Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : Le blog du C.L.A.P33
  • : Collectif bordelais Contre les Abus Policiers
  • Contact

Recherche

LOIS LIBERTICIDES

Contester une amende
pour manif interdite

Juin 2019 : klik !

******

La censure
sur Internet

Avril 2019 : klik !

******
Etat d'urgence


Le cadre légal : klik


****
Kezaco la loi
"Etat d'urgence"



C'est par là : klik !

*****
Notre Facebook

 

C'est par là :
facebook.com/clap33

*****

Agenda des luttes

 En ligne ici : klik !

Et encore...

 



https://a2-images.myspacecdn.com/images04/2/8050b970040d479da3e063184a2bbb9c/full.jpg

 


 

 

https://a4-images.myspacecdn.com/images04/10/085780129eb0413dbdf3961ab6da8567/full.jpg

 

 

22 novembre 2011 2 22 /11 /novembre /2011 08:56


http://jmdinh.net/wp-content/uploads/2011/07/base-eleves.jpg
Appel du 14 novembre 2011 à diffuser, du Collectif National de Résistance à Base Elèves (CNRBE)

BASE ELEVES : lorsque la consigne est liberticide, se révolter est un devoir !

Appel à la résistance contre le fichage de l’enfance

Directrices, directeurs d’écoles qui avons refusé, refusons et refuserons de mettre en place le traitement automatisé de données à caractère personnel et nominatif Base Elèves,
Directrices, directeurs d’écoles ayant renseigné Base Elèves contre notre gré, suite aux pressions administratives et menaces de sanctions continuelles,
Enseignantes, enseignants opposés au fichage de l’enfance,

NOUS APPELONS A NE PLUS INSTALLER OU METTRE A JOUR BASE ELEVES, A NE PAS METTRE EN ŒUVRE LE LIVRET PERSONNEL DE COMPETENCES ELECTRONIQUE (LPC), ET A BLOQUER TOUTE REMONTEE DE DONNEES NOMINATIVES.

Trois ans après notre premier appel, malgré le harcèlement administratif et les pressions incessantes que nous subissons au quotidien, malgré les sanctions qui se sont abattues sur beaucoup d’entre nous, et parce que la multiplication des fichiers dans l’Education Nationale confirme malheureusement les craintes que nous exprimions alors, nous décidons de réaffirmer notre volonté de ne pas être utilisés comme acteurs premiers d’une traçabilité des élèves et d’un contrôle social de la population.

En effet, alimenter le fichier Base Elèves, présenté comme un simple outil de gestion par le ministère de l’Education Nationale, est loin d’être un geste anodin.

Outre qu’il fait sortir des écoles les renseignements personnels et souvent confidentiels que nous sommes amenés à recueillir dans l’exercice de nos fonctions, concernant les enfants, mais aussi leurs familles et leurs proches, il engendre automatiquement l’immatriculation de chaque enfant dans la Base Nationale des Identifiants Elèves (BNIE), en lui attribuant un Identifiant National Elève (INE).

À terme, ce numéro unique suivra l’enfant pendant toute sa vie scolaire et étudiante, puis tout au long de sa vie professionnelle (loi relative à l’orientation et à la formation professionnelle tout au long de la vie) ; il est la clé rendant possibles toutes les interconnexions avec les fichiers parallèles créés l’un après l’autre dans l’ombre de Base Elèves.

Ainsi a-t-on vu réapparaître en 2010, sous forme du Livret Personnel de Compétences numérique (dont la généralisation est prévue), le fichage des compétences et des incompétences de chaque enfant, données qui avaient été retirées de Base Elèves par l’arrêté d’octobre 2008 après que le ministre de l’époque, Xavier Darcos, en avait jugé le fichage liberticide.

Les fichiers scolaires nominatifs informatisés et centralisés rompent avec les principes déontologiques du métier d’enseignant. La confidentialité et la maîtrise des données saisies ne sont plus respectées. Le pouvoir et la responsabilité de l’enseignant sur les enfants et les familles deviennent démesurés. Sans avoir besoin de rappeler les dangers d’internet et le fait que la sécurisation des données sera toujours illusoire, toutes les dérives sont possibles : contrôle social, traçabilité des individus, déterminisme, tri, classement et orientation automatique des élèves suivant des critères opaques, recherche d’enfants migrants, partage de données avec d’autres administrations, ventes de fichiers …

Aucune information nominative ne doit sortir de l’école. Les données qu’il faut conserver doivent être strictement anonymes, dans un cadre législatif soucieux des libertés individuelles et du droit à l’oubli dans notre ère numérique. C’est le sens de la demande du Comité des Droits de l’Enfant des Nations Unies qui recommande à la France «que seules des données anonymes soient entrées dans des bases de données et que l’utilisation des données collectées soit régulée par la loi, de manière à en prévenir un usage abusif.»

- En tant que citoyens, nous ne pouvons accepter que l’Etat français, qui a pourtant ratifié la Convention Internationale des Droits de l’Enfant, continue de refuser de mettre en œuvre ces recommandations.

- En tant qu’enseignants, nous préférons respecter notre éthique professionnelle et notre morale personnelle plutôt que d’obéir à notre hiérarchie qui nous demande d’immatriculer nos élèves, de ficher leurs capacités et leurs incapacités, leurs bonnes et mauvaises attitudes.

Nous ne pouvons accepter que l’administration de l’Education Nationale rejette systématiquement les demandes d’exercice du droit d’opposition des parents au fichage de leur enfant, droit pourtant rétabli par le Conseil d’Etat. Ce déni met à mal les liens de confiance que nous construisons au quotidien entre les parents de nos élèves et l’école.

- En tant que directeurs d’école, responsables des enfants qui nous sont confiés, nous ne pouvons considérer le fichage de mineurs comme une simple formalité administrative, nous ne pouvons accepter que ce fichage fasse désormais partie de nos missions.

Nous ne pouvons accepter que des enseignants soient sanctionnés pour refus de Base Elèves alors qu’ils sont reconnus comme Défenseurs des Droits de l’Enfant par l’ONU. Nous ne pouvons continuer à voir notre métier dévoyé et rendu potentiellement nuisible à nos élèves. Nous ne pouvons accepter le fatalisme qui accompagne l’avancée du rouleau compresseur du fichage de l’enfance. Notre responsabilité est grande. Sans notre concours, ce fichage devient impossible !

Parce qu’il ne suffit pas de s’indigner ponctuellement,

– les signataires de ce texte réaffirment qu’ils bloqueront la machine en refusant l’immatriculation des élèves, en refusant d’alimenter et de mettre à jour le fichier Base Elèves, en refusant la mise en œuvre du Livret Personnel de Compétences numérique et toute transmission de données nominatives.

– ils appellent l’ensemble de leurs collègues à faire de même pour combattre ce fichage en le dénonçant et en refusant d’en être les vecteurs.

**

Pour signer, envoyer prénom, nom, fonction et département à base-eleves@orange.fr

Source :
http://retraitbaseeleves.wordpress.com/2011/11/14/appel-a-la-resistance-contre-le-fichage-de-l-enfance/

****
Complément d'info

[Actu]Le CNRBE appelle au boycott du Livret personnel de compétences
http://clap33.over-blog.com/article-actu-le-cnrbe-appelle-au-boycott-du-livret-personnel-de-competences-70508191.html

Partager cet article
Repost0
20 novembre 2011 7 20 /11 /novembre /2011 11:48
BAC : les flics mis en examen 
Après quinze mois d’immersion dans une brigade anticriminalité, le sociologue Didier Fassin brosse un portrait affligeant de ces unités envoyées en territoire «ennemi»

Il y a d’abord ces détails, dont le symbole seul suffirait à illustrer le propos du chercheur : l’iconographie des écussons que se choisissent les policiers de la brigade anticriminalité (BAC) pour identifier leurs unités : une barre d’immeubles prise dans un viseur de fusil à Courbevoie (Hauts-de-Seine), une meute de loups devant des tours à Brunoy (Essonne) ou encore une araignée prenant dans sa toile une cité à Colombes (Hauts-de-Seine). Et il y a tout le reste. Ambiance suffocante pour celui qui s’y immerge. Durant quinze mois, entre 2005 et 2007, le sociologue Didier Fassin a suivi les policiers d’une brigade anticriminalité (non identifiée) en banlieue parisienne.

Depuis la suppression de la police de proximité en 2003 par un Nicolas Sarkozy alors ministre de l’Intérieur, ces BAC - policiers en civil patrouillant en voitures banalisées - sont devenues l’un des principaux visages de la police en zones urbaines sensibles (ZUS). Dans son livre, la Force de l’ordre (Seuil), Didier Fassin en peint un affligeant tableau, succession de scènes où le ridicule et l’inutile le disputent à l’inacceptable en termes de violences et d’humiliations. Ce bilan à charge soulignant les dérives, l’inefficacité, voire la contre-productivité de cette police, rejoint le constat du récent rapport Kepel sur la banlieue ou même le dernier livre blanc sur la sécurité commandé par le ministère de l’Intérieur.

«Jungle». Au-delà, l’anthropologue propose une lecture assez inédite des mécanismes sociologiques qui se jouent au quotidien entre ces policiers et les habitants de banlieues dites «sensibles». Ou comment, vue à travers les vitres d’une voiture banalisée, une population d’administrés est perçue comme une masse menaçante, présumée coupable ou complice d’une insécurité propre aux ZUS.

L’idée, et l’intérêt de la démarche de Didier Fassin, est de s’interroger sur les ressorts de cette hostilité. De son poste d’observation, Fassin a prêté une oreille attentive au vocabulaire des policiers. Pas seulement celui des dérapages, plus ou moins contrôlés en situations tendues, mais sur celui du quotidien au travail, durant ces longues heures d’attente entre deux appels d’urgence. Trois mots en particulier reviennent en boucle dans la bouche des gardiens de la paix : la «jungle», qui désigne la cité, «sauvages» pour délinquants, et le terriblement polysémique «bâtard» employé à tout-va, en guise de «type»,«gars», «individu».

Fassin décrit aussi l’emploi moins généralisé, mais non sanctionné, d’une terminologie ouvertement raciste - «crouille», «bougnoules» -, comme l’affichage décomplexé d’opinions d’extrême droite. Il raconte le poster Le Pen placardé dans un bureau du commissariat, les tee-shirts «732» (référence aux exploits de Charles Martel) portés en intervention, à la vue des administrés. «La racialisation est un effet essentiel de la relation entre les policiers et les habitants», observe Didier Fassin.

Depuis sa création, il y a vingt ans, la brigade qu’a suivie Didier Fassin n’a compté en ses rangs que des hommes blancs. La discrimination sexuelle est justifiée par des arguments d’efficacité. La discrimination raciale par des arguments xénophobes. Cette discrimination, initialement imposée par un membre de la hiérarchie, en a entraîné une autre, naturelle : les volontaires pour intégrer ces unités correspondent à ce profil.

Quatre cinquièmes des gardiens de la paix sont issus du monde rural ou de petites villes. En arrivant, ils connaissent des quartiers les représentations sociales qui en existent, celles que véhiculent les médias : un univers dangereux. Les policiers de la brigade qu’a suivie Didier Fassin étaient pour la plupart originaires du Nord - Pas-de-Calais, fils d’ouvriers, de mineurs, d’employés ou d’agriculteurs. Au bout de plusieurs années, leur connaissance du terrain se sera finalement peu étoffée.

Préjugés. Les membres de la brigade étudiée par Fassin n’habitent pas ces cités, ce qui peut s’entendre pour des raisons de sécurité. Mais, plus surprenant, beaucoup ne vivent pas non plus en Ile-de-France, leur région d’affectation. Grâce au système de récupérations, en travaillant quatre jours d’affilée, ils partagent des appartements à plusieurs et rentrent «chez eux» le reste de la semaine.

Selon Fassin, cette double distance (origine socioculturelle et géographique) participe du sentiment d’hostilité vis-à-vis de ce monde - la banlieue - qui n’est pas le leur, confortant d’initiaux préjugés culturalistes. Mécanisme entretenu depuis une dizaine d’années par des directives politiques où la rhétorique volontiers belliqueuse («reconquérir les zones de non-droit», «déclarer la guerre à la délinquance») et truffée de références sur une identité et une cohésion nationale menacées vient valider cette idée que la population des banlieues constituerait en soi un «ennemi». A réprimer, plutôt qu’à protéger.

Par ALICE GÉRAUD  / Lu le 18/11/2011 sur http://www.liberation.fr/societe/01012372244-bac-les-flics-mis-en-examen

Partager cet article
Repost0
16 novembre 2011 3 16 /11 /novembre /2011 08:52


http://nantes.indymedia.org/cache/imagecache/local/attachments/oct2010/460_0___30_0_0_0_0_0_vinci3.jpg
Transmis par Résistons Ensemble

Tentative de recruter une taupe dans le bocage contre un téléphone et des cacahuètes

« Ils nous ont prises pour des bleu-es... »

Deux personnes à vélo se font contrôler dans la banlieue nantaise (à une quinzaine de km en direction de la ZAD) par une voiture « gendarmerie » et une banalisée, fin octobre.

C'est le jour de la « visite » des bureaux de Vinci par une cinquantaine de personnes et les flics affirment dès le début qu'il-es sont des squatteur-euse-s qui reviennent de l'action. Les camarades donnent leurs noms mais ne répondent pas aux autres questions, ni quand les flics leur demandent d'indiquer leurs domiciles sur une carte IGN de la zone occupée.

Après la prise d'identité, la personne qui comprend le français est entièrement « prise en charge » par un des flics de la bagnole banalisée (c-à-d dans la voiture et au poste), et les deux sont emmené-es séparément à la gendarmerie de Sautron.

Dans le bureau le flic « spécial » (RG classique du coin qui bosse sur la ZAD ? (Membre d'une équipe qui viendrait d'ailleurs et bosserait sur des faits précis?) continue à poser des questions qui semblent anodines, histoire de créer un climat de pseudo confiance, d'amorcer une conversation plus que d'obtenir des informations précises.

Florilège : « depuis combien de temps t'es ici ? T'habites où ? Est-ce que tes parents savent que tu es là ? ».

Une gendarme entre et interrompt son monologue pour s'adresser à la camarade en lui disant « qu'on sait que tu es sur la ZAD depuis mai ».

Et le flic pas comme les autres essaye de la faire réagir, de lui mettre la pression en la menaçant. « T'étais à cette manif' », « tu pourrais être poursuivie pour les délits du groupe », « si jeune, ça pourrait détruire ta vie », ou encore « si tu coopères pas je te laisse avec les gendarmes » (tu sortiras moins vite).

Il sous-entend qu'il pourrait l'aider à sortir de la galère (matérielle et juridique) si elle se montrait coopérante.


Juste au moment de la sortie du commissariat (à la fin des quatre heures de contrôle d'identité) et avant de remonter en voiture pour la raccompagner aux vélos, le super keuf donne un numéro de téléphone et un créneau horaire où appeler le lendemain en re-disant que si elle donne des informations, ils lui donneront un téléphone et de l'argent. (« comme ça tu pourras me joindre si tu as besoin de nous »)

Dans la bagnole, il s'assure qu'elle a assez d'argent pour le rappeller et tente un dernier coup de pression «si tu le fais pas, je te pourrirais la vie et ça sera plus possible pour toi de vivre sur la ZAD ». (sans suites ni du côté de la camarade qui n'a pas rappellé ni des keufs...)

Un des éléments qui est utilisé par les flics pour avoir ce qu'ils veulent dans ce contrôle d'identité, c'est le fait qu'ils affirment qu'ils savent qu'elle est là depuis plusieurs mois, alors qu'elle n'avait pas été contrôlée avant. (laisser entendre qu'ils la connaissent, qu'ils ont des informations sur elle...) .

C'est bon de se préparer à ce genre de coup de pression parce que les flics prennent régulièrement des photos sur la ZAD (voitures banalisées/hélicoptère...*) et qu' un trombinoscope de personnes liées à cette lutte existe depuis plusieurs années (photos et noms, renseignés au moins par les rg de la région et par les contrôles d'identités successifs).

Ce trombinoscope a été vu dans les gendarmeries alentour et pendant certaines grosses opérations sur la ZAD (forages...).

A la gendarmerie de Sautron, d'autres camarades, ont été confronté-es à une gendarme « physionomiste » qui semblait être formée pour retenir les gueules, les noms et les cv des personnes relatives à cette lutte.

Le fait de relier à des photos du trombinoscope des personnes contrôlées ensemble, ou repérées à un endroit leur permettant, à postériori, de retrouver toutes les fois où l'on a déjà eu affaire à une personne que l'on ait ou non pu mettre la main sur son identité.

Localement ça n'est pas la seule histoire qui traîne et dans les autres cas, les keufs ont semblé également s'intéresser à des personnes plutôt jeunes ou en embrouilles juridiques.

Qu'on soit ou non réellement en embrouilles juridiques, les flics disent souvent qu'on est dans la merde pour foutre la pression, et forcer à lâcher des éléments qui vont vraiment jouer contre nous ou d'autres. Dans tous les cas, il n'y a pas de conversations anodines avec eux.

Une des façons les plus sûres de ne pas les aider dans leur boulot, de ne pas leur donner d'éléments sur soi ou d'autres, c'est de ne pas répondre à leurs questions, que ce soit dans le cadre d'une garde à vue ou d'une convocation en tant que « témoin ».

Se rendre à une convocation au comissariat, qu'elle soit transmise de manière orale (téléphone/tiers) ou écrite n'est pas obligatoire.


Au pire les flics viennent nous chercher, au mieux ils lâchent l'affaire.


Dans certains contextes, cette décision prise collectivement a déjà facilité la vie à des personnes qui se sentaient en danger ou qui avaient peur de ce qu'il- es pourraient lâcher, à celles et ceux qui ne voulaint pas filer leur ADN ni tailler le bout de gras avec les condés.

Si on ne se sent pas de refuser leur « invitation » à se rendre au comissariat, ce qui peut arriver, ou qu'on préfère savoir ce qu'ils nous veulent, c'est important de se préparer avec d'autres, d'anticiper leurs coups de pressions (et nottament un placement en garde à vue) pour ne pas y céder.

Ici et ailleurs, les flics sont tentés de recruter des indics pour y voir plus clair. C'est valable dans plusieurs « milieux », qu'il s'agisse d'activisme politique ou de trafics divers et variés...

Cette nouvelle tentative ressemble à celle décrite à Lyon (« 22 V'la la SDAT ») qui ressemble à celle décrites à Paris («


Quand la brigade criminelle cherche à acheter un camarade », « la police tombe sur un os »), qui ressemble à celle décrite à Bruxelles (« ils cherchent des mouchards, ils n'auront que des mollards »)... Ce problème va au delà des indics recrutés à l'intérieur...


Comme documenté récemment des infiltré-es d'état et d'entreprises** (dont la mission va parfois plus loin qu'un territoire national, ou qu'une lutte 'locale') ont été découvert-es à travers l'europe et c'est probable que certain-es soient encore présent-es dans ces groupes d'individu-es ou luttes.

L'intérêt de placer des personnes à « l'intérieur » se situant à long terme, dans le fait de mieux comprendre des tendances/groupes à l'intérieur d'une masse d'individu-es pour pouvoir être à l'occasion capable de faire très rapidement des hypothèses sur la ou les auteur-e-s d'une attaque qui les énerverait particulièrement mais aussi d'élaborer au fur et à mesure, et dans une échelle assez large, une vision plus fine d'un qui-fait-quoi.

Sans céder à la paranoïa, et malgré le fait qu'on puisse à des périodes se sentir moins directement visées par la répression dans nos pratiques quotidiennes, c'est indispensable pour préserver nos espaces de luttes et nos amitiés de prendre des habitudes qui rende leur boulot de renseignement moins efficace.

Parce qu'on n'est jamais tout à fait sûres qu'iles ne sont pas présent-es, physiquement ou à l'aide de gadgets (micros, caméras, gps...) et qu'on ne leur donne pas, malgré nous, d'informations qui leurs rendraient service. Compliquer leur boulot, en rendant publiques leurs tentatives échouées (ou non) de recruter des indics, en ne partageant pas d'information au delà de ce qui est nécessaire, en prenant l'habitude de ne pas discuter n'importe où (lieux surveillés potentiellement, téléphones) ni n'importe comment de ce qui peut attirer leur attention (écrits ou actions....) que cela nous concerne ou pire, en impliquant d'autres personnes, et en étant attentives à ce qui peut ce dire autours de nous...


Tout en sachant que cela ne dépend pas que de nous, et que ces précautions ne suffiront jamais tout-à-fait.

Renversons l'existant !

Une histoire similaire :
http://grenoble.indymedia.org/2011-01-26-Paris-Quand-la-brigade-criminelle

Source :
http://nantes.indymedia.org/article/24657

Partager cet article
Repost0
13 novembre 2011 7 13 /11 /novembre /2011 09:43

 

http://media.paperblog.fr/i/484/4841249/armes-sonores-juliette-volcler-L-K9nBc4.jpeg
Transmis par Sophie, le 4 novembre 2011

Les Amis d’Orwell [un mardi sur deux, de 16 h à 17 h sur Radio libertaire] ont reçu mardi 25 octobre Juliette Volcler, auteure de l’ouvrage "Le Son comme arme". Des basses fréquences aux hautes fréquences, elle fait le point sur les utilisations du son dans la société civile et dans les pays en guerre en France et à l’étranger.

"Les usages policiers et militaires du son", le sous-titre de l’ouvrage de Juliette Volcler (Le Son comme arme, La Découverte, septembre 2011) donne le ton. L’auteure qui produit l’émission L’Intempestive sur Radio galère à Marseille revient sur le développement de ces armes sonores depuis le milieu du XXe siècle.

Juliette Volcler a d’abord publié son étude dans le journal Article XI.

Elle prend soin de démêler le fantasme du réel pour mieux comprendre les enjeux de ces armes utilisées dans les prisons, contre les manifestants, les SDF, les jeunes et dans les pays en guerre comme en Irak.

Après une explication scientifique simple sur le son et ses fréquences, elle fait le tour des techniques policières et militaires existantes, des basses fréquences aux ultrasons.

On trouve ainsi différents types d’explosions comme les grenades incapacitantes qui ont servi en France en mai 68 ou les ondes de choc (au départ des générateurs de tonnerre contre les oiseaux) qu’Israël emploie dans les territoires occupés.

La torture blanche qui consiste à déstabiliser psychologiquement en créant silence ou saturation est une méthode courante dans la guerre contre le terrorisme. Les hauts-parleurs diffusant du hard-rock par exemple sont fréquents en temps de guerre.

Ce marché en plein développement atteint aussi la société civile avec la vente libre sur internet de produits comme le Mosquito pour faire fuir les jeunes ou les SDF.

Il existe aussi des hauts-parleurs ultrasoniques capables de s’immiscer directement dans la pensée en n’étant entendus que d’une seule personne. Des façades de magasins en sont maintenant équipés.

Ces méthodes non létales ne soulèvent pas l’indignation, créant peu de mutilations visibles. Juliette Volcler n’hésite pas à parler du "son du pouvoir". Ces technologies totalisantes, au croisement de l’industrie militaire et du divertissement, sont les nouvelles armes de demain.

Ecouter l’émission :
http://amaanda.free.fr/2011orwell/Orwell25-10-11.mp3

**
Complément d'info.

Sur Article 11
Le son comme arme [4/4] : le son du pouvoir & les résistances sonores
http://article11.info/?Le-son-comme-arme-4-4-le-son-du

*
Vidéo
Lors de la manifestation contre le sommet du G20 de Pittsburg, la police fais usage d'armes sonores contre les manifestants.

Partager cet article
Repost0
10 novembre 2011 4 10 /11 /novembre /2011 09:24

 

http://www.carnoux-en-provence.com/IMG/jpg/PROTECTION_VOISINS_VIGILANTS.jpg
Yep !

Dans la série "Que tout le monde soit le flic de chacun et inversement", ce sont les villes de Clermont et Agnetz  qui souhaitent mettre en place le dispositif "Voisins vigilants".

A cause des cambriolages...

 

A lire sur Le Parisien daté du 5 novembre 2011 - "La surveillance citoyenne, nouvelle arme anticambriolages"

http://www.leparisien.fr/oise-60/la-surveillance-citoyenne-nouvelle-arme-anticambriolages-05-11-2011-1703294.php?xtor=EREC-109----20403@1

Partager cet article
Repost0
3 novembre 2011 4 03 /11 /novembre /2011 15:02

 

http://media.paperblog.fr/i/416/4162098/reservistes-place-policiers-L-FFV0pp.jpeg
Yep !

C'est une info transmise depuis Le Parisien par Gérard.

Guéant en visite à Saint-Ouen "a promis aux habitants de « nettoyer » le quartier Zola, miné par le trafic de drogue, et a annoncé le recours à des volontaires « réservistes »", "« des habitants volontaires qui recevront une formation, un uniforme et seront indemnisés lors de leurs vacations »"

 

Et des fonctionnaires de police à la retraite.


Rajouter à cela un brin de délation et zou...

 

Quand tout le monde sera devenu le flic de tout le monde - et encore à moindre coût -, il fera bon vivre en toute sécurité dans une France pleine de milices privées ou publiques.

 

Va falloir vraiment se secouer !

 

****

Le Parisien, le 1er octobre 2011

Saint-Ouen : Guéant veut enrôler des citoyens contre le trafic

Les fouilles et les contrôles des visiteurs menés par les dealeurs, le trafic nuit et jour aux portes de la crèche et de l’école maternelle, dans les halls et les étages, les menaces, les pressions, la peur au ventre… à Saint-Ouen, le « business » de la drogue mine le quartier Zola depuis des mois. Hier matin, Claude Guéant est venu entendre les habitants qui ont multiplié les actions ces derniers mois.

Avec leurs mots simples, ils ont confirmé les images diffusées la semaine dernière par France 2 qui ont suscité cette visite ministérielle à grand déploiement policier en compagnie du préfet Christian Lambert. « J’ai appris à cette occasion ce qui se passe ici et j’ai trouvé cela inacceptable », a admis le ministre de l’Intérieur avant de promettre de « nettoyer ce quartier des dealeurs et des pratiques qui y règnent ». Un peu comme à Sevran, où l’Etat déploie depuis l’été dernier les grands moyens contre la drogue.

Après avoir foulé le bitume et les coursives sans lumière de la rue Emile-Zola, Claude Guéant a annoncé des mesures dont certaines inédites. Pour « entretenir la formidable mobilisation citoyenne », la police aura recours à des « citoyens réservistes » comme l’autorise un décret publié la semaine dernière. « Des habitants volontaires qui recevront une formation, un uniforme et seront indemnisés lors de leurs vacations », précise Claude Guéant.

Autre nouveauté : « Un numéro vert dédié pour signaler anonymement à la police toute chose anormale. »

Le quartier sera aussi doté d’un « référent », policier à la retraite mais chargé de faire le lien entre habitants et commissariat.

Quant à la brigade spéciale de terrain (BST) de 20 hommes mise sur pied en juin, elle sera renforcée et la police présente 24 heures sur 24 à Emile-Zola en plus de « descentes » régulières.

« Plus de 300 personnes ont été interpellées, plus de 500 mises en cause et plus de 50 kg de résine de cannabis saisis depuis le début de l’année », a rappelé le ministre. Car le trafic perdure malgré la mobilisation parfois téméraire des habitants et de l’amicale de locataires qui ont déjà beaucoup tenté : des marches contre la drogue, des repas de quartier et des barbecues familiaux sur les lieux mêmes du deal, comme un pied de nez aux trafiquants…

« Où il y a l’école, il y a le trafic, et à midi il y a la queue comme à la caisse à l’hypermarché, raconte Dikhra, mère de deux petites filles. Je ne veux pas laisser mes enfants grandir dans cet univers, c’est pas ça la vie. » Et les enfants, justement — « On voit des petits de 7 ou 8 ans utilisés comme guetteurs, et ça, c’est grave ! » ajoute une autre mère. « Alors, que comptez-vous faire? » « Nettoyer », répète Claude Guéant.

« Vous ne serez pas abandonnés », promet-il à ceux qui doutent déjà, craignent ouvertement « que vous vous arrêtiez d’ici un ou deux mois, et qu’on reste seuls, avec nous seuls pour se battre ».

Le Parisien

Source :
http://www.leparisien.fr/seine-saint-denis-93/saint-ouen-gueant-veut-enroler-des-citoyens-contre-le-trafic-01-11-2011-1696211.php

Partager cet article
Repost0
31 octobre 2011 1 31 /10 /octobre /2011 09:36


http://poilsdecanut.files.wordpress.com/2009/12/copwatch.png?w=430&h=238
Transmis par Résistons Ensemble, le 22 octobre 2011

Chronique CopWatch Jeudi 20 octobre

19h15 – La nuit est déjà presque tombée. Sous les lampadaires du boulevard de Belleville, sur le terre-plein central, le marché n’est pas très actif.Les vendeurs sont éparpillés.

Ces derniers temps, les biffins ont du mal à se réapproprier l’espace régulièrement nettoyé par les flics et les agents de la mairie.

Ce soir ne fait pas exception. Il faut dire que la stratégie de harcèlement n’est pas la même qu’à Barbès : ici la colonisation policière a déjà atteint un stade avancé, le contrôle est quasiment permanent. Belleville est depuis longtemps sous occupation.

Des équipes de flics en uniforme font des allers-retours incessants, ne laissant que peu de possibilités aux vendeurs pour reposer leurs affaires sur le trottoir.

Les énervés de la BST passent moins souvent, à croire que la hiérarchie leur a ordonné de lâcher du lest, de la jouer molo. On n’entend plus aussi fréquemment les coups de matraques effrénés du major Toineau contre les poteaux métalliques, annonçant l’arrivée imminente de sa meute policière qu’il mène à la chasse aux pauvres.

Pourtant la traque n’est pas finie pour autant et l’étau s’est même resserré. Au lieu de débarquer à l’improviste et de façon violente, les flics sont omniprésents, ils ne quittent plus le boulevard.

19h25 – Deux équipes de flics, sept au total, remontent le boulevard à pas lents. On dirait une battue. Puis ils se séparent : quatre agents de la BSQ DSPAP 11 /85 (1) d’un côté, trois agents d’une quelconque Unité de Sécurisation de Proximité de l’autre (2).

Ces derniers, en s’approchant du métro Ménilmontant, font fuir les biffins, roulant des mécaniques et empêchant les moins vifs de récupérer leurs affaires.

Un grand flic agrippe un drap qu’une femme rrom essaye de replier. Elle ne se laisse pas impressionner, plaisante même en désignant ses affaires : « C’est beaucoup d’argent ». Lui, ironique, lui répond : « Pour gagner de l’argent ’faut travailler » puis « Allez, poubelle ! ». Elle tient bon, alors il lance « Y’a de la place aussi pour vous, vous voulez venir à la benne avec moi ? ». Elle finit par lâcher, résignée.

19h30 – Finalement, les trois flics restent seuls à veiller sur un tas de ballots remplis de vêtements, de bouffe et d’électronique. Un camion-poubelle ne tarde pas à arriver (Derichebourg environnement, camion n°3308 immatriculé AK-908-CG 92), suivi d’un utilitaire de la mairie de Paris (immatriculé 208 QFW 75). Les trois flics saisissent les ballots, aidés par les agents de la mairie, puis les balancent dans le camion-poubelle. On remerciera la mairie de Paris de collaborer avec la police dans ses opérations de nettoyage.

Les trois chasseurs rejoignent leurs collègues, avant de remonter ensemble le boulevard jusqu’au métro Belleville.

Sur leur parcours, ils parviennent à contrôler et fouiller quatre personnes (tous étrangers bien sûr) : sur cinq-cent mètres, ça fait une bonne moyenne ! Puis, relax, ils s’arrêtent et bavardent un peu, avant de retourner vers leurs comico respectifs, probablement satisfaits d’avoir contribué au rétablissement de l’ordre républicain.

La chasse aux pauvres prend à Belleville une forme insidieuse, voire silencieuse.

Sans trop de remous, la police impose au quartier sa présence et son contrôle permanents.

A quelques pas de là, des masses de bobos s’entassent dans les cafés branchouilles, bien loin de cette réalité sociale violente qui ne les concerne pas, mais dont ils sont directement responsables. La flicaille et son contrôle sont un passage obligé vers le règne total et égoïste de la petite bobosphère altercapitaliste.

Barbès n’en est pas encore là, mais avec le plan de réhabilitation du quartier de la goutte d’or (présenté par les édiles et les urbanistes comme le « dernier quartier insalubre de la capitale »), cela ne saurait tarder.

Ils (pas nous, les autres, les pas-gentils) adorent tellement les villes insipides, en verre et sans espaces verts, parsemées de mobiliers urbains métalliques (anti pauvres eux aussi), où chaque corniche abrite sa caméra et ses piques anti pigeons (aussi sales que les pauvres) et où les néons concurrencent les placards publicitaires pour transformer les rues en couloirs d’hôpitaux.

Dans leurs villes rêvées, véritables paradis infernaux, des contingents entiers de flics (en pyjama bleu ou en tenue bourgeoise, à pieds, à vélo ou en segway) côtoient des myriades d’agents de sécurité (pauvres et soumis de préférence) et autres citoyens volontaires (pas nous, les autres, les méchants), pour s’assurer que tout est bien en ordre et que chacun rentre bien dans le rang (et vote).

Enfin, dans leurs villes, les rues portent des noms comme « avenue Bouygues », « boulevard Vinci », « place Takieddine »...

Mais cessons ici cette prose fataliste. Préparons nos frondes, car l’occupation a repris.

Des veilleurs des marchés libres

1) Brigade de Soutien de Quartier intégrée à la Direction de la Sécurité de Proximité de l’Agglomération Parisienne.

2) Quelques infos sur les différentes structures ici (site de la prefecture).

Partager cet article
Repost0
29 octobre 2011 6 29 /10 /octobre /2011 23:26


http://2.bp.blogspot.com/_1QqyX9HNm04/Sil5dFLypfI/AAAAAAAAAFs/qfeAVI8kChA/s400/canard+enchaine.jpg
Transmis par JP le 22 octobre 2011

Salut,

Comme  la société de mercenaires criminels Blackwater fut un temps missionnée par Monsanto pour infiltrer certains mouvement anti OGM, nous assistons peut être là aujourd’hui ",et à la Française ", à une tentative similaire.

C'est peu  dire aussi que je trouve que la Sdig est  totalement déjantée  et pas déontologique pour un sou(?)dans sa fonction.Il y a détournement de rôle  quand ces fonctionnaires se mettent en surveillance des milieux agricoles respectueux des terres et de ce qu’ils produisent.

Cela sous tend pour moi, qu’il y  a bien des enjeux délétères assez considérables à protéger,  par le moyen détourné des forces dite de l’ordre, et  pour les firmes d'affameurs et les états-commis ,c'est à dire ceux qui ont déjà depuis des lustres ,le monopole de la destruction des libertés .

Décidément, ces gens montrent bien là qu’ils ne veulent pas :ni de la souveraineté  des peuples ni de la souveraineté alimentaire.Pro les terres de tout pays unissez -vous!

Lire en suivant ce qui est paru dans le Canard Enchaîné du 5 octobre.

JP

****
Canard Enchaîné le  5 octobre : Les poulets de Sarko élevés au bio.

Depuis un mois, les flics de la Sous-direction de l’information générale (Sdig) - nouvelle appellation des RG (1) -sont en chasse.

Cette fois, il ne s'agit pas pour eux de surveiller le syndicaliste ni d'infiltrer l’« indigné », mais d'aller « au contact » des agriculteurs bio.

Et c'est dûment missionné par le ministère de l'Intérieur que cette nouvelle race dé poulets se penche sur une espèce de paysans en voie de prolifération.

Pour établir les listes d'arracheurs d'ÔGM potentiels ? Peut être.

Mais, plus encore, pour nourrir le bilan écolo de Sarkosy, en recensant les paysans bio(convertis ou non), les surfaces exploitées et leur chiffre d'affaires. Un boulot qui conviendrait mieux aux fonctionnaires dé l'Agriculture ou de l'Environnement qu'à ces poulets» même génétiquement modifiés, s'il s'agissait de battre la campagne et non de préparer celle de 2012.

Fermes espionnées ?

« Le Canard  s'est ainsi procuré plusieurs courriels adressés è des responsables associatifs les invitant à « collaborer »,

 Pans l'un d'eux, une fliquette écrit : «L'agriculture est à l’actu en ce moment Je suis preneuse d’informations et de documentation sur le sujet (très intéressant}. »

Son travail ?

« Prendre contact (…) afin de récolter, selon l’actualité, des informations  dans différents domaines (…) et d'en référer aux autorités préfectorales. » Dans d'autres régions, le travail d'approche se lait par un simple coup de fil, avec un manque évident de coordination. Certains responsables bio sont ainsi assaillis de demandes similaires émanant dé flics différents.

Au cabinet du ministre de l’environnement, si l’on admet volontiers qu’une «évaluation » du Grenelle de l'environnement est en cours, on s'étonne que les flics de là SDIG en soient chargés. «C’est le travail des directions régionales de l’alimentation, de l'agriculture et de la forêt. »

Justement, au ministère de l'agriculture, un conseiller technique «ne comprends pas non plus, avouant « Je ne sais pas d’où tout ça vient ».

A l'Agence Bio, le groupement d'intérêt public qui réunit les professionnels chargés d'établir évaluations, recensements et statistiques, on met poliment l'enquête des poulets sur le compte d’« un dysfonctionnement administratif », voire d’«une erreur de jeunesse » de la part d'un fonctionnaire du ministère de l’intérieur. Place Beauvau, en revanche, on ne dit rien.

 Un gradé se borne à faire l'inventaire dès missions confiées aux néo-RG, notamment « la recherche, la centralisation, et l’analyse des renseignements destinés à informer le gouvernement et le représentant de l'Etat dans les domaines institutionnels, économiques social (...) et susceptibles d'intéresser l'ordre public ».

Comme la date des vendanges bio ?

Didier Hassoux

(1Depuis  juillet 2008, la direction centrale des généraux est dissoute. Ses 4 000 fonctionnaires sont répartis en deux catégorie, La

plus grande partie d'entre eux. émargent à la direction centrale du renseignement intérieur, chargée notamment de l'antiterrorisme.

Les autes dépendent de la Sous-Direction de  l'information générale


Partager cet article
Repost0
26 octobre 2011 3 26 /10 /octobre /2011 12:42


http://www.ladepeche.fr/content/photo/biz/2011/10/08/201110081203_w350.jpg
Transmis par Gérard depuis La Dépêche du Midi

Le 8 octobre 2011

Dans le cadre des missions de sécurité, la police comme la gendarmerie sont dotées d'outils de plus en plus perfectionnés comme la voiture qui lit les immatriculations ou la Mégane surpuissante. Elles seront présentées aujourd'hui au Capitole.

Ce samedi, tout au long de la journée, place du Capitole, les acteurs de la sécurité (gendarmerie, police, pompiers, préfecture…) présenteront au public les dernières innovations mises à leur disposition pour assurer leurs missions.

Parmi celles-ci, les véhicules Lapi (lecture automatique de plaques d'immatriculation) de dernière génération constitueront une véritable attraction. Dans le département, les pelotons motorisés de la gendarmerie comme les patrouilles de police en sont équipés. « Deux caméras sont installées sur le véhicule, détaille le gendarme Jacques Delhoste du peloton motorisé de Toulouse. Toutes les plaques des véhicules que nous croisons ou que nous suivons sont immédiatement analysées dans le fichier. Si le véhicule est volé, nous le savons instantanément. » En quatre heures de patrouilles, le Lapi peut analyser 5 000 à 6 000 plaques, que les véhicules soient à l'arrêt ou qu'ils roulent jusqu'à plus de 200 km/h.

Lire la suite :
http://www.ladepeche.fr/article/2011/10/08/1187453-les-nouvelles-armes-des-super-flics.html#xtor=EPR-1

Partager cet article
Repost0
24 octobre 2011 1 24 /10 /octobre /2011 08:04

 

http://static.lexpress.fr/pictures/145/74563_evolution-du-nombre-de-suicides-en-prison-de-2001-a-2010-en-france.jpg
Transmis par Hacktivismes

78ème suicide ou mort suspecte connu(e) en détention en 2011

Le nombre de suicides ou de morts suspectes en prison ne diminue pas.

Un suicide ou mort suspecte tous les trois jours en prison,
10 fois plus qu'en milieu libre.

Manquement grave de l'administration pénitentiaire. L'omerta continue sur la réalité des chiffres quant aux conditions et lieu réel du décès.

Maison d'arrêt de Varces
Suicide par pendaison d’un homme, 51 ans, en détention provisoire, depuis le vendredi en fin d’après midi le 8 octobre 2011

Nous exigeons, les familles et proches exigent la vérité de la part de l'administration pénitentiaire et des autorités judiciaires afin que toute la lumière soit faite sur ces nouveaux décès.

Les familles et proches souhaitent une vraie prise en compte de leurs souffrances et une aide directe de la part de l'administration pénitentiaire.

Les autorités judiciaires doivent assumer toutes leurs responsabilités sur ces nouveaux décès.

78 suicides et morts suspectes connus depuis le 1er janvier 2011

Nous savons que ces chiffres ne reflètent pas la réalité. La création de l'Observatoire des suicides et des morts suspectes sur le site prison.eu.org a permis d'interpeller l'opinion publique.

« L'ensemble des études pointent comme des périodes de particulière vulnérabilité, outre l'entrée en détention, certains moments particuliers :

la période correspondant au jugement ;

le placement au quartier disciplinaire ;

la période postérieure à une tentative de suicide ou à une automutilation. ».
Circulaire du 26 avril 2002 NOR JUSE0240075C sur la Prévention des suicides dans les établissements pénitentiaires.

« Le droit à  la vie : il est nécessaire de montrer que l'administration pénitentiaire doit tenir compte de cette obligation dans la mise en place de certaines procédures (quartier disciplinaire, isolement...). ».
Conclusion du 20 octobre 2003 du Rapport de la CNCDH sur les droits de l'homme en prison.

Contact Presse :
Milko Paris, tel. 06 60 17 33 42
mail : redaction@banpublic.org

http://prison.eu.org/

Partager cet article
Repost0
23 octobre 2011 7 23 /10 /octobre /2011 11:57

 

http://www.bastamag.net/local/cache-vignettes/L455xH299/arton1049-38f3d.jpg
Transmis par Résistons Ensemble

Communiqué de presse - 7 octobre 2011

Cri de souffrance sortant de rétention : nouvelle tentative de suicide au CRA de Nîmes

"Je vous entend mais je ne vous écoute pas". Telle est en substance la réponse que les autorités apportent aux mises en garde qui ne cessent d’émaner, tant des associations intervenant dans les centres de rétention administrative (CRA) que des personnes privées de liberté elles-mêmes.

Aujourd’hui, les personnes enfermées au centre de rétention de Nîmes tirent la sonnette d’alarme en adressant un communiqué à la presse. La Cimade, témoin de la violence de leur situation, partage leurs inquiétudes.

La nouvelle loi Besson est venue renforcer la négation de l’individualité de ces personnes dont le seul tort est d’être sans papiers : allongement de la durée d’enfermement jusqu’à 45 jours, contrôle du juge des libertés et de la détention reporté à cinq jours, accès hypothétique au juge administratif…

Pour ces hommes, ces femmes et ces enfants, l’enferment s’est mué en une lourde condamnation, une condamnation qui se passe de plus en plus souvent de juges, une condamnation sans contrôle…

Au CRA de Nîmes, depuis un mois et demi, La Cimade constate une recrudescence d’actes de désespoir allant de l’automutilation à la mort.

Hier encore, un détenu s’est pendu. Son pronostic vital n’est aujourd’hui pas encore connu.

La banalisation de l’enfermement semble induire également celle des actes de désespoir. Jusqu’à quel point devrons-nous accepter et tolérer une politique dont la mécanisation accélère la déshumanisation de nos semblables, et la nôtre par la même occasion ?

Au cours de ces dernières semaines, les faits suivants sont survenus CRA de Nîmes :
- l’enferment d’un enfant polyhandicapé en fauteuil roulant
- le suicide d’un roumain par pendaison
- une automutilation ayant entraîné 128 points de suture
- une tentative d’incendie
- deux tentatives de suicide par pendaison
- une tentative de suicide terminée en asile psychiatrique
- l’enfermement absurde et inutile d’un grand nombre d’étrangers en situation régulière

Communiqué de presse des retenus du CRA de Nîmes
http://www.cimade.org/uploads/File/enfermement-eloignement/2011/cp-retenus-
nimes_07-10-2011.jpg


Propositions de La Cimade contre la politique d’enfermement et
d’éloignement forcé
http://infos.lacimade.org/Go/index.cfm?WL=475&WS=838_&WT=28F18D47-DF79-4BF0
-9933-B23CF9FCC017&WD=148


Contact presse
Adrien Chaboche : 06 42 15 77 14

David Rohi –  Commission Eloignement –

Tél : 06 75 04 24 86 – david.rohi@lacimade.org
3, rue de l’Orient – 31000 Toulouse

Partager cet article
Repost0
22 octobre 2011 6 22 /10 /octobre /2011 15:17


http://www.ldh-toulon.net/local/cache-vignettes/L300xH364/pasde0deconduite-c3ee0.gif
Transmis par Agnès, le 16 octobre 2011

Cher-e-s ami-e-s et partenaires de Pasde0deconduite,
 
Nous vous adressons ci-dessous le lien vers le communiqué de presse publié ce jour par le collectif Pasde0deconduite : "Le retour du carnet de comportement : une mesure à haut risque pour les enfants !", concernant le projet ministériel d'instaurer des évaluations pour les enfants de 5 ans à l'école maternelle.
 
http://www.pasde0deconduite.org/IMG/pdf/communique_presse_pasde0deconduite_13oct2011.pdf
 
Vous en souhaitant bonne réception, nous vous adressons nos très cordiales salutations.
 
Sylviane Giampino et Pierre Suesser

Partager cet article
Repost0
22 octobre 2011 6 22 /10 /octobre /2011 13:53

 

http://www.lacimade.org/uploads/Image/dom-tom/cayenne2.jpg
Transmis par Truks en Vrak
http://www.bbec.lautre.net/www/spip_truks-en-vrak/

En Guyane, les expulsions se multiplient à une cadence effrénée. Aujourd’hui, la majorité des étrangers sont placés en rétention dans la soirée pour être expulsés à l’aube suivante, avant l’arrivée de l’équipe de La Cimade ou du service médical. Impossible pour eux de faire valoir leurs droits. Des interpellations et des expulsions ont lieu donc en toute illégalité, sans qu’aucun tribunal ne puisse les contrôler, faute de temps.

Un exemple parmi tant d’autres : le 30 août, un Brésilien à été interpellé vers 11h. Emmené au poste de la police aux frontières pour un contrôle d’identité, il y est resté jusqu’à 19h. Pourtant dès 14h20 lui ont été notifiées une obligation de quitter le territoire français et une interdiction de retour de 3 ans. Mais ce n’est qu’à 19h30 qu’il est arrivé au centre de rétention où il a demandé à voir La Cimade. On lui a rétorqué qu’il devait attendre jusqu’au lendemain sans lui préciser la date ou l’heure de son expulsion. Devant les grilles du centre de rétention, sa compagne et mère de son enfant de10 mois a attendu de 15h à 20h. Elle a pu le voir pendant 5 minutes à 20h le temps de lui remettre quelques affaires.

Et à 7h le lendemain matin, il a été expulsé sans avoir pu voir La Cimade. Il voulait pourtant faire un recours pour demander la suspension de son placement en rétention et de l’interdiction de retour, au nom du respect de sa vie familiale.

Comme lui, des centaines d’étrangers sont expulsés sans argent, sans vêtements de rechange, sans leurs traitements médicaux etc. Les retenus ne sont prévenus que quelques minutes avant le départ des bus vers le Brésil ou le Suriname. Tensions, stress et violence se font sentir alors dans le centre de rétention. De plus en Guyane, les recours ne sont pas suspensifs. Le peu d’étrangers qui réussissent à obtenir une audience au tribunal peuvent donc être expulsés avant celle-ci. Et face à ceux qui résistent, les policiers n’hésitent pas à recourir à la force : menottage, torsion des poignets et même coups donnés au bas ventre.

Pire, ces pratiques d’expulsion express ne concernent plus seulement les ressortissants des pays limitrophes. Depuis peu, les Guyanais et les Chinois sont ainsi reconduits en quelques heures au Suriname au motif qu’ils seraient entrés en Guyane depuis le Suriname. De même, les ressortissants d’Afrique, d’Amérique centrale ou du Sud sont renvoyés au Brésil sans plus de procédure. Tout cela, dans l’illégalité la plus flagrante puisqu’ils sont expulsés sans passeport, ni document de séjour ou de voyage établi par les autorités consulaires. Au Brésil ou au Suriname, ces hommes et ces femmes se retrouvent donc de nouveau sans papiers, au risque de se faire interpeller et enfermer une nouvelle fois.

Certes, dans ce contexte, le centre de rétention de Guyane affiche un nombre de reconduites record. Mais à quoi bon? Nombreux sont ceux avoir raconté avoir été déposés par la police aux frontières sur les rives brésiliennes ou surinamaises puis relâchés sans être remis aux autorités locales. C’est donc sans encombre qu’ils ont pu regagner le territoire français dans les minutes qui ont suivi leur débarquement…jusqu’à ce qu’ils soient de nouveau interpellés, privés de libertés et expulsés.

Quotidiennement l’équipe de La Cimade fait face à ces déferlantes de reconduites sans règle ni logique et au mépris des droits de ces hommes et femmes. Les intervenantes arrivent le matin pour assister, impuissantes, au départ de bus remplis en direction du Brésil ou du Suriname puis passent la journée dans un centre quasiment vide qui se remplira le soir après leur départ. 

Photo : Compagnie du fleuve - 3ème RIMA / crédit : José Nicolas

Source :
http://www.lacimade.org/nouvelles/3481-En-Guyane---arr-t-s-le-soir--expuls-s---l-aube

Partager cet article
Repost0

Documentation

ACTIONS C.L.A.P33 & Co...

Guides juridiques - C.L.A.P33
Porter plainte contre la police
Garde A Vue, manifs - Conseils

*****

******
Soutien à m.
Nous n'oublierons pas
le 19 Mars 2009 à Bordeaux !

Infos : klik !

******
Violences Policières

France - Quatre rapports
ACAT : klik !

Amnesty International : klik !
Paris Luttes Infos : klik !
Bastamag :  klik !

 

*****
L'impact disproportionné
de l'état d'urgence

Un rapport d'Amnesty  : klik !

****
Retrouvez toutes nos vidéos

klik là !

****
Hommage aux victimes

21 Mars 2015

 
15 mars 2014
 

19 mars 2011
 

****

" Vétérante "

O.P.A