Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : Le blog du C.L.A.P33
  • : Collectif bordelais Contre les Abus Policiers
  • Contact

Recherche

LOIS LIBERTICIDES

Contester une amende
pour manif interdite

Juin 2019 : klik !

******

La censure
sur Internet

Avril 2019 : klik !

******
Etat d'urgence


Le cadre légal : klik


****
Kezaco la loi
"Etat d'urgence"



C'est par là : klik !

*****
Notre Facebook

 

C'est par là :
facebook.com/clap33

*****

Agenda des luttes

 En ligne ici : klik !

Et encore...

 



https://a2-images.myspacecdn.com/images04/2/8050b970040d479da3e063184a2bbb9c/full.jpg

 


 

 

https://a4-images.myspacecdn.com/images04/10/085780129eb0413dbdf3961ab6da8567/full.jpg

 

 

20 avril 2013 6 20 /04 /avril /2013 07:15


http://d22r54gnmuhwmk.cloudfront.net/photos/8/zc/wn/yCzCWnbCjmDHBLY-556x313-noPad.jpg
Le 11 avril 2013.

Détenu depuis onze ans à Guantanamo et déclaré “libérable” par les administrations Bush et Obama, Nabil Hadjarab mène une grève de la faim qui inquiète ses défenseurs. Ce citoyen algérien, dont les proches possèdent la nationalité française, implore la France de le rapatrier. Le Quai d’Orsay et le ministère de l’Intérieur préfèrent se murer dans le silence.

Onze années qu’il croupit dans les geôles de Guantanamo. Nabil Hadjarab, Algérien de 33 ans, reste enfermé dans une cage alors qu’aucune charge n’est retenue contre lui. Pire, il a été déclaré “libérable” par les administrations Bush et Obama, en 2007 et 2009. Encore faut-il qu’un pays veuille bien de lui.

Ce ne peut être l’Algérie, où les Etats-Unis refusent désormais d’extrader des détenus, le pays étant jugé peu “sûr”. Ce peut en revanche être la France, où Nabil Hadjarab a vécu et dont il parle la langue mieux que l’arabe. Ses proches, qui y vivent depuis longtemps et possèdent la nationalité française, se battent pour le ramener. Mais depuis 2007 et la première demande du matricule AG238, la France s’abrite derrière un étrange silence.

“Je crains que Nabil ne tienne pas le coup”

Parallèlement, la situation de Nabil Hadjarab empire. Depuis février, il s’est joint à un mouvement de protestation des détenus de Guantanamo en entamant une grève de la faim. Les autorités américaines répondent par la force, usant d’une technique particulièrement douloureuse : le gavage. Ses “repas” prennent ainsi la forme d’une sonde, enfoncée dans le nez jusqu’à l’estomac.

Personne ne sait dans quel état physique se trouve Nabil Hadjarab. Le seul indice est inquiétant : il n’a pas pu honorer l’entretien téléphonique prévu avec son oncle, la semaine dernière. “Il est trop faible“, ont expliqué les autorités américaines.

Une situation qui alarme l’association juridique Reprieve, basée en Angleterre, qui suit les dossiers de certains détenus à Guantanamo, dont celui de Nabil Hadjarab. Polly Rossdale, membre de Reprieve, nous expose ses craintes :

    “On est très inquiet. Nabil n’avait pas cet état d’esprit là auparavant. Son but était de survivre. Il prenait soin de lui, faisait de l’exercice et refusait de provoquer les autorités américaines. S’il fait une grève de la faim maintenant, c’est qu’il est vraiment désespéré.”

L’un de ses avocats français, Joseph Breham va plus loin : “Si on n’arrive pas à le sortir, je crains que Nabil ne tienne pas le coup.“

Lire la suite :
http://www.lesinrocks.com/2013/04/11/actualite/ignore-du-gouvernement-francais-nabil-hadjarab-se-meurt-a-guantanamo-11384458/

Partager cet article
Repost0
19 avril 2013 5 19 /04 /avril /2013 15:22


http://pays-de-la-loire.france3.fr/sites/regions_france3/files/styles/asset_full/public/assets/images/zad_b.jpg
Transmis par Hacktivismes, le 17 avril 2013.

Communiqué du COPAIN 44 du 17 avril 2013

Aujourd’hui mercredi 17 avril le paysan membre du Collectif COPAIN 44 a été transféré très tôt au tribunal de Saint-Nazaire pour être présenté devant le juge des libertés et de la détention.

Il est convoqué pour comparution devant le tribunal correctionnel de Saint-Nazaire le 21 mai à 14 Heures pour répondre d’un refus d’obtempérer et d’un refus de prélèvement ADN.

La Juge a décidé de le placer sous contrôle judiciaire jusqu’au jugement l’obligeant à un passage hebdomadaire à la gendarmerie de Couëron.

Nous rappelons que les faits reprochés se sont déroulés dans le cadre d’une action collective non violente, conviviale et constructive.

Nous déplorons l’ampleur des moyens mis en oeuvre pour contrer la résistance paysanne.

Aujourd’hui, les paysans force de proposition constructive pour l’avenir des territoires de la ZAD ne se laisseront pas enfermer dans la criminalisation de leurs actions.

***

COPAIN (mardi 16 avril)

Depuis ce matin 7 heures, mardi 16 avril, un paysan membre du COPAIN44, très engagé contre le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, est retenu en garde à vue à la gendarmerie de Châteaubriant, accusé d’avoir refusé de se laisser contrôler pour la nième fois samedi soir en quittant "Sème ta ZAD" en tracteur.

On lui reproche aussi sa participation aux dégradations d’une maison en octobre dernier lors d’une action organisée pour sauver cette maison d’une destruction assurée, maison finalement détruite par AGO/Vinci.

Manifestement, malgré les discours d’appaisement du préfet, les pouvoirs publics ont décidé de judiciariser les militants les plus engagés dans la lutte contre le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes.

Suite à la garde à vue, notre copain paysan risque une mise sous contrôle judiciaire et donc peut-être une interdiction de présence sur la ZAD.

Nous ne nous laisserons pas intimider et nous appelons à poursuivre le combat.

Lire la suite :
http://www.reporterre.net/spip.php?article4131

Partager cet article
Repost0
17 avril 2013 3 17 /04 /avril /2013 15:28


http://www.lalsace.fr/fr/images/828AC670-5564-4322-A66A-8344C90481D7/ALS_03/le-ministre-de-l-interieur-hier-soir-a-mulhouse-photo-francois-torelli.jpg
Transmis par Janos, le 13 avril 2013.

Violences contre des sans-papiers manifestant pour leur régularisation

Samedi 13 avril 2013, pour la cinquième fois depuis le 9 février, le 9ème collectif des sans-papiers a appelé à une manifestation déclarée en Préfecture en bonne et due forme depuis le 9 avril, de la place de la Bastille à la place Léon Blum, passant par la rue de la Roquette à proximité du domicile du ministre de l'Intérieur, Manuel Valls.

À chaque fois, nous aurons été confrontés à un dispositif policier spectaculaire bloquant l'ensemble du quartier, mobilisant largement plus de gendarmes que de manifestants. Les trois premières fois, le cortège aura néanmoins pu passer rue de la Roquette sur le parcours prévu. Samedi dernier, le 6 avril, la manifestation a été bloquée place de la Bastille puis refoulée vers le métro.

Aujourd'hui, les manifestants ont été violentés dès le départ de la manifestation, frappés, poussés violemment, jetés sur des scooters stationnés. Un blue jean aura été carrément déchiré, plusieurs manifestants ont été brutalement matraqués, alors même qu'il y avait parmi eux des enfants en bas âge, y compris des bébés en poussette.

Tout ceci se sera déroulé sous les yeux des passants, nombreux en ce samedi après-midi place de la Bastille, particulièrement choqués par ces violences contre des manifestants pacifiques et plus qu'étonnés par ce déploiement de force arbitraire, manifestement injustifié.

Ces événements se seront produits en présence d'un huissier de justice auquel le 9ème collectif avait fait appel pour constater l'entrave au droit de manifester. Ce dernier a ainsi pu dresser un constat dont l'objet est d'enclencher une procédure devant les tribunaux.

Nous dénonçons ces violences et cette atteinte intolérable au droit de manifester, droit fondamental en démocratie.

Le 9ème collectif appelle à une nouvelle manifestation, samedi prochain, le 20 avril à 14h30 au même endroit, pour protester contre les violences envers les manifestants, exiger le respect du droit de manifester, et pour dénoncer la politique gouvernementale envers les sans-papiers et les roms.

Rappelons que Manuel Valls est l'auteur d'une circulaire, en date du 28 novembre 2012, qui durcit considérablement les conditions de régularisation. Sous sa direction le nombre d'expulsions, déjà extrêmement élevé sous le précédent gouvernement de droite, aura explosé, atteignant 36800 pour l'année 2012.

De même les expulsions de campements de roms se multiplient dans une proportion jamais vue, et dans des conditions toujours plus scandaleuses.

Nous appelons tous les citoyens, collectifs et organisations éprises de justice et de liberté à se joindre à cette manifestation, samedi 20 avril 2013, à 14h30, à la Bastille (sortie rue de la Roquette).

9ème Collectif des sans-papiers

21 ter, rue Voltaire

75011 PARIS

www.9emecollectif.net

9eme_collectif@no-log.org

Source :
http://9emecollectif.net/node/2045

Partager cet article
Repost0
16 avril 2013 2 16 /04 /avril /2013 13:13


http://1.bp.blogspot.com/-_0R-HoD8azY/TlQmjwV_bNI/AAAAAAAAAdE/ib0nTjJxsjE/s1600/Capture%2Bd%25E2%2580%2599%25C3%25A9cran%2B2011-08-23%2B%25C3%25A0%2B16.33.34.jpg
Transmis par Hacktivismes, le 7 avril 2013.

Son histoire est absurde, terrible, et en dit long sur le sort qui est fait, aujourd'hui encore, aux plus faibles parmi les faibles.

Emprisonné à tort, violemment battu par un codétenu, laissé inconscient, puis mal pris en charge sur le plan médical, Slaheddine El Ouertani, 39 ans, est aujourd'hui handicapé à vie, et se bat pour faire reconnaître les torts de l'administration pénitentiaire. Et comme souvent, dans ce type d'affaires, la justice fait preuve d'une inertie qui confine à la négligence coupable.

Les malheurs de ce Tunisien sans papiers commencent en 2008, lorsqu'il se retrouve enfermé au centre de rétention administrative (CRA) de Vincennes, près de Paris. Le 21 juin, un de ses compatriotes, Salem Souli, est retrouvé mort dans sa chambre dans des conditions peu claires, et des incidents éclatent entre retenus et policiers. Les premiers mettent le feu à des matelas, et le CRA part en fumée, le 22 juin 2008.

La machine judiciaire se met en branle. Soupçonnés d'avoir pris part aux incidents, une dizaine d'étrangers sont mis en examen pour « destruction de biens par incendie » et « violences sur agent de la force publique » (<http://www.mediapart.fr/journal/france/220110/incendie-de-vincennes-l-etat-contre-les-sans-papiers> lire notre article ici).

C'est le cas de Slaheddine El Ouertani, alors repéré comme « meneur », uniquement « parce qu'il est musulman pratiquant, vêtu d'une djellaba blanche, et qu'il a fait la prière lors de la marche funéraire pour le retenu décédé », s'indigne son avocat.
Le pieux Tunisien est mis en examen le 5 juillet 2008, et écroué à la maison d'arrêt de Fresnes. Il va y passer neuf fois pour rien, avant d'être finalement mis hors de cause. Mais il n'en ressortira pas indemne.

Dans le coma, en chaise roulante dans les escaliers

Le 4 novembre 2008 au matin, un gardien faisant sa ronde découvre, à 7 h 25, le détenu « assis au sol, conscient mais dans l'impossibilité de répondre à ses questions », selon la version officielle. Trente minutes plus tard, revenant à sa cellule, il le retrouve « inconscient et allongé sur le sol ». Il n'y a pas de sonnettes permettant d'appeler les secours dans les cellules. On crie.

Les infirmiers finissent pas arriver. Ils retournent le détenu, qui saigne d'une oreille, puis le transportent en chaise roulante à l'infirmerie. Sur quatre étages, et au motif que « le brancard ne passe pas ». Le Samu n'est appelé qu'à 8 h 41, pour venir - enfin - prendre en charge le blessé. À 9 h 10. Il est hospitalisé à la Pitié-Salpêtrière, et restera trois mois dans le coma.

Il s'avère que Slaheddine El Ouertani a été frappé deux fois à la tête par son codétenu, et qu'il est tombé aussitôt dans le coma. Il gardera de graves séquelles neurologiques de cette agression : souffrant d'une hémiplégie complète du côté gauche, ainsi que de difficultés à parler, il est aujourd'hui invalide à 80 %.

L'autre détenu, Igor Mutskajev, un Estonien écroué pour escroquerie, nie d'abord l'avoir frappé, puis finit pas avouer. En septembre 2009, devant le juge d'instruction, il reconnaît avoir cogné El Ouertani parce qu'il faisait sa prière à voix haute cinq fois par jour et l'empêchait de dormir. Il ajoute que celui-ci est resté « longtemps » sans aucune aide après l'agression, ce qui n'est pas de son fait.

Slaheddine El Ouertani dépose une première plainte au tribunal de Créteil pour « violences volontaires ayant entraîné une infirmité permanente », qui vise son agresseur. Puis une seconde, en août 2010, pour « violences involontaires », « non-assistance à personne en péril » et « faux en écritures publiques ». Cette fois, il met en cause l'administration pénitentiaire, dont le personnel a d'abord perdu trop de temps à le prendre en charge médicalement après son agression, et l'a en outre manipulé puis transporté sans prendre les précautions que nécessitait manifestement son état.

Ce n'est pas tout. Dans le rapport administratif adressé le jour même de l'agression à sa hiérarchie, le directeur de la maison d'arrêt de Fresnes a ouvert le parapluie en grand, en expliquant que « ces deux détenus ont été placés ensemble à leur demande », qu'ils s'entendaient bien. Ajoutant qu'ils « travaillent tous deux à l'atelier et s'y sont connus ». Faux.

Au vu de l'enquête, il s'avère qu'El Ouertani ne s'est jamais rendu à l'atelier avec les autres détenus, et que pour sa part Mutskajev ne supportait pas les musulmans pratiquants, et avait déjà changé de cellules à plusieurs reprises pour cette raison...

Manifestement, l'administration pénitentiaire n'aurait pas dû placer ces deux hommes dans la même cellule, et cette erreur a été grossièrement maquillée dans le rapport administratif.

Des plaintes traitées avec désinvolture

En novembre 2012, Slaheddine El Ouertani a assigné l'État pour « fonctionnement défectueux du service de la justice » devant le tribunal de grande instance de Paris. L'affaire n'est pas encore audiencée.

Quant à la plainte de 2010 visant l'administration pénitentiaire, malgré plusieurs relances, elle s'est enlisée depuis deux ans au tribunal de Créteil, à cause de l'inertie conjointe du procureur de la République et du doyen des juges d'instruction.

Dans un arrêt aux attendus sévères, rendu le 18 février (et dont Mediapart a pris connaissance), la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris a - en grande partie - donné raison à l'avocat de la victime, Sébastien Rideau-Valentini.

La chambre de l'instruction annule en effet « l'ordonnance de refus d'informer » pour l'infraction de faux en écriture publique, prise le 17 novembre 2011 par le juge d'instruction de Créteil. En clair : les magistrats de la chambre de l'instruction estiment que l'ancien directeur de la maison d'arrêt de Fresnes peut être poursuivi pour son faux rapport administratif expliquant l'agression et son contexte.

De même, la chambre de l'instruction annule l'ordonnance par laquelle le juge de Créteil a refusé de faire entendre comme témoin un médecin du Samu 94, qui pourrait pourtant donner un éclairage intéressant sur la prise en charge du détenu dans le coma.

Cet arrêt n'a, jusqu'ici, eu aucun effet au tribunal de Créteil.

« Le traitement de cette affaire par la justice est proprement scandaleux », déclare Me Rideau-Valentini à Mediapart. Pour lui, l'ex-directeur de prison s'est livré à des « carabistouilles administratives » pour cacher ses erreurs, et les magistrats de Créteil traitent cette affaire grave avec « désinvolture ».

Maigre consolation : Slaheddine El Ouertani a obtenu un non-lieu pour l'incendie du centre de rétention de Vincennes, en mars 2009, et il a fini par être indemnisé pour ses neuf mois de détention injustifiée. Quant à son agresseur, il vient d'être condamné à deux ans de prison ferme, le 25 mars dernier au tribunal de Créteil.

Source(s) :
http://www.mediapart.fr/journal/france/050413/incarcere-tort-battu-devenu-handicape-il-poursuit-la-penitentiaire
ou
http://www.ministere-de-la-regularisation-de-tous-les-sans-papiers.net/joomla1.5/index.php?option=com_content&view=article&id=1055:-article-sur-slaheddine-et-sa-poursuite-de-ladministration-penitentiaire&catid=16:tribunaux

Partager cet article
Repost0
15 avril 2013 1 15 /04 /avril /2013 08:29


http://lesactualitesdudroit.20minutes-blogs.fr/media/02/01/3989983234.jpg
Le 5 avril 2013

La défense des plus démunis de nos concitoyens vient de coller un magnifique râteau au Sinistre de l’Intérieur (Valls Manuel, Parti socialiste moral), pour ses destructions de camps de Roms. La préfecture du Rhône est condamnée pour une violation grave des libertés fondamentales… (Tribunal Administratif de Lyon, référé, 4 avril 2013, n° 1302164).

L’histoire est remarquable par la brutalité du ministère de l’Intérieur et par la qualité de la réaction.

Ça démarre ce jeudi 28 mars, avec l’arrivée des cars de CRS et des bulls pour démanteler un camp de Roms installé à Villeurbanne (Parti socialiste bobo).

Les maisons de 12 familles sont rasées par les bulldozers et cinquante personnes, dont vingt-cinq enfants, se trouvent à la rue, c'est-à-dire jetées dans le froid.

Mais peu importe… La préfecture applique la haute pensée de Valls (Accro aux white et aux blancos) : on met à exécution les décisions de justice. Donc, ce n’est pas moi, c’est l’autre, le juge judiciaire, qui a constaté l’occupation illicite d’un terrain.

Tout le problème est qu’il y a un monde entre dire « il va falloir quitter ce terrain » et « comment gérer l’hébergement et la dignité des personnes ». C’est là un devoir de l’Etat, puissant dans les racines sociales de notre pays, mais du côté de la place Beauvau, la famille Sarko-Guéant-Valls s'égare dans le séparatisme juridique, en faisant joujou avec des conceptions bizarres…

Toutes les ONG impliquées l’ont dit et redit au gouvernement (Parti socialiste exemplaire) : détruire les maisons pour jeter les enfants à la rue, c’est violer la loi.

Le Conseil des droits de l’homme de l’ONU, fait notable, a condamné la France pour ces pratiques.


Oui, mais les héros de la gochmole veulent faire les coqs devant l’UMP, et l’Etat sait pouvoir compter sur le soutien les élus locaux qui, pour ce secteur, baignent dans un assaisonnement saumâtre fait de socialisme frelaté et de franc-maçonnerie rance.

Donc, on vire les Roms la veille du week-end de Pâques,… et ça va passer comme une lettre à la poste.

Et ben non, pas de chance, tout s’est enrayé.

Les familles ont cherché où aller, mais toutes les portes étaient fermées et aucun service ne voulait prendre leurs appels. Le soir, elles ont trouvé refuge auprès du père Matthieu Thouvenot dans une salle paroissiale de Notre-Dame-des-Anges, dans le quartier de Gerland, à Lyon, avec ces mots de bienvenue si simples : « Je ne comprends pas comment on peut expulser des gens quand il n'y a aucune urgence. Ils étaient sur un terrain depuis plusieurs mois, je ne vois pas l'urgence qu'il y a à les faire partir sous la pluie et dans le froid ».

Le père avait déjà accueilli des familles en 2011, et l’affaire avait été bien gérée : « Les familles ont un logement, du boulot et les enfants vont à l'école ». Le cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon, est venu rendre visite : « Je suis venu ici pour leur dire qu'on les aime. Ils sont mieux ici que dans la rue. Vous avez vu comme il fait froid ces jours-ci ? » Dis donc, Valls, petit polisson, tu écoutes quand on te parle ?

Lire la suite :
http://lesactualitesdudroit.20minutes-blogs.fr/archive/2013/04/05/roms-valls-condamne-pour-violation-des-droits-fondamentaux.html


***
Complément d'info

Roms: un juge condamne le préfet à tenir la promesse de Hollande
http://blogs.mediapart.fr/blog/philippe-alain/060413/roms-un-juge-condamne-le-prefet-tenir-la-promesse-de-hollande

 

Partager cet article
Repost0
14 avril 2013 7 14 /04 /avril /2013 17:00

http://referentiel.nouvelobs.com/file/3658818-taser-des-poursuites-exigees-contre-des-agents-apres-un-deces.jpg
Le 6 avril 2013.

Le parquet de Quimper a ouvert une enquête après la mort d'un homme décédé d'une crise cardiaque peu de temps après avoir été maîtrisé au moyen d'un pistolet à impulsions électriques Taser par les gendarmes, a-t-on appris samedi 6 avril auprès du procureur de la République Eric

Les gendarmes, accompagnés de pompiers, étaient intervenus à Crozon (Finistère) jeudi soir alors que l'homme de 45 ans était enfermé, armé d'un couteau, avec son ex-épouse et ses enfants. L'homme, qui devait être jugé mi-avril pour violences sur son ex-femme et avait l'interdiction de se rendre au domicile conjugal "semblait menaçant pour son ex-femme et ses enfants", a indiqué le procureur.

Après négociations, la famille a pu quitter les lieux, mais le forcené "ayant des propos menaçants pour lui-même", les gendarmes ont finalement fait usage du Taser. Pris en charge par les pompiers, l'homme a fait un premier arrêt cardiaque "puis un second", a précisé le procureur.

Hospitalisé à Brest, il est décédé dans la nuit de jeudi à vendredi. M. Tufféry a indiqué qu'il s'agissait d'une enquête "classique pour voir dans quelles conditions l'arme a été utilisée, et s'il y a un lien entre l'utilisation de l'arme et le décès".

En 2012, un rapport d'Amnesty international avait chiffré à 500 le nombre de décès dus au Taser aux Etats-Unis en onze ans d'utilisation dans ce pays.

En France, cette arme dont 5 000 exemplaires sont en service dans la gendarmerie, la police et l'administration pénitentiaire, avait été mise en cause dans la mort d'un Malien en novembre 2010 à Colombes (Hauts-de-Seine). La chambre de l'instruction de la cour d'appel de Versailles a confirmé en 22 février un non-lieu dans ce dossier.

Classée comme une arme sub-létale, le Taser permet d'envoyer durant quelques secondes une très forte impulsion électrique de faible ampérage. Son utilisation est strictement réglementée.

Source :
http://www.lemonde.fr/societe/article/2013/04/06/enquete-apres-la-mort-d-un-homme-maitrise-avec-un-taser-par-les-gendarmes_3155436_3224.html

Partager cet article
Repost0
14 avril 2013 7 14 /04 /avril /2013 10:28


http://images.lindependant.fr/images/2013/04/05/le-centre-de-retention-de-perpignan_295333_516x343.jpg
Depuis Le Jura Libertaire, le 6 avril 2013.

Mécontent de ses conditons de rétention, il se crève l’œil avec un stylo !

Les camarades de ce Mexicain se sont privés du repas du midi pour le soutenir dans ses protestations.

17 prisonniers du centre de rétention de Perpignan ont refusé de s’alimenter jeudi midi. Cependant, ce n’était pas une grève de la faim car ils ont mangé leur repas le soir.

Ils voulaient en fait montrer leur soutien envers un de leurs camarade qui s’est planté un stylo dans l’œil pour protester contre leurs conditions de vie dans le centre.

L’étranger en situation irrégulière qui s’est crevé un œil jeudi matin au centre de rétention administrative de Perpignan où il était enfermé depuis le 31 mars se trouve dans le coma ce vendredi soir.

Ce Mexicain de 39 ans s’est enfoncé un stylo dans l’œil jeudi matin a priori pour dénoncer ses conditions de rétention.

Opéré à l’hôpital de Perpignan où il avait été amené sous escorte par les Sapeurs Pompiers, l’homme est entre la vie et la mort son pronostic vital étant engagé.

Mailing RESF, 5 avril 2013.

Source :
https://juralib.noblogs.org/2013/04/06/centre-de-retention-de-perpignan-un-prisonnier-se-creve-loeil-pour-protester-contre-sa-retention-les-autres-retenus-en-greve-de-la-faim/

Partager cet article
Repost0
13 avril 2013 6 13 /04 /avril /2013 17:00


http://www.rmc.fr/images/article/2013-04-04T211935Z_1_APAE9331N8T00_RTROPTP_3_OFRTP-FRANCE-RENSEIGNEMENT-JUSTICE-20130404.JPG
Transmis par Hacktivismes, le 4 avril 2013.

Rédigé par des officiers du renseignement intérieur, il a été remis confidentiellement aux députés du groupe de travail parlementaire sur l’exil fiscal constitué en janvier 2013.

C’est un document d’une sévérité inédite rédigé par un collectif d’officiers de la DCRI, ce « FBI à la française » issu, en 2008, de la fusion entre la Direction de la surveillance du territoire (DST) et les Renseignements généraux (RG) voulue par Nicolas Sarkozy.

Rédigé sur 14 pages en style parfois télégraphique, ce véritable audit du service de renseignement, mais aussi de nombreuses autres directions de la police compétentes en matière de délinquance financière, a été remis le 16 février dernier aux parlementaires du groupe de travail sur les exilés fiscaux dirigé par le député socialiste Yann Galut.

Banque suisse UBS

Cette note très précise, que La Croix a pu consulter, encourage les élus à interroger, si possible dans le cadre d’une commission d’enquête parlementaire, les anciens et actuels patrons ou responsables de la DCRI (dont Bernard Squarcini, Gilles Gray, Éric Bellemin-Comte…), notamment celles et ceux qui étaient et sont encore chargés du renseignement économique et financier, ainsi que ses chefs du « département sécurité » ou du « groupe action » de la sous-direction chargée du renseignement économique.

Car les auteurs de la note se livrent à un véritable réquisitoire, révélant d’une part la surveillance étroite opérée par le renseignement intérieur sur l’organisation de la fraude fiscale internationale, notamment celle qui fut organisée en France par la banque suisse UBS, et dénonçant d’autre part la non-transmission à la justice des informations considérables recueillies lors de cette surveillance.

Lire la suite :
http://www.la-croix.com/Actualite/France/Un-rapport-accuse-le-renseignement-interieur-d-entraver-la-justice-2013-04-04-928953

Partager cet article
Repost0
13 avril 2013 6 13 /04 /avril /2013 15:01


http://www.altermonde-sans-frontiere.com/local/cache-vignettes/L222xH300/Suicides_prisons-4bbfb.png
Transmis par Hacktivismes, le 7 avril 2013.

Le nombre de suicides ou de morts suspectes en prison ne diminue pas. Un suicide ou mort suspecte tous les trois jours en prison, 10 fois plus qu’en milieu libre.

Manquement grave de l’administration pénitentiaire. L’omerta [1] continue sur la réalité des chiffres quant aux conditions et lieu réel du décès.

Maison d’arrêt de Lyon-Corbas

Suicide par asphyxie d’une femme, en détention provisoire - le 30 mars 2013.
Mort suspecte par pendaison d’un homme, 40 ans - le 11 mars 2013.

Maison d’arrêt de Nantes

Suicide par pendaison d’un homme, 44 ans, en détention provisoire - le 29 mars 2013.
Suicide par pendaison d’un homme, 25 ans, au lendemain de son transfert de la M.A. de Lorient - le 22 mars 2013

Maison d’arrêt de Villeneuve-les-Maguelone

Suicide par pendaison d’un homme, 36 ans, en détention provisoire - le 11 mars 2013.

Maison d’arrêt de Fleury Mérogis

Suicide par pendaison d’un homme, 23 ans, au quartier disciplinaire - le 5 mars 2013.
Suicide par pendaison d’un homme, âge inconnu - le 26 février 2013.

Nous exigeons, les familles et proches exigent la vérité de la part de l’administration pénitentiaire et des autorités judiciaires afin que toute la lumière soit faite sur ces nouveaux décès.

Les familles et proches souhaitent une vraie prise en compte de leurs souffrances et une aide directe de la part de l’administration pénitentiaire.

Les autorités judiciaires doivent assumer toutes leurs responsabilités sur ces nouveaux décès.

Lire la suite :
http://prison.eu.org/spip.php?page=article&id_article=14385

Partager cet article
Repost0
13 avril 2013 6 13 /04 /avril /2013 07:08


http://s.tf1.fr/mmdia/i/54/4/le-commissaire-patrick-moigne-chef-de-la-brigade-des-fraudes-2489544_1713.jpg?v=1
Le 5 avril 2013.


Patrick Moigne comparaît depuis jeudi au tribunal correctionnel de Paris pour des faits de corruption. Il affirme avoir juste "rendu service".

"Le mec, il est prêt à te donner 5, 10, 15 ou 20 000 euros", soutient une interlocutrice. À l'autre bout du fil, Patrick Moigne coupe précipitamment la conversation et raccroche. Le juge n'aura eu qu'à citer quelques extraits des écoutes téléphoniques pour retenir l'attention de son auditoire.

Patrick Moigne, 48 ans, ex-commissaire à la Brigade des fraudes aux moyens de paiement (BFMP), comparaît depuis jeudi au tribunal correctionnel de Paris pour des faits de corruption.
 

"Je suppose que vous savez ce qu'est une contrepartie financière ?" sourit le juge. Au vu de ses anciennes fonctions, Patrick Moigne ne peut effectivement l'ignorer. Dirigeant un service d'une centaine de personnes, Patrick Moigne fait une carrière brillante et devient commissaire divisionnaire à l'âge de 44 ans.

À l'audience, il apparaît empâté dans un costume noir à fines rayures, les cheveux bruns coupés court, le visage bouffi. L'ex-commissaire bafouille : "Je suis une personne serviable."

Ce que personne ne conteste. De 2005 à 2008, Patrick Moigne est suspecté d'avoir annulé des contraventions et des retraits de points, fourni des renseignements sur des procédures en cours, consulté des fichiers de la police nationale et donné des informations sur des dossiers de naturalisation.

Le tout pour le compte de "vieilles connaissances", en échange de quelques liasses de billets. "Je ne l'ai pas fait par appât du gain. Je l'ai fait par amitié, par copinage, par camaraderie. (...) J'ai fait une connerie", soupire l'ex-commissaire. Le juge le coupe : "Non, ce n'est pas une connerie. C'est une infraction pénale punie de dix ans d'emprisonnement."

Silence dans la salle. En l'espace de six mois, de janvier à juillet 2007, il aurait consulté 140 fois le Stic (fichier qui recense des informations sur les auteurs d'infractions et les victimes). "Aucun des noms consultés ne faisait alors l'objet d'une procédure", insiste le juge.

Pour le compte d'enquêteurs privés...

Ces consultations de fichiers, Patrick Moigne les fait en grande partie pour d'anciennes connaissances qui officient désormais en tant qu'enquêteur privé. En particulier pour un dénommé Jacques Leroy. Petit et mince, les cheveux mi-longs tirés en arrière, la tempe grisonnante, l'enquêteur s'approche à la barre.

De 2005 à 2008, il aurait demandé 80 fois à Patrick Moigne de consulter des fiches pour lui, pour environ 30 euros à chaque fois, affirme-t-il. "Pendant son audition, Patrick Moigne avait parlé de 100 à 200 euros par fiche", remarque la procureur, aussitôt contredite par l'ex-commissaire. L'assesseur est dubitatif : "Trente euros par fiche avec le risque de briser une carrière ? Ce n'est pas logique."

Lire la suite :
http://www.lepoint.fr/societe/un-ex-commissaire-de-la-brigade-des-fraudes-pris-la-main-dans-le-sac-05-04-2013-1650547_23.php

Partager cet article
Repost0
11 avril 2013 4 11 /04 /avril /2013 17:49


http://www.aufaitmaroc.com/pictures/0021/0140/258764_prison_kenitra.jpg
Transmis par Hacktivismes, le 7 avril 2013.

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Nous sommes 22 Français emprisonnés au Maroc, et entamons à compter du 01-04-2013, une grève de la faim à durée indéterminée.

Cette grève apparait comme notre seul recours dans cette lutte inégale, pour faire valoir nos droits, mais aussi pour attirer l’attention de notre président Monsieur François Hollande, à l’occasion de sa venue au Maroc.

En effet, suite aux arrestations abusives dont nous avons été victimes, la majorité d’entre nous a été torturée.

La raison de cette humiliation et de cette violence injuste, était de nous sous-tirer de faux aveux forcés qui ont ensuite été utilisés par les juges pour fonder leur condamnation.

Face au silence coupable des autorités marocaines et à la frilosité de la France, nous voyons dans cette grève de la faim l’ultime chance de faire entendre notre désespoir lors de votre venu M. le Président.

Nous réclamons par cet acte réfléchi :

- La révision, voire l’annulation des procès de chaque détenu innocent.

- L’accélération des transfèrements dans les pays d’origine, constamment retardés .

- Un réel représentant des autorités consulaires, faisant office de soutien face aux diverses situations rencontrées .

- L’intervention des autorités Françaises pour veiller au bon fonctionnement mais aussi au respect des accords ratifiés entre la France et le Maroc.

- La poursuite en justice et le jugement des tortionnaires.

Nous vous rappelons, et insistons sur la dégradation alarmante de l’état physique et psychologique des prisonniers français.

Notamment dues à l’absence des familles et aux conditions de détention inhumaines (Rapport Mendez).

Parce que chaque jour compte et comptera de plus en plus, nous désirons alerter l’opinion publique ainsi que les responsables politiques.

Ces mêmes responsables politiques, nous laissant sans réponse de leur part, face aux diverses sollicitations formulées précédemment, ce qui nous laisse supposer une certaine complicité…

GRÉVISTES FRANÇAIS DE DIFFÉRENTES PRISONS DU MAROC.

Source :
http://www.demainonline.com/2013/04/03/les-francais-embastilles-au-maroc-lancent-une-greve-de-la-faim/

Partager cet article
Repost0
11 avril 2013 4 11 /04 /avril /2013 15:06


http://2.bp.blogspot.com/-gb6sR2_T12g/UPQd0-J5rmI/AAAAAAAAUb4/wvjzzTlN6no/s1600/14+01+13+Rmos+face+police.jpg
Transmis par Phillippe Alain, le 4 avril 2013.

Manuel Valls mobilise tous les moyens et les services de l’Etat pour traquer, pourchasser et expulser massivement les Roms. L’état français viole les lois européennes, la loi sur l’hébergement d’urgence, croise les fichiers de ses différents services et affiche son mépris pour la circulaire du 26 août 2012 pourtant signée par 7 ministres.

En restant très discrète sur ces pratiques qu’elle connaît parfaitement, l’Europe encourage la France dans sa politique raciste et discriminatoire.

Jeudi 28 mars, environ 80 Roms sont expulsés de leur bidonville par la police suite à une demande de concours de la force publique du propriétaire, la mairie de Villeurbanne.

Ils constituent un danger pour la santé des morts, selon la mairie. (1) En moins de temps qu’il ne faut pour l’écrire, des bulldozers se mettent en action et broient les cabanes. Jetées comme des chiens sous une pluie battante, les familles regardent, impuissantes, la France détruire le peu qu’il leur reste, c’est-à-dire pas grand chose. Touché par leur détresse, le curé de Gerland décide de les accueillir.

Il profite d’une salle vide quelques jours pour héberger 50 personnes dont 25 enfants.

Dans un communiqué, le prêtre dénonce le refus du préfet d’appliquer la circulaire interministérielle : « «Aucune mesure d'accompagnement n'ayant été proposée, contrairement à ce que préconise la circulaire interministérielle du 26 août 2012, ces personnes se sont retrouvées à la rue, sans bagages, sous la pluie froide…

Les différentes administrations contactées n'ayant proposé aucune solution, je me suis demandé ce qu'aurait fait le nouveau Pape François ... et j'ai accepté de les héberger momentanément dans une salle paroissiale. » Vendredi Saint, c’est le Cardinal Barbarin en personne qui vient exprimer son soutien aux familles expulsées.

Le MRAP et l'association Enfant Sans Toit aident les familles à monter des référés liberté sur la base de la jurisprudence du Conseil d’Etat qui précise que le refus d’un hébergement d’urgence à une personne en situation de détresse constitue une atteinte à une liberté fondamentale. (2)

Mercredi 3 avril, l’audience se déroule au tribunal administratif sans aucun représentant de la préfecture qui prouve ainsi son plus profond mépris pour les plus démunis. Dans son mémoire, le préfet ajoute une mention manuscrite dans laquelle il s’engage à ne pas expulser les familles du local paroissial.

On croit rêver. Le préfet du Rhône ignore probablement la loi 1905 qui sépare les Eglises de l’Etat. C’est ce que souligne l’avocate des familles, Maître Amar : "Je ne pense pas qu'une salle paroissiale soit un bien de l'Etat, il y a bien une séparation de l'Eglise et de l'Etat, le préfet ne peut pas disposer de cette salle selon son bon vouloir !"

Le préfet ignore aussi que la salle paroissiale doit être libérée et que mercredi soir, il n’y a aucune autre alternative que la rue pour les familles tant que l’Etat continuera de violer la loi. Au terme de l’audience, le juge a mis en délibéré sa décision au jeudi 4 avril.

Sans solution d’hébergement, les familles décident de passer la nuit devant le tribunal en attendant la décision.

(1) http://blogs.mediapart.fr/blog/philippe-alain/290313/les-roms-sont-dangereux-pour-la-sante-des-morts

(2) http://www.conseil-etat.fr/fr/communiques-de-presse/hebergement-d-urgence.html

Lire la suite :
http://blogs.mediapart.fr/blog/philippe-alain/040413/et-valls-t-il-un-alibi

Partager cet article
Repost0
11 avril 2013 4 11 /04 /avril /2013 07:37


http://www.annuaires.justice.gouv.fr/art_pix/LyonCorbas.jpg
Depuis Rebellyon, le 1er avril 2013.

Ce mercredi 27 mars 2013, Edgar G. a déposé un référé-liberté devant le tribunal administratif de Lyon pour obtenir la suspension de la mesure d’isolement prise à son encontre. Non seulement cette décision ne fait état d’aucun risque d’« incidents graves » de sa part contrairement à la réglementation, mais elle est en outre motivée par la nécessité de pallier à « la surpopulation actuelle de l’établissement » qui ne permet pas à l’intéressé d’être placé « en cellule individuelle ».

Ce mercredi 27 mars 2013, l’avocat d’Edgar G. a déposé un référé-liberté devant le tribunal administratif de Lyon pour obtenir la suspension de la mesure d’isolement dont celui-ci fait l’objet depuis le 18 mars 2013, dès son arrivée à la maison d’arrêt de Corbas.

Dans sa décision prise le 22 mars 2013, alors qu’il était déjà placé à l’isolement provisoire, la direction inter-régionale des services pénitentiaires (DISP) de Lyon invoque notamment « la surpopulation actuelle de l’établissement » qui ne permet pas à l’intéressé d’être placé « en cellule individuelle ».

Contactée par l’OIP le 27 mars 2013, la direction inter­régionale précise que ce motif n’est « qu’un des arguments » qui ont justifié la mesure, rappelant qu’Edgar G. va comparaître aux assises pour une affaire d’évasion « médiatisée » dans laquelle il est accusé d’être complice et que sa gestion pose des « questions de sécurité ».

Pourtant, les autres motifs invoqués dans la procédure ne visent aucun risque précis d’atteinte à la sécurité, l’administration se bornant à relever « l’importance du procès » qui rend nécessaire « une vigilance particulière » à l’égard de l’intéressé et « la médiatisation des faits susceptibles de perturber l’ordre de l’établissement en cas d’affectation en détention ordinaire ».

Interrogée sur ce point, la direction inter­régionale indique ne pas savoir si la mesure d’isolement aurait été prise si la maison d’arrêt de Corbas n’était pas autant suroccupée.

Cependant, d’autres fonctionnaires de l’administration pénitentiaire confirment que le taux de suroccupation est tel au sein de l’établissement (879 personnes incarcérées pour 690 « places » au 1er février 2013) que l’encellulement individuel y est une « denrée rare ». Ils précisent qu’est privilégié le placement seul en cellule des personnes présentant un risque « d’hétéro-agressivité » ou faisant l’objet d’une prescription médicale spécifique (par exemple, appareil respiratoire bruyant).

Un agent explique que la surpopulation pose, avec un nombre de personnels constant, des problèmes de surveillance lors des « mouvements » (déplacements des prisonniers en détention) : il « peut arriver » que des mesures d’isolement soient décidées même si elles ne sont « pas justifiées par la personnalité du détenu », si la « surpopulation rend difficile le maintien de la sécurité ».

Lire la suite :
http://rebellyon.info/Maison-d-arret-de-Corbas-a-l.html

Partager cet article
Repost0

Documentation

ACTIONS C.L.A.P33 & Co...

Guides juridiques - C.L.A.P33
Porter plainte contre la police
Garde A Vue, manifs - Conseils

*****

******
Soutien à m.
Nous n'oublierons pas
le 19 Mars 2009 à Bordeaux !

Infos : klik !

******
Violences Policières

France - Quatre rapports
ACAT : klik !

Amnesty International : klik !
Paris Luttes Infos : klik !
Bastamag :  klik !

 

*****
L'impact disproportionné
de l'état d'urgence

Un rapport d'Amnesty  : klik !

****
Retrouvez toutes nos vidéos

klik là !

****
Hommage aux victimes

21 Mars 2015

 
15 mars 2014
 

19 mars 2011
 

****

" Vétérante "

O.P.A