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23 juillet 2012 1 23 /07 /juillet /2012 10:47


http://static.contrepoints.org/wp-content/uploads/2012/03/imgscan-contrepoints-816-Fiche-1024x725.jpg
Depuis La Ligue des Droits de l'Homme de Toulon le 12 juillet 2012

Un article publié le 28 juin 2012 sur le site Arrêt sur images devrait nous alerter. Son auteur, Dan Israel, montre que, derrière la psychose des usurpations d’identité, se trouve une étude de marché réalisée par le Crédoc pour le compte d’un fabricant de broyeurs !

Le chiffrage avancé du nombre de victimes d’une usurpation d’identité – plus de 200 000 chaque année – ne correspond à aucune réalité mesurée par les services de police ou de justice.

Repris des dizaines de fois dans les médias depuis 2009, il a été utilisé pour faire voter la loi de protection de l’identité qui, avant d’être censurée par le Conseil constitutionnel, prévoyait de créer le fameux "fichier des gens honnêtes".

Le fichier des gens honnêtes

« On estime à plus de 200 000 personnes par an les victimes, en France, d’usurpation d’identité. Non seulement il s’agit d’une infraction particulièrement traumatisante pour ceux qui en souffrent et dont la vie quotidienne se trouve totalement bouleversée mais elle constitue aussi une étape nécessaire pour la commission d’autres infractions ».

C’est par cette introduction dramatique que s’ouvrait l’exposé des motifs de la proposition de loi sur la « protection de l’identité », présentée en juillet 2010 par deux sénateurs UMP, Jean-René Lecerf et Michel Houel [1].

Il s’agissait alors de faire équiper les cartes d’identité – et les passeports – de puces électroniques contenant photos et empreintes digitales du détenteur.

La proposition de loi créait également « une base centrale des titres d’identité » enregistrant ces données biométriques et donnant la possibilité aux services de police d’identifier une personne à partir de ses empreintes digitales (article 5).

Après que le Parlement ait adopté cette loi en mars 2012, le ministre de l’Intérieur semblait être parvenu à mettre en place un fichage biométrique de la quasi-totalité de la population française.

Mais la loi a été sévèrement censurée par le Conseil constitutionnel pour atteinte au droit au respect de la vie privée.

Parmi d’autres, l’article 5 a été invalidé : exit la base centrale de données biométriques.

Lire la suite :
http://www.ldh-toulon.net/spip.php?article5054

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18 juillet 2012 3 18 /07 /juillet /2012 15:28


http://www.supergelule.fr/wp-content/uploads/2009/06/repertoire_partage_professionnels_de_sante.jpg
Transmis par Agnès le 11 juillet 2012


Un petit texte humoristique ci-dessous, d'Olivier LABOURET, médecin psychiatre de l'Union Syndical de la Psychiatrie :

"RPPS (Répertoire partagé des professions de santé) : Big Brother vous ausculte ! "

Dans le silence feutré des cabinets médicaux, pour le compte de l'Etat et du Conseil de l'Ordre, s'est tranquillement mise en place la traçabilité informatique du bétail médical.

Déjà modifié par l'arrêté du 23 décembre 2011, l'arrêté du 6 février 2009 portant création d'un traitement de données à caractère personnel dénommé « Répertoire partagé des professions de santé » est passé totalement inaperçu.

Ce traitement est présenté en effet comme un répertoire bien utile, permettant le partage d'informations et la simplification des démarches administratives.

Il a pour finalités (article 1er) d'identifier les professionnels de santé, de suivre leur exercice, et de mettre une partie de leurs données personnelles à disposition du public.

Parmi les données collectées, l'état civil et les coordonnées, la nationalité et sa date d'acquisition, les diplômes, titres et qualifications, le genre d'activité et le mode d'exercice, les périodes pendant lesquelles le professionnel a fait l'objet d'une mesure de suspension ou d'interdiction d'exercice, le motif de cessation de l'activité...

Ces données sont conservées jusqu'au 100ème anniversaire, ou la 30ème année suivant la fin d'exercice (article 4) !

Une liste impressionnante d'administrations y ont accès : ministère de la santé, service de santé des armées et  autres services de l'Etat telles que les agences régionales de santé, caisses d'assurance maladie, conseils des ordres professionnels, établissements médicaux ou médico-sociaux, organismes et établissements scientifiques ayant pour mission d'agir pour le développement et la diffusion des connaissances dans le domaine sanitaire et social1...

L'arrêté précise que le droit d'opposition ne s'applique pas (article 10) : le médecin ne peut pas refuser que ses données pourtant « personnelles » soient ainsi très largement dévoilées !
 
Et alors, me direz-vous ? N'est-il pas normal que la technologie numérique soit ainsi mise au service de l'intérêt général, en améliorant la transparence des activités réalisées par un corps médical jusqu'ici trop rétif, individualiste et dispendieux ?

N'est-il pas normal que la sélection joue à plein, en informant les patients-consommateurs sur le praticien à qui ils vont confier leur vie, et en écartant ceux qui dans leur carrière ont failli ?

Après tout, les patients aussi sont fichés et triés, par dossier médical personnel, dossier pharmaceutique et dossier psychiatrique interposés ; et avec eux les fraudeurs potentiels, les contribuables et les consommateurs, les précaires et les étrangers, les suspects et les opposants politiques, les délinquants et les détenus, les enfants et les travailleurs, les moutons et même (paraît-il) les ratons laveurs...

Et puis, la technologie numérique ne porte-t-elle pas les derniers rêves de croissance, comme notre très normal président lui-même l'avait annoncé dans son programme électoral ?

La concurrence et le profit : aucune raison que les médecins échappent à la loi du marché, mais il y a quand même des limites pour ces privilégiés dont le laxisme creuse le trou de la sécu et la désertification rurale...

Désormais, toute sanction disciplinaire ou financière, par exemple en cas de débauche de prescription d'arrêts de travail ou de refus d'appliquer les injonctions ministérielles en matière de bonnes pratiques, pourra s'opérer automatiquement grâce au RPPS, interconnecté avec les organismes de paiement et de contrôle : net et sans bavure, et sans contestation possible.

Et peu importe que cette surveillance insidieuse porte fondamentalement atteinte à la vie privée, à l'égalité, aux libertés : l'essentiel n'est-il pas que l'ordre (des médecins) règne enfin ?

Le RPPS, un merveilleux instrument de normalisation technologique des populations, soignantes comme soignées, et de moralisation néolibérale de la vie, publique comme privée...
 
Olivier Labouret, juin 2012

1 C'est sans doute un euphémisme pour « marketing de l'industrie pharmaceutique ».

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3 juillet 2012 2 03 /07 /juillet /2012 08:20


http://www.regards.fr/local/cache-vignettes/L460xH350/eco-252d6.jpg

Pioché sur Regards, le 1er juillet 2012

Trois parents d’élèves de la Roche-sur-Yon, en Vendée, ont déposé fin avril un recours devant le tribunal administratif de Nantes afin d’obtenir le retrait de leurs enfants du fichier Base élèves.

Utilisé par l’éducation nationale depuis 2008, ce fichier regroupe de nombreuses informations sur les bambins, de la maternelle à l’université. Pour ces parents, le principal problème ne réside pas dans l’existence même du fichier mais dans son utilisation.

Les informations sortent en effet de l’école et peuvent être croisées avec d’autres données…

Plus grave encore, rien ne garantit que ces données seront effacées à la sortie du cycle scolaire.

Trop d’inconnues pour ces parents qui se joignent aux 2 000 plaintes contre X déjà déposées dans toute la France depuis 2008. Jusque-là sans effet.

Leur action se joint à celle des directeurs d’école qui ont désobéi et refusé le dispositif – tous sanctionnés – ainsi qu’à celle des élus qui ont pris position.

Certains ont voté l’interdiction d’utiliser les ordinateurs fournis par la commune pour servir ce fichier et ses applications. Ils résistent anonymement et courageusement à la logique de contrôle social à l’œuvre dans cette surenchère de fichiers.

http://retraitbaseeleves.wordpress.com/

Source :
http://www.regards.fr/societe/big-teacher-is-watching-you,5436

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29 juin 2012 5 29 /06 /juin /2012 11:14


http://s1.lemde.fr/image/2012/06/26/540x270/1724515_3_16ee_publicite-pour-le-systeme-de-messagerie-de_e41ea760f037ece5b60401722a2ec6c0.jpg
Le 26 juin 2012

Ni vu, ni connu : le premier réseau social au monde a procédé vendredi 22 juin à une "harmonisation" des adresses de contact sur le service, en remplaçant, sans demander l'accord de ses utilisateurs, les adresses utilisant des services externes par des adresses en @facebook.com.

Le changement a été fait de manière si discrète que la plupart des utilisateurs ne s'en sont pas rendu compte avant ce lundi et la publication d'un article sur le site du magazine Forbes.

Lancé en 2010, le service de courriel de Facebook n'a jamais réussi à concurrencer directement Hotmail ou Gmail. Baptisé "Facebook messages", il intègre la plupart des fonctionnalités d'une messagerie, étroitement liées au réseau social.

Le changement imposé a provoqué la colère de nombreux utilisateurs, qui s'en sont émus... sur Facebook. "Notre intention n'est pas d'imposer un service à nos utilisateurs, a expliqué un porte-parole de l'entreprise. Nous voulons que nos utilisateurs se servent de ce qui est le plus simple pour eux."

Les utilisateurs peuvent changer leur adresse de contact et restaurer l'ancienne en éditant la section "Informations de contact" de leur profil. Il suffit de masquer l'adresse imposée par Facebook et de rendre à nouveau visible l'ancienne adresse :


Source :
http://www.lemonde.fr/technologies/article/2012/06/26/facebook-tente-d-imposer-ses-propres-adresses-email_1724496_651865.html

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13 juin 2012 3 13 /06 /juin /2012 08:40


http://www.sudouest.fr/images/2012/05/23/un-systeme-similaire-a-ete-mis-en-place-en-2010-au-lycee_776058_460x306.jpg
Pioché sur Sud-Ouest le 23 mai 2012

Ce système de reconnaissance par l'examen du tour de la main est perçu comme un nouveau dispositif de fichage, déresponsabilisant et dangereux pour l'emploi.

Le projet de la direction du collège public de Monein, en Pyrénées-Atlantiques, d'équiper la cantine de matériel d'’identification biométrique des collégiens génère de l’'inquiétude chez les parents d’'élèves.

Le système de reconnaissance des élèves qui est envisagé repose sur l’'examen du contour de la main et vise, semble-t-il, à mieux gérer la fréquentation du réfectoire. Il arrive, par exemple, qu'un élève n’'ait pas sa carte de cantine sur lui au moment d'aller déjeuner .

Mais il soulève également des questions de fond et de société (déresponsabilisation des jeunes, conservation de données personnelles....) relève-t-on à la FCPE où l'’on dénonce, également, un dispositif susceptible d’'aboutir à des suppressions d'’emploi dans l'effectif de l' établissement.

Pour y réfléchir avant de se prononcer sur le projet en conseil d’établissement à la fin juin , le conseil FCPE de Monein organise une réunion-débat en présence de l'’universitaire Xavier Guchet, le 13 juin, à 20h30, salle du Pont Lat. Ce sera l'occasion pour les parents, et tous ceux qui s'intéressent à ce sujet , de débattre du sujet autour d'un philisophe spécialiste de ces questions.

Source :
http://www.sudouest.fr/2012/05/23/monein-64-les-parents-d-eleves-s-inquietent-de-l-entree-de-la-biometrique-a-la-cantine-723160-4294.php

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5 juin 2012 2 05 /06 /juin /2012 12:45


http://static.contrepoints.org/wp-content/uploads/2012/03/imgscan-contrepoints-816-Fiche-1024x725.jpg
Depuis Bug Brother, le 27 mai 2012

Le Conseil constitutionnel a estimé que le fichier des "gens honnêtes" (sic) comprenant l'état civil, ainsi que les empreintes digitales, et la photographie numérisée, des détenteurs de la future carte nationale d'identité électronique (CNIE), « a porté au droit au respect de la vie privée une atteinte qui ne peut être regardée comme proportionnée au but poursuivi », et qu'il était « contraire à la Constitution ».
http://bugbrother.blog.lemonde.fr/2012/03/06/le-vrai-visage-des-gens-honnetes/

Les Sages ont donc censuré 6 des 12 articles de la proposition de loi sur la protection de l'identité (lire ici : http://www.ldh-toulon.net/spip.php?article4923), adoptée au dernier jour de la session parlementaire du quinquennat de Nicolas Sarkozy et ce, malgré l'opposition du Sénat qui, au cours des 5 navettes parlementaires (un record), n'avait eu de cesse de s'opposer à l'exploitation policière de ce fichier des "gens honnêtes". Un véritable camouflet ingligé par le Conseil constitutionnel au projet de Claude Guéant et des industriels du GIXEL (le lobby de la sécurité électronique et des empreintes digitales, voir Lobbying pour ficher les bons Français : http://owni.fr/2011/12/22/lobbying-pour-ficher-les-bons-francais/).

La liste des députés qui, voulant ainsi ficher les "gens honnêtes", ont « porté au droit au respect de la vie privée une atteinte qui ne peut être regardée comme proportionnée au but poursuivi », est disponible sur le site de l'Assemblée. A l'approche des législatives, il m'a semblé important de permettre aux citoyens de savoir quels étaient ces députés qui avaient ainsi voulu ficher les "honnêtes gens".

Lire la suite :
http://bugbrother.blog.lemonde.fr/2012/05/27/la-liste-des-gens-honnetes-qui-voulaient-ficher-tous-les-francais/

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1 juin 2012 5 01 /06 /juin /2012 08:21


http://owni.fr/files/2012/05/vizuTAJ.jpg
Depuis MediaBeNews le 21 mai 2012

Truffé d’erreurs, le plus gros des fichiers policiers va être fusionné avec le plus gros des fichiers de la gendarmerie au sein d’un seul et même méga-fichier d’”antécédents judiciaires“, qui sera lui-même connecté au plus gros des fichiers de la Justice. Une énorme usine à gaz censée corriger les erreurs… mais qui n’est pas sans poser problème.

Le 6 mai 2012 ne restera pas seulement dans l’histoire comme le jour où François Hollande fut élu président de la république. Ce même jour, le Journal officiel publiait un décret, co-signé par Claude Guéant et Michel Mercier, respectivement ex-ministres de l’intérieur, de la justice et des libertés, afin de fusionner les deux principaux fichiers policiers, et de les interconnecter avec le plus gros des fichiers judiciaires.

Le Système de traitement des infractions constatées (STIC), et son équivalent dans la gendarmerie, le Système judiciaire de documentation et d’exploitation de la gendarmerie nationale (JUDEX), seront en effet fusionnés en un seul et même Traitement d’antécédents judiciaires (TAJ), lui-même relié à la Chaine Applicative Supportant le Système d’Information Oriente Procédure pénale Et Enfants (Cassiopée), à l’occasion du déploiement du tout “Nouveau système d’information dédié à l’investigation” (NS2I).

Lire la suite :
http://mediabenews.wordpress.com/2012/05/21/le-cadeau-empoisonne-des-fichiers-policiers/

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28 mai 2012 1 28 /05 /mai /2012 12:28


http://owni.fr/files/2012/05/2012-05-22_154056_630.jpg
Depuis Owni

Le 22 mai 2012 - Jean Marc Manach

À Paris, la justice est rendue au nom du peuple français, pour le plus grand plaisir des agents secrets. Ce mardi 22 mai, au Tribunal de grande instance de Paris, notre journaliste, appelé à témoigner dans une affaire, a fait la découverte d'une salle qui servirait de planque à des services spécialisés. Une magistrate s'en est émue. Et la hiérarchie du tribunal réclame des explications. Témoignage.

Ce mardi 22 mai 2012, une mystérieuse photographe a été surprise dans la salle des témoins de la “Chambre de la presse” -soit la 17e chambre du tribunal de grande instance de Paris, spécialisée dans les affaires de presse- alors qu’elle photographiait, derrière un miroir sans tain, des personnes venues assister au procès de jeunes militants de la mouvance dite “anarcho-autonome” accusés d’avoir planifié des actes de “terrorisme“.

La “Chambre de la presse” examinait ce jour-là le cas de Philippe Pichon, ce commandant de police mis à la retraite d’office pour avoir dénoncé les dysfonctionnements du STIC, le plus gros des fichiers policiers (voir Le mauvais procès du gardien de la paix). William Bourdon, son avocat, avait convoqué cinq témoins, dont Delphine Batho, députée socialiste spécialiste des questions de sécurité, et notamment des fichiers policiers. Delphine Batho ayant depuis été nommée ministre déléguée à la Justice, William Bourdon m’avait demandé de la remplacer, au pied levé, en tant que spécialiste des fichiers policiers.

Je fus donc convié, à l’ouverture de l’audience et avec les autres témoins (Frédéric Ocqueteau, directeur de recherche au CNRS-CESDIP et auteur de nombreux ouvrages sur la police et la sécurité privée, Yann Padova, secrétaire général de la CNIL, ainsi qu’un gardien de la paix ayant travaillé avec Philippe Pichon), à aller patienter dans la salle réservée aux témoins, qui se situe à gauche de la “Chambre de la presse“.

En nous faisant entrer dans ce local, l’huissier de justice s’étonna d’y découvrir une dame portant un appareil photo doté d’un gros téléobjectif, et lui demanda comment elle était entrée, et ce qu’elle faisait là. La mystérieuse photographe expliqua qu’un gendarme l’avait faite entrer, par l’autre porte - qui donne sur un couloir du tribunal -, s’excusa, rangea son paquetage, et s’éclipsa.

Lire la suite :
http://owni.fr/2012/05/22/larriere-chambre-de-la-presse/

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26 mai 2012 6 26 /05 /mai /2012 14:52


http://cache.20minutes.fr/img/photos/20mn/2011-07/2011-07-08/article_idfrenchcard.jpg
Transmis depuis Owni

Le 21/05/2012 Jean Marc Manach

[Lu sur via EurActiv] Neelie Kroes, la commissaire européenne à la stratégie numérique, présentera début juin une nouvelle proposition de loi visant à « faciliter les transactions électroniques transfrontalières » via l'introduction de signatures et de cartes d'identité électroniques.

EurActiv, qui a eu accès à un document interne, souligne à ce titre que "cette volonté de faciliter l'émergence d'un système parallèle d'identification électronique" n'est pas motivée par un besoin de sécurité, mais qu'elle répond "aux difficultés rencontrées pour établir un marché unique performant", partant du principe que cela faciliterait le développement du commerce électronique transfrontalier.

L'argument est assez étonnant, dans la mesure où les citoyens européens n'ont pas besoin d'une telle carte d'identité électronique pour acheter à l'étranger, et que des systèmes comme paypal notamment permettent déjà de le faire en toute sécurité.

Le document consulté par EurActiv évoque également la "résistance attendue" de certains citoyens et gouvernements qui "rechignent encore à accepter l'idée des cartes d'identité électroniques".

"Même si de plus en plus de passeports sont dotés d'une puce électronique intégrée en Europe, seuls quelques pays ont adopté les cartes d'identité électroniques : l’Allemagne, la Belgique, l’Estonie, l'Italie et les Pays-Bas. Il n'existe toutefois pas de système de reconnaissance mutuelle des cartes entre ces États.

Encore plus frustrant pour la Commission européenne, certains États membres comme le Royaume-Uni ne disposent même pas de cartes d'identité en papier et l'idée d'en introduire demeure très impopulaire.

Pour les Britanniques, l'utilisation de documents d'identité par le régime nazi pour repérer les juifs et les envoyer dans des camps de concentration reste un argument de taille contre l'introduction de ces cartes."

Nelly Kroes, qui s'attendrait déjà à "faire face à l'opposition du Parlement européen", estime ainsi qu'il faudra traiter avec attention « les sensibilités des groupes de défense de la liberté civile qui risquent de faire écho au sein du Parlement européen ».

"A l'issue de négociations à huis clos, la plupart des États membres devraient soutenir cette proposition, mais la Commission prévoit des débats houleux au Conseil des ministres européens, souligne ce document."

Source :
http://owni.fr/revue-du-web/les-cartes-didentite-electroniques-europeennes-font-deja-polemique/

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26 mai 2012 6 26 /05 /mai /2012 12:21


http://afriquehebdo.com/sites/default/files/passeport-biometrique_479.jpg
Depuis La Dépêche, le 15 mai 2012

À la suite d'une procédure engagée notamment par l'avocat toulousain Christophe Léguevaques et l'élu socialiste Didier Cujives, le Conseil d'État a jugé le passeport biométrique français non conforme avec la législation européenne. Pour obtenir ce document dans l'Hexagone, huit empreintes digitales sont exigées quand deux seulement suffisent dans les autres pays de la communauté. Depuis ce jugement rendu le 27 octobre 2011, le gouvernement joue la montre…

Dans le cadre de l'affaire du passeport biométrique qui vous oppose à l'État, vous avez rendez-vous avec la justice ce mardi. Quel est l'enjeu ?

Depuis que le Conseil d'État s'est prononcé, le gouvernement, mais surtout le ministère de l'intérieur et Claude Guéant, jouent la montre. Six mois après l'arrêt du 27 octobre 2011, nous avons déclenché une assignation pour voie de fait car l'administration française continuait d'exiger huit empreintes digitales et refusait de délivrer le passeport biométrique aux personnes qui, en application de la décision du Conseil d'État, n'acceptaient de n'en donner que deux.

Nous étions là face à la violation d'une liberté fondamentale, celle de voyager en l'occurrence.

Cette assignation a contraint le gouvernement à publier un décret à la hâte le 19 avril dans lequel il consentait à se mettre en conformité avec la loi. En revanche, nous sommes toujours dans l'attente d'une réponse sur ce qu'il entend faire des 40 millions d'empreintes qu'il a recueillies illégalement, et qu'il devrait logiquement détruire. C'est l'objet du rendez-vous ce mardi avec le juge.

Obtiendrez-vous satisfaction ?

Pas tout de suite. Nous avons appris ce lundi que l'État sollicitait un déclinatoire de compétence. Cette procédure va lui permettre à nouveau de gagner du temps, un ou deux ans dans le pire des cas, quelques mois dans le meilleur. Sans doute y a-t-il une part de calcul politique dans cette volonté à repousser l'application du décret du Conseil d'État.

Lorsque tous les recours auront été épuisés, l'opinion aura oublié que le passeport biométrique français fut une absurdité de l'Etat-Sarkozy…

Source :
http://www.ladepeche.fr/article/2012/05/15/1353555-passeport-biometrique-le-baroud-d-honneur-de-gueant-pour-echapper-a-la-procedure-de-toulouse.html

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23 mai 2012 3 23 /05 /mai /2012 14:58


http://www.stick-mania.com/72-1328-large/empreinte-de-pieds.jpg
Pioché sur Owni

Le 17 mai 2012 Rodolphe Baron

Le 15 mai, devant le Tribunal de grande instance de Paris, un petit groupe de citoyens a mis au jour une réalité un rien préoccupante à la faveur d'une plainte contre l'État. Alors que deux empreintes digitales désormais suffisent pour un passeport biométrique, au lieu de huit, l'État continue à stocker 36 millions d'empreintes de la population française en zone de non-droit.

Ce mardi 15 mai, à la faveur d’une audience devant le Tribunal de grande instance de Paris, à laquelle nous avons assisté, cinq citoyens ayant porté plainte contre l’État ont contraint le ministère de l’Intérieur à reconnaître qu’il conservait près de 36 millions d’empreintes digitales en toute illégalité et sans se presser pour les détruire. À l’origine de cette procédure : l’administration a refusé de délivrer un passeport à ces personnes au prétexte qu’elles n’avaient donné que deux empreintes sur les huit doigts naguère demandés.

Un arrêt du Conseil d’État du 26 octobre 2011, avait pourtant censuré l’article 5 du décret d’avril 2008 qui permettait la collecte et la conservation de huit empreintes digitales pour toutes les demandes de passeport, alors que deux sont effectivement utilisées sur le document biométrique.

Prenant acte de ce revers, l’ancien gouvernement Fillon avait publié le 12 avril dernier un décret qui limite à l’empreinte des deux index les renseignements biométriques demandés.

Mais, l’administration traine à tirer toutes les conséquences de ces évolutions voulues par le Conseil d’État.

Le mois dernier, certaines préfectures, comme celle de la Somme qui l’écrit sur son propre site Internet, demandaient encore la collecte de huit empreintes alors qu’elles seront contraintes de détruire six d’entre elles.

C’est cette situation paradoxale, attentatoire aux principes de collecte et de conservation des données privées de la population française, que les plaignants ont voulu dénoncer lors de cette audience du 15 mai.

Lire la suite :
http://owni.fr/2012/05/17/letat-garde-dans-lillegalite-des-millions-dempreintes/

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23 mai 2012 3 23 /05 /mai /2012 13:57


http://baseeleves38.files.wordpress.com/2008/03/enfant-prison_400.png
Le 12 mai 2012

Communiqué du Collectif National de Résistance à Base-Elèves (CNRBE)

Dernier coup de force de Luc Chatel : un répertoire pour tracer les enfants à vie !

Le CNRBE est consterné par la publication, au Journal officiel du 23 mars, de l’arrêté du 16 février 2012 créant le « répertoire national des identifiants élèves, étudiants et apprentis » (RNIE).

Un répertoire créé par un simple arrêté, mais dont l’importance n’échappera à personne puisqu’il a été signé par pas moins de cinq ministres chargés de l’éducation, l’enseignement supérieur et la recherche, la vie associative, le travail, l’emploi, la santé, l’agriculture, l’apprentissage, la formation professionnelle…

Le ministère de l’Education Nationale réalise ainsi son projet de mettre en place un identifiant véritablement unique de la maternelle à la fin des études, alors que jusqu’à présent, l’enfant changeait d’INE au moment de son entrée dans le second degré (lire notre page dédié à l’historique de cet identifiant).

Le CNRBE y voit l’aboutissement d’un projet politique dangereux, car ce nouvel INE permettra plus facilement à l’Éducation Nationale de conserver et de restituer à volonté n’importe quelle information concernant les enfants, leurs familles ou leurs proches, collectée par le biais de l’école (ou d’un centre d’apprentissage ou de formation).

L’INE suivra en effet l’enfant durant toute sa vie scolaire et étudiante (« élèves, étudiants et apprentis »…), mais aussi tout au long de sa vie professionnelle (comme prévu par la loi de 2009 « relative à l’orientation et à la formation professionnelle tout au long de la vie »).

Lire la suite :
http://retraitbaseeleves.wordpress.com/2012/05/02/dernier-coup-de-force-chatel-rnie/

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23 mai 2012 3 23 /05 /mai /2012 10:52


http://www.lesmotsontunsens.com/files/passeport-biometrique-decret-france.png
Pioché sur BastaMag

L’héritage empoisonné de Claude Guéant, serial ficheur

Par Agnès Rousseaux (16 mai 2012)

L’ancien ministre de l’Intérieur Claude Guéant a fait passer en douce des décrets renforçant le fichage de la population française. Des fichiers qui compilent des éléments sur l’origine ethnique, les opinions politiques, philosophiques ou religieuses et même la vie sexuelle des individus !

Revue de détail sur ces fichiers Stic, Judex et TPJ dont beaucoup ignore l’existence mais qui, eux, ne vous oublient pas.

Avant son départ, Claude Guéant a lancé une dernière salve, sur le front du fichage. Plusieurs décrets ont été publiés en hâte pour venir parachever son œuvre sécuritaire.

Dimanche 6 mai, un décret publié au Journal Officiel entérine la fusion des fichiers d’antécédents judiciaires de la police et de la gendarmerie. Le nouveau fichier – TPJ, pour « Traitements de Procédures Judiciaires » – mis en place d’ici le 31 décembre 2013, recensera les auteurs et les victimes des délits.

Dans ce fichier : nom, adresse, sexe, photo, date et lieu de naissance…

Mais aussi des menus déroulants permettant de préciser : « aspect visage », « aspects cheveux », « longueur cheveux », « type pilosité », « accent », « défaut prononciation »...

Et des données sensibles, « laissant apparaître les origines raciales ou ethniques, les opinions politiques, philosophiques ou religieuses ou l’appartenance syndicale des personnes, ou qui sont relatives à la santé ou à la vie sexuelle de celles-ci », prévient la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil).

Lire la suite :
http://www.bastamag.net/article2390.html

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