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13 septembre 2010 1 13 /09 /septembre /2010 20:01

 

http://storage.canalblog.com/73/81/295434/56572407.jpg

 

Hortefeux chiffre la « délinquance roumaine » et crée un précédent

Pioché sur Rue 89

 

Au delà de la confusion délibérée qu'elle établit entre Roms et Roumains, l'annonce du ministre de l'Intérieur d'une augmentation de 259% de la « délinquance roumaine » à Paris révèle l'existence de statistiques par nationalité, jusqu'ici inédites. Et issues des fameux fichiers Stic.

Lors d'une conférence de presse lundi 30 août sur les « évacuations de camps illicites » le ministre de l'Intérieur a affirmé que les actes de délinquance perpétrés par des Roumains à Paris ont augmenté de 259% en dix-huit mois.

« Il n'y a pas de statistiques sur la délinquance par communauté, mais il y a des statistiques par nationalité », a-t-il tenu à justifier, indiquant comme origine de ces données « une étude des services de police ».
Tous les Roms ne sont pas roumains, et inversement

En chiffrant la délinquance roumaine, le ministre prétend expliquer la réalité nationale de la politique d'expulsion des Roms. Or les statistiques ne concernent que l'agglomération parisienne. Mais surtout, délinquance roumaine et délinquance des Roms ne sont pas synonymes.

Les Roms de France sont, pour la plupart, de nationalité roumaine ou bulgare. Tous les Roms ne sont pas roumains. Et tous les Roumains ne sont pas roms. Brice Hortefeux anticipe la confusion habituelle des deux termes par son auditoire.

L'étude provient par ailleurs des « services de police ». Des chiffres donc soumis à une logique propre aux statistiques de la délinquance : elles dépendent des effectifs et des moyens consacrés à la lutte contre telle ou telle délinquance, comme l'analyse Maitre Eolas sur son blog :

    « La méthode de récolement des données n'a rien de scientifique et n'a jamais eu la prétention de l'être (…).

    Le gouvernement estime que l'opinion publique est particulièrement remontée contre les vols à la tire (les pickpockets) ou à l'arraché dans les transports en commun (…). Le commissaire de police va recevoir cette instruction et va redistribuer ses effectifs (…). Voilà la méthodologie qui préside à la confection de ces statistiques. »

Autrement dit, pour que de tels chiffres soient atteints, il n'est pas exclu que, sur la période de l'étude, la police ait concentrée son activité sur un contrôle accru concernant la délinquance roumaine.

 

Lire la suite :

http://www.rue89.com/2010/08/31/comment-hortefeux-a-sorti-les-statistiques-de-delinquance-roumaine-164747?page=7#comment-1742891

 

**

L'école et le repérage des familles voyageuses

Pioché sur le site de la LDH Toulon

 

L’actualité nous invite à revenir sur une information révélée en juillet dernier par le Collectif national de résistance à base élèves – le Cnrbe –, mais à laquelle il n’a pas été prêté l’attention qu’elle mérite.

En effet dans un communiqué du 23 juillet 2010, le Cnrbe s’est inquiété de la possibilité que des fichiers de l’Education nationale soient utilisés pour localiser des familles de Roms ou de Gens du voyage.

A peu près simultanément, Nicolas Sarkozy lançait sa grande offensive anti-Roms de l’été, ce qui donnait une acuité particulière au problème soulevé par le Cnrbe.

Une nouvelle illustration du danger pour les libertés que représente le fichage des enfants à l’école. Sans oublier que l’utilisation du fichier « Base élèves » à des fins de recherche de personnes fait porter une telle suspicion sur l’école que cela ne manquera pas d’entraîner des phénomènes de déscolarisation ou de non-scolarisation d’enfants, portant par là atteinte au droit à l’éducation [1].

 

Suite, note et source :

http://www.ldh-toulon.net/spip.php?article4031

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12 septembre 2010 7 12 /09 /septembre /2010 12:01

 

http://lasserpe.blogs.sudouest.fr/media/02/00/851584766.jpg

 

Transmis par Didier

 

16 juillet 2010


Elèves perdus, élèves punis : le ministre de l'Education nationale rouvre des colonies pénitentiaires

Sans aucune concertation, par une simple circulaire parue au Bulletin Officiel (29/06/2010), le ministre de l’Education nationale décide l’ouverture d’un nouveau type d’établissements qui devraient voir le jour durant l’année 2010-2011. Ces établissements dits de « réinsertion scolaire » (ou ERS, c’est leur dénomination officielle) s’appuient en réalité sur des principes qui n’ont plus rien à voir avec l’école ou la scolarité.

Il s’agit de recevoir dans le cadre d’un internat des élèves qualifiés de « particulièrement perturbateurs » mais dont il est bien précisé qu’ils ne relèvent pas « d’un placement dans le cadre pénal ». Cependant, s’ils ne sont pas délinquants, ils sont traités comme tels, comme le montrent en particulier les modalités d’inscription qui vont jusqu’é déposséder les parents de leurs droits éducatifs les plus élémentaires : quoique l’accord de la famille soit sollicité, il n’est plus obligatoire, en cas de refus, « une saisine du procureur peut être engagée par l’inspecteur d’académie (…), afin que puisse être étudiée l’opportunité de prononcer un placement. », un placement dont il est par ailleurs précisé qu’il « durera aussi longtemps que nécessaire ». Autrement dit, il ne s’agit donc pas  d’inscription dans un établissement scolaire mais d’enfermement privatif de liberté, sur simple décision administrative, pour des élèves âgés de 13 à 16 ans qui ne sont pas délinquants. Un arbitraire proprement ahurissant qui ne se donne même pas la peine de respecter les règles du droit.

L’encadrement devrait être assuré par des enseignants « sur la base du volontariat », qui n’auront de fait reçu aucune formation particulière mais aussi avec des « partenaires locaux », parmi lesquels … le ministère de la Défense, dont on se demande bien quelles peuvent être les compétences éducatives.

L’emploi du temps regroupe les activités purement scolaires sur la seule matinée, le reste étant consacré à diverses occupations, qualifiées d’ « ateliers citoyens », menées en collaboration avec des partenaires choisis notamment dans les ministères de la Justice, de la Défense et de l’Intérieur. Avec ce que le directeur général de l’enseignement scolaire, auteur de la circulaire, appelle sans rire « une organisation du temps innovante », on ne voit pas comment des élèves déjà en difficulté pourraient suivre une scolarité digne de ce nom et réintégrer le cursus scolaire normal. Ce n’est d’ailleurs pas l’objectif : il est bien précisé que le DNB (diplôme national du brevet) ou les ASSR (attestation scolaire de sécurité routière), exigibles de tout collégien, ne devront ici faire l’objet de certification que « chaque fois que cela est possible ». C’est donc bien d’une mise à l’écart définitive qu’il s’agit, prélude à une « orientation » expéditive vers le monde du travail : si le statut scolaire est envisagé pour respecter les formes, il est bien précisé que les plus âgés n’auront guère le choix qu’entre le lycée professionnel et l’apprentissage.

Avec cette circulaire, on se trouve en face de quelque chose qui ne respecte aucune des règles traditionnellement en vigueur en matière éducative : des élèves, souvent très jeunes (13 ans…), qui n’ont commis aucun délit, se voient ainsi enfermés d’autorité, pour un temps indéfini, dans quelque chose qui ressemble plus à la prison ou à la caserne qu’à un établissement scolaire. Une initiative pas entièrement nouvelle, qui remet au goût du jour les sinistres colonies pénitentiaires – Mettray, Aniane, Belle-Ile-en Mer – de la fin du 19e siècle, où des générations de pauvres gosses, issus de milieux défavorisés, passaient leur jeunesse avant d’être remis entre les mains du patronat, soumis aux caprices d’un encadrement brutal et incompétent.

L’ouverture de ces établissements est à mettre en regard de la politique éducative menée par le gouvernement : augmentation des effectifs, fermeture des petits établissements, suppression des enseignants spécialisés, remise en cause de l’éducation prioritaire, disparition de la formation des enseignants, économies budgétaires en tout genre ciblées sur les mouvements pédagogiques, les psychologues scolaires, la santé scolaire. Autrement dit, une politique qui touche les élèves les plus en difficulté et favorise l’échec scolaire, que l’on prétend en retour combattre par des mesures aussi brutales qu’inefficaces.

Une vingtaine de ces établissements regroupant chacun 15 à 30 élèves seraient prévus : ainsi, parce qu’on aura enfermé quelque 3 à 400 élèves, c’en sera fini des élèves qui perturbent à eux seuls le bon fonctionnement du système éducatif. Cette initiative, annoncée sans aucune concertation, élaborée dans le secret du cabinet par le porte-parole du gouvernement et accessoirement ministre de l’Education nationale, est évidemment hautement politique. Elle est le fruit du caprice d’un président de la république et d’une partie de la classe politique qui, avec ténacité, depuis des années, considèrent les difficultés scolaires comme une marque de délinquance. La création de ces écoles-prisons doit être replacée dans un contexte qui fait de l’éducation l’otage, le jouet de considérations purement électoralistes et de la nécessité de prendre des voix à l’extrême-droite : pendant deux ans encore, l’Ecole doit s’attendre à voir d’autres initiatives du même acabit, qui l’éloignent toujours plus des obligations et des principes du service public d’éducation.

Voir aussi sur Journal d’école (05/05/2010) : « C’est Sarkozy qui fait peur »

 

Source :

http://journaldecole.canalblog.com/archives/2010/07/16/18596282.html

 

Complément d'info sur le site de la LDH de Toulon

http://www.ldh-toulon.net/spip.php?article3996

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10 septembre 2010 5 10 /09 /septembre /2010 16:05

 

http://s1.lemde.fr/image/2010/07/14/546x273/1387734_3_d5f6_nicolas-sarkozy-a-recu-a-l-elysee-des.jpg

 

Transmis par Gérard

 

Pioché sur Le Monde.fr le 6 septembre 2010

 

Le discours de Grenoble, rien que le discours de Grenoble. Nicolas Sarkozy a tranché lors d'une réunion à l'Elysée sur la déchéance de la nationalité. Il a été décidé de "retirer la nationalité française, dans un délai de 10 ans après l'accession à la nationalité française, à ceux qui portent atteinte à la vie d'une personne dépositaire d'une autorité publique, en particulier les policiers et les gendarmes", selon un communiqué de l'Elysée publié lundi à 13 heures.

 

M. Sarkozy a donc désavoué le ministre de l'intérieur Brice Hortefeux, qui voulait la retirer aux polygames fraudant les prestations sociales. "S'agissant de la polygamie, les sanctions pour fraude aux prestations sociales seront renforcées", se contente de dire le communiqué. De même, l'Elysée est prudent sur la fin de l'acquisition automatique de la nationalité française par les mineurs délinquants. Il a été décidé de conduire "une mission d'expertise (...) pour examiner les conditions d'une extension de la procédure d'opposition à l'acquisition de la nationalité aux mineurs condamnés à de la prison".

S'y ajoute la création d'une peine de prison de 30 ans incompressible pour les assassins de policiers et de gendarmes, la généralisation des peines planchers pour les auteurs de violences aggravées (commises en bandes ou à l'encontre d'une personne vulnérable ou envers un représentant de la force publique), l'élargissement des recours à la surveillance judiciaire par bracelet électronique "pour les multirécidivistes condamnés au terme de leur peine". La justice des mineurs sera renforcée avec la possibilité de "convocation directe des récidivistes devant le tribunal pour enfant". Enfin, les préfets verront leurs pouvoirs renforcés, "pour faire cesser l'occupation illicite de propriétés publiques ou privées et l'évacuation des campements illégaux".

"Ces nouvelles dispositions ont été élaborées dans le respect scrupuleux des principes républicains, de la jurisprudence du Conseil constitutionnel et du droit européen, et doivent être mises en œuvre dans les mêmes principes", a assuré l'Elysée. Ces mesures seront soumises au Parlement dans la perspective d'une entrée en vigueur avant la fin de l'année 2010.


Arnaud Leparmentier

 

Source :

http://www.lemonde.fr/politique/article/2010/09/06/la-decheance-de-la-nationalite-reservee-aux-meurtriers-de-policiers-et-gendarmes_1407474_823448.html#xtor=EPR-32280229-[NL_Titresdujour]-20100906-[zonea]&ens_id=1398344

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9 septembre 2010 4 09 /09 /septembre /2010 14:45

 

http://www.agoravox.fr/local/cache-vignettes/L499xH386/image-181_La_nouvelle_police_de_proximite-78b9c.jpg

 

Transmis par Truk

 

Le 29 août 2010

 

C'est à partir de janvier 2011 que devrait entrer en vigueur l'arsenal de sanctions voulu par Luc Chatel

Luc Chatel, ministre de l'éducation nationale, vient d'annoncer une tolérance zéro en matière de violence à l'école. Tout un arsenal de sanctions va être mis à disposition des enseignants en complément des équipes mobiles de sécurité qui interviennent pour les aider à prévenir, gérer et enrayer ces débordements.

La violence et les incivilités à l'école ne cessent de se multiplier depuis quelques années. Ces tensions, quasi quotidiennes dans certains établissements, minent les enseignants et mettent à mal la sérénité et la réussite des élèves. Afin de contrer cette montée en puissance de la violence, le ministère de l'éducation nationale a décidé, en septembre 2009, la mise en place « d'équipes mobiles de sécurité ». L'académie de Toulouse est l'une des premières à avoir installé la sienne en mars dernier. Dirigée par Jean-Philippe Verne, ancien commandant de groupement de gendarmerie et désormais conseiller technique pour les questions de sécurité auprès du recteur, elle compte onze personnes : des anciens gendarmes et policiers et des personnels de l'éducation nationale. Elle pourrait, d'ici quelques mois, s'étoffer de 14 nouveaux membres. Son rôle est de mener des actions de prévention auprès des élèves et d'accompagner les équipes pédagogiques lorsqu'un problème grave survient dans un collège ou un lycée de la région. Il est aussi de conseiller les professeurs pour qu'ils parviennent à asseoir leur autorité.

Au printemps, l'équipe est intervenue au collège de la Croix Daurade, à Toulouse, après que deux jeunes filles de 11 et 13 ans eurent mis le feu avec des bouteilles d'essence. « Là, indique Anne Ballereau, directrice de cabinet du recteur, son rôle a été de faciliter les relations entre le principal et la police, de redonner un climat de sécurité à l'établissement et d'aider ce chef d'établissement à porter plainte car trop souvent ces derniers hésitent à le faire ». L'équipe mobile de sécurité a aussi recensé les aménagements à réaliser pour offrir une plus grande sûreté aux 430 établissements de Midi-Pyrénées. « Les préconisations vont du renforcement d'une clôture pour éviter toute intrusion à l'installation d'un système de vidéosurveillance pour avoir un œil sur une zone sensible et excentrée », rapporte Anne Ballereau.

Si cette « entrée » des forces de l'ordre à l'école a tout d'abord entraîné une forte levée de boucliers chez les professeurs, il semble bien, désormais, qu'elle soit davantage acceptée.

« Il est indispensable de rappeler ou d'apprendre aux élèves, considère un prof de maths de Tarbes, que la force est et doit rester du côté de la loi et que l'école n'est pas une zone de non droit où l'on pourrait faire n'importe quoi ».

Il faudra attendre la fin de l'année scolaire pour savoir si ce nouveau dispositif sécuritaire s'avère pertinent, s'il parviendra à faire sensiblement chuter la violence et les incivilités.

 

Complément d'info sur Le Parisien

http://www.leparisien.fr/val-de-marne-94/des-policiers-font-leur-rentree-dans-les-lycees-01-09-2010-1050312.php?xtor=EREC-109


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« Apprendre à gérer les conflits »

Votre ambition est de stopper la violence. Comment comptez-vous y parvenir ?

Jean-Philippe Verne Chef de l'équipe mobile régionale de sécurité. Nous avons, en relation étroite avec les chefs d'établissements, établi un diagnostic pour chaque établissement de la région. Nous avons déterminé les mesures à prendre pour vaincre cette violence et les incivilités. Certaines tiennent de la gendarmerie ou de la police, comme la vente de produits stupéfiants à l'extérieur des établissements, et d'autres de la communauté scolaire, comme la surveillance de la cour. Il faut, et c'est indispensable, cultiver la cohésion. Au sein de l'école, tous les adultes doivent avoir la même autorité sur les élèves tout en respectant la place et les prérogatives qui sont les leurs. La communauté scolaire se doit de travailler en réseau avec les institutions comme la justice, la police, la gendarmerie et les services sociaux.

Quels outils donnez-vous à la communauté scolaire ?

Outre les actions de prévention que nous menons auprès des élèves, nous allons former des proviseurs, des principaux et des surveillants pour qu'ils parviennent à obtenir la sérénité dans leurs établissements. Nous leur apprendrons, notamment, à désamorcer des situations avant qu'elles ne dégénèrent mais aussi à surveiller une cour et tout particulièrement les endroits ou des bêtises pourraient être commises. Nous les assistons aussi lorsqu'une crise survient. Nous les aidons à apporter la bonne réponse au bon moment, à gérer et dépasser un éventuel traumatisme psychologique qui pourrait les toucher, eux et les élèves.

Comment vous perçoivent les professeurs ?

Ils ont souvent un a priori. Nous arrivons avec une étiquette de flic. L'accueil est difficile au départ mais rapidement, ils voient que nous sommes là pour travailler avec eux et qu'il y a un réel besoin. Notre but, comme eux, est de faire en sorte que chacun soit respecté et d'éviter que des jeunes partent sur un mauvais chemin ».

 

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Tolérance zéro pour le ministre de l'Éducation

L'échelle des sanctions contre les violences à l'école va être revue, avec une tolérance zéro pour les écarts de comportement. « La philosophie générale est de redonner du sens aux sanctions à l'école pour les rendre plus efficaces, car celles existantes ne sont plus adaptées aujourd'hui », a déclaré, hier, Luc Chatel, le ministre de l'Éducation nationale. « Une sanction, pour être efficace, doit être connue, ce qui n'est pas toujours le cas, comprise, juste, graduée et dans certains cas systématique. Il faut que l'on sache que quand on dégrade un bien, quand on insulte un professeur ou quand on s'en prend à un autre élève, on est systématiquement sanctionné », a-t-il également ajouté.

Ainsi, toute « violence verbale » donnera lieu à une procédure disciplinaire et toute violence physique à un conseil de discipline. En cas de violence verbale, il y aura convocation systématique de l'élève dans le bureau du proviseur et éventuellement sanction. Il s'agit avant tout de « respecter l'adulte ». En cas d'atteinte physique, le proviseur saisira le conseil de discipline qui décidera de la sanction, a-t-on ajouté.

D'autre part, la refonte de l'échelle des sanctions conduira à rendre aux expulsions leur caractère exceptionnel, notamment en supprimant les exclusions temporaires de plus de huit jours, car elles aboutissent trop souvent à du « décrochage scolaire ». Des mesures d'utilité collective vont être « institutionnalisées », soit en les imposant, soit en donnant à l'élève en cause le choix entre la sanction classique et une mesure d'utilité collective comme, par exemple, une activité de solidarité ou de formation au sein d'une association.

Cette nouvelle échelle des sanctions devrait entrer en vigueur « à partir de janvier 2011.

 

***

Education


Le chiffre : 430

établissements > en Midi-Pyrénées. C'est le nombre de collèges et de lycées publics dans lesquels l'équipe mobile de sécurité intervient. Elle a déjà recensé les améliorations sécuritaires qu'il convient de leur apporter.

« Les membres des équipes mobiles de sécurité ne sont pas là pour jouer les gros bras ».

Anne Ballereau, directrice de cabinet du recteur de l'académie de Toulouse.


***

Assister aussi les victimes

L'équipe mobile de sécurité a aussi pour mission d'assister, d'aider les victimes d'actes de violence, comme l'explique son directeur « Lorsqu'un conseiller principal d'éducation est agressé (NDLR : comme cela s'est produit le 10 mars dernier à Cugnaux), nous l'accompagnons pour qu'il porte plainte et parvienne à dépasser son traumatisme. Nous mettons tout en œuvre pour qu'il soit informé des suites judiciaires de son dossier ».

Lorsque deux jeunes filles du collège de la Croix Daurade, à Toulouse, ont mis le feu dans leur établissement, l'équipe mobile de sécurité est intervenue pour que « professeurs et élèves réussissent à gérer le choc psychologique qu'ils ont subi ».
Que pensez-vous de l'intervention des équipes mobiles de sécurité en milieu scolaire ?

Patrick Desconnet, 49 ans, Tarbes, parent d'élève. « On ne peut pas travailler durablement dans la répression » Je pense que ce dispositif sécuritaire est une mauvaise réponse à la violence scolaire et qu'il ne pourra pas tenir dans le temps. Pour que les choses évoluent positivement, il faut arriver à créer un climat de confiance dans les établissements. On ne peut pas travailler durablement dans la répression. Ce dispositif est une fuite en avant. Je pense qu'il serait plus pertinent de revenir aux fondamentaux : réapprendre aux jeunes à vivre ensemble, les aider à trouver de l'intérêt à ce qu'ils font. Or, il y a de moins en moins d'adultes encadrants dans les établissements. Les coupes sombres dans les effectifs ont été tellement nombreuses que tout ce qui permettait de faire du lien, de mettre de l'huile dans les rouages a été ébranlé. Une plus grande collaboration entre tous les acteurs de la communauté éducative et une réelle implication des parents d'élèves dans la réflexion au niveau de la vie de l'établissement seraient, selon moi, plus profitables qu'un tel dispositif sécuritaire.

Cécile Leture, Toulouse, présidente de la PEEP 31, Parents d'Élèves de l'Enseignement Public. « Ce dispositif ne peut être que plus sécurisant » Ces équipes mobiles de sécurité existent déjà depuis de très nombreuses années sous un autre nom. Qu'il y ait ce type d'intervention dans les collèges et les lycées me paraît être une très bonne chose. Ce dispositif ne peut être que plus sécurisant pour tout le monde - parents, élèves, équipes pédagogiques… Cela ne peut pas être négatif de mener des actions de prévention auprès des élèves et d'apporter un précieux soutien aux équipes pédagogiques. La brigade de la prévention de la jeunesse de Colomiers qui intervient à la demande des conseils d'éducation à la santé et à la citoyenneté, mène déjà des actions de prévention dans les collèges et les lycées. Ses interventions sont vraiment positives et bénéfiques. Les gendarmes de la brigade ont une réelle expérience sur le terrain auprès des jeunes. Seul problème : ils ne sont pas suffisamment nombreux. Qu'une équipe mobile de sécurité vienne en renfort est une bonne chose.

Eric Marcénat, 46 ans, Tarbes, président de la FCPE 65, Fédération des Conseils de Parents d'Élèves. « Il serait préférable de répondre par des moyens pédagogiques » Je vois d'un œil assez suspect l'intervention de ce genre d'équipes dans les collèges et les lycées. Je pense que cette réponse policière est symptomatique d'une éducation nationale en déperdition, qui souffre d'un manque de moyens et d'effectifs. On fait intervenir les mauvaises personnes aux mauvais endroits. Il serait préférable de répondre par des moyens humains et pédagogiques plutôt que par des moyens policiers. Redynamiser les associations d'animation, d'accompagnement scolaire, parental et sportif serait, à mon sens, plus pertinent. Il serait également préférable de renforcer le personnel d'encadrement dans les établissements - surveillants, assistants de vie scolaire - plutôt que de développer une politique basée sur la peur du gendarme. Je pense que l'on stigmatise trop le besoin d'uniforme dans notre société et que l'on cherche constamment à effrayer les gens. Ce dispositif s'inscrit dans une politique globale de répression. Il ne correspond pas aux besoins.

 

Source :

http://www.ladepeche.fr/article/2010/08/27/895267-La-police-rentre-a-l-ecole.html#xtor=EPR-1

 

Complémént d'infos :

http://www.leparisien.fr/seine-saint-denis-93/des-policiers-dans-quatre-colleges-et-lycees-14-09-2010-1067084.php?xtor=EREC-109

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26 août 2010 4 26 /08 /août /2010 20:07

« Ras-le-bol des salades, les poulets veulent du blé ! »

Voilà un des slogans drolatiques lancés par des centaines de policiers qui manifestaient en novembre 2009 à Angers pour protester contre le manque de moyens dont souffre leur profession. Ils étaient plusieurs milliers le 3 décembre. Si la sécurité est un sujet d’enchères politiques permanentes, les coupes budgétaires sont, elles aussi, permanentes. Alors qu’en cinq ans, douze mille postes ont été supprimés dans la police nationale, ceux qui restent se retrouvent pris entre deux feux : en bas ceux qui veulent « casser du flic » dans les quartiers et en haut, ceux qui la privent des moyens pour être efficace.

Alors que les trafics prospèrent, que les armes de guerre circulent et qu’une culture du virtuel a désinhibé des pans entiers d’une jeunesse précarisée, la violence se banalise. Comment expliquer alors, qu’au moment où Sarkozy annonce sa « guerre contre la délinquance » [non-financière], des quartiers entiers ne sont plus protégés, des territoires sont abandonnés et les commissariats ferment.

 

« Il y a un gouffre entre le discours et la réalité sur le terrain », déclare Yannick Danio, délégué national d’Unité SGP Police interrogé par Le Point. « A Grenoble, on n’a même plus de budget pour mettre de l’essence dans les véhicules de service ». « C’est le système D, déplore un commissaire. Pour réparer le fourgon de Police-Secours, j’ai dû m’arranger avec le garagiste du coin et, pour les ordinateurs, les meubles de bureau, jusqu’au papier de l’imprimante, je dois quémander auprès des chefs d’entreprise que je connais. »


En réalité, on nous prépare la privatisation de la police ! L’Etat livre sa police aux villes, en la municipalisant, et au secteur privé qui se lèche les babines. Le projet de loi d’orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure, dite « Loppsi 2 », prévoit la constitution d’une « réserve civile », composée de policiers à la retraite mais aussi de vigiles privés contractualisés pour des missions temporaires en tant que « collaborateurs occasionnels » de la police. A terme, craignent les spécialistes, c’est l’amorce d’une milice privée et d’un mercenariat, radicalement aux antipodes de l’esprit républicain.

 

Alors qu’il faudrait une véritable police de proximité au service de la République, bien formée et disposant de moyens suffisants, on voit prospérer des polices municipales au service des maires, ou pire encore, des vigiles mercenaires au service de sociétés privées.

 

Aux policiers, on ne demande que de « faire du chiffre », quitte à tricher, par exemple en arrêtant à plusieurs reprises les mêmes individus relâchés douze heures plus tard, car c’est « toujours ça de plus dans les statistiques que réclament les chefs de cabinet des ministres », comme le relate un agent de la PAF.

 

Depuis 2004, lorsque Sarkozy devint ministre de l’Intérieur, on leur demande de « faire des familles », car ramasser six immigrés d’un coup « c’est bon » pour les stats ! A Metz, un policier de la PAF, qui, écœuré de telles pratiques, avertit d’avance certaines familles, déclare que cela lui rappelle « les rafles ». Quand le préfet lui annonce qu’il va passer en conseil de discipline, le policier lui rétorque : « Faites ce que vous voulez, moi je ne fais que dire la vérité. » Et il ajoute : « Il y a deux sortes de préfets, les Papon et les Moulin, moi je suis du côté des Moulin ».


Dans la police, le malaise vire à l’écœurement. Des milliers de commentaires et de témoignages enflamment le web comme sur « Le blog de la police » qui aligne déjà 6000 inscrits. La jacquerie numérique inquiète le pouvoir à tel point que la direction de la police vient d’émettre une note de service déconseillant aux policiers de s’inscrire sur Facebook.

Dans la gendarmerie, le sentiment est semblable. Le 25 mars 2010, pour avoir critiqué la fusion entre la Police nationale et la Gendarmerie qu’exige le RGPP (voir l’article Résistance des services publics : de l’indignation à la désobéissance éthique), le chef d’escadron de gendarmerie Jean-Hugues Matelly est radié des cadres par « mesure disciplinaire » sur décret du président de la République.

 

Pour soutenir Matelly, un autre gendarme publie alors sur le forum de l’association « Gendarmes et citoyens » un poème intitulé « Il pleut sur nos képis ». A son tour, il est suspendu par sa hiérarchie qui considère qu’il s’agit d’une offense grave au chef de l’Etat. Sur France Info, Jacques Bessy, le vice-président de l’Association de défense des droits des militaires (Adefdromil), s’est déclaré inquiet face à cette « répression des délits d’opinion, ce qui rappelle d’autres pays et d’autres régimes ».


Sarkozy ? « La déception est d’autant plus grande que c’est en partie grâce à nous que Sarkozy a été élu », regrette un major de la Sécurité publique du 93. Promis, cela n’arrivera plus jamais.

 

Source : http://www.solidariteetprogres.org/article6919.html

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16 août 2010 1 16 /08 /août /2010 15:14

 

http://www.france24.com/fr/files_fr/imagecache/aef_ct_wire_image_lightbox/images/afp/photo_1259702495399-1-0.jpg

 

Transmis par Gérard

Bonjour,


Beaucoup s'étonnent des événements de ces derniers jours à La Villeneuve; ainsi que d'autres récents faits divers, si brutaux qu'ils ont attiré une attention nationale. Les plus naïfs, ceux qui ne connaissent Grenoble qu'à travers les articles de complaisance de Libération et d'autres médias, s'ébahissent : "Vraiment, est-bien la même technopole, ce "laboratoire grenoblois", place-forte du CEA, de Minatec et des hypertechnologies où, voici un mois, Libération et le Nouvel Observateur nous conviaient à venir écouter le maire Michel Destot, et forces enflures céphaloïdes, pérorer lors des "Etats Généraux du Renouveau?"  Est-ce bien cette cité futuriste où le Musée Dauphinois consacre une exposition à la gloire de "l'homme augmenté" et des robots, "une espèce en voie de développement" ?

Ces "émeutes", ces rixes, ces crimes, c'est le retour du réel. Les lignes ci-jointes offrent aux amnésiques un ahurissant, écoeurant, florilège de déclarations du technogratin (sources à l'appui) ; de ses manifestations de mépris et d'oppression envers l'humanité ordinaire sommée de déguerpir, de s'écraser ou de se faire oublier dans les arrière-fonds de la technopole.

 

Un jour, les techno-rats jaillissent à la surface et les techno-maîtres s'effarent. Lisez "La Villeneuve, c'est la technopole" ( en pièce jointe et sur http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=267 ), et ne soyez plus étonnés.

Merci de faire circuler,


Pièces et Main d'oeuvre

http://www.piecesetmaindoeuvre.com/

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15 août 2010 7 15 /08 /août /2010 15:46

 

http://www.rfi.fr/sites/filesrfi/imagecache/rfi_43_large/sites/images.rfi.fr/files/aef_image/expulsao.JPG

La police évacue le 12 août 2010 une centaine de Roms installés

dans la ville de Villeneuve-d'Ascq près de Lille.
REUTERS/Pascal Rossignol

 

Pioché sur RFI


Par Heike Schmidt

Face à l’augmentation des actes racistes et au durcissement de la politique vis-à-vis des minorités en France, les experts du Comité pour l’élimination de la discrimination raciale de l’ONU (CERD) mettent la France sur le banc des accusés : « Ce qui manque en France, c’est une vraie volonté politique », a dit le Rapporteur spécial, l’Américain Pierre-Richard Prosper. Epinglé aussi, le secrétaire d’Etat français aux Affaires européennes, Pierre Lellouche, a publié jeudi 12 août 2010, un communiqué disant que « la France est un Etat de droit rigoureusement respectueux des droits de l’homme ».

« Qu’il s’agisse de notre politique de sécurité, de la lutte contre l’immigration clandestine et les trafics d’êtres humains ou de l’interdiction du port du voile intégral dans l’espace public , précise Pierre Lellouche dans son communiqué, toutes ces politiques actuellement menées par le gouvernement français ne visent précisément qu’à garantir les libertés publiques, et notamment l’égalité des droits des femmes, à protéger les plus vulnérables contre les trafics d’êtres humains et à préserver le premier des droits de l’homme, qui est le droit à la sécurité ».

Pourtant, selon le Comité pour l’élimination de la discrimination raciale de l’ONU (CERD), réuni pendant deux jours à Genève, la réalité est toute autre. Que ce soit le traitement des gens du voyage et des Roms, le débat sur l’identité nationale, la non-reconnaissance du droit des minorités dans la législation ou encore la déchéance de la nationalité pour des criminels d’origine étrangère, comme le réclame le président français Nicolas Sarkozy, le CERD se montre très critique envers la France.
 
« Le carnet de circulation nous effraie »
 
Les experts dénoncent tout particulièrement le traitement réservé aux gens du voyage. Majoritairement de nationalité française, ils doivent faire tamponner un permis de circulation tous les trois mois à la police et sont obligés de passer plusieurs mois dans la même commune avant de pouvoir voter.

« Le carnet de circulation nous effraie, nous rappelle l’époque de Pétain », a expliqué l’expert nigérien Waliakoye Saidou pendant un vif débat de deux heures avec les membres de la délégation française à Genève. Confrontés à ces critiques, les représentants français ont insisté sur le fait que des modifications de cette loi datant de 1969 sont à l’étude.
 
Egalement attaquée pour l’expulsion des Roms vers la Roumanie et la Bulgarie, la délégation française s’est défendue en mettant en avant le droit européen qui stipule que tout Etat peut mettre fin au séjour d’une personne sans emploi et qui constitue un poids social. « Toutes les mesures sont prises dans le cadre de départ volontaire assorti d’une aide humanitaire », a insisté Frédérique Doublet, une responsable du ministère français de l’Immigration.
 
Une mesure non-conforme à la Constitution ?
 
Les récentes déclarations du président français Nicolas Sarkozy qui souhaite retirer la nationalité à « toute personne d’origine étrangère qui aurait volontairement porté atteinte » à un « dépositaire de l’autorité publique » n’ont pas trouvé, non plus, grâce aux yeux des 18 experts.

Un membre turc du Comité s’est étonné : « Je ne comprends pas ce que c’est qu’un Français d’origine étrangère et je me demande si cela est compatible avec la Constitution ». La délégation française n’a pas pu rassurer les experts, estimant impossible de commenter un projet de loi dont les contours n’ont pas encore été définis.
 
Aujourd’hui épinglée pour sa politique vis-à-vis de ses minorités, la France a pourtant eu du temps pour répondre aux attentes de l’ONU. Son dernier passage devant le CERD remonte à 2005.
 
Depuis, Paris a rédigé un rapport de 88 pages, visiblement insuffisant aux yeux du comité d’experts. Il illustre les efforts faits ces dernières années en matière de lutte contre la discrimination : la création en 2007 d’un pôle anti-discriminations, la loi sur l’égalité des chances de mars 2006 qui est à l’origine de l’Agence nationale pour la cohésion sociale et l’égalité des chances ou encore les pouvoirs renforcés de la Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité (Halde).
 
Dans ce rapport destiné au Comité de l’ONU, la France se targue même de la création, en 2007, d’un ministère spécial dédié aux questions de l’immigration, de l’intégration, de l’identité nationale et du co-développement.
 
« Recrudescence notable du racisme et de la xénophobie »
 
Or, les experts du CERD ont jugé que les résultats de la lutte contre la discrimination et le racisme ne sont pas à la hauteur et dénoncent une « recrudescence notable du racisme et de la xénophobie » dans le pays des droits de l’homme. En revanche, l’annonce inattendue faite par les représentants français qu’un plan national de lutte contre le racisme est en préparation, a été saluée par le Comité de l’ONU qui doit rendre ses conclusions d’ici le 27 août prochain.

Plusieurs associations antiracistes espèrent que les critiques venant de l’ONU porteront leurs fruits : « Je suis triste de voir la France épinglée et montrée du doigt de la sorte, a déclaré Alain Jakubowicz, président de la Ligue contre le racisme et l'antisémitisme (Licra), mais il faut dire que la plupart des critiques et reproches sont fondés ».
 
De son côté, Malik Salemkour, vice-président de la Ligue des droits de l’Homme s’est félicité : « Nous sommes satisfaits que des experts internationaux partagent notre inquiétude. Cela veut dire que notre diagnostic n'est pas teinté d'anti-sarkozysme ou d'angélisme. Ces dérives inquiètent aussi la communauté internationale ».

 

Source :

http://www.rfi.fr/france/20100812-politique-discriminatoire-france-epinglee-onu

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13 août 2010 5 13 /08 /août /2010 10:54

 

Transmis depuis le myspace de Frayent

 

 

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10 août 2010 2 10 /08 /août /2010 12:41
  • 22 juillet 2010 : Circulaire du Ministère de l'intérieur aux Préfets :
"RECENSEMENT DES DISPOSITIFS DE PREVENTION DE LA DELINQUANCE MIS EN ŒUVRE PAR LES MAIRES DANS LE CADRE DE LEURS PREROGATIVES"
 
La circulaire demande les informations pour le 15 septembre 2010, concernant toutes les communes relevant de la création d'un Conseil Local de Sécurité et de Prévention de la Délinquance (CLSPD) : c'est à dire toutes les villes de plus de 10.000 habitants, soit 874 villes selon l'insee. http://medias.lepost.fr/ill/2008/11/12/h-20-1322978-1226460128.jpg
Extrait de l'annexe de la circulaire précisant le contenu de ce recensement général :
-------------------------------------------------------------------------------------------------------------
"Le maire est habilité par la loi à demander aux autorités compétentes les renseignements en ce qui concerne
- l'absentéisme scolaire : il est informé par l'inspecteur d'académie sur les élèves dont l'absence scolaire est importante ou par les chefs d'établissement pour les élèves exclus temporairement ou définitivement ;
- les infractions : il est tenu informés par le procureur de la république et les responsables des services de l'ordre, sur les infractions causant un trouble à l'ordre public sur sa commune
- les familles en difficultés : il peut être informé par les travailleurs sociaux, par intermédiaire du coordonnateur qu'il aura désigné et dans le strict respect du secret professionnel, sur les personnes ou les familles en grave difficulté sociale dans sa commune.
 
Eléments d'analyse demandée :
- communes dont le maire refuse la mise en œuvre d'une ou plusieurs de ces possibilités
- nature des blocages éventuels provenant des services qui ont mission de fournir les informations
- exemples de l'usage fait par le maire des informations en matière d'absentéisme et de situations des familles."
etc.
---------------------------------------------------------------------------------

  • 29 juillet 2010 : Communiqué de presse en réaction du Forum Français de la Sécurité Urbaine (le FFSU)

"Les 120 maires, membres du FFSU et de toutes tendances politiques, s’inquiètent de la tendance à désigner les maires comme unique acteur d’une situation complexe. Ils s’interrogent sur les enjeux et les implications de la démarche engagée....

Ils ont formulé le souhait que des fonds conséquents soient alloués à toutes les formes de prévention, car c’est en priorité la prévention sociale qui permettra de réduire significativement et durablement la délinquance...
Voir article intégral sur le site :  http://www.ffsu.org/

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5 août 2010 4 05 /08 /août /2010 16:47

 

http://s1.lemde.fr/image/2010/08/04/546x273/1395413_3_6d90_en-juillet-la-mort-de-karim-boudouda-a.jpg

AFP/PHILIPPE MERLE
En juillet, la mort de Karim Boudouda a provoqué trois nuits de violences urbaines

dans le quartier de La Villeneuve, à Grenoble.

 

Transmis par Gérard

 

Hortefeux en patrouille avec la BAC dans les quartiers sensibles de Grenoble
LEMONDE.FR avec AFP | 04.08.10 |

Le ministre de l'intérieur, Brice Hortefeux, a effectué mercredi 4 août dans la soirée une patrouille avec la brigade anticriminalité (BAC) de Grenoble dans les quartiers sensibles de la ville, dont celui de La Villeneuve où de graves incidents avaient eu lieu pendant trois nuits du 16 au 18 juillet. Ces incidents s'étaient déroulés après qu'un des braqueurs du casino d'Uriage, Karim Boudouda, muni d'un gilet pare-balles, avait été tué par la police contre laquelle il avait ouvert le feu avec deux armes de guerre.

M. Hortefeux a effectué ces patrouilles en dehors de toute présence des médias, qui n'avaient pas été prévenus, alors qu'il était arrivé à Grenoble en fin d'après-midi mercredi, avant d'installer, jeudi matin, le groupe d'intervention régional (GIR) de l'Isère. Plusieurs policiers de la BAC grenobloise avaient fait l'objet de menaces suite à la mort du braqueur. Accompagné du nouveau préfet de l'Isère, Eric le Douaron, le ministre s'est également rendu dans les quartiers Renaudie, Mistral, Teisseire, Arlequin, a précisé l'intérieur dans un communiqué publié à l'issue de la visite.

M. Hortefeux a "volontairement choisi d'effectuer cette patrouille dans la discrétion, en dehors de la présence des médias, afin que la parole soit plus libre et que les (policiers) puissent dialoguer avec lui directement et sans écran", explique le ministère de l'intérieur. Au cours de son déplacement, le ministre est allé à la rencontre des CRS présents sur le terrain depuis ces incidents et il a également assisté à des contrôles de véhicules. Auparavant, il s'était rendu à la préfecture de l'Isère pour se faire présenter les nouveaux matériels de dernière génération livrés depuis 48 heures aux policiers grenoblois "comme le président de la République s'y était engagé" : gilets tactiques, lanceurs de balles à viseur holographique, boucliers balistiques, paires de jumelles à vision nocturne ou encore phares d'éclairage à grande distance.

COUP DE FILET À LA VILLENEUVE

Plus tôt dans la journée, une vaste opération de police avait eu lieu dans le quartier de La Villeneuve. Selon des sources officielles, l'opération, menée conjointement avec des enquêteurs de la police judiciaire, a conduit à quatre placements en garde à vue. Trois des quatre suspects, âgés de 15, 19 et de 24 ans, continueront à être interrogés jeudi matin, le quatrième, âgé de 17 ans, ayant été libéré, selon une source judiciaire. L'éventuelle présentation des suspects à un juge d'instruction sera décidée jeudi.

Selon des sources proches du dossier, citées par l'AFP, le complice en fuite de Boudouda ne figure pas parmi les gardés à vue. Les arrestations ont été décidées sur la base d'indices matériels (empreintes digitales notamment) de la police scientifique ainsi que d'analyses balistiques, a assuré un responsable du syndicat Unité SGP Police-Force ouvrière. Les enquêteurs ont répété être "convaincus" qu'un "réseau" de malfaiteurs est à l'origine du braquage.

 

Source :

http://www.lemonde.fr/societe/article/2010/08/04/coup-de-filet-policier-a-grenoble_1395412_3224.html#ens_id=1389094

 

Complément d'info :

Hortefeux a installé le GIR (Groupement d'Intervention Régionale) de l'Isère à Grenoble

http://tempsreel.nouvelobs.com//actualite/societe/20100805.OBS8090/hortefeux-installe-le-gir-de-l-isere-ce-jeudi-a-grenoble.html

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2 août 2010 1 02 /08 /août /2010 17:03

 

http://www.7sur7.be/static/FOTO/pe/11/10/13/large_528268.jpg

 


Transmis par Marjorie

31/07/2010

Deux ans de prison pour les parents de mineurs délinquants ?

Le secrétaire national de l’UMP en charge de la Sécurité, Eric Ciotti, qui prépare un texte sur la responsabilité pénale des parents des mineurs délinquants, propose deux ans de prison ferme quand ceux-ci n’auront pas fait respecter les obligations auxquelles seront soumises leurs enfants condamnés.

«Les parents du mineur encourront alors une condamnation pénale qui pourra aller jusqu’à deux ans de prison», a annoncé Eric Ciotti dans une interview au Journal du Dimanche à paraître dimanche.

«La phrase exacte de la proposition de loi sera» : "Est puni de deux ans d’emprisonnement et de 30.000 euros d’amende, le fait par le père ou la mère de laisser son enfant mineur, lorsque celui-ci a été poursuivi ou condamné pour une infraction, violer les interdictions et les obligations auxquelles il est soumis"», a précisé le député des Alpes-maritimes.

L’objectif de la proposition de loi que Eric Ciotti prépare avec son collègue Edouard Courtial est que, «systématiquement, en cas de condamnation d’un mineur, le magistrat mette en place un plan de probation sous la responsabilité» des parents.

Le jeune aura alors des interdictions claires, souligne Eric Ciotti, comme celle de paraître dans certains lieux, ou d’entrer en relation avec certaines personnes, et aussi des obligations en termes de résultats scolaires.

Exemple du Canada

«Ce plan de probation fonctionne déjà avec succès dans certains pays, notamment au Canada», assure Eric Ciotti.

«Si cette probation n’est pas respectée, alors les parents risquent alors jusqu’à deux ans de prison», a-t-il souligné.

Pour le responsable UMP, cette loi doit «réaffirmer au sein de l’édifice familial cette responsabilité dont les bases ont été sapées depuis mai 1968».

Le code pénal prévoit deux ans d’emprisonnement et 30.000 euros d’amende pour tout parent qui n’aurait pas satisfait à ses obligations légales au point de compromettre la santé, la sécurité, la moralité ou l’éducation de son enfant mineur, a rappelé Eric Ciotti. «A ces dispositions pourra être ajouté le fait de violer les obligations ou interdictions auxquelles il est soumis par une décision de justice».

Qualifiant d’«enjeu essentiel» la délinquance des mineurs, Eric Ciotti a relevé qu’elle a tendance à augmenter, et que «des enfants de plus en plus jeunes sont concernés par des faits de plus en plus graves». «Il est essentiel de remettre les parents démissionnaires face à leurs responsabilités».

Eric Ciotti, qui était déjà en charge du texte prévoyant la suspension des allocations familiales pour lutter contre l’absentéisme scolaire, a aussi estimé que «l’opposition est dans le déni de réalité» face aux problèmes de sécurité.

En recevant fin juin les députés UMP à l’Elysée, Nicolas Sarkozy avait indiqué qu’il «verrait avantage à ce que le groupe UMP prépare une proposition de loi pour sanctionner les parents d’enfants mineurs délinquants».

Il avait ensuite annoncé qu’il avait demandé au gouvernement de préparer un texte de loi permettant «la mise en cause de la responsabilité de parents» dans des cas où leurs enfants mineurs seraient impliqués dans des faits de délinquance.

(Source AFP)

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1 août 2010 7 01 /08 /août /2010 03:59

 

 

 

 

Transmis depuis Grenews

Déchoir de leur nationalité certains criminels, Etendre les peines planchers dès septembre, "évaluer les droits et prestations" des sans papiers, mais aussi, plus localement, des renforts pour la police grenobloise et des sanctions : lors de son passage à Grenoble,

 

Nicolas Sarkozy a évoqué de multiples thèmes au moment d'installer Eric Le Douaron, préfet de l'Isère, à son nouveau poste. Ceci alors qu'en centre-ville, une manifestation s'opposant à la venue du chef de l'Etat a rassemblé entre 150 et 200 personnes.

 

Source :

http://www.grenews.com/nicolas-sarkozy-multiplie-les-annonces-a-grenoble-@/article.jspz?article=21493

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30 juillet 2010 5 30 /07 /juillet /2010 21:41

 

http://schlomoh.blog.lemonde.fr/files/sarko_salut_romain_ap_1.jpg

 

Transmis depuis Le Monde.fr

LEMONDE.FR | 30.07.10 |

 

En intégrant à son discours une proposition émanant du Front national – la déchéance de nationalité pour certains délits – Nicolas Sarkozy atteint le point d'orgue d'une année de glissements sémantiques et d'appels du pied en direction de l'extrême droite.

Le fiasco du débat sur l'identité nationale.

Tout commence en septembre 2009. Après l'affaire de l'EPAD (le fils du président a un temps brigué la direction de l'établissement public d'aménagement de La Défense, avant de se retirer face au tollé provoqué par sa candidature), Nicolas Sarkozy est au plus bas dans les sondages. Même sa base électorale lui retire sa confiance. A quelques mois des régionales, il est urgent de réagir. L'Elysée relance alors les annonces sur la sécurité : un déplacement éclair en Seine-Saint-Denis, le temps d'aller dénoncer les "voyous", en novembre, mais surtout, le lancement d'un "grand débat sur l'identité nationale".

Cette idée du ministre de l'immigration Eric Besson, qui souhaite définir ce qu'est "être français", donne lieu à une surenchère de postures nationalistes, voire xénophobes, et de dérapages autour de l'islam et des Français d'origine maghrébine. Il faut dire que Nicolas Sarkozy a demandé, en privé, à ses ministres, de faire "du gros rouge qui tache". Mais devant le tollé suscité par le débat, le chef de l'Etat préfère laisser à François Fillon le soin d'assister au colloque prévu, le 4 décembre 2009, sur la question.

Quand Sarkozy cite Barrès.

Le 13 novembre 2009, Nicolas Sarkozy profite d'un déplacement à La Chapelle-en-Vercors pour se lancer dans une longue tirade sur ce qu'est et n'est pas la France. Un discours qui emprunte à Maurice Barrès pour mieux exalter les valeurs du terroir et évoque à plusieurs reprises les racines chrétiennes du pays, tout en vantant le "métissage".

L'appel à "la discrétion" des musulmans.

Quelques jours plus tard, le 9 décembre, le chef de l'Etat publie une tribune dans Le Monde, en pleine polémique sur le référendum organisé en Suisse au sujet de l'interdiction des minarets. "Au lieu de vilipender les Suisses parce que leur réponse ne nous plaît pas, mieux vaut nous interroger sur ce qu'elle révèle", écrit le chef de l'Etat, qui promet de tout faire pour que ses "compatriotes musulmans se sentent des citoyens comme les autres", mais demande à chacun de pratiquer son culte avec une "humble discrétion".

"Combat" contre l'immigration clandestine à Mayotte et en Corse.

En janvier 2010, Nicolas Sarkozy profite d'un déplacement à Mayotte, où débarquent de nombreux immigrés illégaux, pour évoquer "le combat", "encore loin d'être gagné", contre ce phénomène. Quelques jours plus tard, en Corse, il promet : "Je ne laisserai pas de nouvelles filières d'immigration se développer en France."

Retour à la sécurité.

Lors de ses vœux aux "travailleurs de la Saint-Sylvestre", Nicolas Sarkozy se dit "choqué" par une fusillade qui a tué un adolescent à Lyon. "Nous allons nous occuper de ces bandes cette année. Nous devons repenser notre politique en ce domaine et adopter des mesures sévères pour combattre la possession et l'utilisation d'armes à feu par des voyous", promet le chef de l'Etat. Le 16 février, l'Assemblée adopte la loi Loppsi, qui renforce les mesures d'identification et de vidéosurveillance et autorise l'instauration d'un couvre-feu pour les mineurs de 13 ans.

Le Quick halal.

Courant février, une polémique naît de la décision d'un restaurant Quick d'expérimenter la vente de burgers halal dans plusieurs de ses restaurants. Plusieurs politiques de droite et de gauche s'indignent, dont Luc Chatel, porte-parole du gouvernement, expliquant qu'il n'est "pas un fana du communautarisme".

La violence au secours de l'UMP aux régionales.

Les sondages prédisent une défaite aux régionales pour le parti présidentiel. Dans les derniers jours de la campagne, Nicolas Sarkozy et François Fillon multiplient les discours sur l'insécurité et la lutte contre la délinquance, promettant une action rapide contre les "voyous" et des moyens renforcés pour la police.

La fin des régionales est marquée par l'affaire Soumaré. Sur la foi de mauvais renseignements judiciaires, des élus UMP accusent leur adversaire socialiste dans le Val-d'Oise d'être un "délinquant multirécidiviste". Ils doivent s'excuser lorsque le procureur de Nanterre dément les accusations. Au premier tour de l'élection, et malgré ces mois de campagne sur les thématiques sécuritaires, le FN retrouve son niveau électoral de 2007. L'UMP a échoué à conserver les voix prises au parti d'extrême droite. Et une partie de son électorat du centre droit n'a pas cautionné ce discours trop autoritaire et s'est abstenu.

Annonces sur les violences scolaires.

Prenant acte de son échec, Nicolas Sarkozy annonce une série de mesures censées lui redonner une crédibilité en matière de sécurité. Eric Besson présente un projet de loi destiné à aider l'administration à renvoyer plus facilement des sans-papiers dans leur pays d'origine. Le 5 mai, le chef de l'Etat promet des internats fermés et évoque la possibilité de suspendre les allocations des parents d'enfants délinquants (mesure déjà existante mais pas appliquée).

Polémique sur le voile intégral. Depuis décembre,

l'Assemblée polémique sur une résolution désapprouvant le voile intégral et un projet de loi visant son interdiction. A La Chapelle-en-Vercors, en novembre, Nicolas Sarkozy assure que "la France, ce n'est pas la burqa". Début avril, l'affaire rebondit lorsqu'une conductrice est verbalisée pour port du voile intégral. Elle refuse de payer l'amende et fait entrer en scène son mari, Liès Hebbadj, qui assume sa polygamie et moque les autorités. Brice Hortefeux et Eric Besson annoncent alors réfléchir à un moyen de le "déchoir de sa nationalité".

Un ministre condamné pour "injure à caractère raciste".

Le 4 juin, Brice Hortefeux est condamné à 750 euros d'amende et 2 000 euros de dommages et intérêts pour injure à caractère racial. C'est la première fois qu'un ministre de la Ve République en exercice est condamné pour un tel motif. Le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (MRAP) avait porté plainte suite à la diffusion par Le Monde.fr d'une vidéo où l'on voit le ministre, discutant avec un militant d'origine maghrébine, expliquer : "Il en faut toujours un. Quand il y en a un ça va. C'est quand il y en a beaucoup qu'il y a des problèmes." Brice Hortefeux fait appel, et reste en poste.

Loi sur l'outrage au drapeau.

Une fois encore, un fait divers donne lieu à une polémique qui se solde par une loi. En avril, un concours de la FNAC de Nice récompense une photo où un homme s'essuie le postérieur avec un drapeau français. Le député UMP des Alpes-Maritimes, Eric Ciotti, le "M. Sécurité" de l'UMP, s'insurge et en appelle au ministère de la justice. Ce dernier proteste à son tour contre un "acte inadmissible". Et propose de renforcer le droit. Par un décret du 23 juillet 2010, l'outrage au drapeau est désormais passible d'une amende de 1 500 euros.

Annonces contre les gens du voyage.

Suite à des violences consécutives à la mort d'un jeune voyageur, Nicolas Sarkozy convoque une réunion à l'Elysée. Il en ressort une série de mesures répressives faisant l'amalgame entre Roms (le plus souvent d'origine étrangère) et gens du voyage : démantèlement des camps illégaux, reconduite à la frontière… Plus quelques déclarations provocatrices, comme celle de Brice Hortefeux, qui explique "que beaucoup de nos compatriotes sont à juste titre surpris en observant la cylindrée de certains véhicules qui traînent les caravanes".

Samuel Laurent

 

Source :

http://www.lemonde.fr/politique/article/2010/07/30/nicolas-sarkozy-un-an-de-glissement-securitaire_1394210_823448.html

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