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31 mars 2013 7 31 /03 /mars /2013 15:54


http://www.rue89.com/files/20081119policesarkozyinside.jpg
Le 25 mars 2013.

La Cour des comptes, dans un impayable rapport consacré aux rémunérations des forces de l’ordre, et rendu public le 18 mars, explique comment NicolasSarkozy s’est payé police et gendarmerie.

En 150 pages, les magistrats démontrent comment Nicolas Sarkozy a réussi l’exploit de supprimer des postes de fonctionnaires ( 7236 équivalents temps plein entre 2005 et 2011) tout en aggravant le déficit des comptes de la nation. Employer moins pour dépenser plus…

L’explication est simple. Pendant qu’il supprimait des emplois, Sarkozy achetait le silence social grâce à l’octroi d’une myriade de primes. Ces « mesures catégorielles » ont coûté entre 2008 et 2011 plus de 450 millions d’euros. Pour la seule année préélectorale 2011, les policiers ont ainsi reçu 62 millions de primes, et les gendarmes 49 millions.

Résultat, écrit la Cour des comptes, " le coût annuel supplémentaire au cours de la période 2008-2011 a été largement supérieur aux économies résultant des réductions d’effectifs" .

Pour payer ces 240 000 fonctionnaires, les ministres de l’ Intérieur successifs n’ont pas hésité à piquer dans les réserves, obtenant le " déblocage de la réserve de précaution " , l’argent que l’Etat met de côté en cas d’urgence. Chaque fois, le contrôleur budgétaire et comptable ministériel a " émis des réserves, proposé des économies " . Chaque fois, il s’est fait renvoyer à sa calculette.

Claude Guéant, le dernier ministre de l’ Intérieur de Sarkozy, s’est mis, lui, carrément hors la loi. En juillet 2011, il crée les « patrouilleurs », pour mettre du bleu sur la voie publique. A 9 mois de la présidentielle, ça ne pouvait pas faire de mal.

Pour payer les heures sup de cette police de proximité new look, il n’a pas lésiné. L’heure supplémentaire doit, légalement, être payée 12 euros. Les patrouilleurs ont touché plus de 26 euros. Montant de la facture : 22 millions d’euros. Et tout ça pour ne pas être élu.

[Source : Le Canard Enchaîné]

Source :
http://www.wikistrike.com/article-sarkozy-arrosait-la-police-116506943.html

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31 mars 2013 7 31 /03 /mars /2013 10:08


http://www.seronet.info/sites/default/files/styles/accueil_article-524x352/public/images/article/dasps-p1010768_0.jpg
Depuis Vacarme, le 26 mars 2013.

Les associations accusent... l’administration de la Santé.

Les droites en Europe font la guerre aux étrangers atteints de maladies graves, et gagnent du terrain.

Vacarme s’est inquiété de cette situation dans un article en 2011 qui reprenait certaines décisions de la Cour européenne des droits de l’homme, dans des cas d’expulsion de malades atteints de maladies graves, requise au titre de l’article 3 de la Convention européenne des droits de l’homme qui interdit les « traitements inhumains ou dégradants ».

C’est le coût des soins et la possibilité d’une invasion sanitaire qui justifieraient ces discours hostiles. Comme l’invasion n’a jamais eu lieu et que les chiffres concernés restent faibles, les étrangers malades en France qui risqueraient de ne pas avoir accès au soin – donc de mourir – de retour dans leur pays d’origine sont encore protégés, tout juste, et en dépit d’interprétations de plus en plus nuancées, pour ne pas dire alambiquées de la loi.

Vacarme relaie la conférence de presse de l’Observatoire du droit à la santé des étrangers (ODSE) qui s’inquiète de l’augmentation des expulsions d’étrangers malades : sept portés à la connaissance des associations depuis juillet 2012, alors qu’il n’y en avait pas eu plus de dix depuis 1998.

Pire, l’ODSE s’alarme de l’évolution des avis rendus par les médecins et du désengagement du ministère de la Santé. Doit-on laisser le ministère de l’Intérieur et la progression des discours hostiles aux étrangers décider des principes qui définissent le respect par la France des droits fondamentaux et par là, notre rapport à l’autre ?

Lire la suite :
http://www.vacarme.org/article2234.html

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31 mars 2013 7 31 /03 /mars /2013 07:59


http://www.rfi.fr/sites/filesrfi/imagecache/rfi_43_large/sites/images.rfi.fr/files/aef_image/78374383_0.jpg
Transmis par Hacktivismes, depuis La revue des droits de l'Homme, le 25 mars 2013.

Droit à la liberté et à la sûreté (Art. 5 CEDH) : maintien d’un aliéné en milieu carcéral en raison d’une entrave structurelle à sa prise en charge par le circuit psychiatrique extérieur.

Dans trois arrêts rendus le 10 janvier 2013, la Cour européenne des droits de l’homme condamne la Belgique en raison du maintien en détention de personnes atteintes de troubles mentaux dans l’annexe psychiatrique d’une prison, sans prise en charge par un circuit psychiatrique extérieur.

Par ces constats de violation du droit à la liberté et à la sûreté, la Cour confirme son intransigeance au sujet de l’importante et récurrente question des conditions de détention des malades mentaux.


Un an après s’être posée en garde-fou des conditions matérielles de vie des insanes internés (Cour EDH, G. C. 17 janvier 2012, Stanev c. Bulgarie, Req. n° 36760/06 – ADL du 26 janvier 2012), la Cour européenne poursuit sa croisade pour ceux qui sont maintenus en détention « par défaut ».

À nouveau appelée à se prononcer sur le fait de savoir si le maintien d’une personne atteinte de troubles mentaux dans l’annexe psychiatrique d’une prison dans l’attente de pouvoir accéder à une structure extérieure adaptée est « conforme au but de l’article 5§1 de la Convention, qui est de prémunir les personnes contre toute privation arbitraire de leur liberté », la juridiction strasbourgeoise a rendu le 10 janvier 2013 trois arrêts confirmant sa volonté de faire preuve d’une tolérance « zéro » à l’endroit d’un tel procédé.

Lire la suite :
http://revdh.org/2013/03/25/droit-a-liberte-et-surete-maintien-aliene-en-milieu-carceral-circuit-psychiatrique-exterieur/

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30 mars 2013 6 30 /03 /mars /2013 16:13


http://saint-fons-en-mouvement.fr/images/newspost_images/roms-st-fons.jpg
Depuis Mediapart, le 26 mars 2013, par Philippe Alain.

La ville socialiste de Saint-Fons dans le Rhône est en train de devenir un véritable laboratoire où on teste un certain nombre de traitements dégradants, inhumains et totalement illégaux à l’encontre de citoyens européens.

Fin 2012, la sénatrice-maire socialiste et le préfet du Rhône ont  inventé la classe ghetto. 25 enfants inscrits, tous originaires du même bidonville, dans une classe située à l’étage d’un bâtiment abritant également la police. (1)

Cette classe qui viole tous les principes républicains de l’école laïque a provoqué la colère de certaines associations, de nombreux reportages ainsi qu’un avertissement du Défenseur des Droits qui dénonce son « caractère discriminant ». Cause toujours, tu m’intéresses, hier, cette classe pour Roms accueillait encore des enfants triés sur la base de leur origine ethnique.

En janvier 2013, la police invente la descente en mode casseurs de banlieue. Suite à un jet de pierre sur une voiture de police, plusieurs dizaines de policiers équipés de casques, de boucliers, de flash-ball, de grenades lacrymogène, de taser et de chiens d’attaque interviennent sur le bidonville. Pendant une heure, ils vont gazer les habitants et saccager les baraques pour se venger. (2)

Hier encore, aucune investigation n’était lancée concernant les agissements des policiers, en revanche une enquête sur le lanceur de pierre était en cours.

Lundi 25 mars 2013, le préfet invente le tri sélectif appliqué aux sans-abri.

Pour bien comprendre la situation, il faut remonter au vendredi 22 mars où vers 22 heures, une cabane prend feu. En raison d’un vent violent, le feu se propage très rapidement et détruit la totalité du bidonville. D’après les pompiers, ce sont environ 250 personnes qui sont évacuées et une partie d’entre elles seulement est hébergée dans un gymnase.

Le week-end se passe et on annonce dimanche aux sinistrés que le lendemain la préfecture leur proposera une autre solution.

Lundi matin, des associations craignant une expulsion sans relogement appellent à manifester. Tout est calme, les derniers militants partent vers 09h30. A 10 heures, descente de la police accompagnée de la PAF (Police aux Frontières) qui vient contrôler tout le monde, d’après la préfecture, pour préparer le relogement (on ne rigole pas s’il vous plait).

La préfecture et la mairie ont promis un relogement, mais personne n’a promis que ce serait sous un toit ou même en France. Les policiers repartent bredouilles. Personne n’est en situation irrégulière.

Un peu plus tard dans la matinée, un haut fonctionnaire de la DDCS (Direction Départementale de Cohésion Sociale) s’enferme dans un bureau du gymnase et après de nombreux coups de téléphone, affiche une liste de 90 noms. Il explique que les personnes dont le nom figure sur la liste seront relogées dans un autre gymnase et que pour les autres : « Il n’y a pas de solution ».

Lire la suite :
http://blogs.mediapart.fr/blog/philippe-alain/260313/faites-des-economies-triez-vos-sans-abri

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30 mars 2013 6 30 /03 /mars /2013 08:20


http://md0.libe.com/photo/448115/?modified_at=1345094265&ratio_x=03&ratio_y=02&width=476
Le mardi 26 mars 2013.

Neuf personnes ont été interpellées mardi matin dans le cadre de l'enquête sur les violences dans le quartier d'Amiens-Nord les 13 et 14 août.

Ces violents affrontements entre jeunes et forces de l'ordre, avec des tirs d'armes à feu, avaient fait dix-sept blessés parmi les policiers et des millions d'euros de dégâts.

Quelque 130 policiers et gendarmes mobiles, assistés du Raid et du GIPN (groupe d'intervention de la police nationale), ont mené cette opération mardi matin.

Lors de leur intervention, menée sur commission rogatoire d'une juge d'instruction d'Amiens, les policiers ont également évacué une vingtaine de voitures stationnées irrégulièrement depuis plusieurs mois, voire plusieurs années sur la voie publique, dans le quartier Fafet-Brossolette, situé au coeur des émeutes d'août dernier.
Il s'agissait d'un « garage public », selon la police.

Entre septembre et fin janvier, quelque 170 personnes ont été interpellées, «dont une grande partie des auteurs des violences du mois d'août», avait indiqué la direction départementale de la sécurité publique (DDSP), mais a priori, pas les auteurs des tirs contre les policiers, dans cette zone de sécurité prioritaire (ZSP).

Source :
http://www.courrier-picard.fr/accueil/emeutes-d-aout-2012-a-amiens-nord-neuf-interpellations-ia0b0n37594

Rappel des événements ici :
http://lechatnoiremeutier.wordpress.com/tag/solidarite-avec-les-emeutiers-damiens-et-dailleurs/

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29 mars 2013 5 29 /03 /mars /2013 18:18


http://soliranparis.files.wordpress.com/2011/05/non-aux-expulsions.jpg
Transmis par Hacktivismes, via RESF, le 28 mars 2013.

Message en provenance de RESF.

La famille MUSTAFA, albanais du Kosovo ;
Composition : le père Kudret, la mère, le petit de 5 ans scolarisé depuis janvier, et le grand-père Qazim de 75 ans.

Ils étaient convoqués dans la journée à la Préfecture dans le cadre de la procédure Dublin avec réacheminement certain pour la Suisse. Bon grè malgré, ils en avaient accepté l'idée à la condition de ne pas être séparés.

Sans attendre leur venue, ce matin (27/03/2013) à 6h les flics débarquent à l'Hôtel MG (place de la Rodade).

Ils embarquent le couple et l'enfant pour les conduire à Satolas.

Ils laissent sur place le grand-père, non francophone.
Celui-ci, désespéré, se jette par la fenêtre, tombe sur un balcon en dessous.
Il est actuellement aux urgences à Saint-Jacques.

Pendant ce temps le reste de la famille est sans doute en Suisse. (départ d'avion à 10h)

Cette méthode est ignoble !

Nous essayons de saisir les journalistes et l'avocate.

A suivre.

Source :
http://www.ministere-de-la-regularisation-de-tous-les-sans-papiers.net/joomla1.5/index.php?option=com_content&view=article&id=1005:interpellation-dramatique-a-montferrand-63&catid=15:actualites

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29 mars 2013 5 29 /03 /mars /2013 16:33


http://referentiel.nouvelobs.com/file/5572477-pas-de-calais-calme-precaire-apres-la-mort-d-un-jeune-interpelle.jpg
Le 28 mars 2013

Recherché après avoir tenté d'extorquer de l'argent, un jeune homme a été tué ce jeudi par un policier lors de son arrestation, provoquant des échauffourées.

La ville de Montigny-en-Gohelle (Pas-de-Calais), dont un habitant est mort ce jeudi 28 mars lors de son interpellation, a été le théâtre cet après-midi d'échauffourées entre des résidents et la police. Si le calme semble revenu ce soir, des forces de police doivent rester cette "aux côtés de la population pour assurer la tranquillité", a informé le préfet.

Sur le terrain la tension était palpable cette après-midi alors que des journalistes, parmi lesquels un photographe de l'AFP, ont été agressés par des inconnus dont le vol semblait la motivation.

"Descendu de mon véhicule, avec mon matériel photo dans mon sac, je me suis fait agresser par des gens d'une vingtaine d'années qui me soupçonnaient d'avoir filmé les échauffourées avec la police", a raconté le photographe de l'AFP.

"Ayant à peine sorti mon boîtier sans objectif pour leur montrer que je n'étais pas là pour filmer, un des homme a mis la main sur la lanière de mon appareil et est parti avec en courant", a-t-il ajouté.

Pris pour cibles

Le photographe de l'AFP a précisé qu'il n'avait "pas été frappé", même si l'attitude des inconnus était menaçante. D'autres représentants des médias venus couvrir les incidents ont également eu maille à partir avec des individus au plus fort des échanges de pierres et de gaz lacrymogène entre protestataires et policiers.

Un photographe du quotidien "la Voix du Nord" a été frappé, probablement par les mêmes personnes, avant de réussir à leur échapper au terme d'une course poursuite d'abord à pied puis en voiture. Une journaliste de BFMTV a vu une vitre de son véhicule cassée.

Rixes entre jeunes et policiers

Une trentaine de personnes du quartier, de tous âges, ont fait face en fin d'après-midi aux forces de police, cibles de quelques jets de pierres, a confirmé la préfecture du Pas-de-Calais, qui parlait de "tension". Les autorités, qui estiment que la situation était sous contrôle, ont tout de même lancé "un appel au calme".

"Quelques poubelles ont brûlé", a précisé par ailleurs la préfecture.

Le préfet s'est rendu sur place, dans le quartier de la Plaine, où il a rencontré le maire de la commune.

Une interpellation qui tourne mal

Un homme de 26 ans a été tué par un policier jeudi en fin de matinée lors d'une interpellation mouvementée à son domicile de Montigny-en-Gohelle (Pas-de-Calais), a-t-on appris de source judiciaire.

L'homme était recherché par la police après avoir tenté jeudi matin, muni d'une paire de ciseaux, d'extorquer de l'argent à la gérante d'un hôtel de Fontaine-Notre-Dame, près de Cambrai (Nord), où il avait passé la nuit. Il avait ensuite pris la fuite en voiture.

Vers 11h30, une patrouille de quatre policiers s'est rendue au domicile du suspect, identifié grâce à sa voiture, pour l'interpeller.

"Cela s'est mal passé", a indiqué une source judiciaire. Selon les premiers éléments de l'enquête, le suspect se serait précipité sur l'un des policiers qui aurait alors ouvert le feu en direction de ses jambes. Le suspect est revenu à la charge, frappant le policier au thorax avant que celui-ci ne tombe à terre. Un de ses collègues aurait alors ouvert le feu en direction du suspect, l'atteignant à l'abdomen. L'homme est mort sur place.

Les jours du policier blessé ne sont pas en danger, a-t-on indiqué de même source. L'homme tué avait une condamnation à son casier judiciaire pour détention de stupéfiants.

Source :
http://tempsreel.nouvelobs.com/faits-divers/20130328.OBS6048/un-homme-tue-par-un-policier-lors-de-son-interpellation.html

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29 mars 2013 5 29 /03 /mars /2013 11:29


http://www.laprovence.com/media/imagecache/article_detail/hermes/2013-03/2013-03-24/20130324_1_2_8_1_0_obj3405316_1.jpg
Depuis Libération, le 23 mars 2013.

Près de 150 personnes se sont rassemblées samedi à la cité Felix Pyat, un quartier sensible du 3e arrondissement de Marseille, à la mémoire d’un jeune homme tué mi-février par un policier sous l’emprise de l’alcool, a constaté une journaliste de l’AFP.
 

C’est avec le visage grave que la famille et les amis de Yassin Aibeche, 19 ans, se sont regroupés autour du stade Felix Pyat, avant de défiler près du lieu du drame, une épicerie.

De nombreux proches portaient des tee-shirts floqués de la photo de Yassin. Sa mère, présente tout au long du cortège, portant le portrait de son fils, envahie par l’émotion, n’a pu s’exprimer lors de l’hommage au jeune garçon. «C’est dur, je n’y arrive pas», a-t-elle déclaré en pleurs.

Un prière a été prononcée par un religieux en la mémoire du jeune homme sous le regard de nombreux élus de Marseille, dont la sénatrice PS Samia Ghali, et l’adjointe UMP au maire de Marseille chargée de l’action familiale, Nora Preziosi .

Dans le défilé, une voisine venue avec sa petite fille était venue pour «la maman». «C’est terrible ce qui est arrivé à son fils», dit-elle.

Le 13 février, un policier, qui se trouvait dans une supérette, avait fait une remarque au jeune homme parce qu’il fumait du cannabis. Une altercation s’en était suivie et le policer avait tiré avec son arme de service, le blessant mortellement. Le policier a été mis en examen pour meurtre et écroué.

« Cette manifestation n’a pas été faite contre la police mais contre certains policiers. La police on en a besoin, seulement il y a des policiers qui ont un regard négatif sur ces jeunes de quartier», a déclaré Hanifa Taguelmint, la tante du jeune homme.

« Le mal est fait aujourd’hui, mon neveu est mort, mais qu’est ce qu’on fait pour les minots de demain ? Ces gamins, ont les a assez discriminés. Ces jeunes sont bons au fond d’eux, ils font quelques conneries mais ils n’ont qu’une envie c’est de draguer une fille, aller au resto et se projeter dans l’avenir », a-t-elle ajouté.

Les jeunes de la cité Felix Pyat qui se sont impliqués dans l’organisation du rassemblement ont défilé pacifiquement, encadrés par des éducateurs. « C’est pour éviter tout débordement », a expliqué l’un d’eux.

Par ailleurs, à Paris, environ 150 personnes ont manifesté pour dénoncer les « crimes policiers » et réclamer « vérité et justice » à l’appel d’un collectif de familles ayant perdu un proche après l’intervention des forces de l’ordre.

Source :
http://www.liberation.fr/societe/2013/03/23/marseille-pres-de-150-personnes-defilent-en-hommage-a-un-jeune-homme-tue-par-un-policier_890791

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28 mars 2013 4 28 /03 /mars /2013 08:28


http://fr.squat.net/uploads/2012/10/crea2.jpg
Transmis par Hacktivismes, le 23 mars 2013.

Communiqué de presse de la CREA sur l’ouverture et l’expulsion express du 10 rue Blanchard.

Les récents rendus de justice déclarant quatre de nos maisons expulsables et les personnes continuant à venir nous rencontrer pour s’organiser avec nous face à leurs problèmes de logement nous ont amenés à ouvrir un nouveau bâtiment.

Le 10 rue Blanchard était vide depuis au moins deux ans et appartient au Conseil Général de la Haute-Garonne. Nous avons investi ce lieu le vendredi 15 mars au soir et en avons officialisé l’ouverture tous ensemble le lundi suivant.

Allaient pouvoir y vivre une vingtaine de personnes laissées à la rue, des espaces auraient été libérés pour des activités collectives, gratuites et émancipatrices. Mais tandis que nous nous attelions à la répartition des espaces et à organiser la vie future du lieu, les keufs, eux, préparaient notre expulsion.

Le mardi 19, en milieu d’après-midi, notre bâtiment était donc encerclé par une vingtaine de CRS nous expulsant et nous contrôlant de manière arbitraire.

C’est encore la même équipe de CRS et de RG que nous retrouvons à chaque expulsion, et qui n’ont pas pris la peine de regarder les preuves de la légalité de notre occupation alors qu’un huissier l’avait constaté la veille (rendant ainsi l’expulsion de ce bâtiment illégale).

Que l’on réquisitionne des bâtiments privés ou publics, les proprios, les tribunaux et les flics sont toujours prompts à nous remettre dehors.

Nous continuerons à nous organiser et à libérer des lieux permettant à tous et toutes de vivre comme on l’entend, à l’écart de leur système marchand ou de gestion sociale de la misère.

Tout pour tou-te-s !

Pouvoir au peuple !

Assemblées générales de la CREA :

Les lundi à 14h à la Caillasserie, au 187 rue du Fbg Bonnefoy

Les jeudi à 18h au Centre Social Autogéré, au 2 rue du Fbg Bonnefoy

Un article relatant cette occupation :

http://carredinfo.fr/toulouse-nouvelle-requisition-contre-le-mal-logement-23355/

Source :
http://creatoulouse.squat.net/communique-de-presse-de-la-crea-sur-louverture-et-lexpulsion-express-du-10-rue-blanchard/

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27 mars 2013 3 27 /03 /mars /2013 16:35


http://www.leparisien.fr/images/2013/03/22/2662299_prison-nantes.jpg
Le 22 mars 2013.

Un détenu de 25 ans a été retrouvé pendu vendredi matin par les surveillants de la toute nouvelle prison de Nantes (Loire-Atlantique). C'est le premier suicide dans cet établissement, inauguré au début du mois de juin 2012. Le jeune homme était arrivé ce jeudi de la maison d'arrêt de Lorient et devait sortir de prison en juin prochain.

Au moment du drame, le détenu était seul dans sa cellule et se serait pendu à l'aide des draps de son lit. Une autopsie doit avoir lieu pour confirmer la cause du décès.

Les syndicats pénitentiaires ont souligné que le nouvel établissement comptait dores et déjà « 17 matelas au sol », chiffre communiqué par la CGT Pénitentiaire. 

Pourtant, ce « quartier maison d'arrêt » est l'un des derniers bâtiments construits dans le cadre du programme 13.200, lancé en 2002 pour créer 13.200 nouvelles places de détention.

Dès l'ouverture et le transfert des détenus dans cette nouvelle structure, le 3 juin 2012, la capacité de l'établissement avait été portée à 610 places, contre 570 annoncées initialement.

L'ancienne prison de Nantes avait été inaugurée en 1865 et fermée en juin 2012, car réputée surpeuplée et vétuste.

Source :
http://www.leparisien.fr/nantes-44000/un-premier-suicide-dans-la-nouvelle-prison-de-nantes-22-03-2013-2662299.php

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27 mars 2013 3 27 /03 /mars /2013 14:04


http://md0.libe.com/photo/503541/?modified_at=1363893478&ratio_x=03&ratio_y=02&width=476
Depuis Libération, le 23 mars 2013.

La Cour de cassation a décidé de transmettre au Conseil constitutionnel une question prioritaire de constitutionnalité sur le sujet.

Les détenus travaillant en prison finiront-ils par avoir un véritable contrat de travail ? C'est entre autres sur cette question que le Conseil constitutionnel devra se prononcer, après la transmission d'une question prioritaire de constitutionnalité (QPC).
 

Tout a commencé en décembre dernier, quand deux détenus de la prison de Metz ont saisi le conseil des prud’hommes d’une QPC. Procédure de contrôle de la constitutionnalité de lois déjà promulguées, elle portait sur leurs conditions de travail en détention.

En cause, leur rémunération, qui s’élevait à trois euros de l’heure, ainsi que la constitutionnalité de l'article 717-3 du code de procédure pénale, qui stipule que «les relations de travail des personnes incarcérées ne font pas l’objet d’un contrat de travail».

La demande a été transmise dans la foulée à la Cour de cassation. Qui a décidé mercredi d'adresser cette QPC au Conseil constitutionnel, «en raison de son caractère sérieux». Les Sages ont désormais trois mois pour l’examiner, afin de déterminer si le caractère dérogatoire du droit en prison est conforme aux droits et libertés garanties par la Constitution.

Est-ce une première ?

Le débat du droit du travail en prison avait déjà été relancé en février dernier, lorsqu’une détenue de la maison d’arrêt de Versailles, Marilyn Moureau, était parvenue à faire reconnaître la fin de sa collaboration avec la société MKT Sociétal comme un «licenciement abusif».

A ce titre, la jeune femme, qui purge une peine de huit ans de prison, avait reçu de nombreux dommages et intérêts, notamment pour «inobservance de la procédure de licenciement». MKT Sociétal avait à cette occasion été reconnue comme «employeur dans des conditions particulières». «C’est un jour historique. Le droit du travail entre en prison», avait réagi Maître Fabien Arakelian, l’un de ses avocats.

La démarche entreprise aujourd’hui tend une nouvelle fois vers la reconnaissance du travail des prisonniers. D'après maître Xavier Iochum, défenseur d'un des détenus de Metz, «ces différentes affaires montrent bien l’émergence de cette problématique et sa prise en considération».

Comment le travail en prison est-il encadré ?

Jusqu'en 1987, les détenus étaient contraints de travailler, l'activité professionnelle faisait alors partie de la peine. C'est désormais dans une optique de réinsertion qu'ils ont cette possibilité. En théorie, car dans les faits ils sont relativement peu à travailler, alors qu'une majorité écrasante souhaiterait le faire. En 2011, 27,8% d'entre eux exercaient une activité professionnelle.

Mais l’inexistence de contrat de travail, stipulée par l’article 717-3 du code de procédure pénale, implique l’absence de Smic, de congés payés, de droits syndicaux… Ce n'est qu’en matière de règles d’hygiènes et de sécurité que le droit du travail s’applique derrière les barreaux.

Lire la suite :
http://www.liberation.fr/societe/2013/03/23/le-droit-du-travail-en-prison-passera-par-la-case-constitution_890279

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27 mars 2013 3 27 /03 /mars /2013 11:09

http://jacqueline75dedieu.unblog.fr/files/2008/12/040921swordinjusticex.gifDepuis Vauclusematin, le 15 mars 2013.


Madame “C” vit dans l’angoisse. Mardi prochain, elle doit rencontrer un juge d’application des peines du tribunal d’Avignon.

À 73 ans, elle pourrait se retrouver incarcérée pour des outrages.

La chambre des appels correctionnels de Nîmes (Gard) l’a condamnée en novembre 2011 à quatre mois de prison ferme ainsi qu’à une amende de 1000€. La prévenue se voit privée de ses droits civiques, civils et de famille pour une durée de trois ans.

« Elle est clouée au placard. Priver un individu de ses droits civiques et civils revient à le reléguer au rang de sous citoyen. Cette sanction marque le bannissement de l’individu », lance M e Jean-Michel Vancraeyenest, conseil de la retraitée.

Une décision bien plus sévère que celle rendue en première instance par le tribunal correctionnel d’Avignon en octobre 2010 qui s’était prononcé pour une peine d’emprisonnement de trois mois assortis du sursis.

Elle a écrit un courrier pour se plaindre d’un gendarme…

Cette affaire trouve son point de départ dans un conflit de voisinage pour une banale histoire de clôture deux ans plus tôt. La retraitée vit dans une grande maison sur les hauteurs d’Apt.

Les gendarmes locaux sont amenés à intervenir pour régler le litige. Mais la retraitée n’est pas satisfaite de l’un des enquêteurs. Elle le fait savoir. Un courrier finit par arriver chez le commandant de brigade de l’époque. Le gendarme en question porte plainte. Le parquet d’Avignon poursuit.

S’en suit la première condamnation. « Ma cliente a toujours réfuté le caractère outrageant de ces propos », insiste l’avocat. Elle fait appel. Et se voit jugée par défaut. « Elle n’a jamais reçu de citation, c’est pour ça qu’elle n’y était pas. Et moi non plus », observe M e Jean-Michel Vancraeyenest.

Il rapporte : « elle trouve ça injuste. Ma cliente ne comprend pas. D’ailleurs comment comprendre une telle peine pour ça ? ». La septuagénaire n’est effectivement pas une délinquante. Son casier judiciaire ne fait état que d’une seule condamnation.

C’était il y a plus de dix. « Une telle sévérité interpelle, poursuit l’avocat. Fort heureusement, madame “C”, qui n’a pas le verbe aussi vert que notre jeunesse, n’a pas menacé le gendarme de tous les sévices à la “mode” ! »

Source :
http://www.ledauphine.com/vaucluse/2013/03/14/outrages-l-angoisse-d-une-mamie-de-73-ans-condamnee-a-quatre-mois-ferme

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26 mars 2013 2 26 /03 /mars /2013 16:35


http://2.bp.blogspot.com/_sT6lU1Uf2kA/Sb5FkNPd9zI/AAAAAAAAAhM/moq83CXlLco/s400/brutalite+policiere07.PNG
Le 20 mars 2013.

Lors d’une distribution de tracts à la gare le 7 mars, des militantes féministes ont vu un homme refuser calmement de montrer ses papiers.

Plaqué au mur et palpé par trois policiers, il a fait un malaise, est tombé au sol maintenu face à terre pendant presque 15 minutes, malgré ses convulsions.

De nombreuses personnes ont protesté, voulu aider, appelé le Samu, mais rien à faire, on doit circuler ! Certains ont même été contraints d’effacer leurs photos et film.

Pas de Samu, mais à la place, encore des policiers, qui ont forcé les militantes à interrompre leur distribution et emmené l’une d’elle au poste, où elle a été menacée de garde à vue « dans la pisse et la merde » et de poursuites pour "incitation à la rébellion" !

Une protestation unitaire est en cours, demandant « aucune suite judiciaire (…) et des conditions d'accueil plus humaines et respectueuses au commissariat de Poissy ainsi que lors des contrôles d'identité ». Car cet incident n’a rien d’exceptionnel, comme l’attestent les témoignages qui s’accumulent.

Il est en effet plus que temps que ça change, et pas qu’à Poissy, au pays où un Valls donne tous les gages aux défenseurs de l’ordre existant.

Correspondant local.

Source :
http://npa2009.org/node/36206

Autre lien :
http://www.ldh-france.org/section/poissy/?p=432

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