://www.francetvinfo.fr/societe/prisons/nouveau-record-de-detenus-en-france-avec-71-828-personnes-incarcerees-debut-avril-une-tendance-toujours-a-la-hausse_3442997.html

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6 mai 2019 1 06 /05 /mai /2019 07:51

Le 4 mai 2019

Derrière leurs tenues de protection, les forces de l’ordre se ressemblent beaucoup. Pourtant, elles appartiennent à des corps très distincts et n’ont pas les mêmes fonctions.

Vêtus de noir ou de bleu marine, équipés de casques, de lourds gilets, de coques de protection, à cheval ou à moto… les forces de l’ordre sont nombreuses et bien visibles à chaque manifestation. Il ne s’agit toutefois pas d’un corps homogène mais de plusieurs unités, aux modes de fonctionnement spécifiques, certaines relevant de la police, d’autres de la gendarmerie.

Compagnie républicaines de sécurité (CRS)
 

Origine.
Ce corps spécialisé créé en 1944 dépend de la direction générale de la police nationale (DGPN) et travaille le plus souvent en milieu urbain.

Mission.
Ils font partie des forces de sécurité mobile, qui interviennent sur l’ensemble du territoire national, en renfort des unités locales, selon les besoins : maintien et rétablissement de l’ordre, lutte contre la délinquance, le terrorisme ou l’immigration irrégulière. Ils peuvent aussi protéger des lieux et des personnes, interpeller ou évacuer...

Effectifs.
En 2018, ils étaient 13 100 fonctionnaires, répartis en soixante compagnies de 130 agents, auxquels s’ajoutent des compagnies spécialisées (deux en montagne, neuf autoroutières, six unités motocyclistes, un service de protection des personnalités..).

Chaque compagnie est divisée en une section de commandement, deux sections d’appuis et de manœuvre (SAM) et deux sections de protection et intervention (SPI). Ces sections sont composées de trois groupes tactiques (A,B,C, ce dernier étant le groupe de commandement).

Equipement.
En uniforme bleu marine, les CRS disposent d’un équipement défensif : gilets pare-balles, protections pour bras et jambes, bouclier antiémeute, bâton de défense... Ils peuvent être dotés de grenades lacrymogènes, de désencerclement, de lanceurs de balles de défense (LBD) mais aussi de pistolets, de fusils d’assaut ou de fusils de précisions. Les CRS disposent aussi d’engins lanceurs d’eau pour disperser les manifestants.

Signes distinctifs.
Ils sont repérables aux bandes jaunes apposées sur leur casque depuis 1968, et à leur insigne, un flambeau entouré de feuilles de chêne. Attention, certains CRS des unités spécialisées SPI-4G ont un uniforme « basse visibilité » sans bandes jaunes sur le casque et avec un écusson plus discret.

Les CRS portent aussi sur le dos leur numéro de section (1,2,3,4) et la catégorie de groupe tactique (A, B, C). Le numéro de la compagnie est habituellement indiqué à l’arrière du casque.

Escadron de gendarmerie mobile (EGM)
 

Origine. 
Créés en 1921, les escadrons de gendarmerie mobile sont l’équivalent militaire des CRS. Ils dépendent de la direction générale de la gendarmerie nationale.

Mission.
Les forces de gendarmerie mobile maintiennent et rétablissent l’ordre, y compris dans des situations délicates d’émeute urbaine ou d’insurrection armée. Ils interviennent en outre-mer et peuvent être mobilisés dans des opérations extérieures.

Effectifs.
En 2018, ils étaient 12 801 militaires, répartis en 109 escadrons de 110 gendarmes, et dix-huit groupements de gendarmerie mobile. Certains ont des compétences particulières : sept escadrons de blindés, dix spécialisés montagne et cinq dédiés aux escortes nucléaires.

Equipement.
Ils ont le même équipement et armement que les CRS, mais disposent aussi de matériel militaire plus lourd : véhicules blindés, hélicoptères, drones...

Signes distinctifs.
Ils sont reconnaissables à la couleur bleu clair de leur casque. Ils portent aussi dans le dos l’inscription « gendarmerie ».

Compagnie de sécurisation et d’intervention (CSI)
 

Origine.
La première Compagnie de sécurisation et d’intervention (CSI) a été créée en 2003 par Nicolas Sarkozy, pour assurer la sécurité des quartiers de la capitale, et servir de renfort lors de violences urbaines. Une seconde CSI a vu le jour à Bobigny, puis une douzaine au total, en Ile-de-France, ainsi qu’à Strasbourg, Toulouse ou Marseille.

Des Compagnies départementales d’intervention (CDI) existent sur le même principe ailleurs en France.

A Paris, la CSI est sous l’autorité de la Direction de la sécurité de proximité de l’agglomération parisienne (DSPAP), alors que les autres dépendent de la police nationale.

Mission.
Contrairement aux compagnies de CRS, qui sont déployées sur toute la France, les CSI et CDI agissent au niveau d’un département, pour les événements de maintien de l’ordre public, la sécurisation des quartiers, les évacuations, les perquisitions ou les contrôles routiers. Plus mobiles que les CRS, ils peuvent se charger des interpellations.

Equipement.
Si la plupart sont en tenue, il existe des groupes spécialisés qui peuvent opérer en civil, comme les sections à moto, la section Delta de la CSI75 (spécialiste des filatures) ou la cellule d’identification des violences urbaines (CIVU) qui détecte discrètement les auteurs d’infractions en manifestation.

Signes distinctifs.
Leur uniforme de maintien de l’ordre ressemble à celui des forces de sécurité mobile, mais ils ont une inscription « police » sur le dos, et un écusson « sécurité publique/police nationale ». Leur casque est foncé, avec ou sans les deux bandes bleu roi.

Compagnie d’intervention (CI)

Origine.
C’est une spécificité parisienne. Il s’agit de policiers qui dépendent de la Direction de l’ordre public et de la circulation (DOPC) de la préfecture de police de Paris.

Mission.
Les compagnies d’intervention travaillent aux côtés des CRS et des gendarmes mobiles pour sécuriser les manifestations et les événements festifs ou sportifs à Paris et dans la petite couronne (plus de 7 500 par an).

Effectifs.
On en décompte sept, de 110 personnes (six équipes de jour et une de nuit).

Equipement et signes distinctifs.
Leur tenue de maintien de l’ordre ressemble à celle des CRS, hormis la couleur de leur casque, qui est bleu marine à bandes bleu roi. Ils ont aussi un écusson de la préfecture de police (PP) et non des CRS.

Brigade anti-criminalité (BAC)
 

Origine.
Les brigades anti-criminalité (BAC) ont été créées à Paris et en Seine-Saint-Denis dans les années 1970, puis généralisées à la France entière par Charles Pasqua en 1994. Les BAC parisiennes sont sous l’autorité de la DSPAP (préfecture de police de Paris), alors que les autres dépendent de la police nationale.

Mission.
Les BAC sont surtout connues pour traiter la délinquance en flagrant délit (vol, trafic de drogue, infractions routières graves...), mais ils interviennent aussi lors des émeutes, des violences urbaines ou des grosses manifestations, notamment pour contrôler ou interpeller les participants.

Ce sont des unités très mobiles, plus souples que les CRS pour mener des actions offensives, mais leurs membres ne sont pas formés spécifiquement au maintien de l’ordre.

Effectifs.
Au niveau national, les BAC comptent 5 200 membres, sans compter les effectifs de la préfecture de police de Paris, qui n’a pas souhaité les communiquer.

Equipement et signes distinctifs.
Les membres des BAC travaillent le plus souvent en civil mais disposent d’un brassard orange siglé « police », et d’équipements de protection comme les casques, les gilets pare-balles, les jambières, les bâtons de défense. Ils sont également armés (LBD, grenades, pistolets, fusils...).

Brigades de répression de l’action violente (BRAV-M)
 

Origine.
Les brigades de répression de l’action violente motorisées (BRAV-M) ont pris le relais des Détachements d’action rapide (DAR) mis en place en décembre 2018 par la préfecture de police de Paris, après le début du mouvement des « gilets jaunes ». Ces derniers étaient notamment critiqués pour leur usage trop fréquent des LBD.

En province, des binômes mobiles équivalents existent sous l’appellation de dispositifs mixtes de protection et d’interpellation (DMPI).

Mission.
Ces binômes de policiers et de gendarmes à moto sont souvent comparés aux « voltigeurs » mis en place après les manifestations de mai 1968 puis supprimés après la mort de Malik Oussekine en 1986.

Mais les BRAV-M ne procèdent pas à des interpellations ou à des charges en mouvement : les motos sont seulement utilisées pour déplacer les policiers très rapidement, aux endroits où ils peuvent descendre de leur véhicule pour intervenir face aux manifestants.

Effectifs.
Les BRAV-M ne sont pas des brigades pérennes mais des binômes constitués à chaque début de journée de manifestation avec des officiers de la BAC, des compagnies de sécurisation et d’intervention (CSI) notamment, mais aussi de gendarmes de la garde républicaine. Une brigade est constituée d’une soixantaine d’agents, dont deux tiers issus des forces de sécurité publique habituées au maintien de l’ordre.

Equipement et signes distinctifs.
Ils sont facilement repérables car ils se déplacent à moto.

Unités équestres
 

Origine.
Les brigades équestres peuvent être rattachées à la DGPN ou à la DSPAP de la préfecture de police à Paris. Il existe également une quarantaine de brigades équestres mises en place par les polices municipales, par exemple à Toulouse, Tarbes, Beauvais ou Nantes.

Mission.
Lors d’une opération de maintien de l’ordre, la brigade équestre cumule plusieurs avantages pour les fonctionnaires de police : facilité de déplacement, stature imposante face aux manifestants, et une bonne image auprès de la population. La brigade équestre peut être statique et empêcher l’accès des manifestants à un lieu, une rue, ou mobile, en permettant de disperser des rassemblements voire d’effectuer des interpellations.

Effectifs.
La police nationale affiche un effectif de 45 cavaliers et 23 chevaux, la préfecture de police de Paris de 28 cavaliers et de 16 chevaux. A noter que le régiment équestre de la Garde républicaine n’intervient pas sur des opérations de maintien de l’ordre.

Equipement.
Les fonctionnaires de la police montée sont toujours pourvus d’un casque et d’équipements de protection (gilets, jambières, gants) et sont formés au maniement du tonfa, le bâton de défense à poignée latérale, également utilisé par les fonctionnaires à pied. Les chevaux sont aussi équipés d’une visière et de protections aux jambes.

Et aussi :

Plus ponctuellement, lors des manifestations d’ampleur ou s’il existe des risques élevés de trouble à l’ordre public, d’autres unités peuvent être appelées en renfort :

La BRI (Brigade de recherche et d’intervention), unité d’intervention rattachée à la police judiciaire, plutôt spécialisée dans les affaires criminelles, est intervenue lors de certaines manifestations des « gilets jaunes », notamment au sein des Détachements d’action rapide (DAR).

Les gendarmes de la garde républicaine, notamment présents au sein des BRAV-M pendant les manifestations des « gilets jaunes ».

Les militaires de l’opération Sentinelle ont été sollicités lors de certaines manifestations de « gilets jaunes » à Paris. Ils n’ont pas participé directement aux opérations de maintien de l’ordre, mais ont soulagé les CRS en les remplaçant dans la sécurisation statique de certains bâtiments publics

Source :
https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2019/05/04/crs-gendarmes-mobiles-brav-les-sept-familles-des-forces-de-l-ordre_5458100_4355770.html

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30 avril 2019 2 30 /04 /avril /2019 17:13

Le 25 avril 2019

Lorsqu'ils sont exportés, les LBD sont vendus sous la catégorie "matériel de guerre", remarque "Le Canard enchaîné".

Les désormais célèbres lanceurs de balles de défense sont classées comme "armes de guerre" par la réglementation internationale. C'est ce que note Le Canard enchaîné, mercredi 24 avril. Lorsqu'ils sont exportés, les LBD sont vendus sous la catégorie "matériel de guerre", remarque le journal.   

Selon Le Canard enchaîné, cette classification s'explique par le fait que le LBD est, à l'origine, un lance-grenades militaire utilisé comme une arme anti-émeute. "Les règlements internationaux qui prennent notamment en compte le calibre des engins empêchent de les classer comme armes civiles", affirme l'hebdomadaire.

Depuis le début de la mobilisation des "gilets jaunes", de nombreuses voix, dont celle du Défenseur des droits, ont réclamé l'interdiction du LBD, accusé d'être à l'origine des blessures graves de dizaines de manifestants. Six organisations ont d'ailleurs déposé une question prioritaire de constitutionnalité en ce sens, devant le Conseil d'Etat. Mais ce dernier a refusé, le 12 avril, de saisir le Conseil constitutionnel sur la question, comme le réclamaient les associations.

Source :
https://www.francetvinfo.fr/economie/transports/gilets-jaunes/gilets-jaunes-le-lbd-reconnu-comme-arme-de-guerre-par-la-reglementation-internationale_3414301.html

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30 avril 2019 2 30 /04 /avril /2019 16:57

Le 29 avril 2019

L'arrêté pris lundi oblige également les commerces à retirer le mobilier pouvant être utilisé comme projectile. La préfecture de police s'attend en effet à une manifestation intersyndicale très tendue, à laquelle doivent se joindre des "gilets jaunes" et des black blocs.

Restaurant McDonalds en feu face à la gare d'Austerlitz, manifestants bloqués sur le pont du même nom... Les manifestations du 1er mai 2018 avaient été marquées par des scènes de violence. Afin de tenter d'éviter un scénario similaire, la préfecture de police a ordonné lundi 29 avril aux commerçants situé sur le parcours de la manifestation intersyndicale prévue mercredi à l'occasion de la fête du Travail de se barricader. De nombreux "gilets jaunes" ont annoncé leur intention de se joindre au cortège.

L'arrêté a été pris par le nouveau préfet de police, Didier Lallement. Il concerne les commerces, les débits de boissons ainsi que les restaurants. Tous seront en outre obligés de vider leurs éventuelles terrasses de tout objet "pouvant servir de projectile ou d'arme par destination". Les véhicules seront également interdits de stationner le long du parcours.

"Gilets jaunes" et "blacks blocs" attendus

Pour l'édition 2019, le défilé de l'intersyndicale évitera de franchir la Seine. Mais le cortège, qui devrait partir à 14h30 de la gare Montparnasse pour rejoindre la place d'Italie, passera non loin d'au moins deux lieux qui peuvent être associés à Emmanuel Macron : la Rotonde, restaurant où le candidat d'En marche avait célébré sa qualification au second tour de l'élection présidentielle. Et la place de la Contrescarpe, où son ex-conseiller Alexandre Benalla avait brutalement interpellé un couple le 1e Mai 2018.

Comme lors de tous les actes de "gilets jaunes", des manifestations sauvages ne sont pas à exclure, "black blocs" ou "ultra gilets jaunes" pouvant quitter le cortège.

Source :
https://www.francetvinfo.fr/economie/transports/gilets-jaunes/paris-en-prevision-d-un-1er-mai-tendu-la-prefecture-ordonne-aux-commercants-situes-sur-le-parcours-de-la-manifestation-de-se-barricader_3420627.html

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30 avril 2019 2 30 /04 /avril /2019 16:42

Le 30 avril 2019

Le maire d’Amboise avait annoncé cette mesure d’interdiction pour les fenêtres donnant sur le château. La préfète lui a demandé de ne pas prendre cette mesure.

Pendant 24 heures, les fenêtres d’Amboise ont tremblé. Lundi, lors d’une conférence de presse consacrée aux mesures de sécurité mises en place pour la venue des présidents français et italien jeudi dans la ville, le maire avait annoncé que les habitants n’auraient pas le droit d’ouvrir et d’être à leurs fenêtres si elles donnent sur le château où se trouveront Emmanuel Macron et son homologue Sergio Mattarella.

Aussitôt, les réactions ont été nombreuses, sur les réseaux sociaux notamment pour qualifier cette mesure de « délirantes ».

Ce mardi matin, la préfecture annonce au Parisien qu’elle a demandé à la municipalité de ne finalement pas prendre cet arrêté d’interdiction. « La préfète Corinne Orzechowski ne souhaitait pas que cette mesure de sécurité soit prise comme une mesure de remise en cause des libertés », précisent ses services.
Plus de 300 gendarmes mobilisés

Un important dispositif de sécurité est mis en place dans Amboise, pour la visite des deux présidents qui viennent célébrer le 500e anniversaire de la mort de Léonard de Vinci. Le génie de la Renaissance s’est éteint dans le château du Clos-Lucé et il repose depuis la Révolution à la chapelle Saint-Hubert du château royal d’Amboise.

Restriction de circulation pour les véhicules et les piétons, interdiction de stationnement… les mesures de sécurité sont nombreuses pour assurer la sécurité des présidents et prévenir toute manifestation. Le survol de la ville par des drones est également interdit. En tout, près de 300 gendarmes de la région sont mobilisés et des renforts viendront les compléter.

Source :
http://www.leparisien.fr/faits-divers/venue-de-macron-et-du-president-italien-a-amboise-les-riverains-pourront-finalement-ouvrir-leurs-fenetres-30-04-2019-8063154.php

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23 avril 2019 2 23 /04 /avril /2019 14:55

Le 17 déc. 2018

 

Quelques questions insolentes posées aux forces de l'ordre et des images de leurs manières de faire, du mépris et de la violence qui les anime.
 
Au delà des forces classiques, il y a ces étranges milices casquées qui ne disent pas leur nom...
 
Une vidéo du collectif Désarmons-les !
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22 avril 2019 1 22 /04 /avril /2019 15:12

Transmis par Odile le 6 avril 2019

A la veille d'un 21ème samedi de mobilisation pour les Gilets Jaunes, rendez-vous avec Vanessa Codaccioni, politiste et maîtresse de conférences à Paris-VIII, auteure de "Répression. L'État face aux contestations politiques" (Textuel, avril 2019)

Dans l'actualité des idées aujourd'hui, la question du maintien de l'ordre telle qu'elle se pose depuis le mouvement des Gilets Jaunes et au-delà. La France est-elle en train de criminaliser sa contestation ?

Notre invitée est la politologue et sociologue Vanessa Codaccioni, à l’occasion de la publication de Répression, l’Etat face aux contestations politiques (Textuel, 3 avril 2019). Un essai qui dénonce la répression exercée par l’Etat sur l’indignation politique, notamment par un processus de dépolitisation.

En dialogue avec Joachim Barbier du magasine Society qui revient en une sur les violences policières de ces dernières semaines à travers le témoignage du journaliste David Dufresne,  qui, sur son fil twitter « Allô, Place Beauvau ? » et sur Mediapart, signale chaque débordement ou bavures des forces de l’ordre. 

C'est à la fois un travail de journaliste d'investigation et de militant que mène David Dufresne, pour qui la police relève avant tout d'une affaire politique.

Pour Vanessa Codaccioni, c'est justement cette dimension politique de la contestation que les acteurs de la répression tendent à invisibiliser.

"L'Etat français refuse de dire que les personnes réprimées sont des ennemis politiques. On leur enlève toute rationalité en les traitant de casseurs, de terroristes. C'est une manière de dépolitiser leur engagement pour illégitimer leur lutte." (Vanessa Codaccioni)

Cette négation de la dimension politique des luttes passe par divers moyens, parmi lesquels on peut compter une assimilation entre opposants politiques et terroristes, ainsi qu'une répression toujours plus préventive.

"Aujourd'hui, la répression est de plus en plus préventive : on veut interdire les gens de manifester." (Vanessa Codaccioni)

Réécouter l'émission :
https://www.franceculture.fr/emissions/la-grande-table-2eme-partie/maintien-de-lordre-ou-criminalisation-de-la-contestation

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21 avril 2019 7 21 /04 /avril /2019 15:55
Bonjour,
 
Je me permets de vous signaler la parution de mon dernier livre sur la répression. J'y analyse ses logiques, ses dispositifs et ses effets sur les contestations politiques.
 
Voici la présentation de l'éditeur Textuel :

Il ne se passe pas un seul jour sans que des militants ne soient confrontés à la répression. Violences policières, arrestations, gardes-à-vue et procès rythment aujourd’hui la vie politique et judiciaire.

Aucune forme d’indignation politique n’y échappe : des gilets jaunes aux zadistes en passant par les écologistes, les militants solidaires, les féministes, les lycéens ou celles et ceux qui participent à des manifestations de rue, toutes et tous peuvent être confrontés à la police ou à la justice.

Pour les acteurs de la répression, ce sont des « casseurs », des « délinquants » ou des « terroristes » qui sont visés. Il s’agit d’un déni stratégique dont l’objectif est d’invisibiliser le caractère politique de cette violence d’état et de nier que ce sont pour leurs idées ou leurs actions que des militantes ou militants sont arrêtés, inculpés ou jugés.

En analysant les mécanismes contemporains de la répression, Vanessa Codaccioni dénonce la criminalisation de la contestation politique.

Etudiant finement ses principaux dispositifs, elle éclaire l’une de ses logiques majeures : la dépolitisation de l’activisme par son assimilation au terrorisme ou à la criminalité de droit commun.

 
Bonne journée
 
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19 avril 2019 5 19 /04 /avril /2019 16:29

Le 19 avril 2019

Pour le 23e samedi de mobilisation des "gilets jaunes" ce samedi, l'État mobilise plus de 60.000 gendarmes et policiers partout en France. Selon le ministre de l'intérieur, "les casseurs seront à nouveau au rendez-vous" à Paris, mais aussi en région, comme à Toulouse, Montpellier et Bordeaux.

L'État craint de nouvelles violences pour ce 23e samedi de manifestations des gilets jaunes. "Plus de 60.000 policiers et gendarmes seront mobilisés dans toute la France" ce samedi, a annoncé le ministre de l'Intérieur ce vendredi.

"Une menace sérieuse" de reproduire les violences du 16 mars

La mobilisation de ce week-end présente "une menace séreuse" selon Christophe Castaner, qui estime que "les casseurs seront à nouveau au rendez-vous à Toulouse, Montpellier et Bordeaux par exemple, mais en particulier à Paris".

Selon le ministre, l'objectif de ces manifestants violents est de "reproduire le 16 mars", marqué par des scènes de casse et de pillage de commerces, en particulier sur l'avenue des Champs-Elysées, à Paris. c'est ce jour-là que le Fouquet's a notamment été incendié.

Les manifestations interdites dans plusieurs villes

Les manifestations sont interdites dans les périmètres de plusieurs villes : à Paris sur les Champs-Élysées et  autour de la cathédrale Notre-Dame, à Nantes, Rouen, Caen ou encore  dans le Gard.

Source :
https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/gilets-jaunes-plus-de-60-000-policiers-et-gendarmes-mobilises-samedi-les-casseurs-a-nouveau-au-1555664805

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