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5 janvier 2012 4 05 /01 /janvier /2012 14:48


http://numerolambda.files.wordpress.com/2009/02/be1denfantprison.jpg
Transmis par Agnès le 23 décembre 2011

Dernières nouvelles

# Voeu demandant au ministère de l’Education Nationale de détruire tous les fichiers informatisés comportant des données nominatives sur les élèves, voté le 16 décembre au Conseil Régional Rhône-Alpes :
http://retraitbaseeleves.wordpress.com/ain/
http://retraitbaseeleves.wordpress.com/drome/
http://retraitbaseeleves.wordpress.com/cirbe/
http://retraitbaseeleves.wordpress.com/loire/
http://retraitbaseeleves.wordpress.com/rhone/

# Leur droit d’opposition nié, les parents saisissent les tribunaux administratifs [mise à jour le 19/12/11]
http://retraitbaseeleves.wordpress.com/2011/12/12/droit-opposition-parents-ta/

11 Recours déposés le 14 décembre aux TA de Bastia, Marseille, Paris et Toulouse.

–> Bouches du Rhône : 2 recours déposés au Tribunal Administratif de Marseille
http://retraitbaseeleves.wordpress.com/bouches-du-rhone/

–> Corse : Premiers recours au Tribunal Administratif de Bastia
http://retraitbaseeleves.wordpress.com/corse/

–> Haute Garonne : 2 recours déposés au Tribunal Administratif de Toulouse
http://retraitbaseeleves.wordpress.com/haute-garonne/

–> Paris : Leur droit d’opposition nié par l’IA, les parents saisissent le tribunal administratif / Fichage des enfants : les parents ont leur mot à dire
http://retraitbaseeleves.wordpress.com/paris/

# Appel à la résistance contre le fichage de l’enfance : lorsque la consigne est liberticide, se révolter est un devoir ! [mise à jour des signataires le 19/12/11]
http://retraitbaseeleves.wordpress.com/2011/11/14/appel-a-la-resistance-contre-le-fichage-de-l-enfance/

Autres actions dans les départements

# Bouches du Rhône : Bombe négligée
http://retraitbaseeleves.wordpress.com/bouches-du-rhone/

# Hérault : Un instant T gravé dans le marbre
http://retraitbaseeleves.wordpress.com/herault/

# Isère : La mairie de la Combe de Lancey refuse de contribuer au fichage des enfants
http://retraitbaseeleves.wordpress.com/cirbe/

# Loire : De Base-élèves au LPC numérique
http://retraitbaseeleves.wordpress.com/loire/

# Oise : Evaluations et LPC
http://retraitbaseeleves.wordpress.com/oise/

# Seine Maritime : La mairie de Saint Pierre Bénouville refuse le fichage généralisé des élèves et de leurs familles
http://retraitbaseeleves.wordpress.com/seine-maritime/

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22 décembre 2011 4 22 /12 /décembre /2011 16:16


http://blogterritorial.expertpublic.fr/files/2011/09/fichage-liberation-du-codebarre3.jpg
Pioché sur Bastamag, le 14 décembre 2011

Par Agnès Rousseau

Sous prétexte de lutte contre l’usurpation d’identité, la loi sur la « protection de l’identité », défendue par Claude Guéant, a été votée par les députés ce 13 décembre. Si certaines propositions ont été définitivement retirées, comme la possibilité de la reconnaissance faciale via la vidéosurveillance, cette loi va instaurer, dès 2012, un fichage généralisé des Français de plus de 15 ans.

La création du fichier des « gens honnêtes », contenant les données biométriques de 45 millions de Français, a été adoptée par l’Assemblée nationale, le 13 décembre, en deuxième lecture. La loi sur la « protection de l’identité » prévoit, à partir de 2012, la mise en place d’une carte d’identité contenant des informations biométriques, munie d’une puce « commerciale » facultative, et la création d’un fichier d’une ampleur jamais égalée en France. Un projet qui suscite de nombreuses questions et critiques.

Lire notre enquête :
http://www.bastamag.net/article1870.html

Pour défendre son projet, dont l’objectif affiché est la lutte contre l’usurpation d’identité, Claude Géant, ministre de l’Intérieur, évoque « ces Français empêchés de voyager, de louer un appartement ou d’inscrire leurs enfants à l’école parce qu’un fraudeur a accaparé leur identité », et qui parfois « plongent dans la dépression en voyant (…) leur vie paralysée ».

« Le législateur ne saurait laisser à leur triste sort les quelque 100 000 victimes de fraude à l’identité [1] en adoptant un système volontairement dégradé », poursuit Philippe Goujon, rapporteur de la loi, qui défend la mise en place d’un fichier centralisé « à lien fort ».

Un lien entre fichier et données biométriques qui permettrait non seulement l’authentification du porteur de la carte (et la lutte contre l’usurpation d’identité), mais aussi l’identification de n’importe quel Français répertorié dans le fichier à partir de ses seules empreintes digitales.

Lire la suite :
http://www.bastamag.net/article1994.html

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14 décembre 2011 3 14 /12 /décembre /2011 08:58


http://www.savoirs.essonne.fr/uploads/pics/biometrie1.jpg
Transmis par Truks en Vrac
http://www.bbec.lautre.net/www/spip_truks-en-vrak/

Publié le 01/12/2011

La Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil) a refusé la mise en place d'un dispositif biométrique basé sur la reconnaissance du réseau veineux des doigts de la main dans une cantine scolaire de collège, a-t-elle annoncé mercredi 30 novembre 2011.

Ce dispositif avait pour but de « permettre de débloquer le plateau de la cantine, de tenir la comptabilité et de suivre les passages des utilisateurs », précise la Cnil dans un communiqué sur son site internet. Elle rappelle que « parce qu’ils sont considérés comme présentant des risques particuliers au regard de la vie privée et des libertés individuelles, les traitements biométriques sont soumis à autorisation préalable de la Cnil ».

Une autorisation pour le contour de la main - La Cnil explique qu’elle a autorisé, en 2006, l’utilisation du contour de la main dans les cantines, « parce qu’à la différence du réseau veineux du doigt, le contour de la main présente certaines garanties ». Il s’agit d’une biométrie « peu identifiante », car « sur une large population, plusieurs personnes peuvent avoir le même contour de la main », et « qui évolue dans le temps », puisque la main grandit, « a fortiori celle des enfants » et « peut évoluer » même chez les adultes.

Une technique biométrique trop précise - En revanche, « le réseau veineux du doigt constitue une technique biométrique plus précise et plus fiable qui n’évolue pas dans le temps et qui permet d’identifier a priori la personne concernée tout au long de sa vie », souligne-t-elle. « Par conséquent, si la base de données de réseau veineux était détournée, elle pourrait faire peser un risque sérieux sur l’intégrité et la protection des données biométriques des élèves », ajoute-t-elle, concluant que « le dispositif biométrique envisagé était disproportionné par rapport au but recherché », qui était d’ »améliorer la gestion de la cantine scolaire ».

Source :
http://www.lagazettedescommunes.com/87353/biometrie-la-cnil-refuse-lutilisation-du-reseau-veineux-dans-une-cantine-scolaire/

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8 décembre 2011 4 08 /12 /décembre /2011 09:24


http://www.tdg.ch/files/imagecache/468x312/story/30078590fiches_0.jpg
Transmis depuis la LDH de Toulon, le 28 novembre 211

Dimanche 27 novembre sur Europe 1, Claude Guéant a déclaré son intention de cibler les étrangers qui fraudent aux prestations sociales, citant comme exemple ceux qui "résident régulièrement sur le sol français et touchent des allocations pour des enfants qui ne vivent pas en France".

Afin de mieux lutter contre les fraudes sociales imputables aux étrangers (http://www.ldh-toulon.net/spip.php?article3152), il a annoncé qu’à partir de janvier 2012 le fichier des étrangers résidant en France (Agdref2) et celui de la Sécurité sociale seraient croisés.
http://www.ldh-toulon.net/spip.php?article3154

Ces déclarations posent de nombreuses questions ...

Pourquoi considérer a priori les étrangers comme des fraudeurs, alors que tout le monde sait que la plus grande part de la fraude sociale est imputable aux entreprises ?
http://www.ldh-toulon.net/spip.php?article4616

Pourquoi évoquer un croisement de fichiers interdit par la loi ?

Coup de bluff électoraliste pour tenter de séduire l’extrême-droite ou préparation de l’opinion à une grave transgression de la loi ?

La Ligue des droits de l’Homme a immédiatement réagi contre des déclarations que l’on peut sans exagération qualifier d’irresponsables.

***
Communiqué LDH

Paris, le 28 novembre 2011

Croisement de fichiers informatiques : Guéant saute le pas de la légalité

La Ligue des droits de l’Homme dénonce la prétention du ministre de l’Intérieur à vouloir, sous couvert de chasse aux « fraudeurs étrangers », croiser le fichier de gestion des dossiers des ressortissants étrangers en France (AGDREF) et celui de la Sécurité sociale.

En effet, la loi interdit une telle opération. Elle stipule que la finalité et le but de la création d’un fichier doivent être respectés et qu’aucun croisement n’est autorisé. Y aurait-il donc un tel détournement des allocations que le ministre soit obligé de prendre le risque personnel de sombrer dans la délinquance informatique ? Le ministre dit lui-même qu’il y a « un certain nombre » de fraudeurs mais reconnaît qu’il ne peut pas les « chiffrer ». On peut penser que si le ministre avait connaissance d’un chiffre utilisable, il l’aurait largement mis en avant. Ce n’est pas le cas et l’explication est ailleurs : pour que tout le monde le comprenne bien, il dit qu’il existe des « des fraudes spécifiques » aux étrangers.

Le ministre flirte donc avec un double délit : utilisation illégale de fichiers et racisme par la désignation stigmatisante de l’ensemble d’une population. Et il se trouve en situation de récidive puisqu’il avait, il y a quelques mois, proféré des commentaires stigmatisants contre la communauté comorienne de Marseille.

La LDH attend du gouvernement que, dans la logique de sa politique de fermeté face à la délinquance, il condamne fermement des propos et des méthodes qui alimentent le mépris de la loi, portent atteintes à la citoyenneté et nourrissent la xénophobie ambiante. Toute autre attitude laisserait à entendre que Claude Guéant a agit de façon préméditée pour des intérêts n’ayant que de très lointains rapports avec la démocratie et la République.

Lire la suite :
http://www.ldh-toulon.net/spip.php?article4734

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1 décembre 2011 4 01 /12 /décembre /2011 11:45


http://zafx.tuxfamily.org/spip/local/cache-vignettes/L300xH243/1011070926253a60-2ef8b.jpg
Transmis par le Syndicat National de la Magistrature

Le 22 novembre 2011

L’histoire du Fichier national automatisé des empreintes génétiques (Fnaeg), créé en 1998, est, comme celle de nombreux autres fichiers, celle d’une expansion permanente qui finit par rompre gravement l’équilibre nécessaire en démocratie entre deux objectifs légitimes : la recherche des auteurs d’infractions d’une part et la protection des libertés individuelles d’autre part.

Expansion de son objet, d’abord, puisque, créé pour l’identification des auteurs de crimes et délits sexuels commis sur les mineurs de quinze ans, le Fnaeg concerne aujourd’hui presque toutes les infractions, y compris les moins graves qui, pourtant, donnent très rarement lieu à des expertises génétiques dans le cadre des enquêtes…

Expansion, surtout, du nombre de personnes inscrites dans le fichier. En moins de dix ans, six lois sont venues étendre le champ des prélèvements génétiques, si bien qu’aujourd’hui, plus de 1 700 000 profils sont recensés dans le fichier, pour des délits aussi divers que les vols, les extorsions, les dégradations ou les usages de stupéfiants… Pire, il n’est pas nécessaire d’être condamné pour être inscrit, il suffit simplement que des soupçons aient été portés sur la personne, et encore, pas par un magistrat mais le plus souvent à l’initiative de la police. A l’heure où plus d’un citoyen sur cinquante figure au Fnaeg, il est inquiétant de constater que plus d’un million n’y sont inscrits que comme simples suspects…

Cette augmentation démesurée du nombre de personnes fichées a fini par changer la nature du Fnaeg, initialement réservé aux personnes condamnées pour des crimes à caractère sexuel. L’inscription au fichier devient une peine en soi et crée une présomption de culpabilité appuyée sur un fichier de suspects permanents.

Et ce n’est pas la durée de conservation des données qui pourra apaiser les inquiétudes

 40 ans pour les condamnés, 25 pour les simples suspects- : un tel délai est manifestement disproportionné, à tel point que le Conseil constitutionnel, dans une décision du 16 septembre 2010, a dû rappeler que ces durées devaient être plus strictement limitées, notamment pour les mineurs. Sans grand effet pour l’instant…

La fébrilité du gouvernement, sur ces questions, est pourtant patente : refusant de se soumettre à un prélèvement de leur ADN, trente-quatre faucheurs d’OGM, condamnés par la justice française, se sont tournés vers la Cour européenne des droits de l’Homme pour violation de leur vie privée. Plutôt que d’attendre sereinement l’arrêt, le ministère des Affaires étrangères a entrepris de leur proposer une somme d’argent afin qu’ils se désistent de leur action. Ils ont naturellement refusé, car ils sont de ceux qui pensent que les libertés publiques n’ont pas de prix. La manœuvre, toutefois, est éloquente !

Mais le pire est peut-être à venir. Les progrès en génétique semblent bien démontrer que les marqueurs génétiques entrés dans le fichier pourraient donner des informations assez précises sur l’origine géographique ou les prédispositions pathologiques des personnes inscrites. Il s’agirait dès lors, ni plus ni moins, que de constituer un fichier de type quasi-ethnique. Tout le contraire, en somme, des exigences minimales de la législation et des assurances données par les gouvernements successifs. Le 7 novembre dernier, Xavier Renou, membre des « désobéisseurs » poursuivi pour un refus de son prélèvement ADN, a vu son procès reporté dans l’attente de réponses aux questions prioritaires de constitutionnalité soulevées par sa défense, notamment sur le caractère codant des marqueurs génétiques. Le Conseil constitutionnel aura donc, très vraisemblablement, à se prononcer sur cette question de première importance.

A l’heure d’un certain endormissement démocratique, nous ne sous-estimerons jamais l’utilisation qui pourrait être faite, dans d’autres circonstances, d’un tel fichier.

Dans ces conditions, nous nous opposons à un développement illégitime du Fnaeg et demandons :

- que ne figurent, dans ce fichier, que des personnes effectivement condamnées ;

- que le nombre d’infractions motivant l’inscription soit drastiquement réduit ;

- que les délais de conservation des profils soient mieux adaptés à la personnalité des auteurs ;

- que, pour le moins, toute forme de réhabilitation judiciaire emporte retrait du fichier.

La campagne présidentielle commence et il nous paraît indispensable que les candidats se positionnent clairement sur des questions qui mettent aussi crucialement en jeu les libertés publiques.

PDF - 47.7 ko
http://bellaciao.org/fr/IMG/pdf/Communique_FNAEG_21_11_11.pdf

http://www.syndicat-magistrature.org/http://www.syndicat-magistrature.org/

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30 novembre 2011 3 30 /11 /novembre /2011 14:37


http://www.sudeducation49.org/IMG/png/enfants_fiches.png
Transmis par Collectif national de résistance à Base élèves
Contre le fichage à l'école
http://retraitbaseeleves.wordpress.com/

Un article de Jérôme Thorel, Journaliste et membre du CNRBE

Nom de code : BE1D, pour « base élèves 1er degré » (BE1D). Présentée comme une « aide à la gestion » et au « pilotage pédagogique », cette usine à ficher les enfants dès la maternelle continue de faire des victimes.

Des enseignants perdent leur fonction de direction pour leur seul refus de BE1D. Parfois sans base légale, comme ce fut le cas juste avant la rentrée 2011 pour Philippe Wain, dans le Loir-et-Cher, muté d’office sans commission disciplinaire. Les enseignants du primaire qui refusent les réformes ont toujours aggravé leur cas en dénonçant les rouages liberticides de ce « casier scolaire ».

Mise en place d’un casier scolaire

Ce fichier a pourtant été déployé dès l’année 2005 de manière totalement clandestine, comme le jugera en juillet 2010 le Conseil d’État (cf. l’historique). À ses débuts, il a tout d’un épouvantail : il ne contient pas seulement les données d’état civil, les coordonnées des parents et le périscolaire. C’est un embryon de « casier social » : origines ethniques, sanitaires et sociales de la famille, « besoins particuliers » (suivi Rased…), « compétences » acquises au cours de leur scolarité, absentéisme signalé… Le tout sous le regard des maires, les « co-gérants » du fichier, intronisés entre-temps « super-sheriff » de la prévention de la délinquance. Il faudra attendre mi-2008 pour qu’un certain consensus entre syndicats et organisations parvienne à faire reculer le ministère.

Mais ce « recul » sonne comme une stratégie : que faisait dans un fichier scolaire la mention de la nationalité, la date d’arrivée en France des parents, leur « culture » ou langue d’origine ? En retirant des champs qui n’avaient rien à y faire (officialisé dans un arrêté du 20 octobre 2008), le ministère de l’Éducation nationale réussit sa diversion : le front d’opposition se disloque, alors que les éléments retirés réapparaîtront plus tard sous forme de sous-fichiers (absentéisme, évaluations nationales, livret personnel de compétences, etc.). Pire : dans sa version actuelle soi-disant « épurée », figure encore le « pays de naissance de l’enfant », s’il suit des classes d’intégration (type Clis) et la mention de son cursus peut donner des éléments sur sa santé, par exemple si l’enfant a été scolarisé à l’hôpital…

Lire la suite :
http://www.cnt-f.org/nautreecole/?La-base-eleves-a-l-ecole-premier

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29 novembre 2011 2 29 /11 /novembre /2011 16:55


http://carnets.clinamen.org/IMG/jpg/adn_fr.jpg
Transmis depuis Bellaciao

Le Fichier National Automatisé des Empreintes Génétiques (FNAEG) doit être jugé au regard des Droits de l’Homme

De Alain Barreau, mardi 22 novembre 2011 - 17h38

Ces dernières semaines, 34 requérants se sont vus proposer une indemnisation de quelques milliers d’euros en contre-partie de l’arrêt de leur plainte devant la Cour Européenne des Droits de l’Homme (CEDH) pour leur fichage génétique qu’ils estiment abusif.

Ces 34 personnes sont des faucheurs d’OGM. Ils ont assumé leur acte devant les tribunaux et ont été condamnés pour destruction de bien privé aggravé en réunion. Leur affaire aurait dû s’arrêter là mais entre temps, avec la loi sur la sécurité intérieure de 2003, le FNAEG a été étendu à la quasi-totalité des délits, y compris mineurs (plus de 130 infractions : atteinte aux biens, aux personnes...) à l’exception des délits financiers. Les personnes simplement suspectées d’avoir commis ses délits deviennent passibles de l’inscription au FNAEG. La loi s’applique aussi aux mineurs de moins de 13 ans : Le FNAEG instaure une suspicion générale.

L’Etat s’est donné la possibilité de ficher des militants et n’a pas hésité à demander l’inscription de ces faucheurs au fichier. Contestant ces nouvelles poursuites, ils ont poursuivi l’Etat français pour violation des Droits de l’Homme, en Appel, en Cassation puis en CEDH.

Après de longs mois d’attente, ils ont reçu une proposition d’arrangement amiable sous forme d’une indemnisation individuelle en échange de l’abandon de l’action engagée pour faire valoir leurs droits.

Cette conciliation vient d’être unanimement rejetée par les 34 faucheurs qui poursuivent leur action : ils estiment que le sujet dépasse leur cas individuel et renvoie au respect de la vie privée et plus généralement des Droits de l’Homme.

Ils estiment aujourd’hui que l’Etat doit répondre de ses actes, en l’occurrence le fichage de plus d’1,7 million de personnes parmi lesquelles au moins 1 million n’a jamais fait l’objet de la moindre condamnation.

Par ailleurs, le 7 novembre dernier, un désobéisseur, jugé lui aussi pour refus de fichage ADN, a vu son procès reporté pour des questions prioritaires de constitutionnalité. Les progrès réalisés en génétique semblent en effet démontrer que les segments d’ADN recueillis dans le cadre du FNAEG pourraient être codants. Qu’en sera-t-il dans 40 ans puisqu’il s’agit de la durée de conservation des empreintes dans le fichier ?

Le fichage génétique systématisé de la population ne peut que renvoyer à des périodes sombres de l’Histoire que nous pensions révolues.

Ces 34 faucheurs sont soutenus au niveau national par le collectif des faucheurs volontaires. Ils appellent les défenseurs des Droits de l’Homme à mettre en débat les risques que fait courir un tel fichier de masse.

Les 34 Faucheurs en lutte contre le FNAEG

Contacts :
Alain Barreau (32 de Villereau) : 06 75 59 02 13
François Mandil : 06 69 92 00 18
Benjamin Deceuninck : 06 86 27 70 57

Word - 21 ko
http://bellaciao.org/fr/IMG/doc/Communique_21_Nov_def-2.doc

Source :
http://bellaciao.org/fr/spip.php?article122657

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29 novembre 2011 2 29 /11 /novembre /2011 15:00


http://www.temoignagechretien.fr/MEDIAS/ARTICLES/IMAGES/3297-ART_460_LARGE-L1-1036-L2-1036-8599.jpg
Transmis pat JP, le 22 novembre 2011

ADN. L’Etat cherche à éviter une condamnation par la Cour européenne des droits de l’homme.

L’Etat français serait-il en mauvaise posture concernant la légalité du fichage des empreintes génétiques ? C’est ce qu’espèrent 34 militants antifichage, à qui le gouvernement vient de proposer des indemnités financières. Tous sont des faucheurs volontaires en lutte contre la prise et la conservation de leur ADN au sein du Fichier national automatisé des empreintes génétiques (Fnaeg), créé en 1998. Leur combat les a menés à la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH), qu’ils ont saisie d’une requête visant à condamner la France pour violation de la Convention européenne des droits de l’homme.

Salive. En octobre, ils ont reçu une proposition - confidentielle - de règlement amiable en provenance du ministère des Affaires étrangères, afin qu’ils abandonnent leurs poursuites. Tous ont refusé et ont décidé de le faire savoir aujourd’hui. Ils ont le soutien de la Ligue des droits de l’homme (LDH), du Syndicat des avocats de France (SAF) et du Syndicat de la magistrature (SM). «Ce n’est pas une question d’argent, ce fichier est un problème de droits de l’homme. Aujourd’hui, il contient 1,7 million de personnes. C’est un fichier de population, pas un simple fichier de police», prévient le Gardois Benjamin Deceuninck, premier militant à avoir refusé de donner sa salive aux gendarmes en 2006. Lui qui a essuyé quatre procès et une condamnation à 500 euros d’amende pour ce refus, n’a pas craqué devant les 14 700 euros proposés. «L’Etat veut éviter une condamnation, estime son avocat, Jean-Jacques Gandini. Mais nous voulons un jugement sur le fond. Si le gouvernement est condamné, ça fera jurisprudence.» François Mandil, faucheur du Haut-Doubs, a ri quand il a reçu l’offre de l’Etat, 1 500 euros : «Ont-ils vraiment perçu le sens de notre démarche ? Nous remettons en cause le principe même du fichage systématique.»

Enfin, les 32 faucheurs dits «de Villereau», parce qu’ils avaient fauché du maïs transgénique dans cette commune du Loiret, ont unanimement rejeté les 1 500 euros proposés à chacun. «On ne va pas se faire acheter ! Le sujet dépasse notre cas individuel et renvoie au respect de la vie privée. Le Fnaeg est dangereux pour les libertés individuelles et collectives», dénonce Alain Barreau, d’Indre-et-Loire. Parmi les 32, lui et 15 autres faucheurs avaient cédé à l’injonction de donner leur salive. Mais tous ont rejoint le combat.

Ils ont bon espoir. La Cour européenne a soulevé plusieurs problèmes, sous forme de questions posées au gouvernement. Y a-t-il eu atteinte au respect de la vie privée au sens de l’article 8 de la Convention, du fait de la condamnation pour refus de fichage et l’inscription, pour certains, sur le fichier ? La pénalisation de l’insoumission au prélèvement, la durée de conservation des données (quarante ans pour les condamnés, vingt-cinq pour les simples suspects) et les garanties entourant l’utilisation du Fnaeg sont-elles compatibles avec ce même article 8 ?

Présidentielle. La LDH, le SM et le SAF en appellent aux candidats à la présidentielle. Les trois organisations demandent que ne figurent dans le Fnaeg que «des personnes effectivement condamnées», que soit «drastiquement réduit» le nombre d’infractions motivant l’inscription et que les délais de conservation soient «adaptés». A l’Etat de présenter sa défense au fond. «La Cour va juger le cas de Benjamin et devrait appliquer sa décision aux autres», prévoit Me Nicolas Gallon, défenseur des «32 de Villereau».

Carole Rap

Source :
http://www.liberation.fr/societe/01012372990-des-faucheurs-ni-a-ficher-ni-a-acheter

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27 novembre 2011 7 27 /11 /novembre /2011 09:00


http://www.bbec.lautre.net/www/spip_truks-en-vrak/local/cache-vignettes/L160xH120/Fichiers_polebaa-96d06.jpg
Transmis par Truks en Vrak depuis Bug Brother

Le 10 novembre 2011

Plus de fichiers = plus de fuites

Le communiqué de presse de ceux qui se présentent comme les auteurs de "DoX-UMP", la publication des adresses e-mail et n° de téléphone portables, entre autres données personnelles, de plus d’un millier de cadres et d’élus UMP, fait référence à plusieurs de mes articles, et pose des questions qui méritent d’être débattues :

Alors pourquoi avoir publié ces données ? Nous avons simplement profité de cette occasion pour mettre l’UMP en face de ses contradictions, situation tellement ironique… Plus de fichiers = Plus de fuites. Et plus les fichiers sont « tendancieux », plus le risque de fuite sera grand.

Il y a quelques mois une loi a été votée autorisant le « fichage de 45 millions de personnes honnêtes », lorsque 566 des 577 députés étaient ABSENTS ! * Il y a quelques jours, Israel s’est « rendu compte » que les données privées de 9 millions de ses citoyens circulaient sur internet. Plus de fichiers = Plus de fuites.

Lire la suite :
http://bugbrother.blog.lemonde.fr/2011/11/10/plus-de-fichiers-plus-de-fuites/#xtor=RSS-32280322

Source :
http://www.bbec.lautre.net/www/spip_truks-en-vrak/spip.php?article2139

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6 novembre 2011 7 06 /11 /novembre /2011 09:25

 

http://ec.europa.eu/research/research-for-europe/images/projects/bite01.jpg
Transmis depuis Police et cetera, le 1er novembre 2011

À la différence des empreintes digitales ou ADN, notre visage ne laisse aucune trace tangible, et pourtant, par la magie d’une formule algorithmique, on peut aujourd’hui créer l’empreinte informatique du visage. Et si l’on s’interrogeait sur l’utilité des caméras de surveillance, la réponse est tombée : demain, la reconnaissance faciale va les… rentabiliser.

Certes, les résultats de la reconnaissance faciale ne sont pas aussi probants que ceux obtenus par les empreintes papillaires, mais le pourcentage d’erreur est toutefois acceptable. Bien loin du début des années 2000. Époque où le système avait été expérimenté en Floride, pour finalement se terminer par un fiasco. Le porte-parole de la police avait alors dit, en résumé : Nous n’avons arrêté aucun criminel. Ce truc ne sert à rien. Autres temps...

De nos jours, le procédé est amplement utilisé aux E-U, soit pour « filtrer » les arrivants, dans les principaux aéroports, en fonction de leur apparence ethnique, soit pour détecter des suspects. On dit même qu’un logiciel scruterait le visage de chaque visiteur de la statue de la Liberté...

Et bientôt (si ce n’est déjà fait) les policiers américains pourront télécharger une application IPhone qui leur permettra d’identifier un individu, simplement en le prenant en photo. Cela dit, lorsqu’on sait que là-bas les contrôles d’identité se font souvent la main sur la crosse du calibre, je me demande comment ils vont procéder…

Au Québec, ce sont les casinos qui sont sur la sellette. On leur reproche d’utiliser cette technique pour détecter les clients indésirables.

Et la reconnaissance faciale pourrait être utilisée pour les JO de Londres. Même si le sujet fait débat en G-B.

Renseignements pris auprès de la place Beauvau : pas question de fournir un Iphone aux représentants de l’ordre (je blague).

Pourtant, au mois de juin, à l’Assemblée nationale, devant la Commission des Finances, Frédéric Péchenard, le directeur général de la police nationale, a vendu la mèche : « Il faut améliorer la PTS (police technique et scientifique) et l’on se dirige vers la création d’un troisième fichier, de reconnaissance faciale, qui pourrait servir à l’exploitation des données de vidéosurveillance. » On peut noter que le premier flic de France ne parle pas de « vidéoprotection », cette déviance sémantique que l’on doit à Mme Alliot-Marie.

Il y aura donc trois fichiers biométriques dans la police nationale, probablement interconnectés : ADN, empreintes digitales et « empreintes » faciales.

Donc, en associant les caméras de surveillance à un logiciel de reconnaissance des visages, il sera possible d’identifier les gens instantanément. Mais, pour cela, il faut une base de données, c’est-à-dire un fichier regroupant l’empreinte faciale d’un grand nombre de personnes. Le plus possible. Il semblerait que la CIA en ait trouvé une inespérée et entièrement gratuite : les centaines de millions de photos de Facebook.

Lire la suite :
http://moreas.blog.lemonde.fr/2011/11/01/notre-visage-enjeu-biometrique-de-demain/

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4 novembre 2011 5 04 /11 /novembre /2011 09:24


http://referentiel.nouvelobs.com/file/1944318.jpg
Transmis par JP, le 30 octobre 2011

La CNIL a décidé de rendre public ses observations sur un débat parlementaire en cours : c’est celui sur la Carte Nationale d’Identité sécurisée.
http://www.pcinpact.com/link.php?url=http%3A%2F%2Fwww.cnil.fr%2Ffileadmin%2Fdocuments%2Fapprofondir%2Fdossier%2FCNI-biometrie%2FCNIL-PPLidentite-Noteobservations-25-10-2011.pdf

Une initiative signée Isabelle Falque Pierrotin, toute récente présidente de la CNIL, qui vient pointer plusieurs bugs et risques dans le dispositif soutenu par Claude Guéant, tout juste arrivé en seconde lecture au Sénat.
http://www.pcinpact.com/actu/news/66613-carte-nationale-didentite-puces-claude-gueant-fichage-cnil.htm

La future carte comprendra deux puces. L’une régalienne, avec, outre les informations d’Etat civil, des données biométriques (taille, couleur des yeux, empreintes digitales, photographie). Une seconde puce, optionnelle, distincte et cloisonnée, sera destinée à sécuriser les transactions de e-commerce. Au niveau serveur, une base commune avec les passeports centralisera le fichage des porteurs. Ce fichage pourra accueillir ceux des 45 millions de personnes âgées de 15 ans et plus qui voudraient basculer sur cette CNI sécurisée.

Les données biométriques, des données pas comme les autres

Dans sa consultation, la CNIL souligne et explique d’entrée pourquoi les données biométriques ne sont pas des données comme les autres. « Elles présentent en effet la particularité de permettre à tout moment l’identification de la personne concernée sur la base d’une réalité biologique qui lui est propre, permanente dans le temps et dont elle ne peut s’affranchir ». La Commission poursuit : « à la différence de toute autre donnée à caractère personnel, la donnée biométrique n’est donc pas attribuée par un tiers ou choisie par la personne : elle est produite par le corps lui-même et le désigne ou le représente, lui et nul autre, de façon immuable. Elle appartient donc à la personne qui l’a générée et tout détournement ou mauvais usage de cette donnée fait alors peser un risque majeur sur l’identité de celle-ci »

Les données à trace

La sensibilité de ces données est encore plus forte quand elles sont dites « à trace » comme les empreintes digitales, qui ont « la particularité de pouvoir être capturées et utilisées à l’insu des personnes concernées, comme par exemple à des fins d’usurpation d’identité ». Même situation pour les caractéristiques du visage. « Si [ces caractéristiques] ci ne donnent pas lieu à dépôt de traces, l’association entre vidéoprotection et dispositifs de reconnaissance faciale aboutit à un résultat similaire en créant des traces informatiques en lieu et place des traces physiques laissées par les empreintes digitales ».

Base centralisée, lien fort ou faible ?

Voilà justement la difficulté soulevée par la CNI sécurisée : elle intègrera ces deux données biométriques (empreintes et visage) en plus d’être couplée à une base centralisée. Autre chose, un débat oppose actuellement le ministère de l’Intérieur et le Sénat sur l’exploitation de cette base. Les sénateurs veulent une étanchéité de ce fichier. Ils militent pour la technique du « lien faible » entre cette base centralisée et les données biométriques afin d’interdire l’exploitation aux fins de recherches criminelles. Ce « lien faible » est cependant suffisant pour détecter 99,9% des cas d’usurpation de titre.

Claude Guéant lui veut décloisonner les bases pour permettre les recherches dans tous les sens à partir de cette base, avec pour pas, à l’avenir un système permettant d’identifier à la volée les personnes par captation de leur visage… « La reconnaissance faciale, qui n’apporte pas, à l’heure actuelle, toutes les garanties de fiabilité nécessaires, est une technologie qui évolue très rapidement : on peut donc penser que, très bientôt, elle sera aussi fiable que la reconnaissance digitale ».

Grille de lecture de la CNIL

Pour la CNIL, la grille de lecture est simple et évidente : compte tenu de la sensibilité de ces informations et de la généralisation de ces titres d’identité, un dispositif biométrique doit impérativement répondre à deux principes. Le principe de finalité (les traitements de données doivent poursuivre des finalités « déterminées, explicites et légitimes ») et le principe de proportionnalité (les données traitées doivent être « adéquates, pertinentes et non excessives » au regard des finalités attribuées au traitement, leur durée de conservation ne doit pas excéder la durée nécessaire à ces finalités et elles ne doivent être rendues accessibles qu’aux destinataires ayant un intérêt légitime à en connaître).

Partant de là, l’analyse de la CNIL n’est pas la même selon qu’elle se penche sur le titre sécurisé ou la base centralisée.

Le titre sécurisé

Pour le premier, la Commission considère qu’abriter une reconnaissance biométrique dans un titre répond aux impératifs énumérés. Pourquoi ? Car « la personne concernée, et elle seule, conserve la maîtrise de ses données biométriques qui restent sous sa responsabilité et ne peuvent pas être utilisées pour l’identifier à son insu ». C’est là « une mesure efficace de protection contre la falsification ou la contrefaçon des documents dès lors qu’elle permet de s’assurer par des mécanismes cryptographiques de l’authenticité de la puce et de l’intégrité des données qu’elle contient »

La base centralisée

Pour la base centralisée, la CNIL se montre évidemment plus tatillonne compte tenu des risques importants en termes de sécurité ou de menace pour les libertés individuelles.

La CNIL va aussi émettre une série d’observation au dispositif soutenu par Claude Guéant.

Les observations de la CNIL sur la CNI sécurisée

Il faut déjà prévoir de manière claire et nette, une dispense de collecte pour les enfants.

La comparaison entre la donnée enregistrée et l’empreinte lue en direct peut ne pas passer par un système centralisé, mais se faire directement par la technique du « match on card » tout en prévoyant des garanties pour éviter la copie de ces informations.

Pour le système centralisé, on le sait, Guéant veut doubler sa finalité : garantir la sécurité des titres mais également fournir un nouvel outil à la police judiciaire sur réquisition judiciaire. Pour la CNIL, « une consultation systématique du fichier [sur réquisition, NDLR] aurait pour effet de le doter de facto d’une finalité de police judiciaire, qui constitue une finalité distincte ». Et la CNIL d'évoquer un détournement de finalité.

Autre critique : la Commission considère que toutes les mesures destinées à sécuriser les titres « devrait être précisément évaluée avant d’envisager la généralisation du traitement en base centralisée des identifiants biométriques des individus ». Or en l’état actuel, « la proportionnalité de la conservation sous forme centralisée de données biométriques, au regard de l’objectif légitime de lutte contre la fraude documentaire, n’est pas à ce jour démontrée. »

La CNIL milite aussi pour la limitation du nombre d’empreintes digitales enregistrées dans la base centrale. « La limitation à deux doigts constituerait une garantie matérielle contre le détournement de finalité du système, en empêchant les recherches en identification sur la base des empreintes digitales, tout en permettant de vérifier la correspondance entre l’identité revendiquée et les empreintes présentées ».

La Commission soutient, contrairement au ministère de l’intérieur, qu’il faut limiter les possibilités d’utilisation de la base de données biométriques à la seule fin de lutte contre la fraude à l’identité. Comment ? En interdisant le « lien univoque entre les données biométriques enregistrées dans le traitement central et les données d’état civil des personnes auxquelles ces données correspondent » ou encore en interdisant « de procéder à des recherches en identification sur la base des éléments biométriques enregistrées dans la base ».

Autre chose, la CNIL se méfie comme de la peste des systèmes de reconnaissances faciales, en cette période où les caméras de vidéosurveillances pullulent. Du coup, elle « exprime sa plus grande réserve sur la possibilité, ouverte par la proposition de loi, de recourir à de telles fonctionnalités dans le cadre des demandes de titres d’identité et de voyage »

Enfin, la CNIL considère que la puce optionnelle, si elle est une idée légitime ne doit pas faire oublier qu’elle peut permettre « la constitution d’un identifiant unique pour tous les citoyens français ainsi que la constitution d’un savoir public sur les agissements privés ». D’où l’importance des garanties qui doivent encadrer son utilisation et son déploiement. Par exemple ? Imposer une divulgation sélective des données selon la nature du téléservice, tout en informant clairement le citoyen avant la transaction.

Enfin, « de telles fonctionnalités ne devraient pas permettre le suivi des personnes sur internet ou l’exploitation par l’État d’informations sur les transactions privées effectuées par les citoyens. Une telle interdiction serait utilement rappelée dans le texte prévoyant ces nouvelles fonctionnalités de la carte électronique ».

Claude Guéant réintroduit un amendement pour casser le "lien faible"

Claude Guéant n’a visiblement que peu à faire de ces remarques sur la base centralisée. Alors que les sénateurs militent pour ce système de lien faible, le ministère de l’intérieur vient de réintroduire un amendement pour permettre le lien univoque entre les données, exception faite de la biométrie du visage.

Rédigée par Marc Rees le vendredi 28 octobre 2011 à 10h06

Source :
http://www.pcinpact.com/actu/news/66694-carte-nationale-didentite-biometrie-cnil-loi-cni.htm

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31 octobre 2011 1 31 /10 /octobre /2011 14:37


http://mc.saliceti.free.fr/IMG/arton11067.jpg
Transmis par Agnès, le 25 octobre 2011

NOUVEAU PROJET DE FICHAGE DES ENFANTS A LA MATERNELLE
 
Un 2ème communiqué du collectif Pasde0deconduite, à l'issue de sa rencontre avec le Ministère... :

******
Cher-e-s ami-e-s et partenaires de Pasde0deconduite,
 
Le collectif Pasde0deconduite a été reçu le 18 octobre 2011 au ministère de l'Education Nationale.

Suivez le lien ci-dessous pour lire le communiqué que nous avons publié à l'issue de cette entrevue :
http://www.pasde0deconduite.org/IMG/pdf/communique_presse_pasde0deconduite_19oct2011.pdf
 
Très cordialement,

S. Giampino, V. Le Mézec, P. Suesser, R. Teboul
(délégation reçue au ministère)

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24 octobre 2011 1 24 /10 /octobre /2011 14:52

 

http://owni.fr/files/2011/10/1110ErreursStic.png
Transmis par Truks en Vrak depuis Owni

Le 21 octobre 2011

Ce jeudi 20 octobre, le Tribunal administratif se penchera sur le cas du commandant Philippe Pichon, exclu de la police nationale le 20 mars 2009 par arrêté de la ministre de l’époque Michèle Alliot-Marie, pour avoir évoqué plusieurs pratiques illicites en vigueur dans la police. Et en particulier pour avoir osé dénoncer les dysfonctionnements du Système de traitement des infractions constatées (STIC).
http://fr.wikipedia.org/wiki/Syst%C3%A8me_de_traitement_des_infractions_constat%C3%A9es

Pichon, qui entend bien retrouver tous ses droits, conteste le bienfondé de l’arrêté ministériel. Et la juridiction administrative lui a, dans un premier temps, accordé le bénéfice du doute en ordonnant sa réintégration provisoire ; dans l’attente de cette audience de jeudi, consacrée au fond du dossier.

Outre un essai décapant publié en 2007 chez Flammarion, “Journal d’un flic”, son administration lui reproche surtout d’avoir mené campagne contre ce STIC. Véritable “casier judiciaire bis” truffé d’erreurs et de données obsolètes, et dans lequel un certain nombre de policiers viennent piocher des infos en dehors de tout cadre légal
http://bugbrother.blog.lemonde.fr/2009/12/02/un-policier-condamne-pour-espionnage/

Le STIC fiche pas moins de 5 millions de suspects et 28 millions de victimes, soit plus de la moitié de la population française.

Après avoir plusieurs fois alerté sa hiérarchie, en vain, sur ces dysfonctionnements, ayant même “évoqué la possibilité de s’en ouvrir à la presse ou dans un cadre universitaire“, Philippe Pichon aurait confié les fiches STIC de Jamel Debbouze et Johnny Halliday à un journaliste qui les lui avait demandées afin d’en démontrer le peu de sérieux – c’était dans la foulée du scandale autour du fichier EDVIGE. Et le site Bakchich.info les publia dans un article intitulé “Tous fichés, même les potes de Nicolas Sarkozy“.
http://www.bakchich.info/Tous-fiches-meme-les-potes-de,05304.html

Traçabilité de l’approximation

Si le STIC se révèle une encyclopédie de l’approximation et de l’erreur policière, cependant, il était déjà interconnecté à un dispositif permettant de tracer l’accès à ses registres. Permettant alors d’identifier pas moins de 610 fonctionnaires ayant interrogé le STIC au sujet de Djamel et 543 au sujet de Johnny. 24 fonctionnaires ayant imprimé la fiche de l’humoriste et 16 celle du chanteur. L’épisode avait entraîné l’ouverture d’une autre procédure, pour violation du secret professionnel, confiée elle à un juge d’instruction.

Qui reçut des explications claires de Philippe Pichon, vite suspecté. Celui-ci expliqua son “geste citoyen” en raison des nombreux dysfonctionnements du STIC (http://blogs.mediapart.fr/edition/les-invites-de-mediapart/article/141011/le-droit-lexception-citoyenne), au sujet desquels il avait plusieurs fois alerté sa hiérarchie, en vain. Dans son ordonnance de renvoi, qu’OWNI a pu consulter, le juge écrit d’ailleurs que le fichier :

"a été unanimement critiqué et l’est encore notamment par la CNIL qui avait relevé de singulières défaillances et avait émis 11 recommandations (…) Il appartiendra au Tribunal de se prononcer en tant que Juge du fond sur la légalité de l’acte administratif réglementaire ayant présidé à la création du STIC."
http://www.cnil.fr/la-cnil/actu-cnil/article/article/controle-du-stic-les-propositions-de-la-cnil-pour-une-utilisation-du-fichier-plus-respectueuse-du/

Le renvoi de Philippe Pichon devant le Tribunal correctionnel, pour violation du secret professionnel, accès frauduleux à un système automatisé de données et détournement d’informations à caractère personnel, a quant à lui été fixé au 22 mai 1012. C’est là que, par souci de cohérence, les magistrats pourraient se pencher sur la légalité du STIC.

D’ici là, il semble peu probable que le Tribunal administratif prenne le risque, ce jeudi, de confirmer l’expulsion du commandant Pichon. Lequel pourrait bien être traité en héros, au mois de mai, lorsque le débat portera sur le sérieux et la légalité de ce STIC.

Créé en 1994, légalisé en 2001, le STIC a fonctionné en violation de la loi informatique et libertés pendant six ans. Lorsque la CNIL fut enfin autorisée à le contrôler, ses découvertes la conduisirent “à faire procéder dans 25 % des cas à des mises à jour, ou même à la suppression de signalements erronés ou manifestement non justifiés” :
http://hns.samizdat.net/article2186.html

"Par exemple, une personne signalée par erreur comme auteur d’un meurtre, ou encore un enfant de 7 ans signalé dans le STIC pour avoir jeté des cailloux sur un véhicule…"

En 2008, la CNIL constata un taux record de 83% d’erreurs dans les fiches STIC qu’elle fut amenée à contrôler. Et, au terme d’une enquête approfondie de plus d’un an, la CNIL estima que plus d’un million de personnes, blanchies par la justice, étaient toujours fichées comme suspectes dans le STIC…
http://bugbrother.blog.lemonde.fr/2009/01/21/en-2008-la-cnil-a-constate-83-derreurs-dans-les-fichiers-policiers/

Source :
http://owni.fr/2011/10/18/un-flic-pourfend-le-systeme/

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