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10 novembre 2012 6 10 /11 /novembre /2012 17:36


http://www.agix.fr/img_site/surveillance.jpg

Depuis :  Rue 89, le 30/10/2012

Comment Lyon veut faire de la vidéosurveillance « éthique »

Qui contrôle ceux qui nous surveillent ? Lyon a été l’une des premières villes à mettre en place un « collège d’éthique » chargé de vérifier que la vidéosurveillance en place ne soit pas « attentatoire aux libertés » en application d’une « charte d’éthique de la vidéoprotection » (nouveau terme consacré). Un dispositif non-contraignant « fondé sur la confiance ».

Année après année, le maire socialiste de Lyon, Gérard Collomb, étend la couverture de la ville en caméras de vidéosurveillance. Actuellement, 261 caméras occupent 10% du territoire. Fin 2013, 54 caméras s’ajouteront, faisant de Lyon l’une des villes les plus vidéo-équipées.
Question sensible, la vidéosurveillance (on lui préfère le terme de vidéoprotection aujourd’hui) devait s’accompagner de garanties pour que ce dispositif de surveillance « ne soit pas attentatoire aux libertés publiques et individuelles ». 

C’était l’objectif que Gérard Collomb s’était donné en accédant à la mairie de Lyon en 2001 :
« Etendre modérément la couverture géographique de la vidéosurveillance dans une totale transparence et en se préoccupant de répondre aux aspirations des citoyens et de respecter scrupuleusement l’avis d’un comité d’éthique. »

Pour l’« extension modérée », chacun jugera. S’agissant du « comité d’éthique » mis en place par une délibération du conseil municipal en 2003 et renouvelé après les élections municipales de 2008 (voir la liste des membres à la suite de l’article), il s’agit de se poser quelques questions puisque ni le « Collège » (nouveau nom du comité d’éthique) ni la « Charte d’éthique de la vidéosurveillance » (que le « collège » a élaboré en 2004) n’ont de valeur contraignante. Comme dans toutes les villes qui ont mis en place ces chartes et autres comités d’éthique.

La charte d’éthique : un document de présentation de la vidéosurveillance

Le président du collège d’éthique, Daniel Chabanol (ancien président de la cour administrative d’appel de Lyon) présentait ce 29 octobre le nouvelle mouture de la charte votée le 4 juillet en conseil municipal.
Cette nouvelle charte (rédigée par le collège d’éthique) a deux objets. Elle énonce « les grands principes régissant la vidéoprotection ». A Lyon, il s’agit essentiellement de « la prévention des atteintes à la sécurité des personnes et des biens ». Ce texte précise également « les mécanismes et procédures garants de la protection des libertés ». Parmi lesquels : 
- L’existence d’un « masque dynamique occultant automatiquement et de manière définitive les parties privées qui se situeraient dans le champ de vision des caméras ».
- La mise en place d’un système de transport des images (en clair, la fibre optique) « qui bénéficient de mesures de surveillance et de protections avancées rendant impossible toute pénétration sur le réseau ».
- L’enregistrement « systématique et intégral » de toutes les images; lequel enregistrement est détruit au bout de 15 jours (alors que le délai légal est d’un mois maximum).

La charte d’éthique précise également que tous les agents « suivent une formation initiale et sont sensibilisés régulièrement aux questions de confidentialité, d’éthique et de déontologie ». Il s’engagent « par écrit » à respecter les dispositions de la charte et du règlement intérieur ».

L’impossible contrôle de la vidéosurveillance

La charte garantit aux membres du Collège d’éthique* d’accéder au centre de supervision urbaine d’où sont regardées les images. Ils peuvent même le faire de manière « impromptue ». Mais dans les faits, Daniel Chabanol (en place depuis 2008) nous dit qu’il a fait « une visite de groupe » de manière inopinée. Pourquoi ? Parce que l’intérêt de visiter les employés du centre de supervision est limité. Les membres du Collège d’éthique n’ont pas accès aux images :
« J’ai tenu à ce que dans le texte de la charte, il y ait une traçabilité des images. (…) Je pourrais aller dans le service de visionnage mais je ne peux pas demander aux employés de me montrer ces images car je n’ai aucun pouvoir hiérarchique ».

Si le collège garant du fonctionnement « éthique » de la vidéosurveillance n’a pas accès aux images, tout est question de « confiance », comme le concède Daniel Chabanol :
« Je n’ai pas de doute sur la qualité professionnelle de Mr Magne qui dirige le service et sur les employés ».

Le député (PS) Jean-Louis Touraine, premier adjoint en charge de la sécurité, renchérit sur le thème de la confiance : « Nous avons passé une sorte de contrat moral avec les Lyonnais. Il ne faut pas les décevoir ».

Beaucoup de confiance, donc, mais pas de contrôle. Daniel Chabanol précise bien que la vidéosurveillance, à Lyon, se fait « sous le regard mais pas sous le contrôle d’un organisme indépendant qu’est le collège d’éthique ». Mais il n’a pas « le sentiment de servir de caution » pour autant :
« Les élus de la Ville de Lyon ont passé une sorte de pacte politique avec les Lyonnais sur cette question de la vidéoprotection. La concrétisation de ce pacte, c’est la création d’une charte et d’un collège d’éthique qu’aucun texte de loi n’impose. La contrainte politique me paraît plus importante que la contrainte juridique ».

Ne pas créer « une usine à gaz »

Finalement, selon le président du collège d’éthique, la meilleure preuve du bon fonctionnement de la vidéosurveillance est que « si les choses dérapaient, ça se saurait ». 
Depuis que Daniel Chabanol est en poste, le collège d’éthique n’a relevé aucun problème. Si ce n’est une fois :
« Un membre du collège a fait remarquer aux services de la ville que les caméras qui devaient être redéployées sur un quartier ne l’avaient pas été ; ça s’est rapidement arrangé ».

Concernant les habitants de Lyon, le collège n’a reçu que deux courriers. Et encore, ces courriers faisaient état de caméras qui n’étaient pas installées par la Ville de Lyon. Ce qui permet de conclure que le collège d’éthique n’a reçu depuis sa création aucune plainte.

S’agissant de l’implantation de nouvelles caméras, le collège d’éthique ne donne pas d’avis. Il est seulement informé. Daniel Chabanol s’en explique :
« Le texte de la charte d’éthique à ce sujet est volontairement flou car la procédure pour implanter de nouvelles caméras est déjà suffisamment complexe. L’idée n’était pas de créer une usine à gaz en ajoutant un avis du collège d’éthique. »

Pas de moyen pour assurer les contrôles

Pourtant, sans entrer dans le débat de l’efficacité de la vidéosurveillance, plusieurs recherches pointent des dysfonctionnements, notamment l’étude de l’Institut d’Urbanisme d’Ile de France de septembre 2011 :

- Les agents ne visionnent pas toutes les caméras.
- Des lieux privés ne sont pas occultés, comme ils devraient l’être, car les programmes informatiques ne sont pas actualisés.
- Des activités ludiques dans certaines rues distraient les video-surveillants.
- Environ 1/3 des lieux équipés ne sont jamais vidéo-surveillés.

Cette étude réalisée par Tanguy Le Goff souligne qu’il n’y a pas d’instance de contrôle des services municipaux de vidéosurveillance :
« Ces chartes d’éthique n’ont d’utilité que (…) si un contrôle peut être, périodiquement, effectué par une autorité extérieure. Ce qui est loin d’être aujourd’hui le cas. Si la commission nationale informatique et libertés (CNIL) a vu ses pouvoirs de contrôle sur les dispositifs de vidéosurveillance des espaces publics étendus par la loi d’orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure (LOPPSI II), ils ne se sont pas accompagnés d’un renforcement sensible de ses moyens financiers et humains pour assurer ces contrôles ».

Reconnaissant les limites de son action, Daniel Chabanol plaiderait plutôt pour la création d’une « vraie autorité indépendante », qu’il verrait comme un service d’inspection rattachée à chaque collectivité.

Source :
http://www.rue89lyon.fr/2012/10/30/comment-lyon-veut-faire-de-la-videosurveillance-ethique/

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6 novembre 2012 2 06 /11 /novembre /2012 14:03


http://mecanoblog.files.wordpress.com/2012/04/big-brother.jpg
Transmis par Agnès le 19 octobre 2012

Bientôt de la vidéo surveillance à bord des voitures.

Et même des boîtes noires, qui enregistrent tout : ce n'est, ni une utopie, ni de la science-fiction :  ça arrive !

Déjà, nos voitures récentes sont bardées de capteurs, et de mémoires électroniques, qui enregistrent beaucoup de choses : nos itinéraires, nos vitesses de déplacement, nos  freinages.

Pour l'instant, tout cela n'est pas exploité.

Mais, aux Etats-Unis, vient de passer une loi : à partir de 2015, toutes les nouvelles voitures devront être vendues avec un EDR, système d'enregistrement de toutes les données relatives aux déplacements, et à la conduite.

Et cela arrivera sans doute en Europe !

Un rôle positif, pour attribuer les torts, après un accident

Lorsque vous allez avoir un simple accrochage, ou un accident grave,  la mémoire de vos actions sur les freins, sur l'accélérateur – avec, aussi, la géo-localisation qui enregistre votre vitesse – va permettre de reconstituer le déroulement de l'accident. Et de faire un partage des torts juste, qui ne repose pas sur des témoignages aléatoires, ou sur des déclarations de conducteurs, qui sont parfois "bidon".

Après, on songe aussi au côté mouchard du système, qui enregistre en continu votre vitesse : même plus besoin d'avoir des radars sur le bord des routes ! Vous auriez l'"œil policier" embarqué,  à demeure, dans votre voiture.

La vidéo-surveillance est déjà disponible !

Il s'agit d'une caméra, qui filme en permanence la route devant vous, et sur les côtés ; voire d'une caméra qui vous filme, aussi, en train de conduire.

Tout cela enregistré en continu. Ce qui permet de voir le choc, tel qu'il s'est déroulé, et d'apporter des preuves, pour le partage des responsabilités.

Exemple : une voiture recule ; elle vous heurte. Si son conducteur affirme que c'est vous qui avez freiné trop tard, et que  vous l'avez percutée, aujourd'hui impossible de vous défendre !

Grâce à la vidéo, sa déclaration ne vaudra plus rien.

Ces caméras existent déjà en France. Les premières viennent d'arriver  : les "road eyes cam".

Elles coûtent 129 à 279 € – suivant qu'elles filment seulement la route, ou, aussi, le conducteur...

Lire et écouter cette brève radiophonique sur le site de FRANCE INFO :
http://www.franceinfo.fr/consommation/la-pratique-de-l-auto/bientot-une-boite-noire-et-de-la-video-surveillance-a-bord-des-voitures-774123-2012-1

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28 octobre 2012 7 28 /10 /octobre /2012 16:21


http://www.lokan.fr/wp-content/uploads/2012/10/indect-ceta-400x225.png
Depuis La Quadrature Du Net

ACTA, CETA, etc. Stop au déni de démocratie !

Le 24 octobre 2012

En 2011 et 2012, les citoyens européens sont descendus dans la rue pour protester contre les négociations secrètes de l’Accord anti-contrefaçon ACTA qui mettait en péril leurs libertés fondamentales, ce qui a conduit à un rejet massif de l’accord par le Parlement européen en juillet dernier. Avec un message clair : pas de mesures répressives sans débat démocratique entre représentants élus.

Pourtant, la Commission européenne et les gouvernements des États membres continuent de vouloir passer en force en négociant, sous couvert d’accords commerciaux ou de libre échange tenus secrets, des mesures répressives mettant en péril l’exercice des libertés fondamentales.

Accord commercial Canada-UE (CETA), Accord de Libre Échange (ALE) UE-Inde, UE-Thaïlande, UE-Moldavie, etc. Tous ces accords contiennent potentiellement des clauses dangereuses pour les libertés des utilisateurs d’Internet, l’accès aux médicaments essentiels ou l'utilisation et la diffusion de logiciels libres.

Lire la suite :
http://www.laquadrature.net/fr/acta-ceta-etc-stop-au-deni-de-democratie

***
CETA : les gouvernements doivent protéger nos libertés !

Le 12 octobre 2012

Paris, le 12 octobre 2012 – La Quadrature du Net publie une lettre envoyée aux membres du gouvernement en charge des négociations de CETA, l'accord commercial Canada - UE, les invitant à agir pour protéger nos libertés, conformément aux engagements pris dans le passé.

Lettres envoyées aux Ministres

Alors que la Commission européenne vient de confirmer la présence de sanctions pénales ACTA-esques dans la version actuelle de CETA, et à l'approche du prochain round de négociations,

La Quadrature du Net exhorte les ministres du gouvernement français en charge de ces questions à débarrasser CETA de ses dispositions répressives. L'organisation citoyenne invite les citoyens européens à contacter eux aussi leurs gouvernements.

Lire la suite :
http://www.laquadrature.net/fr/ceta-les-gouvernements-doivent-proteger-nos-libertes

***
Confirmation de scandaleuses sanctions pénales ACTA-esques dans CETA !

Le 11 octobre 2012

Bruxelles, 10 octobre 2012 – La Commission européenne a confirmé que des sanctions pénales similaires à celles d'ACTA demeurent dans la version actuelle de CETA, l'accord commercial Canada-UE. Cette manœuvre des exécutifs européens pour imposer en douce des mesures répressives sur les communications en ligne est inacceptable.

La Quadrature du Net appelle les citoyens européens à exiger de leurs gouvernements qu'ils retirent de CETA les dispositions répressives concernant le droit d'auteur, lors du prochain round de négociations. Dans le cas contraire, le texte final devra être rejeté dans son intégralité.

Lire la suite :
http://www.laquadrature.net/fr/confirmation-de-scandaleuses-sanctions-penales-acta-esques-dans-ceta

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19 octobre 2012 5 19 /10 /octobre /2012 10:34


http://img.lavieeco.com/Videosurveillance-par-l-employeur-(2012-10-02).jpg
Le 3 octobre 2012

Vidéosurveillance, écoutes téléphoniques, traces sur internet…, les dispositifs de surveillance se multiplient, conduisant parfois à des dérives. Le salarié est protégé et bénéficie dans certains cas du vide juridique, mais l’employeur ne peut rester neutre quand la pérennité de son affaire est menacée.

Cela ressemblait à une boîte de suggestions. Tout ce qu’il y’a de plus normal...à une exception près : son emplacement au milieu du fumoir.

Un jour, alors que les employés sont en pleine discussion, l’un d’eux renversa la boîte par inadvertance. 

Surprise ! Une caméra était installée dans le boîtier.

Conséquence : l’entreprise en question a été condamnée pour atteinte à la vie privée.



Bien qu’en essayant de justifier cette caméra par une mesure de sécurité, elle n’obtiendra pas gain de cause.

De nos jours, les nouvelles technologies «fliquent» le salarié dans un nombre croissant d’entreprises. Rien de plus facile désormais que de traquer le temps consacré à autre chose que le travail, filtrer les mails, consulter les sites internet visités...

Pourtant, l’outil ne devrait pas servir à autre chose que ce à quoi il est destiné. L’ordinateur n’a pas pour fonction de moucharder, pas plus que les caméras de surveillance à révéler autre chose que les vols.

Un consultant soulignait à cet égard que depuis les attentats terroristes qu’a connus le Maroc, plusieurs entreprises se sont empressées de mettre en place des caméras pour des raisons de sécurité. Toutefois, ces outils sont parfois utilisés de manière suspicieuse.

Lire la suite :
http://www.lavieeco.com/news/la-vie-eco-carrieres/quand-les-salaries-sont-fliques-par-leur-employeur-23349.html

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19 octobre 2012 5 19 /10 /octobre /2012 02:14


http://www.thechangebook.org/file/pic/photo/264ddef9cd06ac1a30e87c672419d4ff_500.jpg
Transmis par Anonymous Hacktivist le 19 octobre 2012

Les dérives totalitaires induites par les univers numériques, c’est un peu ça : en France, un groupe proche de l’extrême droite et des idéaux du Front national de Marine Le Pen, vient de lancer une application qui permet de dénoncer et de géolocaliser les infractions et les incivilités qui nous entourent.

Baptisée « Observer la loi », l’application pour iPhone est disponible depuis le 3 octobre dernier dans le magasin en ligne d’Apple.

Et paradoxalement, elle a plutôt tendance à faire régresser le progrès.

C’est un site internet cultivant les idées conservatrices et le radicalisme prenant racine parfois à droite qui est derrière cette application, présentée comme un outil permettant aux citoyens de se transformer en « journalistes d’enquête » pour un meilleur fonctionnement de la société.

Et comment ça marche ?

« Observer la loi » propose aux « honnêtes gens » de dénoncer, simplement en dégainant leur iPhone, les comportements jugés asociaux et surtout irrespectueux de quelques lois adoptées par le République française.

Il est question ici de pointer d’un doigt réprobateur et dématérialisé les fumeurs qui en grillent une petite en douce dans des espaces interdits, les automobilistes qui ne respectent pas le Code de la route ou les règles de stationnement, les voisins qui font du tapage nocturne ou encore les femmes portant le voile intégral dans des lieux publics.

En France, il y a une loi qui interdit ça.

Source :
http://www.ledevoir.com/

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16 octobre 2012 2 16 /10 /octobre /2012 08:16


http://caproni.fr/blog/wp-content/uploads//2012/07/wordle1.png
Le 5 octobre 2012

Le tout premier mois européen de la cyber-sécurité a commencé il y a quelques jours dans le but de sensibiliser les usagers aux risques liés à Internet et aux pratiques de sécurisation. La France n’a pas souhaité participé à cette démarche.

Le mois de la cyber-sécurité « Be Aware, Be Secure » (« Etre Informé, Etre en Sécurité »), initié par la Commission Européenne et en partenariat avec l’ENISA, l’Agence européenne de sécurité des réseaux et des informations a lieu pour la première fois en Europe en tant que projet pilote.

L’Enisa rappelle à ce titre que « ce projet répond à l’activité de sensibilisation du groupe de travail conjoint UE-Etats-Unis sur la cyber-sécurité et la cybercriminalité établi dans le cadre du sommet UE-Etats-Unis tenu le 20 novembre 2010 à Lisbonne ».

Des pays tels que les Etats-Unis et l’Australie ont également organisé respectivement un mois national et une semaine nationale à la sensibilisation à la cyber-sécurité.

Cette démarche a pour but de promouvoir la sensibilisation à la cyber-sécurité entre les citoyens, de modifier leur perception des menaces informatiques et de fournir des informations actualisées de sécurité. Il s’agit de favoriser les « bonnes habitudes » que l’on doit mettre en œuvre quotidiennement en ligne, telle que l’utilisation d’un mot de passe fort, le verrouillage de son ordinateur, l’installation d’un pare-feu, d’un anti-virus etc.

Huit Etats membres de l’Union européenne participent à ce projet : la République Tchèque, le Luxembourg, le Portugal, la Roumanie, la Slovénie, l’Espagne, le Royaume-Uni et la Norvège. Ces pays ont organisés diverses activités et manifestations tout au long du mois d’octobre pour sensibiliser les publics aux bonnes pratiques en matière de sécurisation de l’accès à internet.

La France, contre toute attente, n’y participe pas.

Lire la suite :
http://www.atlantico.fr/decryptage/mois-cybersecurite-en-europe-mais-pourquoi-france-refuse-t-elle-cooperer-antoine-cheron-502525.html

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9 octobre 2012 2 09 /10 /octobre /2012 08:45


http://leboytownshow.com/wp-content/uploads/2011/06/facebook-face-recognition.jpg
Le 23 septembre 2012

En attendant de trouver comment rendre son outil compatible avec les règles de l'UE sur les données personnelles, Facebook a décidé de le suspendre.

Les paramètres de l'outil de reconnaissance facial de Facebook, appelé à disparaître, au moins provisoirement.

A maintes reprises mis en cause pour la façon dont il a pu exploiter les profils de ses utilisateurs et menacer leur vie privée en modifiant discrètement ses réglages, Facebook semble décidé à s'acheter une conduite en matière de confidentialité.

Vendredi 21 septembre, le réseau social a annoncé avoir "accepté de suspendre" sine die son outil de reconnaissance faciale dans l'ensemble de l'Union européenne. Il s'agit de cette fonctionnalité qui suggère aux amis d'un usager de l'identifier sur les photos où un logiciel a reconnu son visage.

Les informations existantes seront effacées

Depuis le lancement de la reconnaissance faciale, les instances en charge de la protection des données personnelles de plusieurs pays de l'UE, notamment l'Allemagne, l'Autriche et la Norvège, ont pointé du doigt les risques inhérents à cet outil, susceptible d'identifier les usagers à leur insu, éventuellement sur des images compromettantes.

Facebook a donc décidé de désactiver cette fonction et s'est engagé à supprimer progressivement toutes les données recueillies par ce procédé. L'équivalent irlandais de la CNIL, le Data Protection Commissioner (DPC) qui est compétent pour encadrer les activités de Facebook en Europe, n'en demandait pas tant.

Facebook et l'autorité irlandaise travaillent de concert

Se disant "particulièrement encouragé" par la décision de Facebook, le commissaire à la protection des données Billy Hawkes a souligné qu'elle allait "au-delà" des "recommandations initiales". Les données déjà collectées seront "effacées d'ici le 15 octobre", a-t-il précisé.

Pour ce qui est d'un éventuel retour de la reconnaissance faciale, qui présentait certes un danger, mais aussi un réel intérêt, Facebook dit "travailler" avec la DPC afin de trouver "la façon appropriée d'obtenir le consentement des utilisateurs pour ce type de technologie, selon les règles européennes".

Des progrès sensibles et un calendrier

A noter : l'annonce conjointe de Facebook et de l'autorité irlandaise va de pair avec la publication par cet organisme d'un rapport très complet sur les pratiques du réseau social en matière de confidentialité.

Au terme de cette enquête, la DPC accorde un satisfecit à Facebook pour avoir "pleinement mis en oeuvre la grande majorité" de ses recommandations. Quand ce n'est pas encore le cas, l'autorité indique qu'un calendrier précis le prévoit.

En substance, on retiendra de ce document que Facebook tend à offrir à ses usagers un plus grand contrôle des paramètres de leurs comptes, une facilité accrue à supprimer leurs données et d'une façon générale, "une meilleure transparence".

Source :
http://www.metrofrance.com/high-tech/vie-privee-facebook-desactive-la-reconnaissance-faciale-en-europe/mliw!0UkrvmqlbhfRs/

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7 octobre 2012 7 07 /10 /octobre /2012 12:47


http://resistancespaysdauge.files.wordpress.com/2012/09/videoprotection-petition.jpg?w=381&h=530
Depuis Résistance Au Pays d'Auge le 28 septembre 2012

A l’attention de Monsieur Aubril, maire de la ville de Lisieux, des membres du conseil municipal et de la communauté de commune de Lisieux Pays d’Auge.

Par voie de presse vous venez de dévoiler l’emplacement de l’implantation des dispositifs de surveillance électronique de la population lexovienne pour renforcer, selon vos arguments, la sécurité de la capitale augeronne.

Pourtant, nombres d’études scientifiques et rapports d’experts, français comme internationaux, attestent du peu d’efficacité des caméras sur la délinquance, déplaçant très souvent le problème ailleurs.

De plus, cet argent public est capté par les intérêts privés des entreprises du secteur de la sécurité, comme le préconise la loi votée par la législature précédente favorisant un partenariat « privé-public » en matière de sécurité, au détriment d’autres choix d’intérêts sociaux (éducation, logement, médiation…).

Par la réaffirmation de votre intention de mener à terme votre projet, vous bafouez, volontairement ou pas, la liberté de chacun de nous, y compris vous même, de se déplacer sans être « épié » : c’est une liberté essentielle à nos yeux.

Aussi, nous vous demandons le retrait de ce projet pour la ville de Lisieux ainsi que des dispositifs déjà implantés dans d’autres communes du Pays d’Auge car en tant que citoyens léxoviens et augerons, nous nous opposons à ce type de réponse sécuritaire pour assurer le « bien vivre ensemble »

Lire aussi
Dossier sur la vidéo-surveillance – 2ème semestre 2012
http://resistancespaysdauge.wordpress.com/dossiers/dossier-sur-la-video-surveillance-2eme-semestre-2012/

Source :
http://resistancespaysdauge.wordpress.com/2012/09/28/petition-non-a-la-video-surveillance-a-lisieux-et-en-pays-dauge/

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7 octobre 2012 7 07 /10 /octobre /2012 10:14


http://www.klakinoumi.com/wp-content/uploads/2009/12/anti_hadopi_m.jpg
Le 3 octobre 2012

Le budget annuel de la Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur Internet (Hadopi) sera bien réduit. Selon un document publié mardi 2 octobre sur le site du ministère du budget, les "crédits centraux" aloués à l'organe censé lutter contre le téléchargement illégal s'élèveront à 8 millions d'euros pour l'année 2013.

"Ces crédits constituent la totalité du budget de la Hadopi. Ils permettent de financer les missions d'appui au développement de l'offre légale et de protection des œuvres contre le téléchargement illégal confiées par le législateur à la Haute Autorité, dont le dispositif de réponse graduée", détaille l'annexe du projet de loi de finances.

Dans son rapport d'activité de 2010, la Haute Autorité déclarait un budget annuel de 12 millions d'euros ("minoré de 5 % de gel annuel"). La Hadopi emploie une soixantaine de personnes, et affirme que 60 % de son budget sont consacrés à la "réponse graduée".

DÉFENSE DU BILAN CONTRE CHARGES DU GOUVERNEMENT

Au début du mois de septembre, l'autorité s'est également attachée à défendre son bilan. Depuis octobre 2010, ce sont trois millions de "mises à disposition d'œuvre" – le fait de partager un fichier sur un réseau de pair à pair – qui ont été identifiées, menant à plus de un million cent cinquante mille courriels et de cent mille courriers recommandés d'avertissement après récidive. Un internaute a été condamné à une amende pour la première fois, à la mi-septembre, pour avoir téléchargé illégalement de la musique.

Lire : La Hadopi défend le bilan de la "réponse graduée"
http://www.lemonde.fr/technologies/article/2012/09/05/la-hadopi-defend-le-bilan-de-la-reponse-graduee_1755909_651865.html

Au même moment, la ministre de la culture, Aurélie Filippetti, a pour sa part multiplié les charges contre la Haute Autorité, estimant notamment qu'il y avait une "disproportion entre les moyens énormes de la Hadopi et le résultat concret". A la mi-septembre, Mme Filippetti expliquait que contre le téléchargement illégal, "la solution c'est l'offre légale, par abonnement, avec un choix large, des catalogues variés. Or, là-dessus, la Hadopi n'a pas fait son travail, n'a pas rempli sa mission, c'est-à-dire contribuer au développement de l'offre légale".

Interrogée sur la nécessité de revoir la loi, la ministre a répondu que c'était "prévu dans le cadre de la mission Lescure". L'ancien patron de Canal + est chargé de remettre des propositions, d'ici au printemps 2013, pour garantir la diversité culturelle.

Lire : Lancement de la mission Lescure sur l'exception culturelle
http://www.lemonde.fr/technologies/article/2012/09/25/lancement-de-la-mission-lescure-sur-l-exception-culturelle_1765316_651865.html

Source :
http://www.lemonde.fr/technologies/article/2012/10/03/le-budget-de-la-hadopi-reduit-a-8-millions-d-euros_1769154_651865.html

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1 octobre 2012 1 01 /10 /octobre /2012 10:43


http://a1.ec-images.myspacecdn.com/images02/138/e708f3cbf950474796f312743b554257/l.jpg
Pioché sur un journal de merde le 20 septembre 2012

Sur le millier prévu à Paris, 723 sont opérationnelles. Reportage au commissariat du Ve.

La petite clique, sept adolescents entre 12 et 15 ans toujours à l'affût d'un mauvais coup, exaspérait les habitués de la rue Mouffetard (Ve) depuis des jours.

Sur les images de vidéoprotection datées du 30 août dernier, vers 20 h 10, le policier posté devant son écran a pu observer leur manège.

Après avoir dérobé un vélo, la bande décide de pénétrer dans un cinéma de quartier pour «piquer la caisse ».

Des commerçants se précipitent pour prêter main-forte au projectionniste.

Ils cueillent les assaillants à la sortie.

Deux sont plaqués au sol. Les autres prennent leurs jambes à leur cou, sauf un qui revient décocher un violent coup de pied par-derrière à l'un des courageux intervenants.

Puis la brigade anticriminalité (BAC) déboule.

Un inspecteur maîtrise les voyous présents tandis que ses collègues s'élancent à la poursuite des fuyards. Ils n'en attrapent qu'un mais, grâce aux caméras, les enquêteurs parviendront finalement à identifier et interpeller tous ces jeunes issus du XIIIe.

«Nous sommes ravis, glisse Muriel Sobry, commissaire principal du Ve. Nous mesurons tous les jours l'efficacité du dispositif, c'est un vrai soutien pour nous.» Les zooms, surpuissants, permettent par exemple de distinguer aisément les visages. «Si on voulait, on pourrait même faire des mots croisés au-dessus de l'épaule de gens », s'amuse un policier.

Lire la suite :
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2012/09/20/01016-20120920ARTFIG00532-le-plan-de-videoprotection-se-deploie-a-paris.php

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29 septembre 2012 6 29 /09 /septembre /2012 13:05


http://www.numerama.com/media/attach/KitKat-We-will-find-you.jpg
Le 19 septembre 2012

En Grande-Bretagne, Nestlé vient de lancer une campagne publicitaire qui pose de nouvelles questions sur la frontière entre la consommation et la vie privée. Le groupe annonce qu'il a caché six émetteurs GPS dans des barres chocolatées, et qu'il se rendra directement auprès du consommateur gagnant, où qu'il se trouve, pour lui remettre son prix.

 On ne sait pas très bien si l'idée est géniale ou totalement effrayante. En Grande-Bretagne, Nestlé a lancé une campagne publicitaire d'un genre inédit, qui mise sur les technologies les plus modernes. Le groupe a caché six émetteurs GPS dans certaines de ses barres chocolatées (KitKat 4 Finger, KitKat Chunky, Aero Peppermint Medium, et Yorkie Milk).

Lorsque l'emballage de l'une des barres concernées sera ouvert, l'émetteur s'activera et Nestlé promet de débarquer alors chez le grand gagnant, pour lui remettre un chèque de 10 000 livres sterling.

La campagne prend comme slogan une expression d'ordinaire très inquiétante : "Nous vous retrouverons !".

Evidemment, la campagne s'inspire fortement du roman de Roald Dahl, Charlie et la Chocolaterie, que Tim Burtom a popularisé dans le monde entier en l'adaptant au cinéma. Willy Wonka, un génial créateur de chocolats et autres sucreries, qui cultive le secret mais se trouve dans l'obligation de relancer ses ventes, décide d'ouvrir les portes de sa chocolaterie à quelques jeunes consommateurs. Pour les choisir, il annonce qu'il a glissé cinq billets d'or dans l'emballage de ses tablettes de chocolat, qui serviront de laisser-passer. Comme prévu, les ventes explosent.


Pour accompagner sa campagne, résolument technologique, Nestlé a également disposer 3.000 affiches à travers le pays, avec des QR codes et même des puces NFC.

Lorsque l'utilisateur approche son smartphone NFC ou scanne le QR code, le navigateur s'ouvre vers une page qui permet également de toucher 2.000  récompenses de 10 livres sterling. Elle indique également combien de puces GPS ont été activées jusqu'à présent.

Source :
http://www.numerama.com/magazine/23778-nestle-glisse-un-emetteur-gps-dans-des-kit-kat.html

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28 septembre 2012 5 28 /09 /septembre /2012 08:35


http://owni.fr/files/2012/09/pnij_cle.jpg
Depuis Owni

Le 13 septembre 2012 par  Pierre Alonso et Andréa Fradin

Une plateforme pour centraliser les écoutes, scruter le trafic Internet... Le projet entouré secret verra bientôt le jour. Non sans susciter des craintes sur les failles du système et l'utilisation de DPI. Les documents confidentiels-défense que nous publions lèvent pour partie l'opacité sur ce Big Brother à la française.

Le projet est secret. “Confidentiel-Défense” s’affiche sur les en-têtes des documents. Pourtant, il concerne des millions de cas chaque année. La Plateforme nationale d’interception judiciaire (“Pnij” de son petit nom) devrait voir le jour début 2013, sous l’égide du ministère de la Justice, après plus de six ans dans les cartons.

Jusqu’ici, “la plateforme”, a fait peu de vagues. Quelques articles, dont un hier dans Le Canard Enchaîné, mais rien de plus.

Son fonctionnement est décrit très précisément par l’appel d’offre, et en particulier dans le “Programme Fonctionnel Détaillé” du projet, daté de juin 2009 et classé confidentiel-défense, que nous avons obtenu et résumé (voir l’infographie ci-dessous).

L’objectif : concentrer en un même endroit, tenu (évidemment) secret, toutes les demandes de policiers, gendarmes et douaniers visant à surveiller ou consulter les communications téléphoniques ou électroniques d’un individu. Ainsi (évidemment) que les données résultant des écoutes, relevés de géolocalisation, suivi de navigation sur Internet – entre autres joyeusetés.

Aujourd’hui sous-traité au sein de plusieurs prestataires privés plus ou moins fiables, le traitement de ces réquisitions judiciaires sera centralisé dans un bâtiment du géant français de la défense Thales.

“Un tiers de confiance” choisi le 11 octobre 2010 pour “dématérialiser” et “simplifier” la procédure actuelle, peut-on lire dans le “Programme Fonctionnel Détaillé”.

Manière, arguent les défenseurs du projet, d’éviter une bonne fois pour toutes certaines dérives dans les écoutes judiciaires, qui profitent des failles du système actuel.

Mais face à ce monstre aux grandes oreilles, d’autres observateurs s’inquiètent au contraire de l’institutionnalisation d’un Big Brother à la française, susceptible de scruter à grande échelle les communications sur le territoire.

Au mépris de certaines libertés.

Lire la suite :
http://owni.fr/2012/09/13/secret-ecoutes-pnij-thales/

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28 septembre 2012 5 28 /09 /septembre /2012 07:54


http://bugbrother.blog.lemonde.fr/files/2012/08/CCTVEuromed-212x300.png
Le 31 août 2012, par Jean-Marc Manach   

Manuel Valls vient de réclamer l'extension de la vidéosurveillance à Marseille... omettant de préciser que la décision avait d'ores et déjà été prise, du temps de Nicolas Sarkozy.

En réponse à Samia Ghali, la sénatrice-maire PS de Marseille qui réclame l'installation de barrages militaires, "comme en temps de guerre, même si cela doit durer un an ou deux", Manuel Valls ne s'est pas contenté de déclarer, lors d'un point presse organisé Place Beauvau, qu'"il est hors de question que l'armée puisse répondre à ces drames et à ces crimes. Il n'y a pas d'ennemi intérieur", propos confirmés par François Hollande, pour qui "l'armée n'a pas sa place pour contrôler les quartiers".

Le ministre de l'Intérieur a en effet, et aussi, préconisé "la mise en oeuvre de la vidéo-protection qui doit être étendue à l'ensemble de la ville", parce que "les quartiers nord se sentaient oubliés", et que "Marseille est une ville dont les habitants ont l'impression que l'Etat les a abandonnés"

Lire la suite :
http://bugbrother.blog.lemonde.fr/2012/08/31/valls-recupere-les-1800-cameras-de-videosurveillance-de-marseille/   

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