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7 novembre 2019 4 07 /11 /novembre /2019 15:50

Le 31 octobre 2019

Des étudiant.e.s campent sur la place de l’université de Barcelone.

Contre le verdict de la Cour Suprême, qui a condamné le 14 octobre les prisonniers politiques catalans à un total de 100 ans de prison, et contre la répression d’État subie depuis par les manifestants, ils revendiquent un avenir de dignité démocratique.

Ce manifeste est l’acte de naissance politique de la génération du 14 octobre.

 

****
Nous sommes une génération sans avenir. La génération de la précarité.

Celle qui n’a pas accès au logement, qui est victime d’un système menaçant l’existence même de notre planète.

Cette génération à qui on a volé ses droits sociaux et ses droits dans le monde du travail les plus élémentaires.

Celle qui a accompagné nos grands-mères pour voter le 1er octobre [pour le référendum de 2017].

Celle qui a vu convertir la Méditerranée en un cimetière, et dont la vie sera pire que celle de ses pères et mères.

Celle qui a vu comment, jour après jour, des hommes assassinent nos grands-mères, nos mères, nos compagnes et amies.

Cette génération dont la Cour Suprême a condamné tous les droits civils et politiques.

Mais nous sommes aussi la génération du 14 octobre [2019, jour du verdict catalan].

Celle qui finalement a dit : assez.

Celle qui impose à ses représentants politiques la responsabilité de lui garantir un avenir digne.

Celle qui n’admettra pas 100 ans de prison [le total des peines prononcées par la Cour Suprême le 14 octobre] pour avoir exercé ses droits.

Celle qui paralysera le monde jusqu’à la garantie d’une pleine égalité entre hommes et femmes, et qui ne s’arrêtera pas avant d’avoir changé le cours de l’urgence climatique. Nous sommes celles-là.

Durant ces 17 derniers jours, malgré la criminalisation sans précédent que nous avons subie, nous n’avons pas reculé d’un pas.

Mais la réponse de l’État a été plus de VIOLENCE. Plus de RÉPRESSION.

- 48 prisonnières et prisonniers politiques

- plus de 200 personnes arrêtées

- 3 migrant.e.s en cours d’expulsion

- plus de 600 blessé.e.s, dont 4 ont perdu un œil.

C’est pourquoi, réuni.e.s en assemblée, nous avons décidé de faire front, en faisant appel à tous les jeunes du pays, pour occuper et camper sur la place de l’Université en EXIGEANT :

- Premièrement, que cesse immédiatement la répression contre les membres d’une génération qui est sortie dans la rue pour défendre ses droits et libertés, qu’une enquête soit menée pour établir les responsabilités au sein de la police nationale et de la garde civile, ainsi que de la police catalane (Mossos d’Esquadra).

- Deuxièmement, que le Premier ministre espagnol, Pedro Sánchez, condamne la répression et la violence policière, et qu’avec la même responsabilité qu’on exige de nous, il vienne s’asseoir pour négocier un référendum d’autodétermination qui donne une voix aux citoyennes et citoyens.

- Troisièmement, que soit garantie une amnistie complète pour les prisonnières et prisonniers politiques.

- Quatrièmement, que soient garantis les droits civils et politiques qui ont été remis en cause et bafoués par le verdict de la Cour Suprême.

- Cinquièmement, que soit garanti à notre génération un avenir digne : l’accès au logement social, la pleine égalité entre femmes et hommes, l’adoption de mesures réelles pour enrayer l’urgence climatique, et la garantie des droits sociaux qui nous ont été volés.

En même temps, nous voulons remercier les collectifs de jeunes du reste de l’Espagne pour la tendresse solidaire que nous avons reçue pendant ces dernières semaines et nous leur lançons un appel à occuper leurs propres places pour obtenir gain de cause dans nos revendications, dont nous avons la conviction qu’elles sont aussi les leurs.

30 octobre 2019, place de l’Université, Barcelone

@AcampadaUni

 

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7 novembre 2019 4 07 /11 /novembre /2019 15:47

Le 4 novembre 2019

Au Brésil, les organisations indiennes déplorent l’assassinat vendredi 1er novembre du militant Paulo Paulino Guajajara, froidement tué par des trafiquants de bois.

Ce père de famille, connu également sous le nom de Kwahu Tenetehar, était l’un des responsables de l’ONG Gardiens de la forêt, une organisation créée par les Indiens contre les coupes illégales de bois et l’expansion agricole.

Surnommé “le loup”, Paulo Paulino Guajajara avait 26 ans et il est le cinquième gardien de la forêt assassiné en trois ans.

Cette organisation défend un territoire de 413 000 hectares sur lequel vivent près de 6 000 indiens Guajajara dans l’état du Maranhao, au nord-est du Brésil. Les Indiens Guajajara ont décidé en 2016 de lutter eux-mêmes contre les coupes illégales pratiquées par les trafiquants de bois, sans plus attendre l’action de la police.

Source :
https://secoursrouge.org/bresil-encore-un-militant-ecologiste-indigene-assassine/

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7 novembre 2019 4 07 /11 /novembre /2019 15:45

Le 4 novembre 2019

Jeudi 17 octobre, Sophia Huang Xueqina, une journaliste et militante féministe, était convoquée par la police de Canton, dans le sud de la Chine.

Elle devait récupérer son passeport, confisqué pendant l’été.

Sa famille ne l’a plus revue depuis.

Elle est toujours en détention, vraisemblablement pour «trouble à l’ordre social» probablement suite à participation au mouvement à Hongkong.

Sophia Huang Xueqin est connue pour être l’une des initiatrices de #Metoo en Chine qui a éclaboussé plusieurs hommes très en vue.

Notons que les autorités chinoises ferment sites et comptes féministes, censurent le hashtag #MeToo ce qui oblige beaucoup de féministes à militer de manière clandestine en utilisant notamment des moyens de communication sécurisés.

Source :
https://secoursrouge.org/chine-arrestation-et-disparition-dune-militante-feministe/

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7 novembre 2019 4 07 /11 /novembre /2019 15:40

Le 29 octobre 2019

Le groupe Yorum est une organisation d’artistes populaires en Turquie. Leurs chants révolutionnaires et leurs concerts engagés ont provoqué la répression du régime fasciste d’Erdoğan.

Depuis 160 jours, les membres du groupe emprisonnés sont en grève de la faim.

Ils sont aujourd’hui dans un état critique, comme en témoigne le poids de l’une d’eux, Bahar Kürt, tombée à 42 kg.

Les membres du groupe réclament :
- La fin des raids de police contre le Centre Culturel İdil, qui est constamment perquisitionné dans une tentative d’intimider les masses dans l’endroit où le groupe Yorum agit.

- Le retrait des membres du groupe Yorum de la liste des personnes recherchées par le Ministère.

- Le retrait de l’interdiction des concerts du groupe Yorum, tous interdits depuis presque trois ans.

- L’arrêt des poursuites contre les membres du groupe Yorum.

- La libération de tous les membres du groupe Yorum.

Source :
https://secoursrouge.org/turquie-les-membres-du-groupe-yorum-toujours-en-greve-de-la-faim/

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7 novembre 2019 4 07 /11 /novembre /2019 13:44

Le 31 octobre 2019

En cinq jours, au moins cinq manifestants sont morts à cause de ces grenades « brise-crâne ». Depuis le début du mouvement de protestation, le 1er octobre, plus de 250 personnes ont été tuées, notamment par des tirs de sniper.

Cinq manifestants ont été tués à Bagdad par des grenades lacrymogènes « brise-crâne », « jamais vues avant », a rapporté jeudi 31 octobre Amnesty International, appelant l’Irak à cesser d’utiliser ces projectiles dix fois plus lourds que les grenades habituellement employées.

Depuis que les manifestations réclamant « la chute du régime » ont repris en Irak il y a une semaine, la place Tahrir de Bagdad, épicentre du mouvement, vit jour et nuit dans un nuage de gaz lacrymogènes.

En cinq jours, selon Amnesty, au moins cinq manifestants ont été tués par des grenades « brise-crâne » tirées par les forces de l’ordre.

Ces grenades, fabriquées en Serbie et en Bulgarie, « n’ont jamais été vues avant », affirme l’organisation non gouvernementale (ONG), estimant qu’« elles visent à tuer et pas à disperser » les manifestants.

Des grenades dix fois plus puissantes

Des vidéos tournées par des militants montrent des hommes à terre, le crâne fracturé par des grenades alors que de la fumée s’échappe de leur crâne, de leur nez et de leurs yeux.

Des analyses par imagerie médicale authentifiées par Amnesty montrent des grenades entièrement encastrées dans le crâne de manifestants tués.

Les grenades lacrymogènes habituellement utilisées par la police à travers le monde « pèsent entre 25 et 50 grammes », d’après Amnesty, mais celles qui sont utilisées à Bagdad « pèsent entre 220 et 250 grammes » et leur force est « multipliée par dix » lorsqu’elles sont tirées.

Un médecin bagdadien a déclaré avoir vu « pour la première fois » des blessures causées par des grenades de ce type.

A leur arrivée à l’hôpital, « on sait que les blessés ont été touchés par des grenades grâce à l’odeur.

S’ils sont encore en vie, on cherche la blessure pour sortir la grenade », a-t-il expliqué.

« C’est très clair que les impacts sont directs », et non causés par le rebond de grenades tirées au sol, a-t-il poursuivi.

Plus de 250 personnes tuées

L’ONG cite un médecin dans un hôpital proche de la place Tahrir qui dit recevoir « chaque jour six à sept blessés à la tête » par ces projectiles.

Ces morts interviennent alors que, selon un bilan officiel, plus de 250 personnes ont été tuées dans des manifestations et des violences en Irak depuis le 1er octobre.

Lors du premier épisode de manifestations, du 1er au 6 octobre, 70 % des morts avaient été touchés à la tête ou au torse par des tirs de snipers que l’Etat affirme toujours ne pas pouvoir identifier.

Depuis la reprise du mouvement, le 24 octobre, aucun tir à balles réelles des forces de l’ordre n’a été recensé dans la capitale, mais une quarantaine de manifestants y ont été tués.

Un responsable irakien de la sécurité a assuré que de nombreux membres des forces de l’ordre affirmaient ne pas avoir été entraînés au contrôle des foules, dans un pays régulièrement en guerre mais qui vit actuellement sa crise sociale la plus meurtrière depuis la chute de Saddam Hussein en 2003.

Douzième pays le plus corrompu du monde

L’Irak est le douzième pays le plus corrompu du monde selon l’ONG Transparency International. Selon les instances officielles, la corruption a englouti, depuis la fin du régime de Saddam Hussein, au moins 410 milliards d’euros, soit quatre fois le budget de l’Etat et plus de deux fois le produit intérieur brut (PIB) de l’Irak.

Outre les slogans réclamant du travail pour les jeunes – dont le taux de chômage de 25 % est deux fois supérieur à la moyenne nationale – et des services publics, des manifestants brandissaient des affiches de soutien au général Abdel Wahab Al-Saadi.

Ce dernier, patron du contre-terrorisme, des unités d’élite créées et armées par les Américains, a été mis à l’écart fin septembre par le premier ministre Adel Abdel Mahdi, provoquant une levée de boucliers – cette décision étant vue par des observateurs comme favorable aux factions pro-Iran en Irak.

Source :
https://www.lemonde.fr/international/article/2019/10/31/manifestations-en-irak-amnesty-denonce-l-usage-de-grenades-tueuses-par-la-police_6017640_3210.html

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7 novembre 2019 4 07 /11 /novembre /2019 11:42

Le 6 novembre 2019

La justice a estimé que l’interdiction faite au mouvement écologiste de manifester dans la capitale britannique dont il voulait perturber le fonctionnement, à la mi-octobre, était « illégale ».

Le mouvement écologiste Extinction Rebellion a remporté, mercredi 6 novembre, un procès à la Haute Cour britannique contre la police de Londres, qui lui avait interdit toute manifestation du 14 au 18 octobre en raison des perturbations engendrées par son « soulèvement d’automne ».

Les forces de l’ordre avaient prohibé tout rassemblement londonien de plus de deux personnes liées à la série d’actions-chocs, intitulée Autumn Uprising (soulèvement d’automne), lancée le 7 octobre par le mouvement écologiste.

XR entendait, dans le cadre de cette mobilisation, perturber le fonctionnement de la capitale britannique et d’autres grandes villes dans le monde pour dénoncer l’inaction des gouvernements contre la crise climatique.

A Londres, le groupe avait ciblé des services gouvernementaux et l’aéroport de London City, réussissant à faire boucler les secteurs du Parlement et de la Banque d’Angleterre.

La police de Londres « déçue »

Mais deux magistrats ont jugé que l’interdiction de ces manifestations était « illégale », en vertu de l’article 14 de la loi sur l’ordre public, sur lequel s’appuyait la police.

« Ces rassemblements, distincts géographiquement et temporellement, ne peuvent pas être considérés comme une unique manifestation publique selon la loi, même s’ils sont placés sous l’égide d’une même entité », a expliqué le juge Dingemans, rappelant que l’article 14 ne permet pas d’interdire « des rassemblements distincts ».

« Extinction Rebellion est ravi de la décision de la Cour », a déclaré dans un communiqué un avocat membre de l’équipe juridique du mouvement écologiste, Tobias Garnett, « elle confirme que l’interdiction générale de nos rassemblements constituait une atteinte sans précédent et illégale au droit de manifester ».

Cependant, les juges ont aussi estimé que d’autres articles de la loi sur l’ordre public pouvaient être utilisés pour « contrôler de futures manifestations délibérément conçues pour “amener les ressources policières au point de rupture” », un des objectifs affichés de XR.

La police de Londres s’est dite « déçue » de ce jugement, estimant que sa décision était « raisonnable et modérée » face aux « graves perturbations » engendrées dans la capitale au début d’octobre et à la fatigue de ses agents due à « l’énorme effort continu ».

Au total, 1 828 personnes liées au mouvement de protestation londonien avaient été arrêtées en dix jours, a détaillé la police, et 165 personnes ont depuis été inculpées

Source :
https://www.lemonde.fr/international/article/2019/11/06/royaume-uni-extinction-rebellion-remporte-un-proces-contre-la-police-de-londres_6018250_3210.html

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28 octobre 2019 1 28 /10 /octobre /2019 10:37

Le 21 octobre par Yorgos Mitralias

Ce n’est sûrement pas un hasard si Kurdes et Catalans sont deux peuples solidaires avec des traditions de soutien mutuel et de luttes communes.

Mais, ce n’est peut-être pas aussi un hasard que Kurdes et Catalans soient ces jours-ci la cible des agressions brutales des Saintes Alliances de notre temps. Sort commun et énième tragédie commune, mais aussi commune la colère populaire et la détermination de poursuivre la lutte ! …

Cependant, force est de constater que si leurs sacrifices et leurs luttes sont communes, il y a quand même une chose qui les sépare : les médias et les chancelleries de par le monde ne réagissent pas de la même façon face aux heurs et aux malheurs de deux peuples [1].

C’est ainsi que tandis que l’abandon des Kurdes de Syrie par Trump et son massacre par l’armée d’Erdogan émeut, fait descendre dans la rue des milliers de manifestants, mobilise la diplomatie internationale et est couverte par les médias, la répression sauvage du peuple catalan par l’État espagnol provoque seulement le silence assourdissant des médias et l’indifférence cynique des gouvernants.

Et ceci pour quelques raisons très simples : parce que la Catalogne se trouve au cœur de l’Europe et la révolte de son peuple offre à ses peuples et à tous ses opprimés un exemple à suivre manifestement trop dangereux.

Et sûrement, parce que la répression du peuple catalan constitue un devoir d’importance capitale pour les tyrans néolibéraux et autres réactionnaires et obscurantistes du monde entier !

Alors, qu’est qu’ils ne nous disent pas de l’avalanche des événements qui secouent ces jours-ci la Catalogne ?

Tout d’abord, ils ne nous disent pas que la présidente du parlement catalan Carme Forcadel, le vice-président du gouvernement Oriol Junqueras et la moitié des ministres d’un gouvernement de Catalogne très démocratiquement élu, ainsi que les dirigeants des organisations de masse ANC et Omnium, emprisonnés depuis deux ans, ont finalement été condamnés par la Cour Suprême de Madrid à des peines allant de 9 à 13 ans d’emprisonnement.

Ou au total à 104 ans de prison !

Et tout ça uniquement parce qu’ils ont fait usage du droit à l’autodétermination de leur peuple, c’est-à-dire de son droit inaliénable de décider – seul et par un vote démocratique – de son avenir ! …

Ensuite, ils nous ont interdit d’apprendre et de voir qu’à l’annonce de cette condamnation barbare, des centaines de milliers de Catalans ont envahi les rues de toutes les villes du pays, protestant pacifiquement et qu’ils ont subi les agressions répétées tant de la police catalane (Mossos) que de la tristement célèbre Guardia Civil de Madrid.

Ils ne nous ont pas dit un mot et ne nous ont pas montré par exemple les 40 000 manifestants (selon la police communale de Barcelone) assiégeant 12 heures durant la Délégation du gouvernement de Madrid tout en subissant les attaques continues de la police.

Ou l’énorme foule de citoyens occupant l’aéroport de Barcelone et se battant contre la police pendant des heures.

Ou les dizaines de milliers d’autres manifestants assiégeant le QG de la police au centre de Barcelone, tandis que la même chose se répétait à d’autre villes catalanes (Tarragone, Lleida, Gerone…).

Ou les centaines de manifestants bloquant et coupant des jours durant les autoroutes comme les avenues de ses villes, et paralysant les communications ferroviaires. E

t aussi, ils nous ont interdit d’apprendre qu’aux deux premiers jours des manifestations, il y a eu au moins 250 blessés et plus de 100 arrestations, que les Universités et les écoles ont été paralysés, la jeunesse étant massivement dans les rues et à la tête des mobilisations.

Que – au moins le mardi 15 octobre – le centre de Barcelone a été bloqué par plusieurs barricades. Que le mercredi 16 octobre, cinq marches de dizaines de milliers (!) de Catalans sont parties de chaque coin du pays pour confluer deux jours plus tard à Barcelone.

Que la « Confédération des syndicats alternatifs et de base » Intersindical a appelé vendredi 18 octobre à une Grève Générale, qui allait d’ailleurs avoir un succès sans précédent.

Qu’il y aura d’autre procès des dizaines de politiciens, artistes, intellectuels, travailleurs et syndicalistes catalans dans les semaines et mois suivants.

Que la condamnation des dirigeants catalans a coïncidé avec l’anniversaire de l’exécution en 1940 de Lluis Companys, du dernier président socialiste de la République Catalane, lequel avait été livré par la Gestapo à ses bourreaux franquistes qui l’ont exécuté après l’avoir torturé pendant un mois. Et aussi, que Pablo Casado, président du parti Populaire qui gouvernait l’Espagne jusqu’il y a un an, avait « averti » publiquement dans le passé le président élu de Catalogne Carles Puigdemont que, tôt ou tard, il va subir le sort de... Companys.

Nos bons médias nous ont interdit de connaître et de voir tout ça tout simplement parce qu’ils obéissent aux ordres de leurs patrons et de leurs gouvernants.

Et comme ils ne nous ont pas laissé connaître ces informations “élémentaires”, à plus forte raison ils nous ont caché les informations plus substantielles, c’est-à-dire celles qui font la vraie histoire.

Comme par exemple que la police catalane qui réprime sans pitié les manifestants obéit à l’honorable M. Buch, ministre de l’Intérieur du...gouvernement catalan lequel est supposé défendre le même droit à l’autodétermination défendu par ces manifestants réprimés ! Et que c’est exactement pour cette raison, que les centaines de milliers de manifestants exigent la démission immédiate de Buch et de son gouvernement !

Ou que ce gouvernement catalan s’empresse de condamner publiquement les “manifestants violents”, ce qui fait le bonheur des partis et du gouvernement de Madrid, lesquels jubilent pour “l’éclatement du camp indépendantiste des Catalans”...

Si tout ça vous rappelle des histoires du lointain 1936 catalan (et espagnol), et bien oui, vous ne vous trompez pas.

Aujourd’hui comme alors, la réalité classiste de la société mobilisée et de plus en plus radicale, tend à clarifier le paysage politique, dissolvant le brouillard de l’unité interclassiste et mettant à rude épreuve les diverses “alliances démocratiques” et autres “camps indépendantistes”.

Et c’est précisément pour cette raison que nous voyons maintenant, comme alors, les indépendantistes catalans “modérés” et leur gouvernement ne pas hésiter de se tourner contre leur propre société révoltée, du moment qu’ils constatent affolés qu’ils sont en train de perdre le contrôle des mouvements populaires, et par conséquent, celui des événements.

Nous voici donc au cœur de la question catalane et de la cause principale qui explique pourquoi nous assistons à cette conspiration du silence sans précédent.

Tout ça arrive parce que la très grande majorité du peuple catalan qui manifeste, est désormais organisée ou soutient les CDR [2], ces “Comités de Défense de la République” tant unitaires et radicales lesquels, soutenus activement par ANC et Omnium et leurs membres qui se comptent par dizaines de milliers, dénoncent les atermoiements du gouvernement catalan qui semble se contenter d’une autonomie améliorée, et exigent l’immédiate et unilatérale déclaration de l’indépendance de la Catalogne et la proclamation de la République Catalane.

Mais ce n’est pas tout.

Les CDR et les organisations, partis et mouvements qui les soutiennent (ANC, Omnium, CUP…), luttent contre le néolibéralisme, pour l’élargissement des droits et des libertés démocratiques et pour des frontières ouvertes aux migrants, pour l’abandon des combustibles fossiles et du nucléaire, en faveur des droits des femmes et contre le patriarcat, pour auto-organisation de la population là où il travaille et vit.

Et évidemment, ce n’est pas un hasard que les médias de Madrid exigent jour après jour que les CDR soient mis hors la loi, en argumentant avec une (petite) dose d’exagération que les CDR œuvrent pour remplir la Catalogne de... soviets !

On termine donnant la parole aux organisations et aux mouvements du peuple catalan en révolte, car ils nous demandent à faire très attention à ce qui se passe en Catalogne.

Pourquoi ?

Parce que ce que les épigones de Franco de tout poil qui gouvernent l’État espagnol sont en train de faire c’est de transformer la Catalogne en laboratoire européen de leurs plans antidémocratiques et autoritaires, qu’ils partagent d’ailleurs avec la plupart des directions et des gouvernements de l’Union européenne.

Et le sévère avertissement qu’ils nous adressent est le suivant : S’ils vont au bout de leurs projets, c’est-à-dire s’ils arrivent à faire passer – sans qu’il y aient des puissantes réactions populaires – la condamnation des dirigeants catalans sous des accusations qui mettent directement en question les droits et les libertés les plus élémentaires, comme la liberté d’expression ou de manifestation, alors la généralisation dans toute l’Europe de la criminalisation et de la répression de ces droits et des libertés démocratiques sera une simple question de temps !

Exactement comme en 1936-1937, la victoire de Franco et de ses alliés fascistes et nazis avait ouvert un boulevard aux dictatures d’extrême droite en Europe et avait conduit à l’éclatement de la Deuxième boucherie mondiale !

À nous donc de tout faire pour que l’histoire ne se répète pas comme une tragédie encore plus grande…

18/10/2019 - Traduit du grec

****
Notes

[1] De ce point de vue, est très éloquente la “performance” du journal télévisé de 20h de France 2, le 14 octobre passé, c’est à dire le jour même où l’annonce des peines des dirigeants catalans a fait descendre dans les rues des centaines de milliers de manifestants.

Ce journal télévisé a non seulement ignoré totalement tous ces événements de très grande importance internationale, mais il a fait quelque chose encore plus révoltante : il a présenté, de manière clairement provocatrice, comme son quatrième titre , un reportage ayant comme sujet... « Comment l’Espagne soigne ses seniors » !

Nous rappelons que la France a une frontière commune avec la Catalogne et sur son sol vit une minorité catalane laquelle manifeste d’ailleurs de plus en plus sa solidarité avec ses frères du sud.

En tout cas, le fait est que les médias français (chaînes de télévision et grands quotidiens inclus) semblent avoir... résolu la question catalane de la façon la plus inattendue : Depuis des années, ils ne soufflent mot sur ce qui se passe de l’autre cote des Pyrénées ! C’est comme si la Catalogne n’existait pas pour eux…

[2] Sur les CDR consultez aussi nos articles précédents : http://www.cadtm.org/Catalogne-Feroce-repression-des et aussi http://www.cadtm.org/Catalogne-Les-Comites-de-Defense

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21 octobre 2019 1 21 /10 /octobre /2019 10:07

Juillet 2019

Une série de documentaires proposé par RT France

Le hashtag Black Lives Matter a été lancé en 2014, réunissant la population noire des Etats-Unis indignée par les abus et la négation de leurs droits civils.

A quoi ressemble la vie des noirs dans le Midwest aujourd’hui ?

Qui est au centre de la résistance Afro-Américaine ?

Pourquoi les Afro-Américains se battent-ils aujourd’hui aux Etats-Unis ?

Pour trouver des réponses, les équipes de RT se sont rendues dans les quartiers les plus pauvres de Saint Louis, à New York, à Ferguson, dans le Missouri, cherchant à explorer les problèmes des habitants des ghettos : manque d’éducation, criminalité, drogue, grossesses chez les adolescentes, brutalités policières...

Voir les documentaire :
https://francais.rt.com/documentaires/black-lives-afro-americains

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18 octobre 2019 5 18 /10 /octobre /2019 17:31

Le 15 octobre 2019 à 20h41

Des milliers d'indépendantistes catalans en colère sont descendus dans les rues lundi et ont tenté de paralyser l'aéroport de Barcelone, après la condamnation de neuf de leurs dirigeants à des peines de prison pour la tentative de sécession de la Catalogne en 2017.

Des heurts ont éclaté entre la police et les manifestants, causant au moins 75 blessés.

Source :
http://www.leparisien.fr/video/barcelone-75-blesses-apres-le-blocage-de-l-aeroport-par-des-manifestants-15-10-2019-8173260.php

*****
Le 18 octobre 2019

Une nuit de tensions à Barcelone : le récit de notre reporter web sur place
https://francais.rt.com/international/67009-nuit-tensions-barcelone-recit-reporter-web-place

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7 octobre 2019 1 07 /10 /octobre /2019 16:21

Le 20 septembre 2019

La police a retiré un conteneur installé sur la place Exarchia, dans le centre-ville d’Athènes.

Il y a deux ans, il avait été installé par des anarchistes et d’autres groupes comme kiosque de distribution d’informations et dans le but d'annoncer que la zone n'était pas occupée par des trafiquants de drogue.

Le conteneur a été enlevé tôt vendredi par une grue dans le cadre d'une opération conjointe de la police grecque et de la ville d'Athènes.

Une émission en direct d'une chaîne de télévision nationale a révélé que la zone était restée bloquée par les forces de police lors de l'expédition du conteneur.

Le maire d'Athènes, Costas Bakoyannis, a décrit l'intervention dans le cadre d'un effort plus large des autorités municipales "visant à améliorer la vie quotidienne des Athéniens". "

Nous sommes déterminés à ne pas perdre une journée", a-t-il déclaré, ajoutant que les équipes municipales amélioraient l'éclairage et ajoutaient de la verdure aux espaces publics. »

Hier, la police a réalisé l’évacuation de bâtiments occupés par des migrants et des familles de réfugiés.

Les forces de police ont notamment évacué deux bâtiments dans le centre d'Athènes jeudi matin : l'un situé à l'intersection des rues Sourmeli-Acharnon et Mager et l'autre juste en face de la rue Acharnon, rue 22.

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7 octobre 2019 1 07 /10 /octobre /2019 16:17

2 septembre 2019

Exiger justice pour Zak Kostopoulos Des centaines de personnes se sont rassemblées au centre-ville d'Athènes à l'endroit où le militant a été tué il y a un an.

Devant la bijouterie où Kostopoulos a été tué, les manifestants ont mené des actions avec des bombes et des banderoles.

“1 an - 0 justice”

Des amis, des militants, des membres de la communauté LGBT et des citoyens ont défilé avec des pancartes et scandé des slogans, réclamant justice pour le meurtre brutal.

Amnesty International a appelé les ministères de la Justice et de la Protection des citoyens à signer l'appel.

Zak Kostopoulos, 33 ans, a été brutalement battu par un bijoutier et un second agent immobilier, lorsqu'il est entré dans la bijouterie près de la place Omonia, dans le centre d'Athènes.

Zak, lourdement blessé et menotté, a également été brutalement traité par des policiers qui s'étaient précipités sur les lieux.

Il est mort dans l'ambulance sur le chemin de l'hôpital.

Le rapport d'autopsie a montré que Kostopoulos était décédé des suites d' un infarctus du myocarde causé par les violences subies. Les tests toxicologiques ont montré qu'il n'avait ni consommé d'alcool ni de drogue.

Avant d'être identifié comme un militant réputé à Athènes, les médias grecs avaient rapporté qu'un " toxicomane avait tenté de voler une bijouterie ".

S'adressant à ANT1 TV, le père de Kostopoulos a déclaré : « Je n'ai aucune confiance dans le système, car il n'a rien fait du tout. L'enquête interne pour les policiers n'a rien fait, elle n'a pas fixé de date pour le procès, elle ne nous a pas fourni les enregistrements téléphoniques de la communication entre le bijoutier et l'autre [homme]. Il ne nous a pas fourni de matériel visuel des environs. Il n'a rien fait ».

"Je suis à la fois fâché et frustré", a déclaré le père, ajoutant qu'il chercherait à obtenir justice pour son fils devant les tribunaux européens si nécessaire.

La famille Kostopoulos a engagé des poursuites contre le propriétaire du magasin et l'agent immobilier pour « meurtre commis avec intention » et contre des policiers pour « homicide involontaire ».

Procédure d’investigation terminée il y a 5 mois, toutefois, la date du procès n’a pas encore été fixée.

Les autorités judiciaires seraient toujours en train d'examiner la possibilité de poursuivre en justice le bijoutier et cinq officiers de police.

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Extraits de la conférence du 21 septembre  à Gladston                                                 

"Un an après l'assassinat de Jacques, justice non encore rendue. Un an plus tard, la société grecque est également confrontée à un taux croissant d'homicides féminins, de viols, d'attaques de toxicomanes et de personnes LGBTQ +, toutes les lois en voie d'adoption laissant ces personnes de plus en plus exposées.

Des meurtres de femmes à Rhodes et à Corfou aux femmes enceintes licenciées, en passant par les affaires de viol, les agressions contre les personnes LGBTI, les agressions se poursuivent et les médias couvrent toutes sortes d'agressions."

Constant Kaimakis

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7 octobre 2019 1 07 /10 /octobre /2019 15:41

Le 28 septembre 2019

Le groupe ‘Liberté pour notre patrie, liberté pour les femmes’ a organisé des manifestations contre la violence domestique en Cisjordanie occupée, à Gaza et en Israël.

Devant les remparts du château qui protègent la vieille ville de Jérusalem depuis des siècles, des centaines de femmes se sont rassemblées jeudi pour réclamer la fin de la violence domestique, elles ont été confrontées et pour certaines agressées par les forces de sécurité israéliennes.

Le groupe ‘Liberté pour notre patrie, liberté pour les femmes’ s’était réuni pour faire passer le message: au moins 23 femmes palestiniennes ont été tuées dans des conflits domestiques l’année dernière, selon les chiffres compilés par le Centre pour l’aide juridique et le conseil des femmes (WCLAC).

Les manifestantes étaient également motivées par le décès récent d’une artiste maquilleuse de 19 ans, Israa Ghrayeb, à l’hôpital de Bethléem, dans ce que ses amis et ses partisans ont décrit comme un « crime d’honneur ».

Néanmoins, les forces israéliennes avaient autre chose en tête. Ils ont rompu la manifestation pacifique en attaquant certaines femmes alors qu’elles se dirigeaient vers le centre de la vieille ville.

Des images postées sur Facebook ont ​​montré une rangée de policiers poussant les manifestantes dans l’escalier et à l’écart de l’entrée de la porte de Damas dans la vieille ville.

On peut alors voir plusieurs policiers poussant les manifestantes de manière agressive, en poussant certaines d’entre elles sur le sol.

Nimir al-Mughrabi, une militante du groupe de femmes, a déclaré à Middle East Eye que les forces israéliennes avaient battu plusieurs manifestantes, blessan une femme à l’œil et la main d’une autre.

Les forces israéliennes ont également pourchassé des manifestantes à cheval, tentant de procéder à des arrestations, a déclaré al-Mughrabi. L’une des personnes arrêtées était un garçon de 13 ans identifié comme étant Majdi Abu al-Arabi.

Les forces israéliennes ont commencé à utiliser des tactiques d’intimidation au moment où les femmes ont commencé à se rassembler dans la rue de la vieille ville, a déclaré al-Mughrabi à MEE, ajoutant que les drapeaux palestiniens avaient été confisqués alors que les forces israéliennes essayaient de bloquer le passage.

MEE a contacté la police israélienne pour obtenir ses commentaires mais n’a pas reçu de réponse au moment de la publication.

Des manifestations similaires organisées par le groupe de défense des droits des femmes ont été organisées toute la journée dans les villes palestiniennes de Ramallah, Gaza, Al Jish, Nazareth, Jaffa, Arrabeh, Haïfa et Taybeh, ainsi qu’à Berlin et Beyrouth.

Le groupe se définit comme un groupe de femmes palestiniennes indépendantes exigeant la fin de toutes les formes de violence à l’égard des femmes palestiniennes partout dans le monde.

Il a été formé après le meurtre d’Israël Ghrayeb par des membres de sa famille le mois dernier, provoquant une petite vague de manifestations dans les communautés palestiniennes.

Des membres ont déclaré être particulièrement préoccupés par la « procrastination » de l’Autorité palestinienne, qui a révélé le crime et demandé des comptes aux responsables.

« Nous [les femmes] refusons d’être une priorité reportée après la libération nationale », a déclaré à MEE Razan Hazim, membre de ‘Liberté pour notre patrie, liberté pour les femmes’ qui avait assisté à la manifestation de Ramallah.

« Nous rejetons le mot ‘ plus tard' », a-t-elle déclaré. « Nous cherchons à redéfinir la libération nationale basée sur la liberté, la justice et la dignité sociale. »

Elle a souligné que le groupe cherche à se développer lentement et à poursuivre son mouvement jusqu’à ce que la violence contre les femmes palestiniennes soit arrêtée.

Les manifestantes à Ramallah ont mis fin à leur marche devant le Complexe médical palestinien, le principal hôpital gouvernemental de la ville, où une femme de Jénine âgée de 39 ans était soignée après avoir été battue.

La femme aurait été battue par sa famille et aurait eu les jambes fracturées tellement que, selon les médias locaux, les médecins pourraient avoir besoin d’amputer.

Mais alors que Hazim a déclaré que la manifestation du groupe était axée sur les femmes tuées dans des conflits domestiques, elle a également souligné que l’occupation israélienne n’avait fait que renforcer que de telles violences.

Les femmes vivant dans des zones sous contrôle israélien sont plus vulnérables que leurs homologues de Cisjordanie ou de Gaza, a déclaré Hazim, puisqu’elles se sentent incapables de demander l’aide des forces de l’ordre israéliennes.

« Les marches d’aujourd’hui sont une assurance de notre part, en tant que Palestiniennes, que nous pourrons surmonter la réalité imposée par le colonialisme et la division de la Palestine et notre déplacement », a déclaré Hazim à MEE.

Les manifestantes ont également abordé d’autres problèmes nationaux, notamment la revendication par Israël d’une Jérusalem non divisée comme capitale et la poursuite de l’emprisonnement de milliers de prisonniers politiques palestiniens.

« La marche d’aujourd’hui s’inscrit dans le cadre de la tentative de restauration des espaces publics confisqués par l’occupation à Jérusalem », a déclaré Hazim, ajoutant que son groupe soutenait la libération de « toute la Palestine occupée, du fleuve à la mer ».

Article de Shatha Hammad, journaliste palestinienne

Source :
https://palestinevaincra.com/2019/09/des-palestiniennes-en-marche-contre-la-violence-domestique-sont-agressees-par-la-police-israelienne/

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7 octobre 2019 1 07 /10 /octobre /2019 15:21

Le 21 septembre 2019

Le géant américain prétend avoir fabriqué une machine aux capacités bien supérieures à celles des ordinateurs classiques les plus puissants.

Le géant informatique américain Google prétend avoir franchi une étape importante désignée sous le nom de « suprématie quantique » en fabriquant une machine aux capacités bien supérieures à celles des ordinateurs classiques les plus puissants, selon le Financial Times de vendredi.

Ces calculateurs d'un nouveau type sont capables, pour certaines tâches, de les réaliser bien plus rapidement que les machines actuelles car ils peuvent utiliser des propriétés étonnantes des particules permettant d'échapper aux règles de la physique classique.

Une étude des chercheurs de Google décrivant cette innovation, vue par des journalistes du quotidien économique, a été brièvement publiée sur le site de la Nasa cette semaine avant d'en être retirée.

Les chercheurs y affirmeraient que leur processeur est capable de mener une opération en trois minutes et vingt secondes là où il faudrait 10.000 ans au plus avancé des ordinateurs actuels.

Ils auraient atteint ainsi la « suprématie quantique », en démontrant clairement qu'un ordinateur quantique bat en performance un ordinateur classique.

Une machine qui pourrait changer la donne dans de nombreux secteurs

Alphabet, le maison mère de Google, n'avait pas dans l'immédiat répondu aux sollicitations de l'AFP. Selon les chercheurs de l'entreprise californienne, la machine ne peut résoudre qu'un seul calcul à la fois et l'utilisation des machines quantiques pour de réelles applications industrielles ne se fera pas avant plusieurs années.

Mais c'est « une étape essentielle vers l'informatique quantique à grande échelle », écrivent-t-ils dans l'étude selon le Financial Times.

S'il existe déjà des prototypes d'ordinateurs quantiques, ces derniers ne peuvent actuellement que réaliser des tâches similaires à celles effectuées par un ordinateur normal, mais plus rapidement.

Des ordinateurs quantiques aboutis pourraient changer la donne dans des domaines telles que la cryptographie, la chimie ou l'intelligence artificielle.

L'entrepreneur de la tech Andrew Yang, en lice pour la primaire démocrate, a salué cette avancée.

« Que Google mette en oeuvre l'informatique quantique est une étape importante. Cela signifie, entre autres choses, qu'aucun code n'est indéchiffrable », a-t-il écrit sur Twitter.

Source :
http://www.lefigaro.fr/sciences/google-pretend-avoir-atteint-la-suprematie-quantique-20190921

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